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Championnat de France de rugby à XV

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Cet article concerne le championnat disputé par l'élite des clubs français de rugby à XV. Pour la deuxième division, voirChampionnat de France de rugby à XV de 2e division. Pour les niveaux inférieurs, voirCompétitions de clubs français de rugby à XV.

Championnat de France
de rugby à XV
Description de l'image Top 14.svg.
Généralités
SportRugby à XVVoir et modifier les données sur Wikidata
Création1892
Organisateur(s)Ligue nationale de rugby
Éditions127
PériodicitéAnnuelle
Lieu(x)France
Participants14 clubs
Épreuves187 matchs
Statut des participantsProfessionnel
Site web officieltop14.lnr.fr
Hiérarchie
HiérarchiePremière division
Niveau inférieurPro D2

Palmarès
Tenant du titreStade toulousain
Plus titré(s)Stade toulousain (24)
Meilleur(s) marqueur(s)Vincent Clerc
(101 essais)
Meilleur(s) réalisateur(s)Richard Dourthe
(3004 ou 3040 points)[1],[2]
Plus d'apparitionsThibaut Privat
(387 matchs)
Pour la compétition en cours voir :
Top 14 2025-2026

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Finale du premier championnat de France de rugby à XV àBagatelle en 1892.

Lechampionnat de France de rugby à XV, dénomméTop 14depuis2005, est une compétition annuelle mettant aux prises les meilleurs clubs professionnels derugby à XV enFrance. Créé en1892 sous l'égide de la fédération omnisportsUSFSA, il est alors organisé par un comité chargé du rugby, avant d'être pris en charge à partir del'édition 1921 par la toute jeuneFédération française de rugby. Depuis1998, c'est laLigue nationale de rugby qui l'organise.

Le vainqueur du championnat de France remporte comme trophée leBouclier de Brennus. Au cours de sa longue histoire, le championnat de France a été marqué à plusieurs reprises par des cycles de domination de certains clubs pendant dix à quinze ans. Dans l'ordre chronologique, on relève l'hégémonie des deux clubs parisiens duRacing club de France et duStade français Paris (1892-1903), puis celles duStade bordelais (années 1900), duFC Lourdes (années 1950), de l'AS Béziers Hérault (années 1971-1984) et duStade toulousain (années 1920, puis 1985-2001). Entre1994 et2008, période synonyme de début du professionnalisme dans le rugby français, leStade Toulousain leStade français Paris et leBiarritz olympique se sont partagé les quinze titres mis en jeu. Cette hégémonie à trois prend fin en2009 avec la victoire de l'USA Perpignan et le championnat connaît ensuite des vainqueurs différents dont leCastres olympique, leRC Toulon, l'ASM Clermont Auvergne, leRacing 92 ou encore pour la première fois leMontpellier Hérault Rugby. En2025, vainqueur pour la quatrième fois sur les cinq dernières éditions, le Stade toulousain porte son record à 24 titres remportés.

La formule du championnat a été plusieurs fois modifiée au cours de son histoire. Avec l'introduction du professionnalisme en1995, le nombre de clubs de la division d'élite a diminué notablement, passant de 24 à 16 puis à 14 clubs en2005. Il s'est ainsi successivement appeléTop 16,Top 14,Rugby Top 14 Orange à la suite d'un partenariat de la ligue avec unopérateur de téléphonie en 2008[3],[4], puis à nouveauTop 14.

Le championnat se déroule en deux phases : une phase dite de qualification, qui est disputée par toutes les équipes, et une phase finale regroupant les six meilleurs clubs (les quatre meilleurs jusqu'à la saison2008-2009) de la phase de qualification, qui se joue par élimination directe. Depuis la saison 2017-2018, le dernier de cette phase qualificative est relégué en Pro D2 et remplacé par l'équipe gagnante de la finale dePro D2, l'avant-dernier joue son maintien par unmatch de barrage face à l'autre finaliste de Pro D2.

Attirant dans ses clubs les meilleurs joueurs des deux hémisphères, monnayant des droits de diffusion TV avantageux, populaire auprès du public qui garnit les stades, le Top 14 est aujourd'hui considéré comme le championnat national de rugby le plus riche au monde[5].

Historique

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Match de rugby entre leRacing et leStade français en région parisienne dans la décennie 1890.
Finale du championnat de France àCourbevoie le 5 avril 1896.Olympique de Paris contreStade français.

Naissance du rugby en France

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Lerugby à XV a été introduit en France vers1870 par desBritanniques travaillant dans l’Hexagone. Dès1872, certains d’entre eux fondent leHavre Athletic Club avec lequel ils pratiquent une forme hybride de rugby et defootball qu'ils appellentcombination[6].

Le premier véritable club de rugby français est leEnglish Taylors RFC, fondé par des hommes d'affaires anglais àParis en1877, suivi par leParis Football Club l'année suivante[7]. Ce dernier a une durée de vie éphémère. Sa scission entraîne la formation duRacing club de France en1882, duStade français en1883 (ou1887) et de l'Olympique en1888[7], entièrement ou en partie par des Français.

Le développement du rugby est favorisé en France parPierre de Coubertin, passionné de rugby et qui souhaite reproduire ce modèle éducatif anglais dans les grands établissements parisiens en guise de rééducation physique et morale des futures élites du pays qui a connu ladéfaite de 1870[8].

La belle époque (1890-1914)

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Le premier titre de champion de France de rugby à XV est décerné le à la suite d'un simple match entre leRacing et leStade français auBois de Boulogne. Arbitré par le baron de Coubertin, la rencontre est remportée par les Racingmen sur le score de 4 à 3[9]. Les trois clubs parisiens (Racing, Stade français et Olympique) remportent tour à tour le titre de champion de France jusqu'en1898. Le championnat n'est alors disputé que par des clubs de Paris ou de la région parisienne et le nombre de participants est au maximum de six clubs (en 1898)[8].

Le rugby se développe particulièrement enAquitaine sous l'influence des échanges commerciaux avec l'Angleterre friande desvins de Bordeaux, les négociants en vin britanniques formant dans cette région une colonie vinicole et rugbystique. Le rugby s'y diffuse par la suite par l'arrivée d'étudiants et de fonctionnaires de la région parisienne, par l'influence dePhilippe Tissié (1852-1935), promoteur du rugby dans l'éducation scolaire de laLigue girondine d'éducation physique. Son enracinement dans le Sud-Ouest s'explique aussi grâce aux stations climatiques et sportives (Pau,Biarritz) où les aristocrates anglais font des cures hivernales[10]. Les clubs de province sont autorisés à disputer le titre en1899. Le championnat se joue alors entre le champion de Paris et celui des départements. LeStade bordelais (SBUC) en profite aussitôt pour remporter son premier titre[7]. En1901, le SBUC gagne la finale à la régulière sur le score de 3 à 0. Mais l'USFSA annule le résultat et décide que la finale doit être rejouée à Paris, le Stade bordelais ayant en effet fait jouer trois joueurs irrégulièrement. Le SBUC refusant cette décision, le Stade français est déclaré vainqueur.

Les sports à Toulouse : un match de rugby sur la prairie des Filtres - une prise ballon.
Le rugby se développe dans le Sud, des parties sont organisées àToulouse (1906).

À partir de1904, la suprématie des équipes de la moitié Sud de la France devient écrasante. Le SBUC dispute toutes les finales entre 1904 et1911 et n'en perd que deux[11]. Le rugby s’enracine profondément dans un rectangleLyon-La Rochelle-Biarritz-Toulon : la vallée du Rhône, leLanguedoc, leRoussillon, leBéarn, lePays basque, la vallée de la Garonne et les Pyrénées succombent au charme du ballon ovale. Naturellement, de grands clubs apparaissent[11]. L'Aviron bayonnais, en 1913, apporte dans le sillage du Gallois Owen Roe, partisan d'un jeu très ouvert, le premier titre à une "petite ville" de Province.

Les finales de1906 et1907 sont arbitrées parAllan Henry Muhr qui est alors joueur international, ancien champion de France en 1901 et 1903 et futur patron des sélectionneurs du XV de France de1911 à1919 (il sera aussi sélectionneur de l'équipe de France deCoupe Davis en1922 et1923).

Henri Amand est un des grands joueurs de l'époque avec cinq titres remportés, puis l'arbitre de la finale de1913,Marc Giacardy a fait de même avec six titres et une finale arbitrée en1912. Avec eux, on peut citerLouis Dedet,Marcel Laffitte,Auguste Giroux,Maurice Bruneau,P. do Rio Branco da Silva Paranhos et Henri Martin qui ont tous remporté six fois le championnat de France.

En raison de laPremière Guerre mondiale, le championnat est interrompu entre1914 et1919. Pendant cette période, le championnat est remplacé par laCoupe de l'Espérance qui est disputée surtout avec des jeunes gens non appelés sous les drapeaux. La compétition a été disputée quatre fois mais ne fait pas partie du palmarès officiel du championnat.

Crise de l'entre-deux guerres (1920-1939)

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LeStade toulousain connaît sa première période de domination du rugby français en remportant cinq titres de champion de France en six ans, de 1922 à 1927. C’est alors le règne de la « Vierge Rouge », comme on surnomme le club rouge et noir à la suite de son titre de 1912 au cours de laquelle l’équipe reste invaincue pendant toute la saison.

Les années 1930 sont dominées par leBiarritz olympique (quatre finales disputées et deux titres de champion) et leLyon OU (trois finales et deux titres).

Hors du terrain, les années 1920 et 30 sont des années de crise pour le championnat. Le titre de champion de France attise les convoitises et entraîne des dérives : violence sur les terrains et accusations d’amateurisme marron rythment de plus en plus souvent les saisons. En décembre1930, quelques clubs dénoncent le professionnalisme déguisé pratiqué par certaines équipes (un patron peut salarier ses joueurs dans son entreprise comme celui de l’US Quillan, trois fois finaliste entre 1928 et 1930, et champion en 1929, dans une ville de trois mille habitants) et font sécession. Dix clubs fondent l’UFRA (Union française de rugby amateur), qui se targue de rester fidèle aux idéaux defair play et d’amateurisme du rugby, et demande à la Fédération française de remettre de l’ordre dans la maison[12]. Sept d’entre eux sont d’anciens champions de France, mais ils sont exclus du championnat. Au total, quatorze clubs font sécession dont sept anciens champions de France : leFC Grenoble, l'US Perpignan, leStade toulousain, leStade français, laSection paloise, leStade nantais, leBiarritz olympique, leFC Lyon, l'AS Carcassonne, leSAU Limoges, l'Aviron bayonnais le 2 novembre 1930 suivis duRC Narbonne et duStadoceste tarbais le 24 janvier 1931[13].

À la suite de ces tensions, le XV de France est boycotté par les équipes britanniques qui voient ces dérives d’un très mauvais œil, au point d’être exclu duTournoi des Cinq Nations. La FFR trouve enfin un accord en1932 avec les clubs entrés en dissidence, mais les conséquences de la crise sont profondes : ses effectifs diminuent très fortement et le nombre de clubs passe de 784 en1930 à 663 en 1934 et 558 en1939, de nombreux clubs arrêtent purement et simplement le rugby, alors que d'autres rejoignent lerugby à XIII, professionnel, lancé en 1934 en France.

Le XV de France n’est de nouveau autorisé par les Britanniques à disputer le Tournoi qu’en 1940, mais cette édition n’a jamais lieu en raison de la Seconde Guerre mondiale.

Période 1942-1970

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LaSeconde Guerre mondiale interrompt le championnat de1940 à1942 et parallèlement lerégime de Vichyinterdit le rugby à XIII[14]. Pour la saison 1941-1942 est créé officiellement en remplacement sous la Présidence du DocteurAlbert Ginesty un "Challenge de l'Amitié", divisé en 4 poules répartissant 32 clubs… mais sans demi-finale ni finale[15]. Ginesty démissionne de sa présidence fédérale le1er juin 1942, car il se trouve en désaccord avec le délégué aux sports du gouvernement de Vichy, le colonelJoseph Pascot (avant de devenir le maire deToulouse en 1944). Après trois saisons de compétitions non officielles, laFFR décide, le 5 juin 1942, de rétablir le championnat de France. Le championnat est désormais disputé par quarante clubs de la zone occupée, et cinquante-cinq clubs de lazone libre. Après l'invasion de la zone libre par les Allemands en novembre 1942, la Fédération changea les appellations en « zone Nord » et « zone Sud ». La finale est disputée entre Bayonne et Agen, qui ont remporté respectivement les compétitions des zones Nord et Sud.

Le nombre de clubs participants augmente régulièrement, passant de 95 en 1942-43 à 154 en 1945-46. Après la guerre, le nombre de clubs de l'élite est réduit à 64 clubs pour la saison 1946-47 et varie par la suite entre 40 et 80 jusqu'à la saison1991-92.

Lechampionnat 1944-45 est remporté par leSU Agen qui bat leFC Lourdes en finale. Parmi les joueurs du SU Agen, à noter la présence deAlbert Ferrasse et deGuy Basquet qui seront plus tard président et vice-président de laFédération française de rugby. LeSU Agen dispute aussi deux finales en 1943 et 1947.

Toutefois, l’après-guerre est dominée par leFC Lourdes qui remporte sept fois leBouclier de Brennus de 1948 à 1960 (et un autre titre en 1968). Plusieurs Lourdais de cette génération dorée cumulent ainsi au moins six titres de champion de France :Antoine Labazuy,Jean Prat,Thomas Mantérola,Maurice Prat,Louis Guinle etRoger Martine. L'équipe compte huit joueurs internationaux en activité en1948 et encore sept en1958.

La finale du championnat1948-1949 présente la particularité d'avoir été disputée deux fois, le premier match, se déroulant sous une pluie torrentielle, s'est terminé sur une égalité 3 partout[16]. C'est leCastres olympique du capitaineJean Matheu-Cambas, deMaurice Siman etJean Pierre-Antoine qui remporte le titre aux dépens duStade montois.

LeCastres olympique devient double champion de France 1949-1950 après avoir battu 11-8 le Racing Club de France.

Les deux finalistes sont à nouveau à égalité à la fin du temps règlementaire lors de la finale du championnat1950-51, mais le règlement prévoit alors qu'une prolongation soit disputée : l'US Carmaux remporte le titre en battant leStadoceste tarbais par 14-12.

Le Bouclier reste donc dans le Tarn pour la troisième année consécutive.

En1952, la France est à nouveau menacée d'être exclue du Tournoi, coupable selon les Britanniques de professionnalisme (recrutements, primes de match, intéressements)[17]. Pour éviter la sanction, la Fédération française promet d'abolir le championnat de France et fournit une liste de joueurs jugés coupables de professionnalisme, dontJean Dauger,Robert Soro etMaurice Siman. L'exclusion du Tournoi est ainsi évitée et en fin de compte le championnat de France 1952-53 est maintenu à la suite de la pression exercée par la grande majorité des clubs français[18].

LaFFR décide d'alléger la compétition en ne faisant disputer que les matchs aller du championnat et en supprimant la Coupe de France. Pour la seule fois dans l'histoire du championnat, les clubs non qualifiés (après la phase qualificative en poules de huit) disputent une épreuve de consolation appelée laCoupeCyril Rutherford en l'honneur d'un ancien capitaine du XV de France au début des années 1900.

La saison1957-1958 voit l'opposition des deux frères Manterola qui jouent chacun dans l'une des deux équipes finalistes : leFC Lourdes et leSporting Club mazamétain. Ces deux équipes sont conduites par deux fortes personnalités, le LourdaisJean Prat,Monsieur Rugby et leDocteurMias du côté mazamétain. Jean Prat remporte son sixième et dernier titre de champion de France, tandis que Lucien Mias, malgré de glorieux succès avec l'équipe de France, ne sera jamais champion de France.

Michel Crauste etArnaud Marquesuzaa remportent le titre avec leRacing Club de France en1959. L’année suivante, ils le remportent avec leFC Lourdes.

Sans atteindre l’hégémonie lourdaise, leSU Agen remporte trois titres de champion en 1962 avec un doublé en 1965 et 1966.

Après avoir échoué par trois fois en finale, leStade montois remporte le titre pour la première (et seule) fois de son histoire en1963. Cette victoire est acquise aux dépens de l'US Dax. C’est la première fois depuis 1934 qu’une finale oppose deux équipes du même département (lesLandes). C’est aussi la troisième des cinq finales perdues de Dax.

Les événements demai 1968 retardent de trois semaines la tenue de la finale duchampionnat 1967-1968. LeFC Lourdes et leRC Toulon sont à égalité après prolongation, mais la finale ne peut pas être rejouée en raison de la date tardive de la rencontre, l'équipe de France devant partir en tournée enNouvelle-Zélande quelques jours plus tard. Par conséquent, c'est Lourdes qui est déclaré vainqueur au bénéfice de ses deux essais marqués[Note 1].

La Voulte devient la plus petite ville de France, depuisQuillan en 1929, à voir passer le bouclier de Brennus dans ses rues en 1970. Au terme d'une partie très serrée, les Voultains l'emportent par un essai de l'ailier Renaud Vialar, non transformé, permettant aux célèbres frères Camberabero d'ajouter leur nom au palmarès. Les Monferrandais perdent la troisième de dix finales consécutives sans victoire.

En1969,Pierre Villepreux perd sa deuxième finale du championnat de France[Note 2], cette fois avec leStade toulousain qui est battu parBègles. Avec Lucien Mias, il fait partie des grands joueurs internationaux français, commePierre Albaladejo,Walter Spanghero,Jo Maso[Note 3] etSerge Blanco, qui n'ont jamais remporté le titre de champion de France.

Période 1971-1994

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Les années 1970-1984 voient une nette domination du championnat par l'AS Béziers qui, grâce à une génération de joueurs exceptionnels et à un entraîneur en avance sur son temps,Raoul Barrière, remporte dix titres de champion[Note 4]. La domination de l'AS Béziers est telle qu'en1972 sept Biterrois font partie de l'équipe de France qui affronte l'Irlande àColombes : les avantsArmand Vaquerin,Alain Estève,Olivier Saïsset,Jean-Louis Martin etYvan Buonomo, le demi de mêléeRichard Astre et l'ailierJack Cantoni. En1977, l'AS Béziers compte douze joueurs internationaux en activité. Cette année-là, les BiterroisAlain Paco etMichel Palmié remportent lebouclier de Brennus, après avoir réussi leGrand chelem avec l'équipe de France.Armand Vaquerin avec dix boucliers,Jean-Louis Martin avec neuf,Alain Estève etMichel Palmié avec huit, font partie d'une génération qui accumule les titres.

LeStade toulousain met fin à la suprématie des Biterrois en remportant le bouclier de Brennus en1985 pour la première fois depuis 1947, et redevient le club phare du rugby français avec quatre titres remportés de 1985 à1994 inclus (il en gagne cinq autres ensuite de 1995 à 2001)[Note 5]. Plusieurs joueurs cumulent six ou sept titres de champion de France, dontHugues Miorin,Jérôme Cazalbou,Claude Portolan,Franck Belot etChristian Califano.

LeSU Agen présente également un bon bilan avec trois titres de champion en1976,1982 et1988, ainsi que trois places de finaliste en1984,1986 et1990.

LeRC Toulon réalise aussi de belles performances pendant cette période avec deux titres de champion en1987 et1992, et trois places de finaliste en1971,1985 et1989.

Trois autres clubs remportent un titre durant cette période (leRacing club de France en1990, leCA Bègles Bordeaux en1991, leCastres Olympique en1993 privantGrenoble du titre après une finale polémique[19]).

L’internationalisation croissante du rugby dans les années 1980 affecte le déroulement du championnat, notamment la création en1987 de laCoupe du monde de rugby à XV, qui se déroule tous les quatre ans. Les clubs qui possèdent des joueurs internationaux en activité doivent en effet les mettre à disposition de l'équipe de France pendant le déroulement de la compétition, soit pendant plus de cinq semaines. La programmation des matchs est aménagée, mais les clubs qui possèdent le plus grand nombre de joueurs internationaux sont tout de même pénalisés par rapport aux autres clubs (indisponibilités dues à la fatigue, aux blessures, au repos obligatoire, etc).

Ère du professionnalisme depuis 1995

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Depuis l'avènement de l'ère professionnelle lors de lasaison 1995-1996, 34 clubs ont disputé au moins trois saisons dans l'élite et seulement 3 ont participé à toutes les éditions (Toulouse, Castres et Clermont). Toutefois, lors des treize premières saisons de cette ère, seuls trois clubs ont conquis le Bouclier de Brennus : leStade français cinq fois, leStade toulousain cinq fois et leBiarritz olympique trois fois.Perpignan met fin à ce partage à trois en 2009.

Par la suite, plusieurs clubs dominent le championnat, comme l'ASM Clermont, leRC Toulon et le Stade toulousain, mais c'est ce dernier qui est le plus régulier et qui remporte le plus de titres.

Clubs ayant disputé le plus grand nombre de saisons dans l'élite depuis 1995-1996[20]
ClubsSaisons dans l'éliteTitresFinales perduesPremière saisonDernière saisonAnnées de titre
Stade toulousain281221995-1996en cours1996,1997,1999,2001,2008,2011,2012,2019,2021,2023,2024,2025
ASM Clermont28271995-1996en cours2010,2017
Castres olympique28221995-1996en cours2013,2018
Stade français Paris26611997-1998en cours1998,2000,2003,2004,2007,2015
CA Brive24011995-19962022-2023
USA Perpignan22131995-1996en cours2009
RC Toulon21141995-1996en cours2014
Montpellier HR21121995-1996en cours2022
SU Agen20011995-19962020-2021
Biarritz olympique19301996-19972021-20222002,2005,2006
Section paloise19001995-1996en cours
Racing 9217101995-1996en cours2016
CS Bourgoin-Jallieu16011995-19962010-2011
Aviron bayonnais16001995-1996en cours
FC Grenoble15001995-19962018-2019
Stade rochelais15021997-1998en cours
RC Narbonne12001995-19962006-2007
Union Bordeaux Bègles12012011-2012en cours
Lyon OU11002010-2011en cours
US Colomiers9011995-19962003-2004
US Dax9001995-19962008-2009
CA Bordeaux Bègles8001995-19962002-2003
AS Béziers8001996-19972004-2005
US Montauban8001999-20002009-2010
FC Auch5001998-19992007-2008
Stade montois5001999-20002012-2013
RC Nîmes4001995-19961999-2000
CA Périgueux4001996-19972000-2001
Oyonnax Rugby4002013-20142023-2024
RRC Nice3001995-19961998-1999
Stade aurillacois3001998-19992000-2001
SC Albi3002006-20072009-2010
ClubsDans l'éliteTitresFinales perduesPremière saisonDernière saisonAnnées de titre

Identité visuelle

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  • Évolution du logo de la compétition.
  • De 2001 à 2004.
    De 2001 à 2004.
  • De 2005 à 2008.
    De 2005 à 2008.
  • De 2008 à 2012.
    De 2008 à 2012.
  • Depuis 2012.
    Depuis 2012.

Palmarès

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Palmarès 1892-1914

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Palmarès depuis sa création en 1892 jusqu'à son interruption en 1914[Note 6]
DateVainqueurScoreFinalisteLieuSpectateurs
Racing club de France (1)4 – 3[21],[Note 7]Stade français ParisBagatelle,Paris2 000
Stade français (1)7 – 3Racing club de FranceStade Dubonnet Courbevoie-Bécon-les-Bruyères,Courbevoie1 200
Stade français (2)18 – 0International Athletic ClubStade Dubonnet Courbevoie-Bécon-les-Bruyères,Courbevoie1 500
Stade français (3)16 – 0OlympiqueStade Vélodrome,Courbevoie1 500
Olympique (1)12 – 0Stade français ParisStade Vélodrome,Courbevoie1 500
1897Stade français (4)[Note 8]OlympiqueFormule de poule unique
1898Stade français (5)[Note 9]Racing club de France
Stade bordelais[Note 10] (1)5 – 3Stade françaisStade Sainte-Germaine,Le Bouscat3 000
Racing club de France (2)37 – 3Stade bordelaisStade de Levallois-Perret,Levallois-Perret1 500
Stade français (6)0 – 3[Note 11]Stade bordelaisStade Sainte-Germaine,Le Bouscat1 500
Racing club de France (3)6 – 0Stade bordelaisParc des Princes,Paris1 000
Stade français (7)16 – 8SOE ToulouseParc de la prairie des Filtres,Toulouse5 000
Stade bordelais (2)3 – 0Stade français ParisParc de la Faisanderie,Saint-Cloud2 000
Stade bordelais (3)12 – 3Stade français ParisStade Sainte-Germaine,Le Bouscat6 000
Stade bordelais (4)9 – 0Stade français ParisParc des Princes,Paris4 000
Stade bordelais (5)14 – 3Stade français ParisStade Sainte-Germaine,Le Bouscat12 000
Stade français (8)16 – 3Stade bordelaisStade du Matin,Colombes10 000
Stade bordelais (6)17 – 0Stade toulousainStade des Ponts Jumeaux,Toulouse15 000
FC Lyon (1)13 – 8Stade bordelaisParc des Princes,Paris8 000
Stade bordelais (7)14 – 0SCUFStade Sainte-Germaine,Le Bouscat12 000
Stade toulousain (1)8 – 6Racing club de FranceStade des Ponts Jumeaux,Toulouse15 000
Aviron bayonnais (1)31 – 8SCUFStade du Matin,Colombes20 000
AS Perpignan (1)8 – 7Stadoceste tarbaisStade des Ponts Jumeaux,Toulouse15 000

Palmarès 1920-1939

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Palmarès depuis 1920 jusqu'à son interruption en 1939[Note 6]
DateVainqueurScoreFinalisteLieuSpectateurs
Stadoceste tarbais (1)8 – 3Racing club de FranceStade Sainte-Germaine,Le Bouscat20 000
US Perpignan (1)5 – 0Stade toulousainParc des Sports de Sauclières,Béziers20 000
Stade toulousain (2)6 – 0Aviron bayonnaisStade Sainte-Germaine,Le Bouscat20 000
Stade toulousain (3)3 – 0Aviron bayonnaisStade de Colombes,Colombes15 000
Stade toulousain (4)3 – 0US PerpignanParc Lescure,Bordeaux20 000
US Perpignan (2)5 – 0[Note 12]AS CarcassonneStade Maraussan,Narbonne20 000
Stade toulousain (5)11 – 0US PerpignanParc Lescure,Bordeaux25 000
Stade toulousain (6)19 – 9Stade français ParisStade des Ponts Jumeaux,Toulouse20 000
Section paloise (1)6 – 4US QuillanStade des Ponts Jumeaux,Toulouse20 000
US Quillan (1)11 – 8FC LézignanStade des Ponts Jumeaux,Toulouse20 000
SU Agen (1)4 – 0apUS QuillanParc Lescure,Bordeaux28 000
RC Toulon (1)6 – 3Lyon OUParc Lescure,Bordeaux10 000
Lyon OU (1)9 – 3RC NarbonneParc Lescure,Bordeaux13 000
Lyon OU (2)10 – 3RC NarbonneParc Lescure,Bordeaux15 000
Aviron bayonnais (2)13 – 8Biarritz olympiqueStade des Ponts Jumeaux,Toulouse18 000
Biarritz olympique (1)3 – 0USA PerpignanStade des Ponts Jumeaux,Toulouse23 000
RC Narbonne (1)6 – 3AS MontferrandStade des Ponts Jumeaux,Toulouse25 000
CS Vienne (1)13 – 7AS MontferrandStade des Ponts Jumeaux,Toulouse17 000
USA Perpignan (1)11 – 6Biarritz olympiqueStade des Ponts Jumeaux,Toulouse24 600
Biarritz olympique (2)6 – 0apUSA PerpignanStade des Ponts Jumeaux,Toulouse23 000

Palmarès 1943-1970

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Au cours de la saison 1939-1940, le championnat est remplacé, comme pendant laPremière Guerre mondiale, par uneCoupe de l'Espérance. Au cours de la saison 1941-1942, un « Challenge de l'Amitié » national se dispute, avec 32 clubs répartis en quatre poules, mais sans demi-finale ni finale.

Palmarès depuis 1943 jusqu'à 1970[Note 6]
DateVainqueurScoreFinalisteLieuSpectateurs
Aviron bayonnais (3)3 – 0SU AgenParc des Princes,Paris28 000
USA Perpignan (2)20 – 5Aviron bayonnaisParc des Princes,Paris35 000
SU Agen (2)7 – 3FC LourdesParc des Princes,Paris30 000
Section paloise (2)11 – 0FC LourdesParc des Princes,Paris30 000
Stade toulousain (7)10 – 3SU AgenStade des Ponts Jumeaux,Toulouse25 000
FC Lourdes (1)11 – 3RC ToulonStade des Ponts Jumeaux,Toulouse29 753
Castres olympique (1)14 – 3[Note 13]Stade montoisStade des Ponts Jumeaux,Toulouse23 000
Castres olympique (2)11 – 8Racing club de FranceStade des Ponts Jumeaux,Toulouse25 000
US Carmaux (1)14 – 12apStadoceste tarbaisStadium municipal,Toulouse39 450
FC Lourdes (2)20 – 11USA PerpignanStadium municipal,Toulouse32 500
FC Lourdes (3)21 – 16Stade montoisStadium municipal,Toulouse32 500
FC Grenoble (1)5 – 3US CognacStadium municipal,Toulouse34 230
USA Perpignan (3)11 – 6FC LourdesParc Lescure,Bordeaux39 764
FC Lourdes (4)20 – 0US DaxStadium municipal,Toulouse38 426
FC Lourdes (5)16 – 13Racing club de FranceStade de Gerland,Lyon30 000
FC Lourdes (6)25 – 8SC MazametStadium municipal,Toulouse37 164
Racing club de France (4)8 – 3Stade montoisParc Lescure,Bordeaux31 098
FC Lourdes (7)14 – 11AS BéziersStadium municipal,Toulouse37 200
AS Béziers (1)6 – 3US DaxStade de Gerland,Lyon35 000
SU Agen (3)14 – 11AS BéziersStadium municipal,Toulouse37 705
Stade montois (1)9 – 6US DaxParc Lescure,Bordeaux39 000
Section paloise (3)14 – 0AS BéziersStadium municipal,Toulouse27 797
SU Agen (4)15 – 8CA BriveStade de Gerland,Lyon28 758
SU Agen (5)9- – 8US DaxStadium municipal,Toulouse28 803
US Montauban (1)11 – -3CA BèglesParc Lescure,Bordeaux32 115
FC Lourdes (8)9 – 9[Note 14]apRC ToulonStadium municipal,Toulouse28 526
CA Bègles (1)11 – 9Stade toulousainStade de Gerland,Lyon22 191
La Voulte sportif (1)3 – 0AS MontferrandStadium municipal,Toulouse35 000

Palmarès 1971-1995

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Finales depuis 1971 jusqu'à 1995[Note 6]
DateVainqueurScoreFinalisteLieuSpectateurs
AS Béziers (2)15 – 9apRC ToulonParc Lescure,Bordeaux27 737
AS Béziers (3)9 – 0CA BriveStade de Gerland,Lyon31 161
Stadoceste tarbais (2)18 – 12US DaxStadium municipal,Toulouse26 952
AS Béziers (4)16 – 14RC NarbonneParc des Princes,Paris40 609
AS Béziers (5)13 – 12CA BriveParc des Princes,Paris39 991
SU Agen (6)13 – 10apAS BéziersParc des Princes,Paris40 300
AS Béziers (6)12 – 4USA PerpignanParc des Princes,Paris41 821
AS Béziers (7)31 – 9AS MontferrandParc des Princes,Paris42 004
RC Narbonne (2)10 – 0Stade bagnéraisParc des Princes,Paris41 981
AS Béziers (8)10 – 6Stade toulousainParc des Princes,Paris43 350
AS Béziers (9)22 – 13Stade bagnéraisParc des Princes,Paris44 106
SU Agen (7)18 – 9Aviron bayonnaisParc des Princes,Paris41 165
AS Béziers (10)14 – 6RRC NiceParc des Princes,Paris43 100
AS Béziers (11)21 – 21[Note 15]apSU AgenParc des Princes,Paris44 076
Stade toulousain (8)36 – 22apRC ToulonParc des Princes,Paris37 000
Stade toulousain (9)16 – 6SU AgenParc des Princes,Paris45 145
RC Toulon (2)15 – 12Racing club de FranceParc des Princes,Paris49 130
SU Agen (8)9 – 3Stadoceste tarbaisParc des Princes,Paris49 370
Stade toulousain (10)18 – 12RC ToulonParc des Princes,Paris49 370
Racing club de France (5)22 – 12apSU AgenParc des Princes,Paris45 069
CA Bègles Bordeaux (2)19 – 10Stade toulousainParc des Princes,Paris49 370
RC Toulon (3)19 – 14Biarritz olympiqueParc des Princes,Paris49 370
Castres olympique (3)14 – 11FC GrenobleParc des Princes,Paris49 061
Stade toulousain (11)22 – 16AS MontferrandParc des Princes,Paris48 000
Stade toulousain (12)31 – 16Castres olympiqueParc des Princes,Paris48 615

Palmarès depuis 1996

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Finales depuis 1996[Note 6]
DateVainqueurScoreFinalisteLieuSpectateurs
Stade toulousain (13)20 – 13CA BriveParc des Princes,Paris48 162
Stade toulousain (14)12 – 6CS Bourgoin-JallieuParc des Princes,Paris43 841
Stade français CASG (9)34 – 7USA PerpignanStade de France,Saint-Denis78 000
Stade toulousain (15)15 – 11AS MontferrandStade de France,Saint-Denis78 000
Stade français CASG (10)28 – 23US ColomiersStade de France,Saint-Denis46 809
Stade toulousain (16)34 – 22AS MontferrandStade de France,Saint-Denis75 000
Biarritz olympique (3)25 – 22apSU AgenStade de France,Saint-Denis78 457
Stade français CASG (11)32 – 18Stade toulousainStade de France,Saint-Denis75 000
Stade français Paris (12)38 – 20USA PerpignanStade de France,Saint-Denis79 486
Biarritz olympique (4)37 – 34apStade français ParisStade de France,Saint-Denis79 475
Biarritz olympique (5)40 – 13Stade toulousainStade de France,Saint-Denis79 474
Stade français Paris (13)23 – 18ASM ClermontStade de France,Saint-Denis79 654
Stade toulousain (17)26 – 20ASM ClermontStade de France,Saint-Denis79 793
USA Perpignan (4)22 – 13ASM ClermontStade de France,Saint-Denis79 205
ASM Clermont (1)19 – 6USA PerpignanStade de France,Saint-Denis79 869
Stade toulousain (18)15 – 10Montpellier HRStade de France,Saint-Denis77 000
Stade toulousain (19)18 – 12RC ToulonStade de France,Saint-Denis79 612
Castres olympique (4)19 – 14RC ToulonStade de France,Saint-Denis80 033
RC Toulon (4)18 – 10Castres olympiqueStade de France,Saint-Denis80 174
Stade français Paris (14)12 – 6ASM ClermontStade de France,Saint-Denis78 783
Racing 92 (6)29 – 21RC ToulonCamp Nou,Barcelone99 124
ASM Clermont (2)22 – 16RC ToulonStade de France,Saint-Denis79 771
Castres olympique (5)29 – 13Montpellier HRStade de France,Saint-Denis78 442
Stade toulousain (20)24 – 18ASM ClermontStade de France,Saint-Denis79 786
2020Fin de saison annulée en raison de lapandémie de Covid-19 en France
Stade toulousain (21)18 – 8Stade rochelaisStade de France,Saint-Denis14 000[Note 16]
Montpellier HR (1)29 – 10Castres olympiqueStade de France,Saint-Denis78 000
Stade toulousain (22)29 – 26Stade rochelaisStade de France,Saint-Denis79 804
Stade toulousain (23)59 - 3Union Bordeaux BèglesStade Vélodrome,Marseille66 760
Stade toulousain (24)39 - 33[Note 17]apUnion Bordeaux BèglesStade de France,Saint-Denis78 534

Premier au terme de la phase régulière

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Avant 2005 et l'adoption d'un format avec une phase régulière à poule unique, le championnat est auparavant disputé suivant un format préliminaire à plusieurs poules.

Équipe classée première au terme de la phase régulière
DatePremier de la phase régulièreRang final
2005Stade français ParisFinaliste
2006Biarritz olympiqueChampion
2007Stade français ParisChampion
2008ASM ClermontFinaliste
2009USA PerpignanChampion
2010USA PerpignanFinaliste
2011Stade toulousainChampion
2012Stade toulousainChampion
2013ASM ClermontDemi-finaliste
2014RC ToulonChampion
2015RC ToulonDemi-finaliste
2016ASM ClermontDemi-finaliste
2017Stade rochelaisDemi-finaliste
2018Montpellier HRFinaliste
2019Stade toulousainChampion
2020Union Bordeaux Bègleschampionnat arrêté à l'issue de la17e journée
2021Stade toulousainChampion
2022Castres olympiqueFinaliste
2023Stade toulousainChampion
2024Stade toulousainChampion
2025Stade toulousainChampion

Palmarès Championnat de France Groupe B

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Pour lasaison 1973-1974, le championnat de France est divisé en deux, les groupes A et B avant d'être à nouveau unifié en1975 puis à nouveau séparé en1976.

Entre 1976 et 1979, les meilleurs clubs du groupe B rejoignent les meilleurs clubs du groupe A pour disputer leBouclier de Brennus.

Entre 1980 et 1987, les deux championnats sont complètement séparés et Chambéry est le premier champion de France du groupe B.

Entre 1988 et 1991, une phase de brassage se déroulant en septembre et octobre, répartit les équipes pour le reste de la saison.

En1992, les deux championnats sont à nouveau séparés dès le début de la saison mais les deux premiers des poules du groupe B rejoignent les meilleurs clubs du groupe A pour disputer leBouclier de Brennus.

De 1993 à 1997, le groupe A et le groupe B sont à nouveau complètement séparés, les équipes de ce dernier ne pouvant plus atteindre les phases finales et le titre de champion de France.

Bilans

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Clubs

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Le Bouclier de Brennus.

Treize clubs ont gagné au moins trois fois le championnat, dont les plus titrés sont :

  • leStade toulousain est en tête du bilan avec vingt-quatre titres, dont cinq remportés entre 1922 et 1927 et quatre consécutifs remportés de 1994 à 1997 ;
  • leStade français Paris est deuxième du bilan avec quatorze titres dont huit acquis jusqu'à 1908 et six depuis 1998. Il est avec le Racing 92, l'un des deux seuls à avoir été sacrés Champions de France sur trois siècles, soit auxXIXe,XXe et XXIe siècles ;
  • l'AS Béziers avec onze titres dont dix acquis en cinq doublés consécutifs en quatorze ans (de 1971 à 1984 inclus) ;
  • leSU Agen a remporté huit titres de champion de France de 1930 à 1988 ;
  • leFC Lourdes a également dominé le championnat de France durant les années 1948-1968, avec huit titres remportés, dont six (avec un doublé et un triplé) de 1952 à 1960 ;
  • leStade bordelais a gagné sept titres (dont un quadruplé de 1904 à 1907), jouant douze finales sur treize durant les années 1899-1911, dont huit d'affilée entre 1904 et 1911 (record) ;
  • leRacing 92, avec ses six titres, fait le grand écart de 1892 à 2016 ;
  • leBiarritz olympique est cinq fois champion de France, dont deux titres en Top 14 en 2005 et 2006 ;
  • leCastres olympique est cinq fois champion de France, dont deux titres en Top 14 en 2013 et 2018 (en étant sixième de la phase régulière, une première).
  • l'USA Perpignan, également quatre titres étirés sur huit décennies (1938-2009) ;

Le record est de quatre titres consécutifs par leStade bordelais de 1904 à 1907 et leStade toulousain de 1994 à 1997.

Trois clubs ont réussi le triplé : leStade français Paris en 1893, 1894 et 1895, leStade toulousain en 1922, 1923 et 1924 ; ainsi qu'en 2023, 2024 et 2025, et leFC Lourdes en 1956, 1957 et 1958.

Enfin, sept clubs ont réussi le doublé lorsque le rugby était encore amateur : leStade toulousain en 1926-1927 et en 1985-1986 ; leStade français Paris en 1897-1898 ; leFC Lourdes en 1952-1953 ; l'AS Béziers à cinq reprises : 1971-1972, 1974-1975, 1977-1978, 1980-1981 et 1983-1984 ; leSU Agen en 1965-1966 ; leCastres olympique en 1949-1950 ; leLyon OU en 1932-1933.

Toutefois, le championnat de France 1932 était privé de douze des meilleurs clubs français : ayant quitté la FFR pour créer leur propre championnat, l’Union française de rugby amateur (UFRA)[22], en raison des maux dont souffre le rugby français à cette époque, maux taxés de « championnite »[Note 18].

Depuis l'avènement du rugby professionnel et la création de la Ligue nationale de rugby en 1998, seuls trois clubs ont réussi à conserver leur titre : leStade français en 2003-2004, leBiarritz olympique en 2005-2006 et leStade toulousain en 2011-2012, 2019-2021[Note 19] et 2023-2024.

L'ASM Clermont détient unanti-record : les Auvergnats ont participé à quatorze finales (1936, 1937, 1970, 1978, 1994, 1999, 2001, 2007, 2008, 2009, 2010, 2015, 2017 et 2019) mais n'ont gagné que celles de 2010 et 2017. LeRC Toulon, l'un de ses principaux rivaux des années 2010, arrive juste derrière avec treize finales disputées dont neuf perdues.

Au, depuis l'avènement du rugby professionnel en 1995, l'ASM Clermont et leStade toulousain arrivent en tête des clubs français ayant disputé le plus grand nombre de finales de championnat de France, respectivement neuf et onze, et toutes compétitions confondues, respectivement dix-sept et dix-neuf finales.

Toulouse (11/13), le Stade français Paris (6/7), Biarritz (3/3), Clermont (2/9) et Castres (2/4) sont les clubs les plus titrés de l’ère professionnelle depuis 1995. Perpignan, Toulon, le Racing et Montpellier remportent les quatre autres titres mis en jeu.

Palmarès des clubs
RangClubNombrede titresPremier / dernierFinales perduesPremière/ dernièreNombrede finalesDivision
en 2024-2025
1Stade toulousain241912 / 202571909 / 200631Top 14
2Stade français Paris141893 / 201591892 / 200523Top 14
3AS Béziers111961 / 198441960 / 197615Pro D2
4SU Agen81930 / 198861943 / 200214Pro D2
5FC Lourdes81948 / 196831945 / 195511Fédérale 1
6Stade bordelais71899 / 191151900 / 191012Fédérale 2
7Racing 9261892 / 201671893 / 198713Top 14
8Biarritz olympique51935 / 200631934 / 19928Pro D2
Castres olympique51949 / 201831995 / 20228Top 14
10RC Toulon41931 / 201491948 / 201713Top 14
11USA Perpignan41938 / 200971935 / 201011Top 14
12Aviron bayonnais31913 / 194341922 / 19827Top 14
13Section paloise31928 / 196403Top 14
14ASM Clermont22010 / 2017121936 / 201914Top 14
15Stado Tarbes21920 / 197331914 / 19885Nationale
RC Narbonne21936 / 197931932 / 19745Nationale
17US Perpignan21921 / 192521924 / 19264Disparu
18Lyon OU21932 / 1933119313Top 14
CA Bègles21969 / 1991119673Disparu en senior
20Stade montois1196331949 / 19594Pro D2
21Olympique1189621895 / 18973Disparu
US Quillan1192921928 / 19303Disparu
Montpellier HR1202222011 / 20183Top 14
24FC Grenoble1195411993[19]2Pro D2
25FC Lyon1191001Disparu
AS Perpignan1191401Disparu
CS Vienne1193701Nationale 2
US Carmaux1195101Régionale 2
US Montauban1196701Pro D2
La Voulte sportif1197001Disparu
31US Dax051956 / 19735Pro D2
32CA Brive041965 / 19964Pro D2
33SCUF021911 / 19132Fédérale 2
Stade bagnérais021979 / 19812Fédérale 1
Stade rochelais022021 / 20232Top 14
Union Bordeaux Bègles022024 / 20252Top 14
37International AC0118941Disparu
SOE Toulouse0119031Disparu
AS Carcassonne0119251Élite 1[Note 20]
FC Lézignan0119291Élite 1[Note 21]
US Cognac0119541Fédérale 1
SC Mazamet0119581Fédérale 1
RRC Nice0119831Disparu
CS Bourgoin-Jallieu0119971Nationale
Colomiers rugby0120001Pro D2

Depuis 1995 : passage au professionnalisme

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Depuis l'avènement de l'ère professionnelle lors de lasaison 1995-1996, 34 clubs ont disputé au moins trois saisons dans l'élite et seulement 3 ont participé à toutes les éditions (Toulouse, Castres et Clermont). Toutefois, lors des treize premières saisons de cette ère, seuls trois clubs ont conquis le Bouclier de Brennus : leStade français cinq fois, leStade toulousain cinq fois et leBiarritz olympique trois fois.Perpignan met fin à ce partage à trois en 2009.

Clubs ayant disputé le plus grand nombre de saisons dans l'élite depuis 1995-1996[20]
ClubsSaisons dans l'éliteTitresFinales perduesPremière saisonDernière saisonAnnées de titre
Stade toulousain281221995-1996en cours1996,1997,1999,2001,2008,2011,2012,2019,2021,2023,2024,2025
ASM Clermont28271995-1996en cours2010,2017
Castres olympique28221995-1996en cours2013,2018
Stade français Paris26611997-1998en cours1998,2000,2003,2004,2007,2015
CA Brive24011995-1996en cours
USA Perpignan22131995-1996en cours2009
RC Toulon21141995-1996en cours2014
Montpellier HR21121995-1996en cours2022
SU Agen20011995-19962020-2021
Union Bordeaux Bègles20011995-1996en cours
Biarritz olympique19301996-19972021-20222002,2005,2006
Section paloise19001995-1996en cours
Racing 9217101995-1996en cours2016
CS Bourgoin-Jallieu16011995-19962010-2011
Aviron bayonnais16001995-1996en cours
FC Grenoble15001995-19962018-2019
Stade rochelais15021997-1998en cours
RC Narbonne12001995-19962006-2007
Lyon OU9002010-2011en cours
US Colomiers9011995-19962003-2004
US Dax9001995-19962008-2009
AS Béziers8001996-19972004-2005
US Montauban8001999-20002009-2010
FC Auch5001998-19992007-2008
Stade montois5001999-20002012-2013
RC Nîmes4001995-19961999-2000
CA Périgueux4001996-19972000-2001
Oyonnax Rugby4002013-20142023-2024
RRC Nice3001995-19961998-1999
Stade aurillacois3001998-19992000-2001
SC Albi3002006-20072009-2010
RC Vannes1002024-20252024-2025
ClubsDans l'éliteTitresFinales perduesPremière saisonDernière saisonAnnées de titre

Régions

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Le rugby est en France le deuxième sport collectif le plus populaire, même si dans certaines régions il fait jeu égal avec le football. Les régions du sud-ouest sont celles où ce sport est le plus pratiqué et suivi, tandis qu'au nord de l'hexagone, il est beaucoup moins populaire. Depuis la professionnalisation des1re et2e division en 1998 puis 2001 jusqu'à lasaison 2016-2017, hormis en Île-de-France – ainsi que lors de lasaison 2001-2002 en2e division avec l'US Tours – il n'y avait aucun club de la moitié nord de la France en division professionnelle[Note 22]. Depuis, Vannes, Nevers et Rouen sont devenus les seuls clubs de la moitie nord à atteindre la seconde division. En 2024, Vannes devient le premier club de la moitié nord de la France, hors Île-de-France, depuis la professionnalisation à atteindre la première division. Depuis l'arrivée du professionnalisme dans le monde du rugby (1995-1996), la majorité des nations majeures dans ce sport ont choisi de regrouper les clubs en provinces franchisées. En France, les clubs sont très populaires et font partie du patrimoine culturel ; la France est aujourd'hui la seule nation avec l'Angleterre à avoir gardé son système de promotion/relégation dans le championnat d'élite. Voici le palmarès du championnat de France, recensé par région :

Palmarès par région
RégionTitresClubsFinales perduesClubs
Occitanie63Stade toulousain (24) ;AS Béziers (11) ;FC Lourdes (8) ;Castres olympique (5) ;USA Perpignan (4) ;RC Narbonne (2) ;US Perpignan (2) ;Tarbes PR (2) ;Montpellier HR (1) ;US Montauban (1) ;US Carmaux (1) ;US Quillan (1) ;AS Perpignan (1)42USA Perpignan (7) ; Stade toulousain (7) ; AS Béziers (4) ; Castres olympique (3) ; RC Narbonne (3) ; Tarbes PR (3) ; FC Lourdes (3) ;Stade bagnérais (2) ; US Quillan (2) ; Montpellier HR (2) ; US Perpignan (2) ;SC Mazamet (1) ;US Colomiers (1) ;US Carcassonne (1) ;FC Lézignan (1)
Nouvelle-Aquitaine29SU Agen (8) ;Stade bordelais (7) ;Biarritz olympique (5) ;Aviron bayonnais (3) ;Section paloise (3) ;CA Bordeaux Bègles (2) ;Stade montois (1)35SU Agen (6) ; Stade bordelais (5) ;US Dax (5) ; Aviron bayonnais (4) ;CA Brive (4) ; Biarritz olympique (3) ; Stade montois (3) ;Union Bordeaux Bègles (2) CA Bordeaux Bègles (1) ;US Cognac (1) ;Stade rochelais (1)
Île-de-France21Stade français (14) ;Racing 92 (6) ;Olympique (1)18Stade français (8) ; Racing 92 (6) ;SCUF (2) ; Olympique (2)
Auvergne-Rhône-Alpes8Lyon OU (2) ;ASM Clermont Auvergne (2) ;FC Lyon (1) ;FC Grenoble (1) ;CS Vienne (1) ;La Voulte sportif (1)15ASM Clermont (12) ; Lyon OU (1) ; FC Grenoble (1) ;CS Bourgoin-Jallieu (1)
Provence-Alpes-Côte d'Azur4RC Toulon (4)10RC Toulon (9) ;RRC Nice (1)

Joueurs

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Le tableau suivant donne la liste des joueurs qui ont remporté le plus souvent le titre de champion de France, et à titre indicatif les honneurs de vice-champion. Les quatre premières places sont prises par des joueurs de l'AS Béziers et les neuf premiers appartiennent à trois clubs seulement : l'AS Béziers, le Stade toulousain et le FC Lourdes. Viennent ensuite le Stade français et le Stade bordelais.

JoueurNationalitéChampionVice-champion
Armand VaquerinDrapeau de la FranceFrance101
Jean-Louis MartinDrapeau de la FranceFrance9
Alain EstèveDrapeau de la FranceFrance81
Michel PalmiéDrapeau de la FranceFrance81
Antoine LabazuyDrapeau de la FranceFrance71
Jack CantoniDrapeau de la FranceFrance71
Hugues MiorinDrapeau de la FranceFrance71
Jérôme CazalbouDrapeau de la FranceFrance71
Henri AmandDrapeau de la FranceFrance66
Louis DedetDrapeau de la FranceFrance65
Marcel LaffitteDrapeau de la FranceFrance65
Marc GiacardyDrapeau de la FranceFrance64
Jean PratDrapeau de la FranceFrance63
Auguste GirouxDrapeau de la FranceFrance62
Maurice BruneauDrapeau de la FranceFrance62
Paulo ParanhosDrapeau du BrésilBrésil62
Thomas MantérolaDrapeau de la FranceFrance61
Maurice PratDrapeau de la FranceFrance61
Louis GuinleDrapeau de la FranceFrance61
Roger MartineDrapeau de la FranceFrance61
Richard AstreDrapeau de la FranceFrance61
Henri CabrolDrapeau de la FranceFrance61
Georges SenalDrapeau de la FranceFrance61
Olivier SaïssetDrapeau de la FranceFrance61
René SéguierDrapeau de la FranceFrance61
JoueurNationalitéChampionVice-champion
Alain PacoDrapeau de la FranceFrance61
Claude PortolanDrapeau de la FranceFrance61
Michel FabreDrapeau de la FranceFrance6
Franck BelotDrapeau de la FranceFrance6
Christian CalifanoDrapeau de la FranceFrance6
Stéphane OugierDrapeau de la FranceFrance6
François BordeDrapeau de la FranceFrance5+12
Jérôme FillolDrapeau de la FranceFrance52
Pascal LaporteDrapeau de la FranceFrance53
Hélier ThilDrapeau de la FranceFrance53
Albert CigagnaDrapeau de la FranceFrance52
Edmond MamelleDrapeau de la FranceFrance51
François LabazuyDrapeau de la FranceFrance51
Christophe DominiciDrapeau de la FranceFrance51
Sylvain MarconnetDrapeau de la FranceFrance51
David AuradouDrapeau de la FranceFrance51
André LaffontDrapeau de la FranceFrance51
Pieter de VilliersDrapeau de la FranceFrance
Drapeau d'Afrique du SudAfrique du Sud
51
Pierre RabadanDrapeau de la FranceFrance51
Maxime MédardDrapeau de la FranceFrance51
Yvan BuonomoDrapeau de la FranceFrance5
Pierre LacansDrapeau de la FranceFrance5
Gabriel SerresDrapeau de la FranceFrance5
Thierry DusautoirDrapeau de la FranceFrance5
Yohan MontèsDrapeau de la FranceFrance5

Cinq joueurs ont remporté le championnat avec trois clubs différents :Marcel Baillette,Arnaud Marquesuzaa,Maxime Mermoz,Yohan Montès etRémi Lamerat

De nombreux joueurs ont remporté le titre avec deux clubs différents (liste ouverte) :Jean-Guy Gautier,Alexandre Pharamond,Adolphe Jauréguy (et finaliste avec deux autres clubs),François Borde,Jean Larrieu,Albert Cazenave,Eugène Ribère,Jean Matheu-Cambas,André Abadie,Michel Crauste,François Moncla,Didier Codorniou,Geoffrey Abadie,Vincent Moscato,Serge Simon,Philippe Gimbert,Olivier Roumat,Jérôme Fillol,Benoît August,Jacques Sagols,Marc Lièvremont,Thierry Dusautoir,Olivier Olibeau,David Skrela,Census Johnston,Nicolas Jeanjean,Shaun Sowerby,Lionel Beauxis,Frédéric Michalak,Benjamin Noirot,Seremaia Bai,Julien Dupuy,Sylvain Nicolas,Virgile Lacombe,Dimitri Szarzewski,Chris Masoe,Dan Carter,Rémi Talès,Marc Andreu,Martin Castrogiovanni,Antonie Claassen,Brice Dulin,Yannick Nyanga,Benjamin Kayser,Damien Chouly,Adrien Planté,Daniel Kotze,Christophe Samson,Loïc Jacquet,Ludovic Radosavljevic,David Smith,Iosefa Tekori,Piula Faasalele,Geoffrey Doumayrou,Florian Verhaeghe

Beaucoup de grands joueurs n'ont jamais été champions de France (liste ouverte) :Jean-Pierre Romeu,Francis Haget,Serge Blanco,Philippe Saint-André,Jean-Marc Lhermet,Jean-Pierre Rives, Jean-Claude Skrela,Pierre Albaladejo,Pascal Ondarts,Pierre Dospital,Jean-Luc Sadourny,Gérald Merceron,Patrice Lagisquet,Olivier Magne,Christophe Lamaison,Richard Dourthe,Olivier Milloud,Pierre Mignoni,Gonzalo Quesada,Lionel Nallet

Records

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Article détaillé :Records en championnat de France de rugby à XV.

Meilleurs marqueurs d'essais

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Le tableau suivant donne les meilleurs marqueurs d'essais (50 essais et plus) du championnat de France de rugby à XV depuis le passage à l'ère professionnelle au. Ce classement est dominé par l'ailierVincent Clerc[23].

Les noms en gras indiquent les joueurs encore en activité dans le championnat de France.

Entre parenthèses le nombre d'essais inscrits dans chaque club.

ClassementJoueurNationalitéClub(s) important(s)Total d'essais
1Vincent ClercDrapeau de la FranceFranceStade toulousain (98),RC Toulon (3)101
2Laurent Arbo FranceMontpellier HR (25),Castres olympique (1),USA Perpignan (67),Section paloise (7)100
3Aurélien Rougerie FranceASM Clermont (96)96
4Maxime Médard FranceStade toulousain (91)91
5Napolioni NalagaDrapeau des FidjiFidjiASM Clermont (80),Lyon OU (7)87
6Timoci Nagusa FidjiMontpellier HR (80)80
7Juan ImhoffDrapeau de l'ArgentineArgentineRacing 92 (79)79
8Alivereti Raka FranceASM Clermont (78)78
9Julien Arias FranceColomiers Rugby (6),Stade français Paris (71)77
10Josua Tuisova FidjiRC Toulon (41),Lyon OU (26),Racing 92 (6)73
11Baptiste CouilloudDrapeau de la FranceFranceLyon OU (72)72
12Waisea Nayacalevu FidjiStade français Paris (67),RC Toulon (5)72
13Damian Penaud FranceASM Clermont (40),Union Bordeaux Bègles (28)68
14Teddy Thomas FranceBiarritz olympique (6),Racing 92 (44),Stade rochelais (15),Stade toulousain (2)67
15Cedric Heymans FranceStade toulousain (65)65
16Yoann Huget FranceAviron bayonnais (16),Stade toulousain (45)61
17Gaël Fickou FranceStade toulousain (32),Stade français (11),Racing 92 (17)60
-Marc AndreuDrapeau de la FranceFranceCastres olympique (28),Racing 92, (25),Stade rochelais (7)60
19Julien Candelon FranceRC Narbonne (38),USA Perpignan (20)58
20David SmithDrapeau de la Nouvelle-ZélandeNouvelle-ZélandeRC Toulon (32),Castres olympique (24)56
21Noa Nakaitaci FranceASM Clermont (34),Lyon OU (20)54
22Takudzwa NgwenyaDrapeau des États-UnisÉtats-UnisBiarritz olympique (50),CA Brive (2)52
-Louis Picamoles FranceMontpellier HR (30),Stade toulousain (20),Union Bordeaux Bègles (2)
-Thomas Combezou FranceStade Rochelais (5),Montpellier HR (6),Castres Olympique (41)
25Matthis Lebel FranceStade toulousain (51)51
26Alex TulouDrapeau de la Nouvelle-ZélandeNouvelle-ZélandeCS Bourgoin-Jallieu (3),Montpellier HR (21),Castres olympique (26)50

Meilleurs buteurs

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Les noms en gras indiquent les joueurs encore en activité dans le championnat de France.

Entre parenthèses, le nombre de points inscrits dans chaque club.

RangJoueurClubsPériodeNombre
1Richard DourtheUS Dax (?),Stade français (?),AS Béziers (320),Union Bordeaux Bègles (230),Castres olympique (362),Aviron bayonnais (720)1996-20083 004[1] ou 3 040[2]
2Romain TeuletCastres olympique (2 612)2001-20142 612
3Benjamín UrdapilletaUS Oyonnax (550),Castres olympique (1 679),ASM Clermont (281)2013-2 510
4Brock JamesASM Clermont (2 068),Stade rochelais (309),Union Bordeaux Bègles (75),Stade rochelais (42)2006-20202 494
5Dimitri YachviliBiarritz olympique (2 304)2002-20142 304
6Jonathan WisniewskiCastres olympique (9),Racing 92 (907),FC Grenoble (796),RC Toulon (31),Lyon OU (515)2006-20212 258
7Gaëtan GermainCS Bourgoin-Jallieu (47),Racing Métro 92 (150),CA Brive (1349),FC Grenoble (238),Aviron bayonnais (379)2010-2 163
8Lionel BeauxisSection paloise (323),Stade français Paris (700),Stade toulousain (456),Union Bordeaux Bègles (212),Lyon OU (240)2003-20191 931
9David SkrelaUS Colomiers (434),Stade français Paris (900),Stade toulousain (404),ASM Clermont (189)1997-20131 927
10Benjamin BoyetCS Bourgoin-Jallieu (1 232),Aviron bayonnais (557)1997-20131 789
11Morgan ParraCS Bourgoin-Jallieu (41),ASM Clermont (1 697)2006-20231 738
12Thomas RamosStade toulousain (1 709)2011-1 709

Distinctions individuelles

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Il y a plusieurs distinctions individuelles attribuées au terme d'une saison du championnat de France. Depuis 1954, lesOscars du Midi olympique récompensent notamment les trois meilleurs joueurs et le meilleur entraîneur du championnat de France. Depuis 2004, laLigue nationale de rugby, associée aux syndicatsProvale etTECH XV, remet également ses récompenses lors de laNuit du rugby.

Organisation du championnat

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La formule retenue pour la désignation du champion de France de rugby à XV et le nombre de clubs qui participent à la compétition ont changé de nombreuses fois. Quel que soit le nombre de clubs participant, le championnat se déroule depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale en deux temps :

  • une phase de qualification, regroupant les clubs enpoules, en général géographiques ; il y eut certaines années une deuxième phase de poules intégrant les meilleurs de la première phase
  • une phase finale avec des matchs à élimination directe à chaque tour.

Évolution de la formule : époque amateur

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Entre 1892 et 1898, seuls quelques clubs parisiens s’affrontent entre eux. Mais l’ouverture du championnat aux clubs de province en 1899 nécessite la mise en place d’un mode de sélection pour les phases finales à peu près objectif. Jusqu’à la Première Guerre mondiale, les participants sont donc issus de championnats régionaux (entre trois et dix-sept suivant les années) et disputent des phases finales à élimination directe. Après 1919, le championnat devient réellement national, avec des poules géographiques, dont les vainqueurs disputaient une deuxième phase de poule, avant des phases finales. Le nombre de clubs varie alors en général entre 40 et 54.

Interrompu entre 1939 et 1942, le championnat reprend pendant l’Occupation et cherche sa formule idéale. Signe des tâtonnements et des incertitudes liés au contexte, la saison 1942-1943 comprend 95 clubs, celle de 1943-1944 en regroupe 96, et celle de 1944-1945… 126 ! La stabilisation apportée par la fin du conflit permet de repartir sur des bases plus solides. La saison 1946-1947 comprend trois phases qualificatives successives avec 64, 32, puis 16 clubs qualifiés pour les huitièmes de finale.

Entre1947-1948 et1991-1992, une phase qualificative permet de retenir 32 équipes pour disputer des seizièmes de finale ou 16 équipes pour disputer des huitièmes de finale. On établissait un tableau des rencontres, qui était fonction du classement des équipes pendant la phase de qualification (le premier classé rencontrant le dernier qualifié, le2e l’avant dernier, etc.) et la qualification pour les tours suivants se faisait en général sur un seul match.

Des clubs comme Agen (1963) ou Grenoble (1981), leaders de la saison régulière se font pour l’occasion sortir dès les seizièmes de finales.

La compétition est disputée par un nombre d’équipes qui est successivement de 40 (1947-1948 à1950-1951), 64 (1951-1952 et1952-1953), 48 (1953-1954 à1958-1959), 56 (1959-1960 à1966-1967), 64 (1967-1968 à1974-1975), 80 (1975-1976 à1978-1979) et 40 (1979-1980 à1985-1986).

Évolution du nombre de clubs disputant les phases qualificatives et finales entre 1947 et 2007.

De lasaison 1959-1960 à lasaison 1966-1967 la première division se compose de 56 clubs répartis en sept poules de huit clubs. Les clubs classés aux quatre premières places et les quatre meilleurs cinquièmes se rencontrent pour les seizièmes de finale du championnat de France.

De lasaison 1967-1968 à lasaison 1974-1975, le championnat passe à 64 clubs répartis en huit poules de huit clubs. Les clubs classés aux quatre premières places de chaque groupe sont qualifiés pour les seizièmes de finale.

Une innovation des plus originales se produit à l’occasion de lasaison 1973-1974. Les 64 clubs sont répartis à parts égales entre deux groupes : le Groupe A, regroupant les 32 meilleurs de la saison précédente, et le Groupe B, regroupant les 32 suivants. Le Groupe A qualifie 24 clubs pour la phase finale, et le Groupe B 8, de sorte que des clubs classésa priori dans une division inférieure peuvent se qualifier pour les phases finales de la division supérieure et donc, en théorie, remporter le championnat de France. Cette invention avait pour bénéfice (essentiellement politique pour le président de la Fédération, qui était élu par les présidents de clubs) de maintenir l’illusion d’une première division élargie et donc de satisfaire un plus grand nombre de clubs.

Abandonné lasaison suivante, le système est rétabli lors de lasaison 1975-1976 avec 80 clubs (40 dans chaque groupe), et qualifiait 25 clubs du Groupe A et 7 du Groupe B. La formule fut maintenue peu ou proujusqu’en 1978-1979.

Àpartir de la saison suivante, les 40 clubs du Groupe B disputent un championnat à part et n’ont plus la possibilité de se qualifier pour les phases finales du Groupe A. Dès lors, le Groupe A est organisé en quatre poules de dix clubs, dont les huit premiers se qualifient pour les seizièmes de finale (cinq poules de huit en 1983-1984).

La formule change sensiblement pour lechampionnat 1987-1988 avec 80 clubs groupés en seize poules de cinq. Les deux premiers de chaque poule, soit 32 clubs, participent ensuite à une deuxième phase de qualification (appelée Groupe A) comprenant quatre poules de huit dont les quatre premiers (soit seize clubs) participent à des huitièmes de finale disputés par matchs aller - retour. Les tours suivants sont disputés par élimination directe sur un match. Cette formule n'est conservée que jusqu'à la saison1989-1990.

Lasaison 1990-91 introduit une formule éphémère avec 80 clubs répartis en vingt poules de quatre dont sortent 40 clubs répartis dans cinq poules de huit.

L'organisation de la saison1991-1992 n'est elle aussi conservée qu'une saison avec deux groupes de quarante clubs qui qualifient trente deux clubs pour disputer des seizièmes de finale.

La saison1992-1993 marque un changement important dans l'organisation du championnat, car elle se solde par une première réduction de l’élite, qui passe de 40 à 32 clubs répartis en quatre poules de 8. À l'issue d'une première phase qualificative, les équipes placées aux quatre premières places de chaque poule sont qualifiées pour disputer un Top 16 composé de quatre poules de quatre équipes. Les huit équipes classées aux deux premières places de chaque poule du Top 16 disputent des quarts de finale qui comme les tours suivants se font par élimination directe sur un match. Cette formule est conservée trois ans jusqu'à la saison1994-1995.

Évolution de la formule : époque professionnelle

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L’avènement du professionnalisme dans le rugby à XV dans l’hémisphère sud et en Angleterre en 1995 atteignit rapidement la France. En janvier 1996, l’Union des Clubs est fondée pour défendre les intérêts des quarante clubs de première division (Groupes A et B puis A1 et A2). La Fédération française crée alors la Commission nationale de rugby d’élite (CNRE), chargée de la gestion administrative des clubs de l’élite. Elle préfigure la création d’une ligue professionnelle qui voit le jour en juillet 1998 sous le nom deLigue nationale de rugby (LNR). Elle regroupe alors seize clubs devenus « sociétés anonymes à objet sportif » (SAOS). Au lancement de la saison 2013-2014 en août 2013, il existe trente clubs professionnels en France.

L’objectif des tenants du professionnalisme était de réduire le nombre de clubs d’élite afin de rendre la compétition attractive et lisible pour le public, en limitant les affrontements des meilleurs clubs avec des clubs nettement inférieurs et en concentrant les meilleurs joueurs dans un nombre restreint d’équipes afin d’élever le niveau du championnat. La création de la Coupe d’Europe et l’existence d’unchampionnat anglais limité à douze clubs depuis 1987 furent d’autres éléments très incitatifs. Cette « révolution » ne se fait pas sans heurts.

Le championnat1995-1996, qui se déroula pendant le passage au professionnalisme, se signale par une réduction du nombre de clubs, qui passe à vingt, groupés en deux poules de dix. Les quatre premières équipes de chaque poule sont qualifiées pour les huitièmes de finale, huit autres équipes sont qualifiées lors de matchs de barrage avec des équipes du groupe inférieur A2. Cette formule est conservée deux ans.

Le championnat1997-1998 est disputé par vingt équipes réparties en deux poules de dix. Les quatre premiers de chaque poule disputent des quarts de finale par matchs aller - retour, puis chaque demi-finale se joue sur un seul match. Devant les critiques des présidents de clubs exclus de l’élite, le nombre de participants remonte à 24 (trois poules de huit) en1998-99. Seize clubs sont retenus pour la phase suivante qui comprend quatre poules de quatre clubs, les huit meilleurs étant qualifiés pour disputer des quarts de finale.

La saison1999-2000 est à nouveau disputée par 24 équipes réparties en deux poules de douze. Les deux premières équipes de chaque poule sont qualifiées pour les quarts de finale ainsi que quatre équipes issues de matchs de barrage. La suite de la compétition se fait par élimination directe.

L'élite commence vraiment à se resserrer en2000-2001 avec 21 équipes réparties en deux poules (une de dix clubs, l'autre de onze). Les quatre premières équipes de chaque poule sont qualifiées pour disputer des quarts de finale, la compétition se poursuivant par élimination directe jusqu'à la finale. L'élite est à nouveau réduite en2001-2002 avec la création du Top 16 avec seize clubs répartis en deux poules. Les quatre premiers clubs de chaque poule disputent ensuite desplay-offs, deux poules de quatre dont les deux premiers sont qualifiés pour les demi-finales. Cette formule est conservée jusqu'à la saison2003-2004.

Le championnat2004-2005 réunit pour la première fois une poule unique de seize clubs, les quatre premières équipes sont qualifiées pour disputer les demi-finales. Le championnat prend le nom de Top 14 à partir de la saison2005-2006, comme son nom l'indique, quatorze clubs disputent cette compétition. Les quatre premières équipes sont qualifiées pour les demi-finales. Les deux premiers du Championnat ne disposent pas de l'avantage du terrain, les demi-finales se jouant sur terrain neutre, l'avantage de terminer à l'une des deux premières places est donc limité.

Cette formule est en vigueur jusqu'en 2009. À partir de lasaison 2009-2010, les équipes classées aux deux premières places sont directement qualifiées pour les demi-finales. Les deux places restantes sont disputées par les équipes classées de la troisième à la sixième place au cours de deux matchs de barrage : l'équipe classée troisième reçoit la sixième et la quatrième reçoit la cinquième (avantage du terrain pour l'équipe la mieux classée). Mais les demi-finales se jouent toujours en terrain neutre.

Le nombre de clubs participant à la première division du championnat de France est donc resté élevé jusqu’en 1992 (quarante), avant de diminuer régulièrement jusqu'au nombre actuel de quatorze clubs. Le nombre de clubs retenus pour participer à la phase finale du championnat a lui diminué de 32 (depuis les seizièmes de finale jusqu’à la finale) en1981 à six (barrages, demi-finales puis finale) actuellement.

Points au classement

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Pour s'aligner sur ce qui se fait au niveau international, d'abord dans l'hémisphère Sud puis progressivement dans les grands championnats et en Coupe du monde depuis 2003, une équipe marque quatre, deux ou zéro points au classement de la phase régulière du championnat, respectivement lorsqu'elle remporte, fait match nul ou perd un match. En outre, des points de bonus, offensif et défensif, sont accordés à partir de la saison 2004-05 pour favoriser le jeu offensif et maintenir l'intérêt d'un match jusqu'à la fin de la rencontre.

Le point de bonus défensif est octroyé à une équipe battue avec un écart inférieur ou égal à cinq points depuis la saison 2014-15 (sept points entre 2007-08 et 2013-14) et le point de bonus offensif est accordé à une équipe qui inscrit trois essaisde plus que son adversaire. Auparavant, il suffisait de marquer au moins quatre essais dans un match[24], si bien que les deux équipes ne peuvent plus marquer chacun un point de bonus offensif dans le même match.

Arbitrage

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Dans le Top 14, chaque rencontre est gérée par une équipe de six arbitres : un arbitre de champ, deux juges-assistants (anciennement appelés juges de touche), deux arbitres chargés des remplacements (un par équipe), un arbitre vidéo (présent sur chaque match depuis la saison 2007-2008).

Les arbitres du championnat de France sont amateurs, à cinq exceptions près :Romain Poite,Alexandre Ruiz,Pascal Gaüzère,Pierre Brousset etMathieu Raynal, lesquels sont professionnels et autorisés à arbitrer des test matchs entre équipes majeures du circuit international.Joël Jutge, ancien professionnel, a pris sa retraite pour raisons de santé en 2009.Jérôme Garcès, ancien arbitre professionnel lui aussi, a pris sa retraite après lacoupe du monde de rugby 2019, dont il a dirigé la finale.Éric Darrière fut également professionnel mais a préféré redevenir amateur et retrouver son métier deconseiller principal d'éducation.

Qualification pour les épreuves européennes

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Le classement du championnat de France permet de déterminer les clubs admis à participer à laCoupe d'Europe de rugby à XV et auChallenge européen de rugby à XV. Les six ou sept clubs français les mieux classés au championnat de France participent à la Coupe d'Europe, les autres équipes de l’élite disputent le Challenge européen.

Le nombre de clubs français admis à participer à la Coupe d'Europe dépend de la prestation des clubs français lors des éditions antérieures de la Coupe. Ainsi, sept clubs furent admis après la victoire duStade toulousain lors de laCoupe d'Europe 2004-2005. Les clubs français ont un très bon bilan en Coupe d'Europe, avec douze titres remportés (cinq par le Stade toulousain, trois par leRC Toulon, deux par leStade rochelais et un par leCA Brive et l'Union Bordeaux Bègles). À six reprises la finale a opposé deux clubs français : Stade toulousain -USA Perpignan en2003, Stade toulousain -Stade français en2005, Stade toulousain - Biarritz olympique en2010,RC Toulon -ASM Clermont Auvergne en2013 et2015 et Stade toulousain -Stade rochelais en2021.

Deux clubs ont réalisé l'exploit d'être champion de France et d'Europe la même année: Toulouse en 1996, 2021 et 2024 et Toulon en 2014.

Les clubs français se sont également bien comportés dans le Challenge européen, disputé pour la première fois en1996-97, en remportant quatre fois consécutivement la compétition de1997 à2000. Tous les clubs du Top 14 non qualifiés pour la Coupe d’Europe sont automatiquement engagés en Challenge européen, y compris les promus.

A l'issue de la saison 2023/2024, leStade toulousain est le club français, et européen, ayant remporté le plus grand nombre deCoupe d'Europe de rugby à XV (6 titres en1996,2003,2005,2010,2021,2024). LeRC Toulon est, quant à lui, le seul club français à avoir remporté les deux titres européens mis en jeu, laCoupe d'Europe de rugby à XV (3 titres en2013,2014 et2015) et leChallenge européen de rugby à XV (1 titre en2023).

Clubs de l'édition 2024-2025

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Stade rochelaisRacing 92Stade français Paris rugbyRugby club vannetais
Stade Marcel-Deflandre
Capacité : 16 000
Paris La Défense Arena
Capacité: 32 000
Stade Jean-Bouin (Paris)
Capacité: 20 000
Stade de la Rabine
Capacité: 11 865
ASM Clermont Auvergne
Lyon olympique universitaire rugby
Stade Marcel-Michelin
Capacité : 19 372
Matmut Stadium Gerland
Capacité : 35 029
Union Bordeaux BèglesMontpellier Hérault Rugby
Stade Chaban-Delmas
Capacité : 34 694
GGL Stadium
Capacité : 15 697
Aviron bayonnaisRugby club toulonnais
Stade Jean-Dauger
Capacité : 14 370
Stade Mayol
Capacité : 17 287
Section paloiseStade toulousainCastres olympiqueUSA Perpignan
Stade du Hameau
Capacité : 18 324
Stade Ernest-Wallon
Capacité : 19 500
Stade Pierre-Fabre
Capacité : 12 500
Stade Aimé-Giral
Capacité :
14 593

Couverture médiatique

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Télévision

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En France

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Article détaillé :Championnat de France de rugby à XV à la télévision en France.
Isabelle Ithurburu, journaliste pour Canal+, lors du match de barrage Stade toulousain - US Oyonnax (saison 2014-2015).

La première diffusion d'une finale du championnat de France à la télévision a eu lieu en1957. Elle opposait leFC Lourdes auRacing club de France à Lyon. Ce n'était cependant pas la première fois qu'un match de rugby était retransmis à la télévision, car dans les années 1952-1953 la FFR avait passé un accord avec la Radiodiffusion Télévision Française pour la retransmission de matches en direct dans la région parisienne. Il y avait cependant une condition: la retransmission ne devait pas être annoncée à l'avance afin de ne pas réduire le nombre de spectateurs se rendant au stade. La diffusion des matches duTournoi des Cinq Nations a aussi débuté en 1957.

Pendant de longues années, la diffusion des matches du championnat a été réservée à l'ORTF, puis aux chaînes du service public,Antenne 2 en général, issues de l'ORTF. À cette époque,Pierre Sabbagh, mais surtout le duoRoger Couderc-Pierre Albaladejo contribuent largement à la popularisation du rugby à XV en France.

Pour des raisons de programmation, la finale du championnat est disputée en nocturne à partir de1982. Toutefois, Antenne 2 ne retransmet que des rencontres des phases finales, jamais des matches de la phase préliminaire. Cela change avec l’arrivée de la chaîne cryptéeCanal+. Celle-ci acquiert les droits des matches du championnat et commence à diffuser des rencontres des phases préliminaires. En outre, elle modernise considérablement les retransmissions en s’inspirant des recettes qu’elle appliquait avec succès au football : prise d’antenne bien avant le coup d’envoi pour présenter la rencontre en profondeur, reporters au bord du terrain et dans les vestiaires, recours aux statistiques, etc. Le recours aux consultants devient systématique. De nombreux anciens joueurs sont intervenus ou interviennent actuellement comme consultants à Canal+ ou àFrance 2 ; suivant l'exemple de Pierre Albaladejo,Serge Blanco,Thierry Lacroix,Philippe Sella,Éric Bonneval,Jérôme Cazalbou,Philippe Bernat-Salles,Fabien Galthié,Thomas Castaignède,Thomas Lombard,Raphaël Ibañez,Fabien Pelous,Marc Lièvremont occupent ou ont occupé ce poste de consultant.

Morgan Parra, en interview pour Canal+.

Les matches du Top 14 sont actuellement diffusés parCanal+,Canal+ Sport etRugby+ et la finale du Top 14 est codiffusée en crypté par Canal+ et en clair surFrance 2 depuis 2007.

Le groupe Canal+ a conservé les droits de retransmission de 2007 à 2011 pour un coût d'un peu plus de 100 millions d'euros, soit entre 24 et 29 millions d'euros par saison[25]. Toutes les rencontres du Top 14 sont retransmises, soit 185 à 187 matches par saison, cela permet d'avoir recours à l'arbitrage vidéo lors de chaque rencontre. À partir de la saison 2011-2012, le contrat permet à la Ligue nationale de rugby de recevoir 31,7 millions d'euros annuels (dont 4,5 millions de part variable) de la part de Canal +. En décembre 2013, la Ligue dénonce le contrat qui la liait à Canal + jusqu'en 2015-2016 pour lancer un nouvel appel d'offres. Après un recours du groupe de télévision devant les tribunaux, les deux parties se mettent sur un accord permettant à Canal + d'obtenir les droits jusqu'en 2018-2019 pour un total 355 millions d'euros, soit environ 71 millions par saison[26].

LaLNR, qui avait anticipé son appel d'offres pour la période 2019-2023, annonce le queCanal+ conserve l'exclusivité de la diffusion du Top 14 pour les saisons 2019-2020 à 2022-2023.Canal+ versera chaque année 97 millions d'euros par an en moyenne à laLNR, un montant record[27],[28]. Le 30 août 2019, la LNR annonce que France Télévisions conserve les droits de diffusion en clair[29]. À partir de,Canal+ accroît l'exposition du championnat en diffusant une rencontre par journée enpremière partie de soirée le dimanche à21 h[30]. En février 2021, ce match est déplacé du dimanche au samedi, toujours enpremière partie de soirée surCanal+.

La LNR annonce le queCanal+ conserve l'exclusivité de la diffusion du Top 14 pour les saisons 2023-2024 à 2026-2027. Canal+ versera chaque année 113,6 millions d'euros par an en moyenne, un montant en augmentation de 17 % par rapport au montant du précédent appel d'offres[31]. Son contrat d'exclusivité est ensuite prolongé pour la période 2027-2032[32].

À l'étranger

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Depuis plusieurs années de nombreuses chaînes étrangères manifestent leur intérêt pour diffuser les images du championnat français, pour la saison 2014-2015, le Top 14 est diffusé dans 190 pays[33]. Ainsi à partir de l'année2007 le Top 14 a bénéficié d'une exposition importante dans une quarantaine de pays par l'intermédiaire des chaines BritishEurosport au Royaume-Uni etEurosport 2 dans le reste de l'Europe. Ce contrat avec Eurosport a été renouvelé jusqu'à la saison2011[34].

La LNR semble désormais privilégier des droits négociés pays par pays, le Top 14 est par exemple diffusé sur les chaînes anglophonesSky Sports etSetanta Sports respectivement enIrlande et auRoyaume-Uni, enAmérique du Sud hispanophone les matches sont diffusés surESPN Latin America, auBrésil c'est la chaîneBandSports qui détient les droits, la chaîne sportive brésilienne a même choisi de faire du Top 14 l'un de ses produits d'appel[35]. En Amérique du Nord, Le Top 14 est télévisé auxÉtats-Unis et auCanada via la chaîneESPN. La chaîneTelevisa Deportes Network détient les droits pour leMexique et les pays d'Amérique centrale. EnNouvelle-Zélande, la compétition est visible sur Coliseum Sports qui en a fait un produit "premium" aux côtés de laPremier League anglaise de football et duPGA Tour.Eurosport Asia, filiale duGroupe TF1, diffuse les droits en Asie du Sud-Est et enAustralie. En juin 2016, la LNR a signé un contrat de plusieurs saisons avec le plus grand diffuseur de chaînes payantesjaponaisWOWOW, le pack comprend les deux ou trois plus belles affiches de chaque journée, les deux matches de barrage, les demi-finales et la finale. Les premières images du Top 14 diffusées sur WOWOW seront celles des demi-finales 2016 duRoazhon Park deRennes et la finale duCamp Nou deBarcelone[36]. Enfin, la chaîne francophoneTV5 Monde, troisième plus important réseau de télévisions mondial, a fait du Top 14 l'un de ses produits phares en termes de retransmissions sportives aux côtés duTour de France, de laLigue 1, deRoland Garros et de laCoupe d'Afrique des nations.

PaysChaînes
Drapeau de la FranceFranceCanal+
Drapeau du Royaume-UniRoyaume-UniSky Sports
Drapeau de l'ItalieItalieSportitalia
Drapeau de la BelgiqueBelgiqueBeTV
Drapeau de l'IrlandeIrlandeSetanta Sports
Drapeau de l'AustralieAustralieEurosport
Drapeau du JaponJaponWOWOW
Drapeau de la Nouvelle-ZélandeNouvelle-ZélandeColiseum Sports
Drapeau des États-UnisÉtats-UnisESPN
Drapeau du CanadaCanadaESPN
Drapeau du MexiqueMexiqueTelevisa Deportes Network
Drapeau de l'ArgentineArgentineESPN Latin America

Presse écrite

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Le rugby en général et le Top 14 en particulier sont couverts dans les colonnes duMidi olympique,journal bi-hebdomadaire français spécialisé dans le rugby et du quotidienL'Équipe, ainsi que dans les pages sports des quotidiens régionaux, notamment dans le Sud de la France.

Radio

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À laradio, le Top 14 est tout aussi largement couvert surSud Radio depuis la professionnalisation du rugby. Depuis queRMC s'est positionnée sur le sport avec "Info Talk Sport" en2001, tous les matchs du Top 14 sont radiodiffusés, des émissions sont consacrées au rugby et des anciens joueurs tels queVincent Moscato,Serge Simon etBernard Laporte en sont des animateurs vedettes de la station. Pendant lasaison 2008-2009, tous les matchs du Top 14 sont radiodiffusés en multiplex surEurope 1 avecFabien Galthié comme consultant, à noter qu'Europe 1 est le précurseur du rugby à la radio dès1968 avec la doubletteRoger Couderc-Pierre Albaladejo avant que ces derniers fassent de la télévision en1975 surAntenne 2.

Aspects financiers

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LaLNR négocie et commercialise les droits de télévision et de partenariat du championnat de France de rugby Top 14 etPro D2.

Sponsoring

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Les principaux partenaires officiels pour le Top 14 sont :Orange,Société générale,Canal+,PMU,GMF,Mercure,Les opticiens mutualistes,La Poste,L'Équipe etMidi olympique[37].

À partir du 27 décembre 2020, l'enseigne de bricolageBrico Dépôt devient le fournisseur officiel du Top 14 jusqu'à l'issue de la saison 2022-2023[38].

Budgets des clubs

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En2009/2010, le budget moyen d'un club de l'élite est de 14,6 millions d'euros[39], il a été multiplié par cinq en huit ans mais il est trois fois inférieur à celui d'un club defootball deLigue 1. Dans ce domaine, le rugby est le deuxième sport en France, devant lebasket-ball[40].

Le budget moyen des clubs du Top 14 devrait se rapprocher de celui des clubs de Ligue 1, mais un écart important devrait subsister car le football reste de loin le sport le plus populaire en France et à l'étranger, les droits télévisuels ont été revus à la hausse lors de l'appel d'offres en2007 (+ 50 %) et des clubs comme leRugby Club toulonnais (25 M€ de budget), leStade toulousain (35 M€),Stade français (21 M€) et l'ASM Clermont (27 M€) commencent à concurrencer des clubs de football en termes de budget, de popularité et de capacité d'attraction desponsors[41].

L'organisation de l'édition2007 de la coupe du monde de rugby en France a aidé à populariser davantage le rugby à XV en dehors de ses régions traditionnelles d’implantation. En effet, près de dix ans plus tard, des clubs comme leRC Vannes ouProvence Rugby se sont fait leur place enPro D2,Lille a éclos avant de faire faillite lors de sa promotion en2e division,Rouen s'apprête à rejoindre le rugby professionnel après quelques années à l'échelon fédéral.

Certains clubs dePro D2 construisent également des budgets de plus en plus impressionnants avec pour ambition de revenir rapidement dans l’élite et d’y jouer un rôle actif. Ainsi lors de la saison 2017-2018, leLyon OU s'est hissé en demi-finale du Top 14, deux ans après sa remontée dans l'élite. Plus récemment encore, l'USON Nevers a augmenté son capital pour devenir le premier budget de Pro D2, devant Biarritz, Bayonne, Brive ou Mont-de-Marsan, avec en tête la construction d'une équipe compétitive en Top 14.

Salaires des joueurs

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En2007, le salaire moyen d'un joueur de rugby du Top 14 est de 10 300 euros bruts par mois[42], soit quatre fois moins qu'un joueur de football deLigue 1.Jonny Wilkinson est le joueur le mieux payé du Top 14 en2009 avec un salaire annuel de près d'un million d'euros[43].

L’un des corollaires au professionnalisme est l’augmentation considérable du nombre de joueurs étrangers évoluant dans les clubs professionnels français. Certains critiques égratignent ce qu’ils voient comme une dérive des clubs, visant à assurer une rentabilité à court terme avec des joueurs directement utilisables et souvent moins chers, au détriment de la formation de jeunes joueurs français, et donc de l’Équipe de France, notamment à certains postes (piliers, demis d’ouverture, arrières).

À l'image duSalary Cap en championnat anglais, laLNR adopte à partir de la saison2010/2011 un mécanisme de plafonnement de la masse salariale. Pour chaque club, la masse salariale des joueurs ne peut dépasser la masse salariale maximale de la saison précédente majorée de 10 %, avec un plafond fixé à 8,1 millions d'euros[44]. Cependant, à partir de la saison 2013-2014, le plafond du salary cap est relevé à 10 millions d'euros[45] ; ce niveau est maintenu en 2015 pour trois saisons supplémentaires[46].

Popularité

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Désireux de sortir le rugby de ses bastions traditionnels du sud pour en faire un sport vraiment national, le président du Stade français, Max Guazzini, joue la carte du spectacle et de la provocation pour faire parler de son club, pensant qu’il convient de traiter le rugby comme une entreprise de spectacle qui doit attirer un public nouveau, en particulier les jeunes et les femmes. Il organise plusieurs matches du Top 14 auStade de France, réussissant à attirer à plusieurs reprises plus de 80 000 spectateurs[47]. Ces matches deviennent alors un numéro parmi d'autres numéros au cœur d'un spectacle avecpom-pom girls,karaoké géant, cracheurs de feu, etc. Avec ces initiatives, le rugby à XV entre non seulement dans l'ère du professionnalisme, mais dans celui du « sport-spectacle », ce qui n'est pas du goût de nombreux amateurs de rugby attachés aux valeurs de l'amateurisme que ce sport continue de revendiquer. Malgré le dynamisme offert au championnat, ses initiatives lui attirent autant de louanges que de critiques[Note 23].

Les clubs deBourgoin-Jallieu, duBiarritz olympique, de l'Union Bordeaux Bègles, duStade toulousain, duLyon OU, duCastres olympique et duRC Toulon ont emboîté le pas auStade français en organisant respectivement des rencontres du Top 14 auStade Geoffroy-Guichard deSaint-Étienne, austade d'Anoeta deSaint-Sébastien, auStade Chaban-Delmas deBordeaux, auStadium de Toulouse, auStade de Gerland deLyon, auStade de la Méditerranée deBéziers et auStade Vélodrome deMarseille, soit dans des stades d'au moins 30 000 places.

Cette popularité se voit par les délocalisations à l'étranger : en 2011, pour un quart de finale deH-Cup opposant l'USAP au RC Toulon, le match fut joué à Barcelone, au stade olympique deMontjuic. Ce fut une réussite populaire et sportive, le stade étant complet, les 55 000 spectateurs ayant pu voir l'Usap s'imposer 29 à 25 et se qualifier pour les demi-finales de l'épreuve.

Le, leRacing Métro 92 reçoit leStade toulousain au Stade de France devant plus de 76 000 spectateurs[48].

Ses partenairesNatixis, GTM etKappa s'engagent alors dans un même type de show « rugby spectacle » et la rencontre achevée, un feu d'artifice sur le modèle de ceux proposés parMax Guazzini est tiré[49].

Le championnat de France est de plus en plus populaire : lors de la saison 2008-09, il y a eu 12 737 spectateurs par match, soit une progression de 9 % par rapport la saison précédente[50]. Au total, 2 356 349 spectateurs ont assisté aux 185 matches du championnat. L'augmentation de la popularité du championnat bénéficie du fait que le rugby est d'une manière générale plus populaire en France, elle est due aussi à l'instauration du Top 14 avec une formule enfin stabilisée et une élite resserrée comparable à celle des autres grandes compétitions de rugby (Super 15,Premiership etCeltic League). Le record de fréquentation est de nouveau battu lors de la saison 2009-2010 avec une moyenne par match s'établissant à 13 529 spectateurs[51]. De plus, l'UEFA estime que certains stades de football ne sont désormais plus adaptés aux exigences européennes, les clubs de rugby comme l'Union Bordeaux Bègles ou leLyon OU devraient emménager définitivement auStade Chaban-Delmas et auStade de Gerland ainsi l'Union Bordeaux Bègles est la meilleure affluence du top 14 et d'Europe.

Le prix des places pour un match du Top 14 est habituellement de 10 euros pour une place en pelouse, et de 15 à 40 euros pour des places en gradins[réf. nécessaire].

Affluences par saison[Note 24]
SaisonAffluence totale[52]Nombre de matchesMoyenne par match
2002-20031 287 4231717 529
2003-20041 278 5911717 477
2004-20051 903 0342437 832
2005-20061 917 87518510 367
2006-20072 089 73318511 296
2007-20082 163 26418511 693
2008-20092 356 34918512 737
2009-20102 529 92318713 529[51]
2010-20112 581 55218713 805
2011-20122 494 56318713 340
2012-20132 589 17918713 846
2013-20142 677 57218714 318
2014-20152 701 61618714 447
2015-20162 678 56218714 324
2016-20172 715 49718714 521
2017-20182 681 83418714 341
2018-20192 734 73818714 624
2019-2020187
2020-2021187
2021-2023187
2022-2023187
2023-20242 775 95118715 252
2024-20253 157 30418716 882

Rivalités et supporters

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Supporters du Stade toulousain.
Supporters du Castres olympique, la« Blue Army ».

Les clubs de rugby à XV du championnat de France Top 14, comme ceux des autres sports collectifs populaires, sont suivis et soutenus par de nombreux et fidèles supporters. Lors des matchs du Top 14 ou de coupe d'Europe, ils portent les couleurs traditionnelles de leur club.

Les rivalités au rugby sont souvent saines. Ainsi leBiarritz olympique reçoit-il l'autorisation du club landais de l'US Dax pour jouer un match sur le terrain de son rival lorsque sonParc des sports d'Aguiléra est en travaux lors de la saison 2005-2006[53]. De même lors de la saison 2006-2007, l'Aviron bayonnais joue quatre matchs de début de saison sur le terrain d'Aguilera (le stade du Biarritz olympique) pour cause de travaux au stadeStade Jean-Dauger[54].

Les supporters de l'ASM Clermont Auvergne surnommés la "Yellow Army" ont reçu en 2007[55], 2008[56] et 2009[57] le prix de l’Éthique et de la convivialité (challenge des meilleurs supporters) du Top 14.

Des rivalités historiques ou régionales existent, et elles sont le plus souvent entretenues par les supporters. Par exemple, les clubs de Brive et de Clermont-Ferrand rivalisent depuis un siècle pour lasuprématie du centre de la France. L'AS Béziers, leRC Narbonne et l'USA Perpignan ont une longue histoire en Languedoc-Roussillon, notamment les deux premiers dont la rivalité est historique et qu'on nomme le derby du Languedoc. Il y a une forte rivalité régionale en Occitanie également entre deux clubs phares, leCastres olympique et leStade toulousain. Néanmoins, la limitation du nombre de clubs entraîne aussi la disparition de tels affrontements et donc du folklore qui les accompagne, dont le derby basque entre Bayonne et Biarritz. Certaines rivalités apparaissent comme celle entre leStade toulousain et leStade français, intensifiée depuis la demi-finale de la saison 1998 remportée 39-3 par le Stade français, repose à la fois sur une opposition Nord/Sud, Paris/Province et marketing/tradition[58]. Depuis la saison 2009-2010 et le retour duRacing Métro 92 au sein de l'élite, lederby parisienRacing-Stade français qui a fait l'histoire de la compétition dans ses premières années, revient au premier plan à l'ère du professionnalisme.

Notes et références

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Notes

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  1. Avec le décompte des points en vigueur en 2007, Lourdes aurait gagné par 13 à 9
  2. Villepreux avait aussi perdu la finale en1965 avec le CA Briviste
  3. Walter et Jo Maso ont perdu la finale du championnat1973-74 contre Béziers
  4. L'AS Béziers est champion de France en1971,1972,1974,1975,1977,1978,1980,1981,1983,1984.
  5. Le Stade toulousain est champion de France en 1985, 1986, 1989, 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2001.
  6. abcd eteLe score donne un lien vers l'article détaillé correspondant à l'édition du championnat.
  7. Lors de cette première édition, il n'y a que deux clubs en lice.
  8. Le titre est décerné à l'issue d'une poule comprenant cinq clubs. Le Stade français a 10 points, l'Olympique 8.
  9. Le titre est décerné à l'issue d'une poule comprenant six clubs. Le Stade français a 10 points, le Racing 6.
  10. Les clubs de province entrent dans la compétition pour la première fois.
  11. En 1901, le Stade bordelais gagne la finale à la régulière sur le score de 3 à 0. Mais le Stade bordelais ayant fait participer trois joueurs de façon irrégulière, l'USFSA annule le résultat et décide que la finale doit être rejouée à Paris. Les Bordelais refusant cette décision, le Stade français est déclaré vainqueur.
  12. Une première finale avait été jouée le 26 avril 1925 auStade des Ponts Jumeaux à Toulouse et s'était soldé par un 0-0 après prolongation.
  13. Une première finale avait été jouée le 15 mai 1949 auStade des Ponts Jumeaux à Toulouse et s'était soldé par un 3-3 après prolongation.
  14. En raison des événements deMai 68, la finale fut disputée avec trois semaines de retard. À la fin du temps règlementaire, les deux équipes étaient à 6-6, puis à 9-9 à la fin de la prolongation. Pour ne pas avoir à disputer une nouvelle finale largement hors saison, le FC Lourdes fut déclaré champion de France au nombre d'essais marqués, deux contre aucun pour le RC Toulon.
  15. Béziers gagna 3 tirs au but à 1.
  16. Seuls 14 000 spectateurs ont pu assister au match en raison des mesures gouvernementales dues à lapandémie de Covid-19, limitant le nombre de personnes pouvant se rendre au stade.
  17. Plus grand nombre de points marqués en finale.
  18. Championnite signifie ici : débauchage de joueurs, amateurisme marron, violence, etc.
  19. Le championnat 2019-2020 n'a pas été disputé jusqu'à son terme en raison de lapandémie de Covid-19, aucun titre n'a été décerné.
  20. Le club ne pratique plus depuis le rugby à XV, mais le rugby à XIII.
  21. Le club ne pratique plus depuis le rugby à XV, mais le rugby à XIII.
  22. La1re division est organisée par la Ligue nationale de rugby à partir de 1998, tandis que la2e division l'est à partir de 2001 en tant que Pro D2. Avant ces changements mais encore après 1995, date de la professionnalisation du rugby en France, certains clubs de la moitié nord de la France évoluaient encore dans les deux premières divisions ; entre autres, leStade dijonnais évolue en première division en1996-1997.
  23. Stade français, section "période moderne : soutien populaire, stades et communication."
  24. La saison régulière et la phase finale sont incluses.

Références

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Annexes

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Bibliographie

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Ce championnat est appeléTop 16 entre 2003 et 2005, puisTop 14 depuis 2005. Les éditions non disputées (de 1914 à 1919) et les « championnats de guerre » (de 1939 à 1945) sont en gris.
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