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Charles-Henri Pourquet, néHenri Charles Justin Pourquet le[1] àColombes (aujourd'hui dans lesHauts-de-Seine) et mort en àMarseille[2], est unsculpteurfrançais.
Fils d'un boulanger deColombes, Charles-Henri Pourquet avait des origines nivernaises et fut l'élève deLouis Ernest Barrias et deJules Coutan à l'École des beaux-arts de Paris[3]. En 1907, il devint sociétaire de laSociété des artistes français.
Il a connu le succès après laPremière Guerre mondiale, avec des sculptures dePoilus, en fonte, ayant servi de modèles pour de nombreuxmonuments aux morts en France[4], sous trois modèles différents :Buste,Poilu (écrasant l'aigle allemand et baïonnette au canon), et plus particulièrement celui intituléRésistance, dont plusieurs centaines d'exemplaires seront coulés par lafonderie Val d'Osne[5],[Note 1].
Parmi d'autres œuvres, on peut citerOrphée au tombeau d'Eurydice, unbas-relief qui sera ensuite acquis par l'État pour le nouveauConservatoire national de musique[6], un monument dédié àJules Renard àChitry-les-Mines (Nièvre)[6] où l'écrivain vécut enfant, ou leTombeau de la famille Sabaterie, dans le cimetière d'Arlanc (Puy-de-Dôme)[6]. Il s'est remarié à la mairie duXVIIIe arrondissement le, avec Valentine Saint-Selve.
Charles-Henri Pourquet eut longtemps son atelier auxFusains, au22 de la rue Tourlaque[7] àMontmartre, dans le18e arrondissement de Paris.
Ces œuvres reproduites en série, ornent de nombreux monuments aux morts. Elles ont parfois été badigeonnées d'une polychromie postérieure à l'érection.
La statue représente unpoilu, un soldat français de la Première Guerre mondiale. Il se tient debout, la tête haute, le pied gauche en avant, tenant son fusil à l'horizontale à deux mains, la crosse à sa droite. Une souche d'arbre déracinée est couchée derrière son pied gauche. Elle est présente sur le monument aux morts de :Abscon,Albaret-le-Comtal,Alexain,Angerville,Arc-lès-Gray,Arlanc,Auchy-lès-Hesdin[8],Aurec-sur-Loire,Avrillé,Bar-sur-Aube,Belverne,Béthancourt-en-Vaux,Blancheville,Blosville,Brévonnes,Broussey-en-Woëvre,Caillac,Cargèse,Chessy-les-Prés[9],Colroy-la-Grande,Faverolles,Hévilliers,Jandun,Jaux,Jolimetz,La Baroche-sous-Lucé,La Ferté-Loupière[10],Laigné-en-Belin,Le Vieux-Bourg,Les Herbiers,Lesperon,Lormes,Marle,Méry-la-Bataille[11],Montcavrel,Mons-en-Laonnois,Morisel,Murville,Noyelles-sous-Bellonne,Payrac,Pipriac,Raimbeaucourt,Saint-Cyprien,Saint-Hilaire-des-Loges[12],Saint-Lary-Soulan,Savignac-les-Églises,Soisy-sur-Seine,Stenay,Thury,Villeneuve,Villeret etVillers-au-Tertre.
Elle ne doit pas être confondue avec la statue de poilu intituléeOn ne passe pas (d), très semblable, réalisée parLouis Maubert, également présente sur de nombreux monuments aux morts.
Également appeléeL'aigle allemand écrasé par le Poilu, la statue représente unpoilu, un soldat français de la Première Guerre mondiale. Il se tient debout sur les ailes d'un aigle couché sur le dos. Il tient à deux mains son fusil par le canon sur lequel est enfilée la baïonnette, pour maintenir la crosse appuyée sur le torse de l'aigle. Sur certains exemplaires, la baïonnette est absente. Le texte « 1914 1919 » est écrit en creux sur la terrasse.
Pendant laSeconde Guerre mondiale, plusieurs de ces monuments aux morts ont été volontairement détruits (comme ceux d'Auchy-lès-Hesdin[13],Champagnole[14],[15] etIzon[16]) ou endommagés (comme ceux deCréquy[17],Pusey et deSainte-Marie-du-Mont[18]) par les autorités allemandes, car la statue symbolise la défaite de l'Allemagne à l'issue de laPremière Guerre mondiale.
Elle est présente sur le monument aux morts de :Amfreville[19],Anzat-le-Luguet,Arc-en-Barrois,Bains,Ban-de-Laveline,Beaumont-en-Artois,Belleydoux,Bogève,Bonnières,Bord-Saint-Georges,Bourth[20],Boussac-Bourg,Bretonvillers,Brevilliers,Bucy-lès-Pierrepont,Bult,Cassaniouze,Changy,Charix,Charmes-sur-l'Herbasse,Châtillon-sur-Cluses,Chevillard,Clinchamp[21],Corlay,Crédin,Essey-et-Maizerais,Étréchy,Foucarmont,Guilberville[22],Hamblain-les-Prés,Houlgate[23],[24],La Bastide-Puylaurent,La Chapelle-Neuve,La Chaux-du-Dombief,La Tour-en-Jarez,Le Quartier,Louargat,Maintenay,Marcillat[25],Nonancourt,Rang-du-Fliers,Saint-Agnant-de-Versillat,Saint-Calais,Saint-Germain-du-Teil,Saint-Maigner,Saint-Maurice-en-Gourgois,Saint-Paul-de-Tartas,Saint-Pierre-Eynac,Saint-Séverin,Sermamagny,Tavaux-et-Pontséricourt,Teilhet,Tercillat,Venizy,Villebaudon,Viscomtat[26] etYtrac.
Elle ne doit pas être confondue avec une statue très semblable intituléePoilu baïonnette au canon (d), réalisée parÉtienne Camus, également présente sur de nombreux monuments aux morts.
La statue de poilu sur le monument aux morts deSutrieu présente une forte ressemblance avec lePoilu écrasant l'aigle allemand.
Le buste représente unpoilu moustachu. Il est présent sur le monument aux morts de :Amazy,Apremont,Boissey-le-Châtel,Cherveux,Colincamps,Colméry,Cossé-le-Vivien,Courgenay,Crèvecœur-le-Grand,Escles-Saint-Pierre,Gaas,Lavau,Léré,Luzy,Pazy,Pouru-Saint-Remy,Poyanne,Saint-Félicien,Saint-Julien-les-Villas,Saint-Martial-de-Mirambeau,Sartilly,Teillay,Torigni-sur-Vire.
Ce buste représente unpoilu moustachu. Il est constitué à partir du buste de la statueLa Résistance. Il en existe deux versions.
Une première version orne le monument aux morts de :Cresancey etLaroquevieille.
La deuxième version avec drapeau orne le monument aux morts de :Argenteuil-sur-Armançon,Capbreton,Damville,Jou-sous-Monjou,Le Malzieu-Ville,Mirepeix,Saint-Pierre-d'Albigny etTerrou.
La statue représente une femme et un poilu debout. La femme est à la droite du poilu et l'embrasse sur sa joue droite. Le poilu regarde face à lui, sa jambe gauche en avant.
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