LeChampionnat du monde deFormule 1 2005, qui compte 19 Grands Prix, est remporté parFernando Alonso et par son écurieRenault.
Après unesaison 2004 marquée par la domination sans partage de Ferrari et de son pilote septuple champion du monde, la FIA modifie considérablement les règles : un seul train de pneumatiques par course, un moteur pour deux Grands Prix sous peine d’une pénalisation de dix places sur la grille de départ et une aérodynamique des monoplaces remaniée pour limiter l’appui. La période faste deMichael Schumacher et de son écurie connaît un brutal coup d'arrêt : l'évolution de laF2004 se montre peu compétitive et laF2005 qui lui succède à partir duGrand Prix de Bahreïn n'arrive pas à exploiter ses pneusBridgestone. « Schumi », hors du coup pour le titre mondial, ne gagne qu'une seule fois, auGrand Prix des États-Unis à Indianapolis oùMichelin demande à toutes les écuries qu'il équipe de ne pas disputer la course pour raisons de sécurité, ce qui laisse seulement les six Formule 1 chaussées Bridgestone en piste.
Alliant performance et régularité au volant de saRenault R25 (six pole positions, sept victoires, quatorze fois sur le podium),Fernando Alonso est sacré champion du monde lors duGrand Prix du Brésil, antépénultième course de la saison. Il devient le premier pilote espagnol et le plus jeune de l'histoire de la discipline (24 ans et 2 mois) à remporter le titre. Son principal adversaire durant la saison estKimi Räikkönen, qui remporte également sept victoires et monte douze fois sur le podium avec saMcLaren MP4-20-Mercedes pour terminer vice-champion du monde à 21 points. Son coéquipierJuan Pablo Montoya s'impose pour les trois dernières fois de sa carrière.
Avec l'aide deGiancarlo Fisichella (une victoire, trois podiums, onze fois dans les points), Renault obtient son premier titre des constructeurs en tant qu'écurie complète, devançant finalement McLaren de neuf points grâce à la victoire d'Alonso et à la quatrième place de Fisichella à l'arrivée du dix-neuvième et dernier Grand Prix de la saison àShanghai.
États-Unis : seulement six voitures prennent le départ, toutes les équipes utilisant les pneusMichelin ayant refusé de disputer l'épreuve, pour des raisons de sécurité.
Disqualification et suspension desBAR-Honda : Les BAR-Honda ont été disqualifiées duGrand Prix de Saint Marin pour réservoir non conforme, puis ont été suspendues pour deux courses.
Pour la première fois de l'histoire de la Formule 1, il n'y a eu aucun abandon à déplorer auGrand Prix d'Italie : les 20 voitures ont pu toutes rallier l'arrivée malgré un accrochage bénin au1er virage
Essais libres pour toutes les écuries le samedi de 09h00 à 09h45 et de 10h15 à 11h00.
Samedi à 13h00 : séance d'essais préqualificatifs servant à établir l'ordre d'entrée en piste des pilotes lors de la séance de qualification du dimanche. Les pilotes s'élancent un à un, dans l'ordre d'arrivée de la course précédente, pour une série de trois tours (lancement depuis les stands, chronométrage sur un tour de piste lancé et décélération pour retour aux stands).
Dimanche de 10h00 à 11h00 : séance d'essais qualificatifs. Les pilotes s'élancent un à un, dans l'ordre inverse de la séance de préqualification du samedi (le pilote le plus rapide en PQ s'élance en dernier en Q), pour une série de trois tours (lancement depuis les stands, chronométrage sur un tour de piste lancé et décélération pour retour aux stands).
Le moteur monté sur la monoplace devra être capable d'effectuer 2 Grand Prix dans leur intégralité (essais, qualifications et course). Si le moteur doit être changé, le pilote écopera d'une pénalité de 10 places sur la grille de départ.
À l'exception des quatre écuries classées en tête du championnat écoulé, toutes les équipes peuvent aligner une troisième monoplace lors des essais libres du vendredi sous réserve que le pilote d'essais n'ait pas disputé plus de 6 Grand Prix au cours des deux saisons écoulées.
Le pilote doit prendre le départ du Grand Prix avec les pneus utilisés lors de la séance de qualification.
Il est désormais interdit, sauf pour des raisons impératives de sécurité laissées au jugement des commissaires, de changer de pneumatiques en course.
Les ravitaillements en carburant entre les essais qualificatifs et la course sont interdits.