Parmi les douze équipes qualifiées, l'hôte présente uneéquipe unifiée composée à la fois de joueurs de l'Allemagne de l'Ouest et de l'Est mais l'URSS est absente, battue par la Roumanie lors desqualifications. Avant le début de la compétition, les pronostics étaient en faveur de la Suède,tenante du titre, les « outsiders» paraissant être la Tchécoslovaquie, l'Allemagne et, à un degré moindre, le Danemark[1]. C'est pourtant la Roumanie, tout juste comme un « outsider » avant le début du tournoi[2], qui remporte son premier titre.
Les Allemands réalisent eux un résultat plutôt décevant, ne se classant que quatrième : après deux victoires lors du tour préliminaire, ils sont ensuite battus par laRoumanie9 à 12 lors du tour principal et enfin par laSuède dans le match pour la médaille de bronze. À l'inverse, les Roumains, qui avaient été éliminés au tour préliminairetrois ans auparavant, pourtant outsider de la compétition et qui n'ont terminé que deuxièmes dans leur groupe du tour préliminaire du fait de leur défaite8 à 12 face à la Tchécoslovaquie, remportent leurs trois matchs du tour principal face à l'Allemagne, au Danemark et à la Norvège et se qualifient pour la finale. Dans l'autre groupe, laTchécoslovaquie est d'abord tenue en échec par l'Islande (15-15) mais s'impose ensuite face à la Suède et à la France.
La finale est donc une revanche entre les deux états communistes deTchécoslovaquie et deRoumanie[1]. Disputée devant 12 000 spectateurs, celle-ci nécessite deux prolongations pour désigner le vainqueur : à égalité7 à 7 à l'issue du temps réglementaire, aucun but n'est marqué lors de la première prolongation puis laRoumanie s'impose (2-1) lors de la seconde prolongation[2],[3],[4]. LaSuède, doit se contenter de la troisième place.
l'Allemagne présente uneéquipe unifiée composée à la fois de joueurs de l'Allemagne de l'Ouest et de l'Est ;
le Brésil, le Japon et l'Islande sont qualifiés sur critères géographiques[5],[6]. Ceci tient notamment au fait qu'alors, encore peu de Fédérations sont affiliées à laFédération internationale de handball (IHF) :
pour l'Afrique, laTunisie (1956), l'Égypte (1957) et leMaroc (1960) sont bien affiliés à l'IHF mais ne participent toutefois pas à la compétition (peut-être pour raisons financières[réf. souhaitée]).
pour lesAmériques, seuls l'Argentine (1954) et leBrésil (1954) sont affiliés à l'IHF, mais le premier match des Argentins en handball à 7 n'a lieu qu'en 1971[7]
pour l'Asie, en dehors du Japon qui a adhéré à l'IHF en 1952, lafédération sud-coréenne est bien affiliée à l'IHF en septembre 1960 mais ne joue son premier match international qu'en octobre 1961
concernant l'Islande, le choix est plus surprenant[8] malgré des motifs géographique et financier[5].
Disputée devant 12 000 spectateurs, la finale nécessite deux prolongations (2x5 minutes) pour désigner le vainqueur : à égalité (7-7) à l'issue du temps réglementaire puis de la première prolongation, la Roumanie s'impose (2-1) lors de la seconde prolongation et remporte son premier titre aux dépens de la Tchécoslovaquie[3],[4].
Suède[12] : Gunnar Brusberg, Lennart Ring, Gunnar Kämpendahl, Uno Danielsson (2), Stig Lennart Olsson (1), Åke Reimer (1),Rune Åhrling(sv) (7), Kjell Jönsson (1), Rolf Almqvist, Hans Collin (4), Lennart Kärrström (1)
Danemark[13] : Leif Gelvad (0), Bent Mortensen (0), Egon Jensen (4), Jørgen Peter Hansen (0), Per Theilmann (1), Thorkild Rydahl (0), Ole Raundahl (1), Max Nielsen (3), Mogens Cramer (2), John Millner Steenberg (1), John Bernth (2).
↑Le Schweizerische Handball-Zeitung a notamment mis un (!) pour signifier la surprise quant à la qualification de l'Islande :« Aus geographisch-finanziellen Gründen wurden gesetzt: Weltmeister Schweden, Organisator Deutschland, sowie Brasilien, Japan und Island (!). »[5].
↑Ne pas confondre Bengt Jackloo Johansson avec le futur sélectionneurBengt Johansson : c’est bien Jackloo, évoluant au Majornas IK et sélectionné entre 1960 et 1964, qui a participé à ce championnat du monde[17].