Cet article est uneébauche concernant unavocat, unhistorien et unarchéologuefrançais.
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| Archives conservées par | Fondation nationale des sciences politiques (Fonds Charles Saumagne, CS, Département archives, DRIS, Sciences Po)[1] |
Charles Saumagne, né le àSousse et mort le àTunis[2], est unavocat,historien etarchéologuefrançais.
Après une formation mixte endroit et lettres àParis, il entre dans l'administration duprotectorat français de Tunisie[2]. Tout en poursuivant en parallèle de nombreuses recherches, tant en droit qu'en histoire et enarchéologie, il se sert pour la première fois de laphotographie aérienne en archéologie, dans lesannées 1930, découvrant ainsi lacenturiation romaine de la Tunisie. En1952, il découvre incidemment le site deKerkouane avecPierre Cintas, même si la paternité de la découverte a fait l'objet d'une polémique entre les deux savants.
Il s'implique fortement dans l'administration du protectorat en élaborant notamment des textes destinés à améliorer la situation desagriculteurs tunisiens. Exclu de l'administration active par lerégime de Vichy pour ne pas avoir voulu prêter allégeance aumaréchal Pétain, il commence une carrière d'avocat pendant laSeconde Guerre mondiale, puis reprend unemission d'inspecteur général des services administratifs de1943 à1956[réf. nécessaire], date à laquelle il prend sa retraite. Durant cette période, il est nommé secrétaire général du gouvernement tunisien, ce qui faisait de lui la seconde personnalité de l'administration derrière lerésident général.
Humaniste très attaché à sa Tunisie natale, il contribue au passage vers l'indépendance[2] ; son amitié pourHabib Bourguiba en fait un médiateur important lors des négociations menant à l'autonomie interne de la Tunisie en1955, puis à l'indépendance du pays en1956.
Il a été membre correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et commandeur de laLégion d'honneur.