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Chantal Fontvieille

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Chantal Fontvieille
Chantal Fontvieille devantDentelle d'impact.
Naissance

Rhône-Alpes
Décès
Nationalité
Activité
Formation
Beaux-Arts de Clermont-Ferrand (1995)
Master 2 de la Faculté d'arts plastiques de Saint-Étienne (1999)
Mouvement
Conjoint
Gérard Fontvieille

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Chantal Fontvieille, née le 18 mars 1942 et morte le 3 février 2025 àSaint-Étienne, est une artisteplasticienne de la région Rhône-Alpes.

Diplômée des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand (1995) puis de lafaculté d'arts plastiques de Saint-Étienne (1999), elle exploite, à partir de ses années de formation, lescibles percées d’impacts.[réf. souhaitée]

Depuis les années 2000, ses installations sont présentes sur la scène artistique régionale (Art dans la ville,Biennale internationale du design de Saint-Étienne, Fête du livre, etc.) et au niveau national dans des lieux institutionnels tels que le réfectoire de l'abbaye Saint-Philibert de Tournus (2000),Les Subsistances à Lyon (2003), l'hôtel du département du Puy-en-Velay (2007), lecentre d'art contemporain La Halle des bouchers à Vienne (2022), lecouvent des Cordeliers de Châteauroux (2024).[réf. nécessaire]

Le choix de la cible comme motif de l'œuvre

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C’est dans les stands de tir que l’artiste récupère sa matière première : cibles au rebut, usagées, de tous formats. Meurtrie, abîmée, froissée, la cible est une chair, un corps à deux faces que Chantal Fontvieille répare et réinvente. Dans ce motif, riche de significations, sont mis en tension: visée et impact, fragilité et cruauté, geste juste et abandon.[réf. souhaitée]

Objet archétypal, la cible est le matériau exclusif du travail de la plasticienne et son motif privilégié. Il s’agit, pour elle, de produire le plus de densité possible à cet objet cible et à l’impact: traits, hachures, grains photographiques, incisions degravure s’enchevêtrent pour donner à l’objet une épaisseur et un relief.[réf. nécessaire]

Dans son premier essai,Impacts sur cibles – du jeu balistique au jeu plastique (1998)[1] Chantal Fontvieille traitant des représentations de la cible dans l’Histoire de l'art, analyse les conditions du « geste juste » aussi bien chez le tireur à l’arc (zen) que chez le plasticien. L’œuvre naît, pour l’artiste, d’ une confrontation « entre la stratégie de tir et le processus plastique, entre l’empreinte du gestebalistique (l’impact) et la tracegraphique (tache de peinture, de dessin, hachure, entaille, surpiqure au fil, coulées, etc.). »[source insuffisante]

Au tir à l’arc, l’archer, devenu maîtreZen, est capable de tirer au centre de la cible les yeux fermés. Il vise le cœur de la cible : un simple point. Mais pour atteindre le cœur de la cible, il doit en partie trouver cette« qualité d’abandon »[2][source insuffisante]et de lâcher-prise, évoquée par le philosophe allemandEugen Herrigel. Pour celui-ci, l'archer, afin d'atteindre le « geste juste », s’abstrait du contexte et intériorise l’objectif à atteindre. Selon le philosophe Eric Manguelin, le plasticien, à l’instar du maître zen, « devient cible et flèche »: il est mu tout à la fois, par« l’instinct, la sensualité de la matière et l’expérience de la couleur ». « L'improbable geste juste » que recherche Chantal Fontvieille repose sur une ligne de crête entre force et violence car « la violence est une force qui a dérapé; la force est une violence canalisée, stabilisée, maîtrisée[3]. »[source insuffisante]

Parcours artistique

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De 1993 à l’été 2024, durant lequel Chantal Fontvieille participe à l’expositionCibles. Tirs. Impacts aucouvent des Cordeliers de Châteauroux[4][source insuffisante],en écho de l’événement desJeux olympiques en France[5][source insuffisante],la plasticienne a construit une œuvre qui est devenue, selon le critique d'art Joël Couve, « son biotope, son écosystème, un plan existentiel de création. » Le parcours de l’artiste, depuis une trentaine d’années, relève d’un « processus balistico-plastique qui jamais ne s’interrompt[6]. »[source insuffisante]Celui-ci place tantôt l’accent sur le geste (visée, traversée, réparation) tantôt sur sa trace (impacts, trouée, chair meurtrie, blessure). Tandis que le stand de tir et le corps visé se sont progressivement intégrés à l’œuvre, certains matériaux comme l’arbre et certaines œuvres d’histoire de l’art vont cheminer vers un devenir-cible.[réf. souhaitée]

Stand de tir, Saint-Étienne La Terrasse, 1998

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L’exploration plastique du support cible débute en 1993.

Remontées sur le stand de tir de Grouchy, lors d’une installation éphémère (avril 1998), les cibles gravées oucorps-cibles permettent d’expérimenter la position, le point de vue, la perspective du tireur :« Le point de vue du spectateur, jouet de la perspective, se confondait alors avec celui du tireur. (J. Couve)[6] »

[source insuffisante]

Cibles gravées

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Cibles 50 × 50 cm, gravure, stand de tir, 1998.

Corps-cibles

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Pour la première fois sont exposés lescorps-cibles, transferts photographiques de corps sur cibles, cartonnées, impactées de balles.[réf. souhaitée]

Saint Sébastien au féminin, impacts de lumière surcorps-cible, 1997, 51 × 52 cm.
Du corps au monde, Corps-cibles, 3 cibles, transfert photographique, impacts, 1997. Cible 1, d'aprèsLe fasciculus medicinae-atlas des lésions traumatiques, Venise (1491). Cible 2, d’aprèsL'homme au centre de l'univers, R. Fludd,Schéma du microcosme et du macrocosme (1616-1626). Cible 3,Saint Sébastien au féminin, Hommage auSan Sebastian de Mantegna (1480).

CeSaint Sébastien au féminin est un hommage auSan Sebastian (1480) deMantegna. De manière emblématique, pour l'artiste, le corps, transféré sur une cible au verso, « se fait sacrifice du fait même qu’il est recouvert par les "blessures" du support : les impacts. » Est ainsi démontré que« le geste du tireur » parce qu’il « présuppose toujours une cible vivante, un corps[7] », contient une violence latente. LaFédération française de tir interdit formellement de tirer sur des cibles imprimées représentant un corps humain. Chantal Fontvieille, dans un geste de transgression, opère un recodage plastique du corps sur la cible pour manifester avec intensité la violence du tir.[source insuffisante]

Dans letriptyqueDu corps au monde, apparaissent deux anciennes représentations reliant corps et cible. Dans la première, la cible cartographie les blessures de l’homme vulnérable (selon le fascicule médical des lésions traumatiques de 1491), dans la seconde, inspirée de l'Homme de Vitruve dessiné parLéonard de Vinci, l’homme figure au centre de l’univers, dans une relation dumicrocosme et dumacrocosme.Léonard, selonLionello Venturi,« veut embrasser la nature entière, la pluie, les étoiles dans le ciel. La perspective […] fait participer le ciel et la terre à la lutte des hommes[8]. »

Comme chezLéonard de Vinci, ainsi que l’explique Valentine Oncins, universitaire en Art, « tout est dans tout. Les lignes de notre corps se prolongent et fusionnent avec l’univers et avec l’infini. » Contre l’idée d’une séparation, cette « traversée organique et cosmique affirme la permanence organique du lien[9]. »

[source insuffisante]

Les Impa-cibles, Tournus, Réfectoire de l’Abbaye, 2000

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  • Les impa-cibles, Tournus, réfectoire des moines de l’abbaye Saint Philibert, 2000.
    Les impa-cibles, Tournus, réfectoire des moines de l’abbaye Saint Philibert, 2000.
  • Impa-cibles, vue de dos, installation, réfectoire de l'Abbaye, 2000.
    Impa-cibles, vue de dos, installation, réfectoire de l'Abbaye, 2000.

En 2000, lescorps-cibles sont installés dans un monument historique duXIIe siècle, le réfectoire de l’Abbaye Saint-Philibert de Tournus. Répondre à un lieu, à un espace empreint du passé et du présent, telle est la première visée de l’installation où se projette à plusieurs mètres de hauteur au fond de la salle, sous la large voûte, l’ombre des supports-cibles qui évoque ungibet. Sur les côtés du bâtiment, en résonance avec les colonnes de l'Abbaye, sont alignées de petites colonnes de carton surmontées decosmocibles. L’impact qui est blessure et déchirure rappelle que l’art n’est rien s’il n’est pas éprouvé selon la troisième dimension, la « dimension spirituelle » du regard et de la visée où spectateur et artiste se rencontrent et se questionnent sur la violence sociétale.[réf. souhaitée]

Impacts de lumière sur corps-cible et sur stèles, Lyon, Les Subsistances, 2003

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Depuis 2000, les cibles de Chantal Fontvieille ont intégré de nouveaux matériaux comme le béton et le plomb. Desstèles de ciment,« tellement archaïques qu’elles renvoient à une pluralité de mémoires », sont, en 2003, « dressées avec rigueur dans l’espace strict desSubsistances », écrit l’universitaire plasticienne Jacquie Barral, qui voit, dans l'installationImpacts de lumière sur stèles, une « œuvre ouverte à tout regard et à toutes perspectives[10]. »

Gravées de cercles, transpercées avec des outils rudimentaires, les stèles donnent l’image d’une chair meurtrie. Selon Françoise Besson[11], commissaire de l’expositionLa chair et Dieu, cette expérience du regard « nous appelle à une mise en ordre, un inventaire serein des déchirures de la chair et de ses réparations qui sont déformations, étirements, réassemblements, œuvre patiente autant qu’exigeante, pour que la lumière puisse, partout toujours en nous, frayer sa voie[12]. »

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  • Impacts de lumière sur stèles, triptyque de stèles en béton armé, exposition « La chair et Dieu », Lyon, Les Subsistances, 161 × 90 × 9 cm, 2003[13].
    Impacts de lumière sur stèles, triptyque de stèles en béton armé, exposition « La chair et Dieu », Lyon, Les Subsistances, 161 × 90 × 9 cm, 2003[13].
  • Impacts de lumière sur stèles, vue de dos, triptyque, La chair et Dieu, Les Subsistances, 2003.
    Impacts de lumière sur stèles, vue de dos, triptyque,La chair et Dieu, Les Subsistances, 2003.

Mise à vue, Le Puy-en-Velay, Hôtel du département de la Haute-Loire, 2007

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Installation

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  • Les Astres de mon ciel, cibles de tir à l’arc, Mise à vue, façade, Le Puy-en-Velay, hôtel du département de Haute-Loire, 2007.
    Les Astres de mon ciel, cibles de tir à l’arc,Mise à vue, façade, Le Puy-en-Velay, hôtel du département de Haute-Loire, 2007.
  • Impacts de lumière sur stèles, triptyque, béton armé, Mise à vue, Le Puy-en-Velay, hôtel du département de Haute-Loire, 2007.
    Impacts de lumière sur stèles, triptyque, béton armé,Mise à vue, Le Puy-en-Velay, hôtel du département de Haute-Loire, 2007.

L’expositionMise à vue propose un parcours artistique dans cet ancien hôpital, réhabilité parJean-Michel Willmotte. En cheminant du hall à la terrasse, des passerelles aux salles, selon un « art de la cible » qui soit « une pratique en prise directe avec la vie réelle », le visiteur est invité à se réapproprier le lieu. Ainsi, l’œuvreImpacts de lumière sur stèles, dressée sur l’esplanade, fait face au point culminant de la ville du Puy : lastatue de Notre-Dame de France.[réf. nécessaire]

Cibles, plomb,Mise à vue, hôtel du département de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 2007.

Le Tir au Roy

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Parmi les œuvres, une série de 7sérigraphies, intituléeLe Tir au Roy, fait référence aux compétitions de tir à l’arc qui se déroulent, pendant lesfêtes du Roi de l’Oiseau, au Puy-en-Velay.[réf. souhaitée]

C. Fontvieille,Le tir au Roy, sérigraphie
C. Fontvieille à l’essai du tir, photo de l'artiste, 1990

Liages, 2007-2010

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Liages est le titre de la première exposition personnelle de Chantal Fontvieille, à la Galerie Françoise Besson à Lyon, qui évoque simultanément le « passage », le « lien » et la « réparation ». Quel que soit le support, « il s’agit toujours de passer à travers, pour maintenir un lien : passer à travers le carton et le plomb, laisser filtrer la lumière à travers l’obscurité des stèles, passer à travers le corps[14]», écrit Valentine Oncins. Et si le recto communique avec le verso du support cible c’est parce que « la réversibilité donne accès à une forme plus pure de visibilité[14]. » Comme le précise enfin Chantal Fontvieille, « le regard perçant va au-delà du factice de la surface des images. »[source insuffisante]

Livres-objets

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Ce titreLiages renvoie aussi auxlivres-objets. Des cibles de carton ou de plomb, que l’on peut tenir dans la main, sont enveloppées dans des couvertures defeutre protectrices dans un feuilleté de matières (plomb, carton, feutre, bois) exprimant le liage et la réparation. Marquées des mêmes empreintes balistiques, les petites cibles de plomb et de coton sont d’évidentesmétaphores de la chair meurtrie, sacrifiée à d’inutiles guerres, comme celle du grand-père tombé tout jeune encore dans les tranchées de laguerre de 1914. La cible « se pare » alors, pour reprendre les mots de l'universitaire Marie-France Grange, « de la brutalité de la matière. » Du carton à la pierre ou au béton en passant par le plomb, elle « porte avec dignité ses blessures et ses brisures[15]. »[source insuffisante]

  • Simple soldat 1914-1918, cibles en plomb, carton de tir, feutre, bois, 2010. 3 exemplaires dont un dans la collection du Victoria and Albert Museum, Londres.
    Simple soldat 1914-1918, cibles en plomb, carton de tir, feutre, bois, 2010.3 exemplaires dont un dans la collection du Victoria and Albert Museum, Londres.
  • Livre objet Chair de cible-chair de plomb, Mise à vue, hôtel du département de Haute-Loire, 2007.
    Livre objetChair de cible-chair de plomb, Mise à vue, hôtel du département de Haute-Loire, 2007.
  • Éclats de plomb et graphite, détail.
    Éclats de plomb et graphite, détail.
  • Éclats de plomb et de graphite, sculpture, coll. part., 2008-2009.
    Éclats de plomb et de graphite, sculpture, coll. part., 2008-2009.

Collaboration artistique avec A. Stella

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Liages est aussi le titre qui renvoie aux multiples collaborations avec la plasticienne et designer A. Stella pour des livres, livrets, et œuvres murales. A. Stella offre aux gravures sur cibles de petits formats un écrin de carton blanc dont témoigne l’ensemble monumental desCent cibles sensibles, constitué de 4 groupements de 25 cibles, encadrées par A. Stella.[réf. souhaitée]

C. Fontvieille,Cibles sensibles, 100 cibles gravées, 4 panneaux de 25 cibles (10 × 10 cm), design d’A. Stella, 2008.

Reliefs de cibles

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En 2010, dans la continuité de ce geste de « réparation », expression de Chantal Fontvieille, est créée la série desReliefs de cibles, le mot « reliefs » désignant à la fois des lambeaux et une forme sculpture.[réf. souhaitée]

Livres d'artiste

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Liages: ce sont encore les échanges et collaborations avec plasticien.nes, écrivain.es, et chercheur.ses.[réf. souhaitée]

Plusieurslivres d’artiste sont nés des collaborations de Chantal Fontvieille avec Jacquie Barral[10][source insuffisante] ou avec Max Marcuzzi ; en 2007, est réalisé un livre d’artiste d’œuvres originales et de textes de Marie-France et Marie-Christine Grange, intituléDe pierre, de plomb et de papier[16].

L’œuvre de Chantal Fontvieille a suscité l’intérêt et l’attention d’intellectuels qui ont souvent écrit sur elle. Entre 2004 et 2005, le philosophe Eric Manguelin avait fait paraître trois entretiens aux éditions Jean-Pierre Huguet[3]. Outre l’accompagnement de sa fille Agnès Fontvieille Cordani, l’artiste a reçu le soutien fidèle de l’historienne de l’art Valentine Oncins[14] et du philosophedeleuzien Joël Couve[6][source insuffisante].Fins connaisseurs de l’œuvre, ils ont contribué à l’analyse et à l’exploration de ses enjeux essentiels.[réf. souhaitée]

Mise-en-cible, 2013

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Entre 2010 et 2011, Chantal Fontvieille a fait « coulisser » (Joël Couve)[17], le corps deL’Ecce Homo du Caravage sur la cible officielle (police nationale, voir imageno 2). Cette confrontation entre une représentation connue de l’histoire de l’art et une cible ordinaire (qui, par exception, figure une personne) a donné naissance à l’installationMise en cible composée de 14 stations en noir et blanc sur plexiglas. Présentée à la Galerie Françoise Besson (Lyon, 2012) puis àDocks Art Fair (Lyon, 2014), cette œuvre fait référence dans la recherche de l’artiste sur la cible et le corps[18].[source insuffisante]

Si nous percevons que la mise en croix de l’Ecce Homo duCaravage et la cible, utilisée par lapolice nationale dans les stands de tir,« peuvent se superposer et se replier l’une sur l’autre », décrypte Joël Couve, « c’est en fonction d’une opération surprenante. En effet, sur le corps même du Christ outragé, bientôt sacrifié et cloué sur la croix, liant ensemble violence et sacré, Chantal Fontvieille prélève et isole la figure spécifique de l’homme en tant que cible. La cible serait ainsi le statut générique de notre condition humaine […][17]. »

  • Mise en cible XIV, impression sur plexiglas, 3 épreuves numérotées, 2011, 485 × 640 cm.
    Mise en cible XIV, impression sur plexiglas, 3 épreuves numérotées, 2011, 485 × 640 cm.
  • Mise en cible I, impression noir et blanc sur plexiglas, 3 épreuves numérotées, 2010-2011 640 × 485 cm.
    Mise en cible I, impression noir et blanc sur plexiglas, 3 épreuves numérotées, 2010-2011 640 × 485 cm.

C’est encore comme « évocationmétaphorique de l’homme par la représentation de sa mise en cible » queMise en cible retient l’attention de l’écrivain Bernard Collet, commissaire. DansLa Feuille de boucher qui accompagne l’exposition ducentre d'art contemporain La Halle des bouchers (2022) à Vienne, il écrit :

« Voici l’homme, semble nous dire l'oeuvre, dans toutes les composantes de sa force et de sa fragilité, dans sa condition d’homme pris au tir croisé de l’amour et de la haine, de la douleur et du désir, à la fois tyran et victime, corps souffrant et faisant souffrir, à la fois chasseur et chassé. 'Mise en cible reprend, en l’associant à la figure du tireur contemporain, l’iconographie d’un Christ-cible dans le célèbre tableauEcce homo probablement peint en 1605 par leCaravage. Elle pose ainsi la possibilité de nous y reconnaître[19]. »

Cibles brodées, 2012-2016

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Cosmo-cibles brodées

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Dans la série descosmo-cibles brodées, réalisées par l’artiste, en collaboration avec Christine Peyret, le liage se faitbroderie. Les cibles brodées, présentées àDrawing Now Art Fair (Carrousel du Louvre, Paris,7e édition, 2013) présentent une surface constellée d’impacts, suggérant une représentation du cosmos soulignée par la broderie.[réf. nécessaire]

  • Cosmocible brodée (verso et recto), broderie C. Peyret, 2012.
    Cosmocible brodée (verso et recto), broderie C. Peyret, 2012.
  • Cosmo-cible brodée, vue d’ensemble et détails, techniques mixtes, broderie C. Peyret, 2012, 10 × 10 cm.
    Cosmo-cible brodée, vue d’ensemble et détails, techniques mixtes, broderie C. Peyret, 2012, 10 × 10 cm.

Trajectoires de cibles brodées

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Jusqu’en 2016, Chantal Fontvieille invente des dispositifs de cibles brodées dont l’installationTrajectoires est l’aboutissement avec la mise en perspective de cibles brodées traversées d’un rayon de laser rouge.[réf. souhaitée]

C. Fontvieille,Trajectoires de cibles brodées, cibles, laser rouge, broderie C. Peyret, 2014 courtoisie Galerie Françoise Besson, lyon France

Entre arbre et cible, 2013-2016

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C’est à l’initiative de la galeriste Françoise Besson qui, pour les dix ans de sa galerie en 2014, organise l'exposition collectiveLe devenir arbre, que Chantal Fontvieille se met à travailler le matériau bois en 2013.[réf. souhaitée]

Un « quatuor cible-racines-bois-rouille » (Joel Couve) donne naissance aux séries desarbres-cibles et descibles-racines que l’artiste réunit dans une exposition qu’elle intituleraEntre arbre et cible, en 2016. La cible entre en contact avec le monde naturel. Sur la cible, écrit Joel Couve, « passent la terre et la nature, passe le flux du vivant. La cible, c’est le monde avec toute sa beauté et sa cruauté, avec les forces qui le composent et le déchirent[6]. »[source insuffisante]

C. Fontvieille, rondin de bois sculpté servant de matrice auxFluidités

L’arbre-cible

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L’arbre-cible travaille la cible parstrates et par phases, selon un protocole précis que décrit Valentine Oncins: « À l’atelier, Chantal Fontvieille entreprend la métamorphose de la cible. Elle creuse à lagouge des rondins de troncs d’arbre qui serviront àgaufrer les cibles. En creusant se découvre la vérité de l’arbre, sa vie en profondeur – tous les événements ou accidents qui ont marqué son parcours : coups de hache, sécheresses, croissances, maladies, rencontres… Puis le gaufrage sous presse éprouve la matière de la cible, lui ajoute forme, relief et déchirures, souligne et accroît sa dimension vulnérable… Legaufrage évoque le temps: temps de l’arbre, temps de la cible, notre propre temps de vie. Ce temps se fond dans l’espace[20]. »[source insuffisante]

Pour l’artiste, le support-cible devient un nouveau lieu où se superposent et se combinent toutes les strates de dégradation et de réparation de la matière, qui engagent le corps et le mental : impacts du tir, rouille du temps, gaufrage des cernes de vie de l'arbre.[réf. souhaitée]

Cibles-racines

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Vu depuis ses racines, l’arbre offre un autre tracé : ouvert, singulier, résolument excentrique. Appartenant au monde caché dusous-sol, la racine permet à l’artiste d’approfondir une dimension présente dans tout son travail: la face cachée, la trajectoire résistante du vivant.[réf. souhaitée]

C. Fontvieille devant son œuvreCible-racine 6, peinture, gravure sur racine, avec la collaboration de Mathieu Langumet et Catherine Dutey, 2016, 130 × 90 × 15 cm

« … À travers… », 2020

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« Prendre quelque chose au rebut, précise Chantal Fontvieille lors du vernissage de l'exposition « … À travers… »[21] (galerie Françoise Besson) en 2020, c’est ne pas tout choisir, ce n’est pas avoir le plus beau papier, le plus beau bois, c’est s’adapter aux circonstances et essayer d’être le plus juste possible dans tous les choix qu’on fait ou dans les gestes qu’on fait, même sur le plan plastique, pas obligatoirement pour obtenir un résultat beau mais (pour) quelque chose qui correspond parfaitement à ce qu’on ressent[22]. »[source insuffisante]

Cibles de tir à l'arc

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Depuis la fin des années 2010, réduisant son vocabulaire artistique au strict minimum, l’artiste trempe ses cibles, à l’extérieur, dans différents bains de rouille qui déchirent et corrodent la matière. Par ce procédé, l’eau guide l’encre de Chine, la rouille ou lebrou de noix au travers des impacts, reliant recto et verso, grâce aux éclaboussures. La traversée du support est désormais moins associée à un liage, à un geste de réparation qu’au mouvement même de la vie. Selon Valentine Oncins, c’est là toute la dimension « paradoxale » d’une œuvre tendue « dans l’opposition entre le pouvoir magique accordé au hasard, au laisser faire de la matière et cette nécessité de le maîtriser, de le travailler comme un matériau pour réaliser des œuvres qui sont proches du flux, du mouvement, du passage, de la visée, du tir[23] ».[source insuffisante]

« Ma série …à travers… raconte une histoire naturelle, imprévisible, qui me fascine[24] », écrit l'artiste dans le texte accompagnant l’exposition « …À travers… ». Les cibles de tir à l’arc disent le passage du temps, l’œuvre des matériaux, la continuité de la vie dans sa déchirure continue.[source insuffisante]

Comme l’a analysé l’écrivaine Sophie Coste, ce qui importe donc, c’est moins la traversée triomphale de la flèche de l’archer que le fait d’être traversé : « C’est ici que l’intervention de Chantal Fontvieille rompt avec toute tradition antérieure, dans une approche toute neuve. Elle ne s’intéresse pas au triomphe du geste de traverser, que ce soit traverser la cible en plein centre, ou sortir indemne d’une zone périlleuse pour continuer sa route de l’autre côté, ou accéder à un inconnu placé au-delà de l’obstacle. Elle passe de l’autre côté, oui, mais seulement de l’autre côté de la cible, son envers, son verso. Il ne s’agit pas d’aller voir comment c’est plus loin, une fois qu’on a traversé, non, mais de voir ce que ça a fait sur l’objet traversé[25]. »[source insuffisante]

Les trop humains, 2020

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La sérieLes trop humains, présentée en 2020, lors de l’exposition…À travers… puis, en 2022, auCentre d’Art Contemporain La Halle des bouchers, à Vienne (38), résulte d’un travail patient de Chantal Fontvieille, avec la complicité d’Alban Bonnet. « Ce soin…ressemble, écrit Françoise Maillet-Le Roux, à un culte. Chantal Fontvieille retrouve les gestes qui purifient les restes et les sauvent de l’oubli. N’est-ce pas par ces gestes que se caractérise l’humanité ?»[26][source insuffisante]

C. Fontvieille au milieu des bois sculptésLes trop humains, aentre d'Art contemporain, Vienne, 2022.

Les bois-cibles évoquent à l’artiste des migrants, des personnes en difficulté. (Ils) « prennent la pose et nous regardent », écrit-elle dans la présentation de son installation. « Leurs cernes, pelés à vif, donnent l’image nue d’un tronc commun mais surtout ils dessinent le visage particulier de chacun d’entre nous, les effets du milieu et du temps qui a passé[24]. »[source insuffisante]

Mettre à nu chaque bois nécessite de prendre du temps, de prêter attention aux cernes de l’arbre, à tous ses accidents de parcours qui en font un être singulier, différent. À ce propos, Valentine Oncins citeVan Gogh : « L’art, c’est l’homme ajouté à la nature. » Chantal Fontvieille souligne par ses sculptures de bois des parcours de vie : « Ces bûches, "trop humaines", écrit Bernard Collet, montrent le déracinement, les coupures et la maltraitance de corps qui, même souffrants, parviennent en équilibre précaire à rester debout pour affronter notre regard[27]. »[source insuffisante]

Lignes de faille etLignes de vie, 2022-2023

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Dans le filmLignes de vie, réalisé par le documentariste Alain Gonay, en 2023, sur Chantal Fontvieille, Valentine Oncins résume les directions et enjeux de l’œuvre : « Tenir la ligne de vie sur la crête entre défaillance et faille est un tour de grande force. Les mots retenus par Chantal Fontvieille "intensité, impact, blessure, trajectoire, cratère, ligne de faille" pour évoquer son travail, indiquent que toute œuvre est à la fois une mise à vif et une forme de résistance[23]. »[source insuffisante]

L’expositionLignes de faille[28] porte à l’évidence ce double principe de mise à vif et de résistance. Les œuvres illustrent la « fragilité », terme clé, mis en vedette par laBiennale d'art contemporain de Lyon (Manifesto of fragility). Elles apparaissent criblées d’impacts sous les tirs de Martin Jeantet (Dentelle d’impacts), de Fabrice Bourrigaud (Cratères) ou, le plus souvent, de tireurs anonymes. Explosés et béants, les impacts résonnent avec la violence sociétale.[source insuffisante]

  • Dentelle d'impacts, avec la complicité de Martin Jeantet, 2022[29].
    Dentelle d'impacts, avec la complicité de Martin Jeantet, 2022[29].
  • Exposition « Lignes de faille », galerie Françoise Besson, 2022.
    Exposition« Lignes de faille », galerie Françoise Besson, 2022.

Le tombeau vide

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Radicale est aussi la sérieLe tombeau vide, qui reprend le dialogue de l’artiste avec les représentations en histoire de l’art. Lediptyque est un hommage auChrist mort (1520) deHans Holbein le Jeune et à la fresque deFra Angelico,La Découverte du tombeau vide (vers 1440). Cette série révèle ce que le travail de l’artiste a « de miraculant dans ce sens où tout son travail sur la cible est un moyen de dépasser les blessures, les violences, la souffrance… sous la double condition du sacré et du profane[30]», commente Joël Couve.[source insuffisante]

C. Fontvieille,Le Tombeau vide, éléments d'un diptyque, techniques mixtes sur cible impactée, cadre plexiglass détail, selonLa découverte du tombeau vide, Fra Angelico, 2022, 50 × 50 cm

Cibles. Tirs. Impacts, Châteauroux, Juin-Septembre 2024

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L’expositionCibles. Tirs. Impacts., organisée par leMusée Bertrand de Châteauroux auCouvent des Cordeliers, déploiera, dans son titre, trois éléments fondateurs du vocabulaire plastique de l’œuvre de Chantal Fontvieille. Les sériesTrajectoires de cibles brodées,Puits de cibles, ainsi queStand de tir renouent avec la dimension de la visée présente dans le parcours artistique de l'artiste, et entrent en résonance avec les épreuves de tir se déroulant à Châteauroux, durant l’été 2024. L’artiste expose parmi d’autres plasticiens qui ont travaillé sur la cible : Marina Abramović & Ulay, Julien Audebert,Philippe Cognée, Gérard Deschamps,Noël Dolla, Richard Fauguet,Jacques Monory,Jean-Pierre Raynaud, Sylvie Réno,André Robillard,Niki de Saint Phalle, John Tremblay et Stéphane Vigny. À l’initiative de Philippe Piguet, peut ainsi s’affirmer un questionnement majeur qui aura marqué, outre le parcours de Chantal Fontvieille, tout un pan de l’histoire de l’art contemporain.[réf. souhaitée]

Expositions (sélection)

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Expositions personnelles

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  • 2022Ligne de faille.16eBiennale d’art contemporain, LyonManifesto of fragility.
  • 2022Résonance, Lyon, Galerie F. Besson.
  • 2020…À travers…, Lyon, Galerie F. Besson.
  • 2016Entre l’arbre et la cible, Lyon, Galerie F. Besson.
  • 2016Solo Show Art, Paris,Grand Palais.
  • 2013 Lyon,Docks Art Fair,Biennale d'art contemporain, Galerie F. Besson.
  • 2013Cosmocibles, cibles brodées, Paris,Carrousel du Louvre,Drawing Now, Galerie F. Besson.
  • 2012Mise en cible, Lyon, Galerie F. Besson.
  • 2007Mise à vue, Le Puy-en-Velay, Hôtel du département de Haute-Loire.
  • 2007Mise à vue, Le Puy-en-Velay, Hôtel du département de Haute-Loire.
  • 2007Liage, Lyon, Galerie F. Besson.
  • 2016Between tree and target, Paris,Grand Palais,Art Paris, Galerie F. Besson.
  • 2000Les impa-cibles, Tournus, Réfectoire de l’Abbaye Saint-Philibert.
  • 1999-2000Corps en cibles, Lyon,Maison des Arts Plastiques et visuels Auvergne Rhône-Alpes
  • 1999Corps-cibles, Saint Priest-en-Jarez, Nouvel Espace Culturel.
  • 1998Corps-cibles, Saint-Priest-en-Jarez, Installation, Stand de tir de la Terrasse.
  • 1992, 1989 et 1983Expositions, Saint-Étienne, Galerie La Palette.

Principales expositions collectives

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Livres d’artiste, dialogue sur l'œuvre

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Acquisitions

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  • 2011Book-target, Londres,Tate Gallery, texte de René Pons, design A. Stella.
  • 2011Simple soldat 1914-1918, Londres, Victoria and Albert Museum.
  • 2001Le ciel, Paris, BNF, texte de J.Barral, estampes de C. Fontvieille, éd. Potentiels.
  • 1984Œuvre, Avignon,Palais des Papes

Notes et références

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  1. Master d’Arts Plastiques, sous la codirection de J. Barral et E. Vandecasteele, Université de Saint-Etienne.
  2. Eugen Herrigel,Le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc, Paris, Editions Devry,, 131 p.(ISBN 978-2850769313),p. 125.
  3. a etbEric Manguelin,Traits d'union : rencontre avec Dominique Torrente, A. Stella, Chantal Fontvieille, Jean-Baptiste Sauvage, Saint-Julien-Molin-Molette, Jean-Pierre Huguet éditeur,, 68 p.(ISBN 978-2-915412-24-6),p. 44.
  4. Exposition collective avec les œuvres de Niki de Saint Phalle, Christian Berst, Philippe Cognée, Noël Dolla, Richard Fauquet, Jacques Monory, André Robillard.
  5. Axel PERRU, « Cinq expositions à voir sur le sport en attendant les Jeux olympiques de Paris 2024 »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  6. abc etdJoël Couve, « Quatuor des intensités cibliques »,Cahier de Crimée « L'arbre-cible »,no 25,‎,p. 8(lire en ligne).
  7. Chantal Fontvieille,La Chair et Dieu, Lyon, La Ville de Lyon,, non paginé(ISBN 2-9520547-0-3,lire en ligne).
  8. Lionello Venturi,La Peinture de la Renaissance : de Léonard de Vinci à Dürer, Genève, Skira Flammarion,, 139 p.,p. 22.
  9. V. Oncins, « Le montage, de L. de Vinci à S.M. Eisenstein », Colloque,La Culture en Europe, Unesco/CNRS/Sorbonne, Paris, 2004.
  10. a etbJacquie Barral,Impacts de lumière sur stèles. Installation de Chantal Fontvieille, Lyon, Françoise Besson Edition,.
  11. Galerie :https://www.francoisebesson.com/
  12. Françoise Besson, « Invitation au voyage »,La chair et Dieu,‎, non paginé(lire en ligne).
  13. Photo avec Françoise Besson, commissaire de l’exposition et Gérard Fontvieille.
  14. ab etcValentine Oncins,Mise à vue, Puy-en-Velay, Conseil Général de la Haute-Loire,, 63 p.(lire en ligne),p. 13.
  15. Marie-France Grange,Mise à vue, Puy-en-Velay, Conseil Général de la Haute-Loire,, 63 p.(lire en ligne),p. 20.
  16. M-F. et M-C. Grange,De pierre, de plomb et de papier : Sur les cibles de Chantal Fontvieille, Saint-Julien-Molin-Molette, Jean-Pierre Huguet éditeur,, 56 p.(ISBN 978-2-35575-010-6).
  17. a etb(fr + en) Joël Couve, « Quatorze fragments pour mise en cible »,Cahier de Crimée,no 13,‎(lire en ligne).
  18. Cette série de stations fut exposée dans des rétrospectives, Villa Balthazar (Valence), Centre d’Art Contemporain, (Vienne) et à la galerie F. Besson (Lyon), 2018, 2022 et 2023
  19. Bernard Collet,L'Odyssée : Chantal Fontvieille,Amina Benbouchta, Emmanuel Lascoux, Vienne, Centre d'art contemporain La Halle des bouchers,, non paginé(lire en ligne).
  20. Valentine Oncins, « Entre Arbre et Cible »,Cahier de Crimée,no 25,‎,p. 10(lire en ligne).
  21. Plaquette de programmation de l'exposition « … À travers… », Cnap,
  22. Citation extraite des propos de Chantal Fontvieille lors du vernissage, filmà travers, produit par le vidéaste Alain Gonay, 2020, à l’occasion de l’exposition personnelle de l’artiste à la Galerie F. Besson.
  23. a etbFilm, Alain Gonay,Lignes de vie, voix de Valentine Oncins, 2023
  24. a etbChantal Fontvieille, « …à travers… »,Cahier de Crimée,no 32,‎,p. 3(lire en ligne).
  25. Sophie Coste,« Traverser et être traversé », essai sur l'oeuvre de Chantal Fontvieille.
  26. Françoise Maillet - Le Roux, « Reliques »,Cahier de Crimée,no 32,‎,p. 43.
  27. Bernard Collet, « Chantal Fontvieille »,La Feuille de boucher,no 7,‎,p. 14(lire en ligne).
  28. Dossier de presse de l'exposition.
  29. Courtoisie galerie Françoise Besson, Lyon.
  30. Joël Couve, entretien,Ligne de vie, film d’Alain Gonay, 2023.

Voir aussi

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Bibliographie critique

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Filmographie

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Liens externes

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