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Chandra (télescope spatial)

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Pour les articles homonymes, voirChandra etCXO.

Description de cette image, également commentée ci-après
Vue d'artiste du télescope spatialChandra.
Données générales
OrganisationDrapeau des États-UnisNASA
ProgrammeGrands Observatoires
DomaineAstronomie en rayons X
StatutOpérationnel
Autres nomsAXAF, CXRO
Lancement23 juillet 1999 à 11 h 47 TU
LanceurNavette spatiale (Columbia)
Durée20 ans (mission primaire)
Identifiant COSPAR1999-040B
Sitehttp://chandra.harvard.edu/
Caractéristiques techniques
Masse au lancement4 790 kg
Contrôle d'attitudeStabilisé sur 3 axes
Source d'énergiePanneaux solaires
Puissance électrique2 112 W
Orbite
OrbiteFortement elliptique
Périapside10 037 km
Apoapside140 012 km
Période de révolution64 h 18 min
Inclinaison28,5°
Télescope
TypeOptique de type Wolter
Diamètre1,20 m
Superficie400 cm2 à1 keV
Focale10 m
Longueur d'onde0,0910,0 keV
Principaux instruments
ACISSpectromètre imageur avancé
HRCCaméra à haute résolution
HETGSSpectromètre à haute énergie
LETGSSpectromètre à basse énergie

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Chandra, ou l'observatoire de rayons XChandra (enanglais : CXRO pourChandra X-Ray Observatory ; anciennement AXAF pourAdvanced X-ray Astrophysics Facility) est untélescope spatial observant lerayonnement X, développé par laNASA et lancé en 1999 par lanavette spatialeColumbia lors de la missionSTS-93.Chandra est, avecXMM-Newton, le plus performant des observatoires derayons X placés dans l'espace. Grâce à sonoptique de type Wolter associée à une longueur focale de 10 mètres, sonpouvoir de résolution descend sous laseconde d'arc dans la gamme de rayons X mous (0,1 à10 keV) pour laquelle il est conçu et sarésolution spectrale dépasse 1 000 dans la bande 0,08 à0,20 keV. Le télescope de 4 790 kg dispose de quatre instruments situés au point focal : lespectromètre imageurACIS (Advanced CCD Imaging Spectrometer), lacaméra à haute résolutionHRC (High Resolution Camera), lespectromètre à réseau de transmission à haute énergie HETGS (High Energy Transmission Grating Spectrometer et le spectromètre à réseau de transmission à basse énergie LETGS (Low Energy Transmission Grating Spectrometer).

Placé sur uneorbite haute elliptique de 10 000 × 140 000 km qui permet de longues périodes d'observation continues,Chandra est utilisé pour étudier le rayonnement X émis par différentsobjets célestes et des processus tels que l'évolution conjointe destrous noirs supermassifs et desgalaxies, la nature de lamatière noire et de l'énergie noire, la structure interne desétoiles à neutrons, l'évolution des étoiles massives, lesprotonébuleuses planétaires et l'interaction desexoplanètes avec leur étoile.

Chandra fait partie duprogramme des Grands observatoires de la NASA, lancé à la fin des années 1980 et qui comprend trois autres télescopes spatiaux :Hubble (1990-,spectre du visible),Compton (1991-2000,rayonnement gamma) etSpitzer (2002-2020,rayonnement infrarouge). Plusieurs projets visant à développer le successeur de l'observatoire sont jusqu'à présent annulés faute de budget. En 2022,Chandra est toujours opérationnel.

Historique

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Développement

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Le télescopeChandra avec son étage IUS chargé de le placer sur son orbite haute dans la soute de la navette spatiale.

En 1976, le projet detélescope à rayons X, (AXAF - pourAdvanced X-ray Astrophysics Facility), est proposé à laNASA parRiccardo Giacconi et Harvey Tananbaum. L'année suivante, les développements débutent aucentre de vol spatial Marshall (George C. Marshall Space Flight Center - MSFC) et auSmithsonian Astrophysical Observatory (SAO). Entre-temps, en 1978, la NASA lance et met en orbite le premiertélescope àrayons XEinstein (HEAO-2). En 1992, les caractéristiques du télescope sont largement modifiées pour en réduire le coût : quatre des douze miroirs prévus sont éliminés ainsi que deux des six instruments scientifiques. L'orbite sur laquelle le télescope doit circuler est modifiée : celui-ci doit désormais suivre une orbite fortement elliptique dont le point le plus éloigné se situe à un tiers de ladistance Terre-Lune. Ces transformations ne permettent plus les missions de maintenance ou d'entretien par lanavette spatiale américaine envisagées initialement. En contrepartie, la majeure partie de l'orbite se situe désormais au-delà de laceinture de Van Allen, zone de radiations intenses qui interdit toute observation.

En 1998, AXAF est baptiséChandra à la suite d'un appel à idées lancé par la NASA. Son nouveau nom est destiné à honorer la mémoire duprix Nobel de physique de 1983,Subrahmanyan Chandrasekhar, qui est le premier à avoir compris au début des années 1930 que lesétoiles à neutrons et lespulsars, objets d'étude du télescope, sont créés par l'effondrement d'étoiles en fin de vie. Le termesanskrit deChandra signifie « Lumineux » et désigne laLune.

Lancement

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Chandra est lancé le 23 juillet 1999 par lanavette spatiale Columbia dans le cadre de la missionSTS-93. Les caractéristiques de lanavette spatiale américaine ne lui permettent pas de se placer sur l'orbite haute sur laquelle doit circuler le télescope. Pour contourner cette limitation, le télescope est embarqué dans la soute cargo de la navette avec l'Inertial Upper Stage (IUS). L'ensemble constitue la charge la plus lourde emportée par une navette spatiale depuis son premier vol. Environ 9 heures après que le navette se mette en orbite autour de la Terre à une altitude de 320 km, le télescope solidaire de l'IUS est expulsé de la soute sous l'action d'un ressort. Une heure plus tard, une fois que la navette spatiale s'éloigne à une distance de sécurité, le premier étage àpropergol solide de l'IUS est mis à feu puis trois minutes plus tard le deuxième étage.Chandra circule désormais sur une orbite de 64 000 × 320 km. Les panneaux solaires sont déployés et le dernier étage IUS est largué. Au cours des neuf jours suivants, la propulsion principale du télescope est mis à feu à cinq reprises pour modifier l'orbite qui passe à 16 000 × 133 000 km avec uneinclinaison de 28,5° et est désormais parcourue en 64 heures et 18 minutes. Les instruments sont mis en marche pour qu'ils s'adaptent à la température de l'espace et au vide spatial. Deux semaines et demie plus tard l'opercule qui protège le pare-soleil qui est replié de manière à protéger la partie optique est déployé et le rayonnement X d'une première source est focalisée sur les détecteurs des instruments. La vérification et la calibration des instruments prend quelques semaines supplémentaires avant qu'une première image puisse être produite le : l'objet céleste observé estCassiopée A, lerémanent d'une supernova qui a explosé il y a 320 ans[1].

Fonctionnement opérationnel

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Les opérations sont conduites par leSmithsonian Astrophysical Observatory au Chandra X-ray Center àCambridge dans leMassachusetts, avec l'assistance duMassachusetts Institute of Technology (MIT) et de laNorthrop Grumman Corporation. Lesdispositifs à transfert de charges (CCD) de ACIS sont endommagés par les premiers passages dans laceinture de Van Allen. Pour éviter que cela ne se reproduise, une procédure de retrait systématique de cet instrument, hors du plan focal lors de ces passages, est mise en place.

La planification annuel des observations effectuées avec le télescope est déterminé à la suite d'un appel à propositions annuel lancé par la NASA : un comité constitué de scientifiques du domaine sélectionne les propositions argumentées remises par les demandeurs sur la base de leur intérêt scientifique.

Caractéristiques techniques

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Chandra est construit autour de sa partie optique, qui a la forme d'un cylindre légèrement conique et lui donne une longueur hors tout de 12,20 mètres. Cette structure est réalisée dans un matériau allégé à base dematériau composite. À une extrémité se trouvent les miroirsHRMA destinés à focaliser le rayonnement X ainsi qu'un petit télescope optique tandis qu'à l'autre extrémité, au niveau du point focal, se trouvent les deux principaux instruments : la caméra à haute résolution (High Resolution Camera, HRC) et lespectromètre imageur (Advanced CCD Imaging Spectrometer, ACIS).

Au niveau du miroir et entourant le cylindre sont placés l'ensemble des équipements de servitude : la propulsion, le système decontrôle d'attitude et de pointage du télescope (Pointing, Control, and Attitude Determination system - PCAD), le système d'alimentation électrique (Electrical Power System, EPS), et le système de commande, de contrôle et de gestion des données (Command, Control, and Data Management system - CCDM)[2].

  • Le module des instruments scientifiques ISIM (Integrated Science Instrument Module).
    Le module des instruments scientifiques ISIM (Integrated Science Instrument Module).
  • Le module des équipements de servitude est préparé pour des tests de vibration.
    Le module des équipements de servitude est préparé pour des tests de vibration.
  • Deux ailes s'étendant de part et d'autre du télescope portant chacune 3panneaux solaires qui fournissent 2 112 watts qui peuvent être stockés dans troisaccumulateurs nickel-hydrogène d'une capacité de 120 Ah. Celles-ci permettent de faire face aux périodes d'éclipse durant chaque passage derrière laTerre et occasionnellement à des éclipses provoquées par laLune. Ces éclipses ne durent généralement pas plus de 2 heures. L'envergure totale du télescope avec ses panneaux solaires déployés est de 18,90 mètres.
  • Le système de propulsion comporte d'une part le système IPS (Integral Propulsion System), utilisé au début de la mission pour placer le télescope sur son orbite et désactivé par la suite et d'autre part le système MUPS (Momentum Unloading Propulsion System) utilisé pour désaturer lesroues de réaction chargées de contrôler l'orientation du télescope. Le système IPS utilise deuxmoteurs d'apogée de 472newtons depoussée et des moteurs de contrôle d'orientation de 89 N tandis que les moteurs utilisés pour la désaturation ont une poussée de 0,9 N. Tous brûlent de l'hydrazine qui est le seul consommable qui limite la durée de la mission. La quantité emportée doit théoriquement garantir une durée opérationnelle de plus de20 ans.
  • Le système de contrôle d'attitude et de pointage du télescope (Pointing, Control, and Attitude Determination system - PCAD) comprend les senseurs utilisés pour maintenir le télescope pointé vers la zone observée, modifier l'orientation pour viser de nouvelles cibles, orienter les panneaux solaires et désaturer lesroues de réaction. Le satellite eststabilisé sur 3 axes mais la précision demandée pour le pointage (30 secondes d'arc) est relativement faible comparée à celle, par exemple, du télescope spatialHubble. Cette caractéristique découle du mode de fonctionnement des détecteurs de rayons X qui comptent chaquephoton. Legisement utilisé pour le pointage est déterminé par lesgyroscopes et la caméra d'aspect qui se repère sur cinq à huit étoiles pré-sélectionnées associées à chaque cible ; lors de la phase de retraitement des données sur Terre dite de « reconstitution de l'image », la position de chaque photon X ayant frappé le détecteur est transformée en position céleste en utilisant les images prises par la caméra d'aspect au même moment. Les performances obtenues permettent de reconstruire une image avec une précision de moins d'une seconde d'arc.
  • Le système de commande, contrôle et de gestion de données (Command, Control, and Data Management system, CCDM) reçoit et traite les instructions transmises par les stations sur Terre, transmet les données télémétriques sur le fonctionnement du satellite et gère les données scientifiques recueillies par les instruments. Deuxordinateurs embarqués (On-Board Computers, OBC) utilisant unprocesseur 16 bitsCDI 1750A assurent le fonctionnement de l'ensemble. Deux ordinateurs LSI 16-bit 1750A prennent le relais lorsque le télescope passe en mode de survie (safe mode). Les données sont stockées dans deuxmémoires de masse d'une capacité unitaire de 1,8gigabits. Les échanges avec les stations sur Terre sont assurées via deuxtranspondeurs fonctionnant enbande S associés à des antennes à faiblegain. Le débit moyen est de 32 à 1 024 kilobits par seconde pour l'émission des données scientifiques et de 2 kilobits pour la réception des commandes. Pour les données télémétriques qui informent le contrôle au sol de l'état du satellite le débit est de 32 kilobits par seconde dont 24 kilobits sont alloués au fonctionnement des instruments et 8 kilobits aux autres équipements du satellite.
Schéma du télescope spatial XChandra.

Conception

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Contrairement à la lumière visible qui peut être réfléchie par du verre ou une surface métallique convenablement préparée sous pratiquement toutes les incidences, lesrayons X, plus énergétiques, traversent ces matériaux dans les mêmes conditions. Toutefois un rayonnement X arrivant sous une incidence rasante (inférieure au degré) peut être dévié. Cet angle est d'autant plus faible que l'énergie du rayon X est importante (0,25° pour un rayon de20 keV mais seulement 0,07° à70 keV). Pour construire un télescope permettant de focaliser ce rayonnement c'est-à-dire de le dévier vers unpoint focal, il est nécessaire de développer des optiques complexes capables de réfléchir les rayons.Chandra utilise uneoptique Wolter de type I baptisée HRMA (High Resolution Mirror Assembly). Celle-ci est constituée de plusieurs miroirs imbriqués. Chaque miroir comprend une section parabolique suivi d'une section hyperbolique. Le rayon X est réfléchi une fois sur chacune de ces surfaces avant de converger vers le point focal[3]. HRMA est constituée de quatre paires de miroirs de grande qualité dont la surface est recouverte d'iridium, plus efficace que l'or utilisé sur les premiers télescopes X. Les miroirs de forme cylindrique ont un diamètre respectif 1,23, 0,99, 0,87 et 0,65 m. La longueur est de 84 cm pour la partie optique et de 2,76 mètres hors tout, en incluant les collimateurs antérieur et postérieur. La superficie collectrice effective est de 800 cm2 à0,25 keV et de 100 cm2 à8 keV. Larésolution angulaire obtenue est de 0,5 seconde d'arc (2,4 µrad). L'ensemble a une masse de 1 484 kg

  • Le miroir HRMA en cours d'assemblage.
    Le miroir HRMA en cours d'assemblage.
  • Assemblage du télescope.
    Assemblage du télescope.
  • Assemblage du télescope.
    Assemblage du télescope.

Instruments scientifiques

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Les rayons X réfléchis par les miroirs du HRMA convergent vers un point focal ayant la moitié de l'épaisseur d'un cheveu situé à 10 mètres de la partie optique à l'autre extrémité du télescope. Les détecteurs des deux principaux instruments scientifiques - ACIS et HRC - peuvent être positionnés à cet endroit pour enregistrer les images formées par les photons incidents, compter le nombre de photons, mesurer leur énergie, leur position et leur moment d'arrivée. Ces détecteurs sont montés sur un support mobile qui permet de placer au choix les détecteurs de l'un ou l'autre des instruments au point focal. Ces deux instruments peuvent être utilisés seuls ou en association avec un des deuxréseaux de diffraction. Le spectromètre ACIS et la caméra HRC avec les mécanismes permettant leur déplacement, l'électronique assurant le contrôle des opérations et l'isolation thermique forment le module des instruments scientifiques ou SIM (Science Instrument Module)[4].

Caméra à haute résolution HRC

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La caméra à haute résolution HRC (High Resolution Camera) est un des deux instruments qui peut être placé au point focal. Il permet de générer une image extrêmement détaillée avec une résolution d'une demi seconde d'arc. L'instrument utilise deux détecteurs de typegalette de microcanaux de forme carré et de 10 cm de côté. Chaque galette est composée de 69 millions de tubes en oxydes de plomb long de 1,2 mm avec un diamètre de 12,5 micromètres et espacés de 15 microns. Lorsque les tubes sont frappés par les rayons X, leur revêtement génère des électrons qui sont accélérés dans le tube soumis à un voltage important. Près de 30 millions d'électrons sortent du tube. Un réseau de fils conducteurs placés en position d'interception détectent lesignal électrique généré et déterminent avec une grande précision la position du rayon X. L'instrument HRC est particulièrement adapté à l'imagerie de la matière chaude présente dans les rémanents de supernovae, dans les amas de galaxies ainsi qu'à l'identification des sources de rayons X de faible intensité[4].

Spectromètre imageur ACIS

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Lespectromètre imageur ACIS (Advanced CCD Imaging Spectrometer) est le deuxième instrument installé au foyer du télescope. Il est constitué de 10dispositifs à transfert de charges (CCD) qui présentent la caractéristique de pouvoir à la fois restituer une image formée à partir des rayons X qui viennent les frapper mais également de mesurer leur énergie. Les scientifiques peuvent ainsi localiser le rayonnement produit par des ions d'oxygène, denéon ou defer. C'est un instrument optimisé pour étudier la température des sources de rayons X telles que les grands nuages de gaz chaud situés dans lemilieu intergalactique ou la répartition des éléments chimiques dans les nuages générés par les explosions desupernova[4].

Réseaux de diffraction LETGS et HETGS

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Chandra dispose de deux équipements qui permettent d'effectuer de laspectroscopie à haute résolution sur le rayonnement X : le HETGS (High Energy Transmission Grating Spectrometer) travaille dans la gamme de 0,4 à 10keV et dispose d'une résolution spectrale de 60-1 000. Le LETGS (Low Energy Transmission Grating Spectrometer) travaille dans la gamme de 0,09 à 3keV et une résolution de 40-2 000[4]. Chaque spectromètre est activé en plaçant sur le chemin optique des rayons X réfléchis par les miroirs un dispositif constitué de centaines deréseaux de diffraction enor. Ces réseaux réalisent ladiffraction des rayons X en fonction de leur énergie de la même manière qu'un prisme sépare la lumière en ses différents composants colorés. Les détecteurs placés au point focal peuvent alors déterminer l'énergie des différents photons incidents avec une précision qui atteint un pour mille. Ces mesures fournissent des indications sur la température, le degré d'ionisation et lacomposition chimique de la source d'émission des rayons X[4].

Réseau de diffraction basse énergie LETG

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Les réseaux de diffraction LETG permettent d'effectuer la spectrométrie des rayons X à basse énergie (0,08 à2 keV). Le réseau est constitué de fils ou barrettes en or espacés régulièrement. Il existe deux réseaux un réseau linéaire espacé de 25,4 µm et un réseau grossièrement triangulaire espacé de 2 mm. Les réseaux sont montés sur une structure circulaire toroïdale adaptées à la forme des miroirs deChandra[4].

Réseau de diffraction haute énergie HETG

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Les réseaux de diffraction HETG permettent d'effectuer la spectrométrie des rayons X à moyenne et haute énergie. L'espacement est de 0,2 µm ou 2 000 Å pour le réseau dédié aux photons à haute énergie et de 0,4 µm ou 4 000 Å pour le réseau dédié aux photons à moyenne énergie[4].

  • Gros plan sur le réseau de diffraction basse énergie LETGS.
    Gros plan sur le réseau de diffraction basse énergie LETGS.
  • Assemblage des réseaux de diffraction basse et haute énergie sur le banc d'optique.
    Assemblage des réseaux de diffraction basse et haute énergie sur lebanc d'optique.
  • Vue des détecteurs de l'instrument ACIS : les dispositifs à transfert de charges (CCD) dédiés aux images forment un carré tandis qu'au-dessus les dispositifs à transfert de charges dédiés à la spectroscopie forment un rectangle.
    Vue des détecteurs de l'instrument ACIS : lesdispositifs à transfert de charges (CCD) dédiés aux images forment un carré tandis qu'au-dessus les dispositifs à transfert de charges dédiés à la spectroscopie forment un rectangle.
  • Gros plan sur les dispositifs à transfert de charges de l'instrument ACIS.
    Gros plan sur les dispositifs à transfert de charges de l'instrument ACIS.

Résultats

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Orbite deChandra.

Chandra transforme profondément notre connaissance de l'Univers et apporte un nombre considérable d'informations nouvelles ou inattendues, parmi lesquelles figurent :

Notes et références

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  1. (en) « STS-93 - Chandra Deployment Mission », surchandra.harvard.edu(consulté le).
  2. (en) Roger J. Brissenden,« Chandra X-ray Observatory Operations »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surAstronomical Data Analysis Software and System,.
  3. Aline Meuris, « Étude et optimisation du plan de détection de haute énergie en Cd(Zn)Te de la mission spatiale d’astronomie X et gamma Simbol-X (Thèse de doctorat », surCEA IRFU,.
  4. abcdef etg(en) « Science Instruments », surchandra.harvard.edu(consulté le).
  5. (en) « NASA Telescopes Discover Record-Breaking Black Hole », Chandra X-ray Center, Smithsonian Astrophysical Observatory(consulté le).

Voir aussi

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