Cet article est uneébauche concernant laCorrèze et lesmonuments historiques français.
| Destination initiale | |
|---|---|
| Destination actuelle | Lieu d'exposition |
| Style | |
| Construction | |
| Propriétaire | Commune |
| Patrimonialité |
| Département | |
|---|---|
| Commune |
| Coordonnées |
|---|
Lachapelle Saint-Libéral est unédifice religieux chrétien, construit auXIVe siècle, inscritMonument historique, situé àBrive-la-Gaillarde, enFrance[1], rue de Corrèze.
La chapelle est située dans le département français de laCorrèze, sur la commune deBrive-la-Gaillarde.
La chapelle est dédiée à Libéral, fils d'un boulanger de Brive,saint local devenuarchevêque d'Embrun, mort vers 920 et qui aurait sauvé le quartier du feu.
La chapelle a été construite à l'emplacement du tombeau de saint Libéral[1], dans un bourg situé hors les murs, dans la partie nord de la ville. Le barry(barri = mot occitan signifiant faubourg, rempart ou quartier - voir wiktionary.org)[Quoi ?]a dû se développer auxXIIe et XIIIe siècles le long d'un itinéraire ancien. Les moines cisterciens de l'abbaye d'Aubazine possédaient dans ce bourg leur maison de ville.
La chapelle a été incluse dans la ville quand la nouvelle enceinte a été construite en 1370[1]. C'est à la suite de cette protection que la chapelle a été reconstruite. Le style des réseaux de baies proche de celui d'une des chapelles d'Allassac peut ramener la campagne de construction autour de 1400. Les deux chapelles élargissant la chapelle côté sud présentent des voûtes plus complexes avecliernes, probablement plus tardives.
Le couvent desDominicains situé hors des murs ayant été incendié au cours desguerres de religion, elle leur sert de chapelle à partir de 1577.
Un procès-verbal de visite faite en 1765 décrit les quatre clés de voûte de la chapelle. Trois de ces clés portaient les armes de la ville avec fleurs de lys, la quatrième, les armes de la famille Salès. Elles ont été bûchées.
En 1774, leduc de Noailles achète l'enclos de son cimetière pour le lotir.
À laRévolution la chapelle appartient encore aux Dominicains. Elle est vendue commebien national en 1791[1]. Elle est achetée par la famille Lalande qui y installe une fonderie de suif et une fabrique de bougies.
En 1876, la famille Lalande donne la chapelle audiocèse de Tulle pour la rendre au culte. On lui donne alors un ensemble de vitraux réalisés par le maître verrier Gesta, de Toulouse. La tribune date probablement de la même époque.
Après laloi de séparation de l'Église et de l'État de 1906, la famille Lalande demande qu'on lui restitue la chapelle, ce qu'elle obtient du tribunal en 1908. Julien Lalande en donne alors l'usage à l'archiprêtre de lacollégiale Saint-Martin afin qu'on y célèbre la messe comme précédemment. Elle a servi de chapelle auxlycées Cabanis etd'Arsonval. Elle est ensuite désaffectée.
En 1976 elle est cédée à la ville. Des travaux de restauration sont effectués. Elle sert alors de lieu d'expositions pour la ville. Elle a été rattachée aumusée Labenche en.
L'édifice est inscrit au titre desmonuments historiques inscrit le[1].

La chapelle comprend une courtenef unique de troistravées se terminant par uneabside à six pans. Auchevet, les quatre pans centraux comprennent une baie à doublelancette. Les travées sont voûtées de d'ogives quadripartites à nervures toriques à filet retombant sur des consoles.
Trois chapelles latérales, deux au sud et une au nord, forment un fauxtransept.
La façade occidentale comprend un portail de style limousin. Leclocher-mur a été arasé à une date inconnue et a été remplacé par untoit en croupe. Les cloches ont été descendues en 1791.
Un escalier permettant d'accéder à la tribune et aux combles se trouve à l'intérieur d'un épaiscontrefort situé côté sud, près de la façade occidentale.
Sur les autres projets Wikimedia :