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| Archives conservées par | Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 6198-6202, 5s,-)[1] |
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Charles Lacoste, né le àFloirac[2] et mort le àParis, est un peintre français.
Fils d'un comptable bordelais et d'une mèrecréole, il rencontre dès le lycée le futur poèteFrancis Jammes etGabriel Frizeau grand collectionneur deOdilon Redon,Eugène Carrière,Monticelli,Rouault mais aussi dePaul Gauguin avecD'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? Sa formation est celle d'un autodidacte, de 1894 à 1897 il fait plusieurs rencontres importantes :André Gide,Arthur Fontaine, les frèresRouart et lecompositeurHenri Duparc.
De fréquents séjours à Londres marqueront sa vision de la nature d'une mélancolie brumeuse. Refusé à la Société des amis des Arts de Bordeaux, il apparaît en public en 1898 au Salon deLa Plume[3], revue qui vient de publier son article « La Simplicité en peinture » puis expose en octobre auSalon des Cent. Il s'installe à Paris et de 1901 à 1914 il expose aux Indépendants. Membre fondateur duSalon d'automne, il expose également auSalon de la Libre Esthétique à Bruxelles en 1907 et Salon de la Toison d'Or de Moscou en 1908[4].
Par un procédé de simplification et une sorte de naïveté voulue, Lacoste, fidèle à la tendance idéaliste, trouve des sujets d'émerveillement ou de rêverie parfois inquiétante dans les atmosphères brumeuses et hivernales qui permettent à l'artiste de simplifier les formes réduites à des formes indécises et de transfigurer la réalité quotidienne.
Charles Lacoste a vécu àMonein, puis àPardies, où une rue et l'école primaire communale portent son nom. Il est inhumé au cimetière de Pardies. Une statue en bronze, due au sculpteur Nicolas Kennett et représentant Charles Lacoste, orne la place Carreño à Pardies depuis 1992[5].
Certains de ses tableaux, dontLe Pont de pierre sous la pluie, sont exposés, en été 2020, lors de l'expositionNuits électriques au Muma-Musée d'art moderne André-Malraux duHavre[8].