Il est issu d'une famille d'entrepreneurs flamands, originaire deHoegaarden. Son pèreLouis et son frèreMathieu sont tous les deux des hommes politiques libéraux francophones. Il grandit àJodoigne, où il rejoint en le mouvement de jeunesse duParti réformateur libéral (PRL). Il est élu deux ans plus tard auconseil provincial duBrabant wallon, dont il devient vice-président en.
Il fait son entrée à laChambre des représentants en, étant à 23 ans le benjamin de l'assemblée. L'année suivante, il est désigné ministre des Affaires intérieures dugouvernement wallon. Il exerce cette responsabilité jusqu'en, quand leMouvement réformateur est rejeté dans l'opposition par les socialistes.
Au cours des élections communales de, il se fait élirebourgmestre deWavre, mais se trouveempêché dès, lorsqu'il accède augouvernement fédéral comme ministre de la Coopération au développement. Après l'échec du MR auxélections de etde, il obtient le départ deDidier Reynders de la direction du parti et est élu à sa succession.
En, un mois après lesélections fédérales de, leroi Philippe le charge d'unemission d'information, puis lui confie un mandat de formation — conjointement avecKris Peeters — d'une« coalition suédoise », surnommée« kamikaze » par ses détracteurs car le MR y sera le seul parti francophone. Étant parvenu à établir un accord de gouvernement, il est assermentéPremier ministre en et s'appuie donc sur une majorité où siègent notamment lesnationalistes flamands de la N-VA. Plus jeune chef du gouvernement de l'histoire belge, il mène une politique libérale associant privatisation des services publics, réduction des dépenses publiques, réforme des retraites et déréglementation du marché du travail.
La famille Michel est originaire deHoegaarden[1], petite ville du centre de laBelgique située enFlandre, dans la province duBrabant, à la limite nord de lafrontière linguistique[2],[3]. Charles Michel est le descendant des« Sellekes », une lignée d'entrepreneurs occupant une grande place dans la vie de la commune et remontant à la fin duXIXe siècle. Il est le fils de Martine et deLouis Michel, ancien ministre des Affaires étrangères puis commissaire européen, tous deux jouissant du titre deministre d'État. Bien que ses parents résident àJodoigne, petite ville wallonne en bordure sud de la frontière linguistique, il naît àNamur le[4],[5].
Charles Michel intègre dès l'âge de 16 ans la nouvelle fédération des Jeunes Réformateurs Libéraux deJodoigne et en devient le président, fonction qu'il exerce entre à[5].
Il participe alors à la commission d'enquête sur lacrise de la dioxine, où il s'en prend aux pouvoirs de l'association d'agriculteursBoerenbond, puis dépose une proposition de loi punissant l'outrage audrapeau ou à l'hymne national[8].
Il obtient son premier poste gouvernemental à 24 ans, lorsqu'il devient en ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique au sein dugouvernement de la Région wallonne, présidé par le socialisteJean-Claude Van Cauwenberghe. Il instaure notamment un Code de la Fonction publique et mène une réforme des provinces. Il cherche par ailleurs, sans succès, à rationaliser le paysage intercommunal, ainsi qu'à modifier le fonds de financement des communes et la loi communales, s'opposant ainsi à Van Cauwenberghe[8].
Il est réélu député fédéral à l'occasion desélections législatives fédérales du, rassemblant plus de 41 000 préférences dans le Brabant wallon. Conservant ses fonctions exécutives régionales, il est alors parlementaire empêché[9].
Après lesélections régionales de, leMouvement réformateur — qui a pris la succession du PRL — est rejeté dans l'oppositionrégionale etcommunautaire, entre autres à cause des velléités de réforme locale de Charles Michel, qui ont déplu aux mandataires municipaux du Parti socialiste[10].
Élu àWavre en, il en devient le bourgmestre six ans plus tard.
Conseiller communal deWavre, chef-lieu du Brabant wallon, à partir de, il y devientéchevin des Régies et de l'Urbanisme en[7]. À cette même période, son père renonce à présider le MR pour devenir commissaire européen et pousse Charles à postuler à sa succession. Face à la menace de candidature de l'ancien ministre régionalSerge Kubla, il renonce.Didier Reynders prend la direction du parti[5] et confie à Charles Michel les fonctions de porte-parole[6].
Pour lesélections communales du, il mène la liste libérale à Wavre, qui remporte 61,7 % des voix et 22 sièges sur 31 au conseil communal. Puisqu'il totalise 7 172 votes préférentiels, soit le quintuple de la deuxième de liste Françoise Pigeolet, Charles Michel est désignébourgmestre et prend ses fonctions au[11].
Charles Michel se présente à sa succession[14]. Opposé àDaniel Bacquelaine, il est élu le président du Mouvement réformateur avec 54,8 % des voix, soit environ 9 700 suffrages sur les 17 300 exprimés[15]. Il démissionne trois semaines plus tard de son poste ministériel. Lesélections locales du sont un succès pour les libéraux francophones, qui détrônent les socialistes comme première force communale enWallonie[6]. Avec 55,1 % des voix, il conserve sa majorité absolue à Wavre, dont il est réélu bourgmestre avec 4 983 votes préférentiels, seulement le double de sa numéro deux Françoise Pigeolet[16].
À un mois desélections législatives fédérales du, Reynders et Michel, dans des entrevues respectivement àLe Soir etDe Standaard affirment le refus du MR de constituer une coalition avec les nationalistes flamands de laNieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA), tant au gouvernement fédéral qu'augouvernement bruxellois. S'il précise avoir énormément de respect pour le vote des flamands, il ajoute qu'il se voulait simplement clair sur la volonté de son parti[17].
À la suite du scrutin puis de l'échec de lamission d'information confiée au président de la N-VABart De Wever, leroi Philippe nomme Charles Michel informateur le, le charge d'explorer les« formules possibles en vue de former un gouvernement » et l'invite à lui faire rapport une semaine plus tard[18]. Après ce point d'étape, il est prolongé dans ses fonctions jusqu'au[19].
Charles Michel partage son rôle de« formateur » avec le chrétien-démocrate flamandKris Peeters.
Le, il est désigné formateur, en tandem avec le chrétien-démocrateKris Peeters, ancien ministre-président flamand. Il est alors chargé de constituer une« coalition suédoise » entre le Mouvement réformateur, la N-VA, lesChristen-Democratisch en Vlaams (CD&V) et l'Open Vlaamse Liberalen en Democraten (Open VLD), ainsi nommée en référence audrapeau de la Suède où les partis libéraux représentent la couleur bleue, les nationalistes flamands la couleur jaune, et les chrétiens-démocrates lacroix. Dans la mesure où le MR est le seul parti francophone, qu'il reste dans l'opposition wallonne et francophone, et que seul un tiers des députés fédéraux francophones soutiendrait le gouvernement, elle reçoit également le sobriquet de« coalition kamizake »[20], ce que Charles Michel juge comme« un a priori qui n’est pas positif ». Il ajoute que si cette majorité voit effectivement le jour, le cabinet appliquerait loyalement lasixième réforme de l'État et se contenterait donc de mesures sociales et économiques, sans toucher à l'édifice institutionnel[21].
Charles Michel est le premier libéral francophone à former un gouvernement belge depuisPaul-Émile Janson en.
Dans la soirée du, à l'issue d'un marathon de négociation d'environ 30 heures, il annonce avoir conclu un accord de coalition rassemblant effectivement la N-VA, les CD&V, l'Open VLD et le MR, et qu'il occupera les fonctions dePremier ministre. Les chrétiens-démocrates ont en effet renoncé à leurs prétentions sur la direction dugouvernement fédéral en échange de la candidature de leur ancienne présidenteMarianne Thyssen au poste decommissaire européen[6],[22]. L'un des principaux objectifs de la nouvelle majorité est d'augmenter progressivement l'âge de la retraite à 66 ans en, puis à 67 ans en, les pré-retraites n'étant possibles qu'à partir de 63 ans, Charles Michel évoquant alors une« réforme nécessaire »[22]. Sa politique d’affaiblissement de l’État fédéral est alors perçue comme favorisant les visées séparatistes de la N-VA[23].
Lenouveau gouvernement fédéral est assermenté auPalais royal de Bruxelles le,138 jours après la tenue des élections fédérales. Lui prête serment en français, néerlandais et allemand, les vice-Premiers ministres Kris Peeters,Alexander De Croo etDidier Reynders en français et néerlandais, et le vice-Premier ministreJan Jambon en néerlandais seulement[24]. À 38 ans, Charles Michel devient le plus jeune Premier ministre de l'histoire de la Belgique. Il est également le premier libéral francophone à assumer la direction de l'exécutif depuis 76 ans[25].
Moins de trois mois après sa prise de fonction, il est« enfrité » juste avant de prononcer un discours devant les hommes d'affaires du Cercle de Wallonie : quatre militantes desLitihS le recouvrent de frites et mayonnaise, sous le slogan« Austérité dehors, Michel dégage ». Le mouvement explique son geste par le fait que« le modèle social est détruit au nom d’une compétitivité absurde qui laisse le bien-être de la population à la porte des ministères ». Le chef du gouvernement indique qu'il refuse de porter plainte à leur encontre[26].
Au ministère de la Sécurité et de l'Intérieur, de nombreuses tâches de la police fédérale sont en cours de privatisation (sécurisation de bâtiments publics, encadrement de détenus, etc), tandis que les départements concernés par la criminalité internationale (notamment informatique et financière) sont décentralisés. À la Défense, alors que le budget d’investissement en matériel est revu à la hausse sur demande de l'OTAN, il est prévu de réduire les effectifs de 19,5 %. Les institutions culturelles et scientifiques fédérales sont touchées par des coupes budgétaires de 20 %. Le budget alloué au fonctionnement de la Justice est également appauvri, ce qui amène le plus haut magistrat de Belgique à accuser la « logique d’économie » d’être responsable d'une « pathologie de l'ensemble du système judiciaire mettant en danger l’État de droit »[23].
Une orientation libérale est également adoptée en matière de retraite (loi Bacquelaine, qui revoit à la baisse les pensions des anciens chômeurs) et de droit du travail (loi Peeters, qui dérégule le recours aux heures supplémentaires, aux contrats à temps partiel et aux horaires flexibles)[29].
Ayant perdu le soutien de laN-VA, Charles Michel annonce sa démission dans l'hémicycle de la Chambre des représentants.
Il annonce le qu'il n'a pas l'intention de concourir à Wavre lors desélections communales prévues le. Initialement, il avait simplement décidé de laisser la tête de liste à Françoise Pigeolet, qui assumait les fonctions de première magistrate de la commune, avant de faire le choix de ne pas du tout se présenter. Il se justifie auprès des militants MR par le fait que« dans les circonstances actuelles, ma responsabilité de Premier ministre exige une disponibilité et une mobilisation maximale pour l’ensemble du pays ». En parallèle, son frèreMathieu renonce à postuler de nouveau au conseil de Jodoigne. À l'exception du Nouvel An et du carnaval, il n'était alors guère plus présent dans sa« ville de cœur »[30].
Après que la NV-A a menacé le de se retirer de la majorité si Michel signait lepacte de Marrakech sur les migrations car celui-ci empièterait sur la souveraineté belge en matière migratoire, le Premier ministre dit« prendre acte » du départ des nationalistes flamands et metde facto sur pied legouvernement Michel II le lendemain. Alors qu'il tente de se maintenir au pouvoir dans le cadre d'ungouvernement minoritaire, il annonce sa démission devant laChambre des représentants le, sous la menace d’une motion de défiance déposée parSocialistische Partij Anders (SP.A), leParti socialiste (PS) et co-signée parEcolo[31],[32]. Leroi Philippe accepte le la démission du gouvernement après consultation, mais il charge Charles Michel et son gouvernement de mener les affaires courantes[33]. L'assermentation dugouvernement Wilmès II le met provisoirement fin à452 jours d'intérim au sommet de l'État fédéral.
Le 18 février 2019, il retrouve la présidence du Mouvement réformateur après la démission d'Olivier Chastel, qui dit vouloir se consacrer pleinement à la campagne desélections européennes. Le mandat de Michel doit alors durer jusqu'à l'issue du processus électoral puis de formation gouvernementale. Le Premier ministre revient ainsi sur son engagement de ne jamais reprendre la direction du MR en cas de chute du gouvernement[34].
Le 2 juillet 2019, il est choisi pour occuper le poste deprésident du Conseil européen par ses collègues chefs d'État et de gouvernement, dans le cadre d'un accord global sur les titulaires des principales responsabilités au sein de l'Union. Le, il prend ainsi la succession du PolonaisDonald Tusk, en poste depuis cinq ans[35],[36].
Il décide le de quitter son poste de Premier ministre pour début novembre afin de se préparer à la présidence du Conseil européen[37]. Le lendemain, un comité ministériel restreint choisitSophie Wilmès, membre duMR et ministre fédérale du Budget et de la Fonction publique pour lui succéder[38],[39]. Le, il est déchargé par le roiPhilippe de son poste de Premier ministre au profit de Wilmès[40].
Il annonce le qu'il sera candidat tête de liste du Mouvement réformateur lors desélections européennes qui auront lieu au printemps. En conséquence, la fin de son mandat de président du Conseil européen sera anticipée de quelques mois et se produira en[41]. Moins de trois semaines plus tard, le, il indique renoncer à sa candidature, expliquant avoir« sous-estimé l'ampleur et la radicalité de certaines réactions négatives » et dénonçant« que les attaques blessantes prennent de plus en plus le pas sur les arguments factuels et objectifs »[42].
Au cours de la visite qu'il effectue avec laprésidente de la Commission européenneUrsula von der Leyen àAnkara le, il se trouve au cœur d'un incident protocolaire. Lors de leur rencontre avec leprésident de la république de TurquieRecep Tayyip Erdoğan, un seul fauteuil est prévu en sus de celui réservé au chef d'État hôte. La présidente de la Commission est donc contrainte de s'asseoir sur un divan, en retrait par rapport à Charles Michel et Recep Tayyip Erdoğan[43],[44]. Cet incident, surnommé« Sofagate », choque de nombreux députés européens et met à mal les relations entre l'Union européenne et laTurquie ; pour cette dernière, accusée d'attitude sexiste et de porter atteinte à l'image de l'Union, la faute en incombe aux services européens du protocole[45].
Selon le quotidien françaisL'Opinion, cet incident serait avant tout le révélateur des relations détestables entretenues entre Charles Michel et Ursula von der Leyen depuis leur prise de fonction ; le député européen françaisArnaud Danjean parle ainsi d'une« guéguerre permanente », le politiste Patrick Martin-Genier évoque sur son compte Twitter une« haine » et le correspondant deLibération à BruxellesJean Quatremer indique que« le "Sofagate" n’est en réalité que la manifestation de l’arrogance de von der Leyen qui se rêve en "présidente de l'Union", ce qu’elle n’est pas »[46]. Le quotidien françaisLe Monde relate également les tensions existant entre Ursula von der Leyen et Charles Michel en rapportant les propos dePhilippe Lamberts, coprésident duGroupe des Verts au Parlement européen : « On le subodorait depuis longtemps : il n’y a pas une chimie très favorable entre les équipes du président du Conseil et de la présidente de la Commission. Cet épisode l’a confirmé »[47].
La presse spécialisée sur les affaires communautaires se fait régulièrement l’écho des critiques concernant les dépenses liées aux déplacements de Charles Michel. Une enquête duMonde montre « une augmentation substantielle des dépenses du dirigeant européen et un usage intensif des avions privés, très coûteux et néfaste en termes de bilan carbone. » Ainsi, selon Politico, le budget du président du Conseil européen pour 2024, s’élève à 2,6 millions d’euros, en hausse de 27,5 % par rapport à 2023. les seules dépenses de voyages de Charles Michel et de ses délégations devraient atteindre 1,985 million d’euros. Les frais de ses prédécesseurs,Herman Van Rompuy (2010-2014) ou Donald Tusk (2014-2019), ne dépassaient pas, eux, 500 000 euros pour un budget total contenu sous le million d’euros[48]. Il riposte en évoquant « une tentative de déstabilisation ou d’intimidation »[49].
Il est le frère deMathieu Michel, homme politique wallon duMR. Il est père de trois enfants, un fils, Maximilien, issu de sa relation avec son ancienne compagne, Annick Noël, directrice générale à l'administration de la province du Brabant wallon depuis 1995[50],[51] et deux filles avec son actuelle compagneAmélie Derbaudrenghien, Jeanne née en 2016 et Lucie, née en 2019[52],[53],[50],[54].
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↑« Charles Michel « entarté » aux frites mayonnaise au Cercle de Wallonie »,Le Soir,(lire en ligne, consulté le).
↑« Tax shift: Charles Michel promet une hausse de 100 euros par mois dès 2016 pour les bas et moyens salaires »,La Libre Belgique,(lire en ligne, consulté le).
↑« Le tax shift prend effet dans quelques jours: voici quel sera l'impact sur votre salaire »,RTL,(lire en ligne, consulté le).
↑« La Wallonie « contaminée » par la gauche radicale »,Le Monde diplomatique,(lire en ligne, consulté le).
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↑« La Turquie n’est pas responsable du “Sofagate”: “Les relations entre Ursula von der Leyen et Charles Michel sont détestables” »,7sur7,(lire en ligne, consulté le).
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