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Charles II le Chauve

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Charles II
Illustration.
Enluminure représentant Charles le Chauve avant 869,Psautier de Charles le Chauve,BnF,Département des Manuscrits.
Titre
Empereur d'Occident

(1 an, 9 mois et 11 jours)
Couronnement àRome par le papeJean VIII
PrédécesseurLouis II le Jeune
SuccesseurCharles III le Gros
Roi d'Italie

(2 ans, 1 mois et 24 jours)
PrédécesseurLouis II le Jeune
SuccesseurCarloman de Bavière
Roi des Francs
(Francie occidentale)

(34 ans et 2 mois)
Couronnement àOrléans
PrédécesseurLouis Ier le Pieux
SuccesseurLouis II le Bègue
Roi d'Aquitaine

(1 an et 7 mois)
Couronnement àLimoges
PrédécesseurPépin Ier
SuccesseurPépin Ier

(4 ans et 8 mois)
PrédécesseurPépin Ier
SuccesseurPépin II
Biographie
Titre completRoi de Francie occidentale
Roi d'Aquitaine (832-834), (838-843)
Empereur d'Occident (875-877)
DynastieCarolingiens
Date de naissance
Lieu de naissanceFrancfort-sur-le-Main
Date de décès (à 54 ans)
Lieu de décèsAvrieux
SépultureNécropole royale de la basilique de Saint-Denis
PèreLouis Ier le Pieux
MèreJudith de Bavière
FratrieLothaire Ier
Pépin Ier
Rotrude
Hildegarde
Louis II
Gisèle
Arnulf de Sens
ConjointErmentrude d'Orléans (842-869)
Richilde d'Ardennes (870-877)
EnfantsAvec Ermentrude d'Orléans :
Judith
Louis II le Bègue
Charles l'Enfant
Carloman
Ermentrude
Hildegarde
Rotrude
Lothaire le Boiteux
Godehilde

Avec Richilde d'Ardennes :
Rothilde
HéritierLouis II
ReligionCatholique
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Charles II[1] dit « le Chauve », né le àFrancfort-sur-le-Main et mort le àAvrieux, est un des petits-fils deCharlemagne qui se partagent l'Empire carolingien en843. Duc d'Alémanie (829-832), puisroi d'Aquitaine durant le règne de son pèreLouis le Pieux (832-834 puis 838-845), il estroi deFrancie occidentale de 843 à 877, roi deLotharingie occidentale à partir de869, et est couronné roi deProvence, d'Italie etempereur d'Occident en875.

Biographie

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Surnom

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Charles doit son surnomle Chauve à la circonstance suivante : dès867, il estabbé laïc deSaint-Denis. Le, jour de la consécration par lepapeJean VIII[2] de lacollégiale Sainte-Marie, futureabbaye Saint-Corneille de Compiègne, il se serait fait raser le crâne en signe de soumission à l’Église malgré la coutumefranque exigeant qu’un roi ait les cheveux longs[3]. Il porte de longues moustaches tombantes[4].

Il est aussi possible que son surnom ait une autre explication : dans sa petite enfance, ses demi-frères avaient tous un royaume attitré, en vue de l'héritage de leur père. Charles, né d'une autre mère, était le seul sans royaume, donc sans couronne, donc « chauve »[5]. Le surnom aurait par la suite été gardé par ses détracteurs et ennemis pour lui rappeler que son destin n'était pas d'être roi.

Origines et enfance

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Fils de l'empereurLouis le Pieux et de sa seconde épouseJudith de Bavière, Charles est né le ou[6]. Il est confié, à l'âge de sept ans, à unprécepteur de renom,Walafrid Strabon (v. 808/809 – 849),moine aumonastère de Reichenau, enAlémanie, esprit cultivé attaché au mythe impérial, poète, auteur d'uneglose contenant des commentaires de laBible, sur lesquels se sont fondées durant des siècles les interprétations du livre sacré. Pendant neuf années, Strabon assure l'éducation du jeune prince, convaincu de la grande destinée qui attend son élève.

Honneurs et commandements sous le règne de Louis le Pieux

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Denier de Charles II le Chauve frappé à Paris.

Dès àWorms, son père le fait duc d'Alémanie, incluant laRhétie, l'Alsace et une partie de laBourgogne[7], alors qu'il est âgé de six ans.

En, à neuf ans, il le nomme àLimogesroi d'Aquitaine en remplacement de son demi-frèrePépin Ier d'Aquitaine ; ce dernier, ayant aidé son père dans la rébellion contre ses fils, récupère son trône le àQuierzy.

En837, à l'assemblée d'Aix-la-Chapelle, son père lui accorde les territoires côtiers situés entre laFrise et laSeine. En838, il obtient un territoire assimilé à un royaume incluant leMaine et la région comprise entre la Seine et laLoire. En839, le 28[8] ou le 30 mai[9], à l'assemblée deWorms, Louis le Pieux lui donne une partie de laFrancie occidentale comprise entre laMeuse et la Seine, l'ouest et le sud de la Bourgogne, laProvence, laNeustrie, lamarche de Bretagne, leroyaume d'Aquitaine, laGascogne et laSeptimanie.

Les faveurs accordées à Charles le Chauve, au détriment de ses demi-frères, constituent la cause des troubles qui agitent la fin du règne de leur père, et de la mésintelligence qui existe entre ses héritiers.

Le partage de l'Empire (840-843)

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Moulage du sceau de Charles II le Chauve, roi de France.Archives Nationales.

En840, à la mort de Louis le Pieux, la guerre commence immédiatement entre ses fils. Charles s'unit àLouis le Germanique, contreLothaire Ier, leur frère aîné, qui aspire à les exclure du partage de l'Empire, ainsi quePépin II d'Aquitaine, le fils dePépin Ier d'Aquitaine, qui avait été dépossédé de son royaume par Charles le Chauve. Ensemble, Louis et Charles remportent en 841 labataille de Fontenoy-en-Puisaye, enBourgogne. Le, ils renforcent leur alliance en prononçant réciproquement lesserments de Strasbourg, prononcés enlangue romane et enlangue tudesque afin d'être compris par les troupes de l'ouest comme de l'est de la Francie.

Les hostilités cessent avec letraité de Verdun en 843, partageant l'empire de Charlemagne en trois royaumes de taille comparable :

Cinq ans plus tard, le[11] dans lacathédrale d'Orléans et en présence de l'évêque de ce diocèse,Agius, Charles le Chauve, élu puis acclamé par les grands du royaume, est sacré par l’archevêque de Sens,Wénilon (ou Ganelon) :« Et, dans la ville d’Orléans, presque tous les grands, réunis aux évêques et aux abbés, élisent Charles pour leur roi et le consacrent par l’onction dusaint chrême et par la bénédiction épiscopale »[12].

Les guerres contre les Bretons (843-851)

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En841, Charles le Chauve reçoit le serment deNominoë,missus deBretagne durant le règne de Louis le Pieux. Par ailleurs, il confie à un fidèle aquitain, Bego (Bégon) la défense de la rive sud de la Loire ; Bego installe à quelques kilomètres deNantes une place forte (à l'origine de la localité deBouguenais), mais il est rapidement victime de dissensions au sein du camp franc.

Dès843, les hostilités sont déclenchées entre Charles le Chauve et Nominoë. En845, lors de labataille de Ballon,Nominoë remporte une victoire sur Charles le Chauve. Un premier traité est conclu en846 : Nominoë devient souverain deBretagne. Lors de la reprise des hostilités en849, les Bretons mènent de nombreux raids enFrancie occidentale (Maine,Anjou,Poitou), et s'emparent des cités deRennes etNantes.

Le, Charles le Chauve est battu parErispoë, lors de labataille de Jengland. Cette défaite le conduit à signer au mois de septembre suivant letraité d'Angers qui cède àErispoë les comtés de Rennes et Nantes ainsi que lepays de Retz, et lui reconnaît le titre de roi en échange de l'hommage.

Quelques années plus tard, sous le règne deSalomon, nouveau roi de Bretagne, Charles est encore obligé d'accepter une extension du royaume breton. Le[13] ou le[14],[15], par letraité de Compiègne, Charles le Chauve concède à Salomon la péninsule duCotentin et l'Avranchin.

Les raids vikings et la guerre de 858 contre Louis le Germanique

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Confirmation par Charles le Chauve du partage des biens de l'abbaye de Saint-Denis entre l'abbé et les religieux. Établi àCompiègne le.Archives Nationales.

LesVikings multiplient les raids dès lesannées 840 dans l'ouest du royaume (pillage de Nantes en 843 ayant entraîné la mort d'un grand nombre d'habitants parmi lesquels l'évêquesaint Gohard ; premiersiège de Paris en 845 ;pillage de Bordeaux en 848), ce qui contribue à affaiblir les positions franques face aux Bretons durant cette période.

De à, la Francie occidentale est plusieurs fois rançonnée par lesVikings, alors très actifs (deuxième siège de Paris en 856-857 ettroisième siège de Paris en 861).

Articles détaillés :chronologie des invasions vikings etraids vikings en France.

Maintes fois, le roi Charles s'engage à leur donner de grosses sommes afin que ceux-ci se retirent et cessent de piller les riches abbayes ; les Normands touchent la rançon et reviennent plus tard. En raison de son incapacité à soumettre l'envahisseur, les grands du royaume, ayant à leur têteRobert le Fort, se rebellent contre Charles et demandent l'aide de son frèreLouis le Germanique.

Au cours de l'automne, tandis que Charles II assiège l'île d'Oscelle (Oissel) occupée par des Vikings, Louis II quitteWorms et envahit le royaume de Charles[16]. Il reçoit l'hommage des Aquitains, de la plupart des vassaux de la couronne et d'une faible minorité de prélats sous l'autorité de l'archevêque Wénilon de Sens qui lui donne même l'onction du sacre[17]. Charles est contraint de se réfugier enBourgogne ; plusieurs évêques réagissent, sous la conduite de l'archevêqueHincmar de Reims. Réunis àReims le, ils demandent le départ des Francs orientaux et le retour de Charles. Louis s'exécute et licencie une partie de son armée. Profitant de la situation, Charles réussit à rassembler des troupes et marche vers le nord. Les deux armées se font face àJouy, près de Soissons ; voyant que l'armée de Charles est plus importante que la sienne, Louis se retire sans combattre.

Par ailleurs, Charles II doit soutenir plusieurs guerres contre son neveuPépin II d'Aquitaine pour conserver son pouvoir sur l'Aquitaine.

LaMonnaie[18] est instituée en par l'édit de Pîtres : c'est aujourd'hui l'une des plus anciennes institutions françaises.

Roi de Lotharingie (869) puis empereur (875)

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Charles le Chauve, miniature peinte vers 870.

Après la mort deLothaire II, il est couronné roi deLotharingie le àMetz par l'archevêqueHincmar de Reims[19], l’évêque de MetzAdvence prétendant que tous les évêques et grands laïcs de Lotharingie souhaitent l'avènement de Charles. Avant le couronnement, Charles doit prendre des engagements envers ses nouveaux sujets[20],[21].

Mais Louis le Germanique intervient aussi en Lotharingie : en août870, autraité de Meerssen, Charles doit lui céder une partie du territoire. La frontière entre leurs deux royaumes suit alors laMoselle et de la ville deThionville vers la rivière l’Ourthe[22] en Belgique qui fort probablement servira de repère pour rejoindre laMeuse jusqu’à son embouchure enMer du Nord. Le traité accorde aussi à Charles le Chauve la partie nord duroyaume de Provence, domaine (avec l'Italie) de l'empereurLouis II[23], fils aîné de Lothaire Ier.

En, après la mort de Louis II, héritier du trône impérial, ainsi que des royaumes d'Italie et de Provence, il entreprend un voyage en Italie. Le àRome,75 ans exactement après le couronnement de Charlemagne, il est couronné empereur par le papeJean VIII.

Louis le Germanique meurt à Francfort le. Charles en profite pour envahir la Lotharingie orientale. Mais les fils de Louis lui infligent une sévère défaite le àAndernach près deCoblence.

S'étant ensuite rendu en Italie afin de porter secours au papeJean VIII en lutte contre lesSarrasins, il est contraint de revenir en France pour faire face à une attaque deCarloman, autre fils de Louis le Germanique. Sur le chemin, entre le et le, il promulgue lecapitulaire de Quierzy, considéré comme la reconnaissance juridique de l'hérédité de la charge de comte — qui était déjà un état de fait depuis des décennies — et deshonneurs, et donc l'un des fondements juridiques de la futureféodalité[24].

Sur le chemin du retour, il est atteint d'unepleurésie, se réfugie àAussois et meurt des suites de cette maladie[25], le, au village de Brios[26], l'actuelAvrieux, au pied duMont-Cenis. La rumeur publique accuse rapidement Sédécias (Zédéchias), un de ses médecins juifs, de l'avoir empoisonné[27], avec la complicité deRichilde.

Tombeau

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Apparition de Charles le Chauve et sa mise en sépulture à Saint-Denis (France,XVe siècle).
Dessin du tombeau de Charles II.

Au cours du retour versParis, en raison de la décomposition du corps, son corps est enterré àSaint-Pierre de Nantua. Selon la tradition, sept ans après sa mort, Charles le Chauve apparaît à un moine de Saint-Denis (et à un moine deSaint-Quentin-en-Vermandois). À sa requête, le moine demande à son fils Louis II le Bègue de faire rapporter le corps de son père à Saint-Denis[28]. Finalement, en884, ses ossements sont ramenés à l'abbatiale de Saint-Denis.

En effet, l’empereur et roi Charles II, ayant assumé l’abbatiat de Saint-Denis en 867, exprime le vœu de reposer dans l’abbatiale, en précisant même l’emplacement de sa future sépulture, derrière l’autel de la Trinité. La reineErmentrude, son épouse, est enterrée à Saint-Denis en 869. Un fils du couple impérial, Charles, meurt la même année que son père en 877 et est inhumé au côté de sa mère.

On ignore toutefois quel était l’aspect de ce premier tombeau impérial. Trois siècles et demi plus tard, la réalisation d’un nouveau tombeau donne le coup d’envoi à la réorganisation sousLouis IX du nouveau transept et du chœur de la basilique Saint-Denis en lieu mémoriel de la royauté. Lorsque l’abbéEudes Clément (1229-1245) part pourRouen en1245, le tombeau de Charles II le Chauve est achevé.

Il s’agissait d'un gisant sur dalle en bronze porté par des colonnettes. L'empereur était représenté en demi-relief, sa tête couronnée reposant sur un coussin, ses pieds sur un lion. La main droite tenait un sceptre fleurdelisé, la gauche une sphère. Deux angelots, placés dans les écoinçons du trilobe encadrant la tête du souverain, tenaient des encensoirs et des navettes. Une inscription en creux formait la bordure de la tombe rappelait les bienfaits qu’il avait dispensés à l’abbaye. Le fond de la plaque était entièrement émaillé en bleu, avecfleurs de lis et réseau en or.

Des plaques d'émail incrusté décoraient aussi les bordures des robes et du manteau. Quatre lions de bronze, reposant sur des colonnettes jumelles très courtes, de pierre, supportaient cette table. Sur les quatre angles les ecclésiastiques mitrés devaient servir à porter des cierges que l’on faisait régulièrement brûler en l’honneur de l’empereur, comme àSaint-Germain-des-Prés pour le roi mérovingienChildebert Ier.

Le monument se trouvait au milieu du chœur des moines, devant la croix que Charles II le Chauve avait offerte à l’abbaye, aligné avec les tombeaux dePhilippe II Auguste et deLouis VIII situés devant le maître-autel. Le tombeau de l’empereur marquait la limite occidentale de l’espace funéraire.

Après lajournée du 10 août 1792, la convention décida de faire fondre toutes les statues et monuments en bronze de la monarchie abolie. Les statues de bronze des tombeaux ainsi que les gisants en métaux furent enlevés et fondus au cours desjournées de profanation des tombes de la basilique Saint-Denis. Seuls des dessins deFrançois Roger de Gaignières nous en gardent le souvenir ainsi que la description faite parViollet-le-Duc dans sonDictionnaire raisonné de L'architecture.

La disparition de ce tombeau, unique en son genre, laisse un vide majeur dans lanécropole royale de Saint-Denis.Eugène Viollet-le-Duc envisage une reconstitution au milieu duXIXe siècle. Il en a laissé des dessins mais ce projet n'est pas réalisé.

Naissance de la féodalité

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Poursuivant l’œuvre législatrice et organisatrice de Charlemagne[29], Charles II a laissé un grand nombre decapitulaires, dont lecapitulaire de Quierzy particulièrement important pour l'évolution politique et sociale du royaume[30].

En 847, il promulgue lecapitulaire de Meerssen, qui marque le début de laféodalité. Charles II invite tout homme libre à se choisir un seigneur, que ce soit le roi ou un autre seigneur :« Volumus ut unusquisque liber homo in nostro Regno Seniorem, qualem voluerit in nobis & in nostris Senioribus, accipiat » (Nous voulons que chaque homme libre dans notre royaume reçoive pour seigneur celui qu'il aura lui-même choisi, soit nous-même, soit un de nos fidèles)[31].

À la suite de Charlemagne, créateur d'un corps d'officiers chargé de décimer les loups dans l'empire (lalouveterie), Charles II crée un corps d'officiers spécialisés (les « bévari » ou « bevarii », officier desbièvres) spécialement chargé de la chasse auxcastors, très recherchés pour leur fourrure et depuis l'Antiquité pour lecastoréum qu'ils produisent (il est également probable que les moines se soient plaints des castors qui font volontiers des barrages sur les fossés de drainage que l'on creusait alors dans toute l'Europe pour gagner de nouvelles terres sur les marais et forêts inondées) ; on l'accusait aussi de dégrader les cultures faites en bord d'eau[32].

Entre le 14 et le 16 juin 877, quelques semaines avant de mourir, Charles le Chauve promulgue le Capitulaire de Quierzy. Celui-ci reconnaît l'hérédité de la charge de comte (qui était déjà un état de fait) et l'hérédité deshonneurs, ce qui rend illégal la révocation d'un comte ou le refus d'accorder le titre de comte au fils d'un comte qui venait de mourir comme c'était possible jusque-là (car Charlemagne avait créé le poste de comte comme un fonctionnaire révocable à l'origine). Il s'agit de l'un des fondements juridiques importants de la féodalité[24].

Ascendance

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Article détaillé :Généalogie des Carolingiens.
Charles II le Chauve
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32.Pépin de Herstal
 
 
 
 
 
 
 
16.Charles Martel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33.Alpaïde
 
 
 
 
 
 
 
8.Pépin le Bref
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
17.Rotrude
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
4.Charlemagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
18.Caribert de Laon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37.Bertrade de Prüm
 
 
 
 
 
 
 
9.Bertrade de Laon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
19.Gisèle d'Aquitaine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
2.Louis Ier dit le Pieux
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20. Hado de Vintzgau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10.Gérold Ier de Vintzgau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
21. Gerniu de Suevie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5.Hildegarde de Vintzgau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44.Huoching (en)
 
 
 
 
 
 
 
22.Hnabi (en) ou Nebe d'Alémanie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
11.Emma d'Alémanie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
23. Hereswind
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1. Charles II le Chauve
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
12. Rothard d'Argengau ou de Metz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
25.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
6.Welf Ier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
26.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13. Hermenlindis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
27.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
3.Judith de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
28.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
14.Widukind de Saxe
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
29.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
7. Edwige de Saxe
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
30.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
15. Geva
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
31.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Mariage et descendance

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Le àQuierzy, Charles épouseErmentrude d'Orléans, de la famille desAgilolfinges, dont il a neuf enfants :

Charles épouse ensuiteRichilde, de la famille desBosonides, dont il a une fille :

  • Rothilde (vers 871 – vers 928), épouse le comte du MaineRoger.

Le couple aurait également d'autres enfants morts jeunes, dont Pépin et Dreux, peut-être jumeaux, enterrés dans l'abbaye de Saint-Amand[33].

Dans la fiction

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Locution argotique

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Charles le Chauve est utilisé en argot pour désigner le sexe ou sans doute plus précisément le gland. Il est difficile de reconstituer toutes les origines des locutions argotiques, mais dans leMilieu (crime organisé français) il était d'usage d'affubler les prénoms de surnoms (par exemplePierre Loutrel dit Pierrot le Fou), reprenant un mode de désignation très ancien. "Charles le Chauve" évoquait par sa structure une désignation argotique, transférée dans l'argot lui-même vers une partie de l'anatomie, pour son caractère évocateur.

Faire sauter la cervelle à Charles le Chauve : se masturber[36]

Notes et références

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  1. Généalogie de Charles le Chauve sur le site de la Fondation pour la généalogie médiévale.
  2. Bulletin de la Société historique de Compiègne, 1904,p. 128.
  3. Henri Leblanc-Ginet,Histoire des rois de France, 1997,p. 38.
  4. Marie-France Auzepy,Histoire du poil, Belin,, 352 p.(ISBN 978-2-7011-4821-2 et2-7011-4821-9).
  5. ThomasSchuld, « Reinhard Lebe, War Karl der Kahle wirklich kahl? »,Geschichte in Köln,vol. 29,no 1,‎1er décembre 1991,p. 166–167(ISSN 0720-3659 et2198-0667,DOI 10.7788/gik.1991.29.1.166).
  6. Guy Breton, Histoires d'Amour de l'Histoire de France,TomeI, 1955, Editions Noir et Blanc.
  7. Augustin Fliche,La Chrétienté médiévale, 1929,p. 174.
  8. Léonce Auzias,L'Aquitaine carolingienne (778-987),  éd. Privat, 1937,p. 132.
  9. Jean Chélini,L'Aube du Moyen Âge : naissance de la chrétienté occidentale : la vie religieuse des laïcs dans l'Europe carolingienne (750-900), Picard, 1991,p. 408.
  10. Michel Parisse,Histoire de la Lorraine : l’époque médiévale, Metz / Nancy, Éd. Serpenoise / Presses universitaires de Nancy, 1990-1995(ISBN 978-2-86480-220-4,présentation en ligne,lire en ligne),p. 49.
  11. Léon Levillain,Le sacre de Charles le Chauve à Orléans, Bibliothèque de l'école des chartes, 1903, volume 64,p. 33.
  12. Jean de Pange,Le roi très chrétien, 1949,p. 195.
  13. Flach/ori Anc France V4, publié par Ayer Publishing(ISBN 0-8337-1147-4 et978-0-8337-1147-2).
  14. Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 2002,p. 439.
  15. Joëlle Quaghebeur,La Cornouaille duIXe au XIIe siècle : mémoire, pouvoirs, noblesse, 2001,p. 36.
  16. Yves Sassier,Structures du pouvoir, royauté etres publica : France,IXe – XIIe siècles, Publication Univ. Rouen Havre, 2004,p. 17.
  17. Robert-Henri Bautier,Sacre et couronnement chez les Carolingiens, Librairie Droz, 1985,p. 35.
  18. Gildas Salaün, « Les deniers carolingiens »,Monnaie magazine,‎,p. 48-53(ISSN 1626-6145).
  19. Jean Devisse,Hincmar - Archevêque de Reims, 1976, tome 1,p. 455.
  20. Annales de Saint-Bertin (Annales Bertiniani), a. 869.
  21. Société Lorraine des études locales,Textes d'histoire lorraine. DuVIe siècle à nos jours, deuxième édition, Imprimerie Georges Thomas, Nancy, 1933,pp. 5 et 8,Couronnement de Charles Le Chauve à Metz comme roi de Lorraine.
  22. « Les comtés au temps du traité de Meerssen (870) », surconnaitrelawallonie.wallonie.be(consulté le).
  23. Mais il (Charles le Chauve) se dédommagea en enlevant à l'empereur Louis II la province viennoise, cf.Traité de Meerssen,p. 41.
  24. a etbBÜHRER-THIERRY, Geneviève ; Charles MÉRIAUX,La France avant la France, 481-888, Paris,Belin,, 687 p.(ISBN 978-2-7011-3358-4),ChapitreVIII. De la fondation à la fin de l'Empire, ps 329-371.
  25. Jean-Joseph Julaud,L'Histoire de France pour les nuls, 2009,p. 35.
  26. Nelson 1996,p. 53-66.
  27. Claude Charles Fauriel,Histoire de la Gaule méridionale sous la domination des conquérants, 1836,p. 393.
  28. Apparition de Charles le Chauve et sa mise en sépulture à Saint-Denis.
  29. Zelelr Berthold,Charles le Chauve, 840-877 : la succession de Charlemagne, 1883.
  30. Émile Bourgeois,Le capitulaire de Kiersy-sur-Oise (877) : étude sur l'état et le régime politique de la société carolingienne à la fin duIXe siècle d'après la législation de Charles le Chauve, Hachette, 1885.
  31. Charles Clémencet (congr. de St-Maur),L'Art de vérifier les dates,t. 2, Paris, Alexandre Jombert Jeune,,3e éd., 924 p.(lire en ligne).
  32. Jean-Pierre & Yan-Chim Jost,Le castor : Ingénieux bâtisseur. Éditions Cabedita, 2011.
  33. a etbAnselme de Sainte Marie (Père Anselme),Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, 9 volumes, Paris, 1725 et années suivantes, tome 1, page 34,lire en ligne.
  34. « Godehilde de France », surwww.pagedhistoire.com(consulté le).
  35. « Godehilde Carolingian de France (864-923) -... », surfr.findagrave.com(consulté le).
  36. languefrancaise.net, « faire sauter la cervelle à Charles le Chauve – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot » dans Bob, dictionnaire de français argotique, populaire et familier (révision n° du 2025-02-07 19:15) <https://www.languefrancaise.net/Bob/25082>, consulté le 20/04/2025.

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Désormais le titre de roi d’Italie se confond avec celui de roi des Romains que prend le souverain du Saint-Empire avant son couronnement comme empereur.
Royaume d’Italie sous le1er Empire (1805-1814)Napoléon Ier etEugène de Beauharnais (vice-roi)
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Capétiens
Bourbons
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BonaparteArticle de qualitéNapoléon III(1852)
  • Note : les personnesen italique n'ont pas de règne formel attribué, mais leur numérotation est prise en compte par l'homonyme suivant.
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