Ne doit pas être confondu avecChampionnat de Russie de football.
| Sport | Football |
|---|---|
| Création | 1936 |
| Disparition | 1991 |
| Autre(s) nom(s) | Grouppa A(1936-1941) Pervaïa Grouppa(1945-1949) Klass A(1950-1962) Pervaïa Grouppa A(1963-1969) Vyschaïa Grouppa A(1970) Vyschaïa Liga(1971-1991) |
| Organisateur(s) | FFSSSR |
| Éditions | 54 saisons |
| Périodicité | Annuelle |
| Nations | |
| Participants | 7 à 26 équipes selon les éditions |
| Hiérarchie | 1er niveau |
|---|---|
| Niveau inférieur | Pervaïa liga (D2) |
| Plus titré(s) | Dynamo Kiev (13 titres) |
|---|
Lechampionnat d'Union soviétique de football, aussi appeléVyschaïa Liga (enrusse :Высшая лига,Ligue supérieure), est une compétition de football constituant la plus haute division du football soviétique. Organisé par lafédération soviétique de football (FFSSSR), le championnat est actif de 1936 à 1991 et rassemble selon les éditions 7 à 26 équipes.
Dans les dernières années de son existence, le championnat soviétique se classe parmi les meilleurs championnats européens, figurant dans les trois premiers championnats aucoefficient UEFA à la fin des années 1980. À sa dissolution, de la même manière que lasélection russe est vue comme le successeur sportif de lasélection soviétique, lechampionnat russe mis en place à partir de 1992 est considéré comme le successeur de la première division soviétique.
Les équipes les plus dominantes du championnat sont les équipesrusses etukrainiennes, qui se partagent cinquante des cinquante-quatre titres de champion mis en jeu. L'équipe ukrainienne duDynamo Kiev est ainsi la plus titrée avec treize titres à elle seule, suivie des Russes duSpartak Moscou, qui en comptent douze, et duDynamo Moscou, qui en ont gagné onze. Les autres républiques à avoir remporté au moins un titre sont laGéorgie par le biais duDinamo Tbilissi à deux reprises, l'Arménie avec l'Ararat Erevan et laBiélorussie avec leDinamo Minsk. En tout, onze clubs différents ont remporté la compétition. À l'exception des républiques duKirghizistan et duTurkménistan, au moins un club de chacune des autres républiques de l'Union soviétique a pris part à la première division au cours de son existence.
À sa fondation en 1936, le championnat est appeléGroupe A (enrusse :Группа «А»,Grouppa A), puisPremier groupe (enrusse :Первая группа,Pervaïa grouppa) après laSeconde Guerre mondiale. Après une réforme du football soviétique en 1950, la compétition prend le nom deClasse A (enrusse :Класс «А»,Klass A), avec les sous-titresPremier groupe entre 1963 et 1969 puisGroupe supérieur (enrusse :Высшая группа,Vyschaïa grouppa) en 1970, avant de devenir laLigue supérieure (enrusse :Высшая лига,Vyschaïa Liga) à partir de 1971 et jusqu'à sa disparition définitive en 1991.
| Année | Équipes | Vainqueur |
|---|---|---|
| 1923 | 16 | Moscou |
| 1924 | 4 | Kharkov |
| 1928 | 6 | Moscou |
| 1931 | 6 | RSFS de Russie |
| 1932 | 8 | Moscou |
| 1935 | 6 | Moscou |

Le football apparaît au sein de l'Empire russe dès la fin des années 1870, bien que les rencontres ne concernent alors que des équipes d'étrangers, généralement britanniques, écossais ou allemands. Très vite cependant, des clubs amateurs locaux commencent à apparaître dans les grandes villes russes au sein des entreprises, des écoles et des clubs d'éducation physique[1]. La date fondatrice du football russe est parfois placée au (ou selon lecalendrier julien en usage à l'époque), qui correspond au premier match disputé entre deux clubs de football russes sur l'île Vassilievski dePétrograd[2]. Dès 1901 le premier championnat municipal apparaît au sein de la ville de Pétrograd tandis queMoscou organise son premier championnat en 1910[3].
En début d'année 1912, l'Union panrusse de football (ru) est fondée et se compose alors de plus de 150 clubs issus de 33 villes différentes, pour un total d'environ 8 000 adhérents. Elle est admise la même année au sein de laFIFA[2] et organise les deux premiers championnats nationaux de l'histoire du pays entre 1912 et 1913. La compétition ne concerne alors que des équipes de villes, généralement constitués de joueurs issus de plusieurs clubs municipaux. La première édition est remportée parSaint-Pétersbourg tandis que la deuxième est gagnée sur le terrain par la ville d'Odessa, mais à la suite de protestations, ce dernier titre n'est finalement pas attribué[4],[1]. Une édition 1914 démarre à la fin du mois de juin 1914 mais est interrompue par le démarrage de laPremière Guerre mondiale. Malgré le contexte de guerre et de lamobilisation générale, des compétitions continuent d'être jouées au niveau local[5].
Au lendemain de larévolution de 1917 et alors que la nouvelleUnion soviétique se met en place au début des années 1920, le football continue à gagner en popularité et le nombre d'équipes augmente rapidement. À partir de 1923, l'organisation des compétitions est repris en main par l'État soviétique et les différentes républiques socialistes qui mettent en place leurs propres compétitions. Dans la foulée, les pouvoirs étatiques décident de dissoudre de la plupart des clubs de l'époque, qui sont en réalité renommés et changent de propriétaires pour passer entre les mains des entreprises, syndicats ou organisations étatiques[5].
Bien que les championnats restent alors principalement cantonnés au niveau municipal, des championnats au niveau républicain commencent à apparaître et, dès 1923, un premier championnat national inter-villes est disputé et réunit seize équipes municipales venant de trois républiques différentes (Russie,Ukraine etGéorgie). Le tournoi s'organise alors sur l'espace d'une semaine en et s'achève sur la victoire de la ville deMoscou[6]. La compétition est par la suite disputée à intervalle irrégulier tout au long des années 1920 et du début des années 1930, bien que le nombre de participants ne dépasse jamais les huit lors ces éditions[5].
Le championnat soviétique inter-clubs est établi à partir de 1936 sur la base d'une initiative deNikolaï Starostine (en), dirigeant duSpartak Moscou et joueur régulier des sélections soviétiques amateures envoyées à l'étranger dans le cadre de matchs amicaux. En effet, l'écart croissant de niveau observé entre les Soviétiques et les équipes d'Europe occidentale, notamment à l'issue d'un match contre les professionnels duRacing Club de Paris en début d'année 1936, amène Starostine et les autorités sportives à prendre conscience de la nécessité d'un championnat national où les meilleurs clubs du pays peuvent s'affronter de manière régulière[7],[8].
Finalement, le voit la publication dans les journaux officiels des contours du nouveau championnat pour l'année 1936, qui prend ainsi la forme de deux éditions distinctes, disputées de la seconde moitié du mois de mai à la fin du mois de juin pour la première et de la fin août au début octobre pour la deuxième. Ces deux éditions sont entrecoupées par lacoupe d'Union soviétique créée pour l'occasion. Le nombre de participants ainsi que la répartition entre les trois différentes divisions sont établis dans les mois qui suivent et le format définitif est finalisé le, quelques jours seulement avant le début de la compétition[9].
Pour sapremière édition, le championnat de première division se compose ainsi de sept équipes : leCDKA Moscou, leDinamo Kiev, leDinamo Léningrad, leDinamo Moscou, leKrasnaïa Zaria Léningrad, leLokomotiv Moscou et leSpartak Moscou. En plus de ne comporter que trois villes et deux républiques (laRussie et l'Ukraine), l'associationDinamo dépendante duNKVD occupe à elle seule trois places dans la compétition. Chaque équipe s'affronte à une reprise tandis que le lieu de la rencontre est établi partirage au sort[7]. Le match inaugural du nouveau championnat est disputé le àLéningrad et oppose alors le Dinamo Léningrad au Lokomotiv Moscou. C'est par la suite le Dinamo Moscou qui ressort vainqueur de cette première édition avec un bilan de six victoires en six matchs. Le championnat d'automne, qui voit l'arrivée du clubgéorgien duDinamo Tbilissi en provenance dudeuxième échelon pour porter le nombre de participants à huit[10], s'achève quant à lui sur la victoire du Spartak Moscou.
Après ces deux premières éditions, le championnat adopte à partir de 1937 un format annualisé et passe à neuf équipes avec l'arrivée duMetallourg Moscou. Lasaison 1938 s'accompagne d'une réorganisation totale des compétitions, les quatre divisions étant alors fusionnées pour donner lieu à une division unique de 26 équipes. Par la suite la compétition redescend à quatorze puis treize participants entre 1939 et 1940 après le rétablissement des divisions inférieures. Le championnat est par la suite interrompu au milieu de lasaison 1941 en raison de laSeconde Guerre mondiale et n'est plus joué jusqu'en 1945.
De manière générale, au-delà des changements réguliers de format, les tournois d'avant-guerre sont également marqués par l'apparition de la première grande rivalité entre leDinamo et leSpartak Moscou, qui remportent chacun trois titres durant cette période. Cette opposition revêt notamment un caractère fortement idéologique entre le Dinamo, représentant de la police politique, et le Spartak, qui s'affirme comme le club des classes populaires en raison de sa proximité avec les milieux syndicaux[11],[12].
Bien que se poursuivant au niveau local durant les années de guerre, le football au niveau national reprend ses droits dans un premier temps à l'été 1944 par le biais de lacoupe d'Union soviétique, remportée par leZénith Léningrad.
Le championnat national redémarre durant le mois de, comptant alors douze équipes, dont six pour la seule ville deMoscou tandis que larépublique biélorusse devient la quatrième à être représentée dans la compétition par l'intermédiaire duDinamo Minsk. Alors que les années de guerre ont saigné une grande partie des effectifs, c'est notamment leSpartak Moscou qui ressort le plus mal en point en raison de l'arrestation puis de l'exil de son dirigeant et fondateurNikolaï Starostine (en) en 1942[11], et devient une équipe de milieu de tableau durant les premières années d'après-guerre.
Bien que lechampionnat de 1945 s'achève sur un quatrième titre duDinamo Moscou, cette saison voit également la montée en puissance duCDKA Moscou, club de l'armée dirigé parBoris Arkadiev qui termine à seulement une unité du champion. Très vite, le CDKA s'impose comme une des forces dominantes des championnats d'après-guerre, remportant cinq des sept titres mis en jeu entre 1945 et 1951, généralement aux dépens du Dinamo Moscou qui s'adjuge tout de même un cinquième titre en1949. En particulier, l'issue de l'édition 1947 est déterminée à la faveur de la différence de buts, tandis que le titre de1948 se joue lors de la dernière rencontre de la saison, qui voit le CDKA s'imposer face au Dinamo grâce à un but victorieux dans les derniers instants du match[13].
En parallèle, le nombre de participants continue de varier au cours de cette période, atteignant les dix-neuf lors de lasaison 1950, avec notamment les passages dans l'élite duDinamo Erevan pour l'Arménie, duNeftianik Bakou pour l'Azerbaïdjan et duDaugava Riga pour laLettonie. Le championnat retourne ensuite à un format à quinze clubs en1951, six équipes étant reléguées à l'issue de l'exercice 1950[10].
L'âge d'or du club de l'armée s'arrête brusquement dans les premières semaines de lasaison 1952, tandis que la délégation soviétique envoyée auxJeux olympiques d'Helsinki, dirigée parBoris Arkadiev et comptant dans ses rangs plusieurs joueurs du club, est éliminée de manière anticipée par laYougoslavie, grand rival politique. Cette mauvaise performance amène à la dissolution du club sur ordre deJoseph Staline au mois d'[14].
Durant lechampionnat 1952, la chute du CDKA profite cette année-là auSpartak Moscou, qui remporte son premier titre depuis 1939 au terme de la saison. Par la suite, le club reprend sa place comme grand rival duDinamo Moscou tout au long des années 1950, les deux équipes se partageant quatre titres entre 1952 et 1959. Le CDKA refait son apparition à partir de1954 sous le nom CDSA mais ne parvient pas à retrouver son niveau des années 1940.
Le format de la compétition connaît quant à lui une certaine stabilité, tournant généralement autour de 12 participants tout au long de cette période. L'édition 1953 est par ailleurs la dernière à être marquée par un retrait en cours de saison avec l'exclusion duMVO Moscou (en) après six rencontres[10].
De manière générale, les années 1950 sont parmi les plus dominantes pour les clubs moscovites, qui constituent notamment l'intégralité du top 5 lors des saisons1955 et1957[10]. À noter la première participation de laLituanie en 1953 par l'intermédiaire duSpartak Vilnius puis de laMoldavie avec leBourevestnik Kichinev en 1956.
Cette période voit de plus un renouvellement générationnel et l'avènement de joueurs qui contribuent par la suite aux bonnes prestations de lasélection soviétique durant les années 1950 et 1960. Parmi les joueurs se révélant durant cette période peuvent être cités le futurBallon d'orLev Yachine (Dinamo Moscou),Youri Voïnov (Dinamo Kiev),Mikheil Meskhi (Dinamo Tbilissi),Vladimir Maslatchenko (Lokomotiv Moscou),Igor Netto (Spartak Moscou) ou encore le trioValentin Ivanov,Eduard Streltsov etSlava Metreveli duTorpedo Moscou.
L'édition 1960 est marquée par un agrandissement de la première division, qui passe cette année-là de douze à vingt-deux clubs, officiellement dans l'optique de diversifier le championnat en y ajoutant des équipes venant des républiques soviétiques les moins bien représentées[15]. Cette arrivée massive voit ainsi les débuts des républiques d'Estonie (Kalev Tallinn), duKazakhstan (Kaïrat Almaty) et de l'Ouzbékistan (Pakhtakor Tachkent)[10] tandis qu'en tout douze républiques soviétiques sont représentées lors de cette édition.
Cette même année voit par ailleurs une quatrième équipe remporter son premier titre de champion avec la victoire duTorpedo Moscou. Ce titre est suivi dès l'année suivante par le sacre du premier club non-moscovite de l'histoire du championnat, leDinamo Kiev. Bien que les deux saisons qui suivent sont remportées par leDinamo Moscou en1962, qui décroche son dixième titre à cette occasion, puis par leSpartak Moscou l'année suivante, le club géorgien duDinamo Tbilissi inscrit lui aussi son nom dans le palmarès de la compétition en1964 tandis que le Torpedo Moscou gagne son deuxième titre l'année suivante. La fin des années 1960 est quant à elle marquée par la montée du Dinamo Kiev, qui remporte trois titres d'affilée sous l'égide deViktor Maslov entre 1966 et 1968, égalant ainsi la série du CDKA entre 1946 et 1948.
La période des années 1960 voit également pour la première fois des clubs soviétiques prendre part aux compétitions européennes de l'UEFA, avec l'entrée en lice duDinamo Kiev dans laCoupe des coupes durant l'été 1965, qui voit l'équipe atteindre le stade des quarts de finale. Les parcours des années qui suivent, que ce soit en Coupes des coupes ou enCoupe des clubs champions se concluent quant à eux plus souvent par des éliminations durant les premières phases.
Lasaison 1970 voit leCSKA Moscou remporter son premier titre depuis 1951. Tandis que lechampionnat 1971 est remporté par leDinamo Kiev, les deux années qui suivent sont marquées par deux nouveaux champions : leZaria Vorochilovgrad qui devient le deuxième club ukrainien à l'emporter en1972 tandis que l'Ararat Erevan remporte le seul titre de l'Arménie l'année suivante. Le reste des années 1970 voit une domination relative du Dinamo Kiev, qui remporte quatre championnats durant cette période, notamment sous la direction deValeri Lobanovski tandis que l'attaquantOleg Blokhine termine meilleur buteur à cinq reprises entre 1972 et 1977 et remporte leBallon d'or en1975. En-dehors de Kiev, leDinamo Moscou, leTorpedo Moscou ainsi que leDinamo Tbilissi remportent chacun un titre durant cette période.
En parallèle, le Dinamo Kiev se démarque comme le principal acteur du football soviétique sur la scène internationale et remporte en 1975 les premiers trophées européens du pays en gagnant cette année-là laCoupe des coupes puis laSupercoupe d'Europe. Les années 1970 voient également leDinamo Moscou atteindre la finale de la Coupe des coupes en1972, qui est quant à elle perdue contre lesGlasgow Rangers.
L'année 1976 a la particularité d'adopter le format de deux saisons de championnats en une seule année pour la première fois depuis les deux premières éditions de1936. Ce choix a été effectué dans le cadre de la préparation pour lesJeux olympiques de Montréal et lechampionnat d'Europe joués la même année[10],[16].
La période des années 1970 est également marquée par des problèmes croissants liés au nombre de matchs nuls, qui deviennent de plus en plus fréquents et font l'objet de suspicions detrucages. Pour combattre ce phénomène, les autorités mettent en place plusieurs réglementations durant cette période. Ainsi en1973 sont mis en place destirs au but d'après match dans l'éventualité d'un match nul. Ce système est par la suite limité aux résultats nuls et vierges (0-0) l'année suivante avant d'être aboli devant les protestations des équipes et des joueurs[10]. Finalement, l'année 1978 voit la mise en place d'une limite au nombre de matchs nuls. Celle-ci stipule alors que seuls les huit premiers résultats nuls rapportent des points, tandis que ceux dépassant ce quota n'en délivrent aucun et ont donc la même valeur qu'une défaite. Cette dernière réglementation rencontre quant à elle un certain succès et permet cette année-là de ne voir que cinq équipes dépasser la limite des huit matchs nuls, sachant que seuls trois clubs avaient obtenus moins de dix résultats nuls lors de lasaison 1977. Ce quota est par la suite relaxé pour passer à dix matchs nuls à partir de 1980 avant d'être abandonné en 1989[10].
Le championnat soviétique connaît un de ses derniers grands changements de format lors de lasaison 1979 qui le voit passer de 16 à 18 équipes jusqu'en 1985[10]. Cette édition est alors remportée par leSpartak Moscou, qui devient la deuxième équipe à atteindre la barre des dix titres remportés. Il est par la suite vite rejoint par leDinamo Kiev qui l'emporte par deux fois lors des deux saisons suivantes et décroche son dixième championnat en1981, soit seulement vingt ans après son premier sacre de1961.
Le reste de la première moitié des années 1980 est marquée par le sacre de plusieurs nouvelles équipes. LeDinamo Minsk remporte ainsi le seul titre de la Biélorussie en1982 tandis que leDniepr Dniepropetrovsk devient le troisième club ukrainien à l'emporter l'année suivante. Enfin, leZénith Léningrad devient la seule équipe russe non-moscovite à gagner le titre en1984[10]. Cette période est ensuite suivie par deux années dominées par leDinamo Kiev en1985 et1986. Lors de cette première année,Oleh Protasov duDniepr Dniepropetrovsk devient par ailleurs le meilleur buteur de l'histoire de la compétition sur une seule saison en atteignant les 35 buts marqués en 33 matchs[10].
Cette période est également marquée par de nouveaux succès européens pour les clubs soviétiques, leDinamo Tbilissi réussissant lui aussi à remporter laCoupe des coupes en1981 tandis que le Dinamo Kiev remporte son deuxième titre dans la compétition en1986.
Dans le contexte des réformes de laperestroïka ainsi que des bouleversements politiques qui marquent l'Union soviétique durant la deuxième moitié des années 1980, le championnat est dans un premier temps marqué par l'exode de plusieurs de ses joueurs vers l'étranger. Dans le même temps le contexte politique amène les clubs de laGéorgie et de laLituanie à se retirer du championnat lors de lasaison 1990, cela concernant alors leDinamo Tbilissi, leGuria Lantchkhouti et leŽalgiris Vilnius, et faisant descendre le nombre de participants à treize pour cette édition.
Les dernières éditions du championnat voient notamment leDniepr Dniepropetrovsk être sacré pour la deuxième fois en1988 tandis que lePamir Douchanbé devient le premier représentant duTadjikistan dans l'élite en1989. Lechampionnat de 1991, remporté par leCSKA Moscou pour son premier titre depuis1970, constitue sa dernière édition. La compétition ne survit pas à ladisparition de l'Union soviétique à la fin de l'année 1991 et disparaît dans la foulée. Les anciens clubs du championnat sont par la suite répartis au sein des nouveaux championnats nationaux nés de la fin de l'Union.
Une compétition inter-clubs dédiée aux équipes de l'ancienne Union soviétique est par la suite établie sous la forme de lacoupe de la CEI à partir de 1993, qui réunit alors les champions des différents pays concernés. Elle perd progressivement l'intérêt de ses participants, étant réformée en 2012 pour ne concerner que les équipes nationales de jeunes avant de disparaître en 2016[17].
| Club | Titre(s) | Vice-champion | Édition(s) remportée(s) |
|---|---|---|---|
| 13 | 11 | 1961,1966,1967,1968,1971,1974,1975,1977,1980,1981,1985,1986,1990 | |
| 12 | 12 | 1936 (a),1938,1939,1952,1953,1956,1958,1962,1969,1979,1987,1989 | |
| 11 | 11 | 1936 (p),1937,1940,1945,1949,1954,1955,1957,1959,1963,1976 (p) | |
| 7 | 4 | 1946,1947,1948,1950,1951,1970,1991 | |
| 3 | 5 | 1960,1965,1976 (a) | |
| 2 | 5 | 1964,1978 | |
| 2 | 2 | 1983,1988 | |
| 1 | 2 | 1973 | |
| 1 | 0 | 1972 | |
| 1 | 0 | 1982 | |
| 1 | 0 | 1984 | |
| 0 | 2 | ||
| 0 | 1 | ||
| 0 | 1 |
| République | Titre(s) | Club(s) titré(s) | Apparitions | Clubs | Moyenne/saison |
|---|---|---|---|---|---|
| 34 | Spartak Moscou (12) Dynamo Moscou (11) CSKA Moscou (7) Torpedo Moscou (3) Zénith Léningrad (1) | 416 | 31 | 7,70 | |
| 16 | Dynamo Kiev (13) Dniepr Dniepropetrovsk (2) Zorya Vorochilovgrad (1) | 191 | 14 | 3,53 | |
| 2 | Dinamo Tbilissi (2) | 68 | 5 | 1,26 | |
| 1 | Dinamo Minsk (1) | 39 | 1 | 0,72 | |
| 1 | Ararat Erevan (1) | 33 | 1 | 0,61 | |
| - | - | 29 | 3 | 0,53 | |
| - | - | 24 | 1 | 0,44 | |
| - | - | 22 | 1 | 0,41 | |
| - | - | 11 | 1 | 0,20 | |
| - | - | 7 | 1 | 0,13 | |
| - | - | 7 | 1 | 0,13 | |
| - | - | 3 | 1 | 0,06 | |
| - | - | 2 | 1 | 0,04 |
Les championnats des anciennes républiques soviétiques
| Cette division s'est successivement appeléeGrouppa A entre 1936 et 1941,Pervaïa Grouppa entre 1945 et 1949,Klass A entre 1950 et 1962,Pervaïa Grouppa A entre 1963 et 1969,Vyschaïa Grouppa A en 1970 et enfinVyschaïa Liga à partir de 1971 jusqu'à sa disparition en 1991. Les saisons grisées sont celles où le championnat n'a pas eu lieu tandis que la saison 1941 (en italique) n'a jamais été terminée. |
| Organismes et structures | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Compétitions |
| ||||
| Sélections |
| ||||
| Récompenses | |||||