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LeChampionnat d'Italie de football, dénomméSerie A (prononcé : [ˈsɛːrje ˈa]), ou encoreSerie A Enilive carsponsorisée avecEnilive, est une compétition de football qui représente enItalie le sommet de lahiérarchie du football. La seconde division italienne est laSerie B.
Ce championnat regroupe les vingt meilleures équipes italiennes. Elles se rencontrent chacune à deux reprises (un match à domicile et un match à l'extérieur). À la fin de la saison, les trois équipes totalisant le plus faible nombre de points sont reléguées (elles sont départagées à la différence de buts en cas d'égalité). Quant aux quatre premières, elles sont directement qualifiées pour laLigue des champions. L'équipe en cinquième position est elle enLigue Europa ainsi que le vainqueur de laCoupe d'Italie (s'il ne dispute pas laLigue des Champions) et celle en6e position sera au deuxième tour de qualification.
Ce championnat est l'un des plus suivis au monde. Fort d'une histoire étoffée, il a longtemps été considéré par les observateurs comme le meilleur championnat du monde. Il est reconnu principalement pour l'efficacité générale de ses défenses et sa rigueur tactique. La Série A va connaître son âge d'or dans lesannées 1990 où elle sera classée comme le meilleur championnat du monde largement au-dessus de l'Espagne, l’Allemagne et l'Angleterre ses principaux concurrents.
La tactique tient, depuis lesannées 1950, une place centrale dans l'approche du jeu en Italie. La défense fut longtemps à l'honneur avec lecatenaccio qui verrouillait la surface de réparation. Le joueur franco-argentinHelenio Herrera, surnommé H.H., fut l'un des maîtres tacticiens de l'après-guerre. Les variations de niveau, récurrentes dans le football italien, provoquèrent parfois des réactions des autorités. La fermeture aux joueurs étrangers durant lesannées 1970 fut abolie en 1981. Les stars étrangères firent alors les beaux jours des grands clubs italiens,Platini etMaradona en tête, tout commeTrezeguet,Eto'o, ouIbrahimović. Avant cette interdiction, certains grands joueurs étrangers avaient déjà brillé en Italie dans les années 1940-1950. Une vague de joueurs nordiques, suédois en particulier, était alors notable.
Le championnat dit à poule unique débute en1929. Toutefois, il existe un championnat d'Italie bien avant cette date. Dès1898, le premier titre est décerné au Genoa au terme d'une compétition à élimination directe. Le championnat d'Italie conserve cette formule jusqu'en 1902 où les groupes géographiques sont instaurés avec un calendrier permettant d'éviter le couperet de l'élimination directe. Toutefois, le championnat reste embryonnaire jusqu'en1909 où l'on tente une première fois l'expérience du groupe unique, mais avec un match opposant les deux premiers du classement. Les éditions1909 et1910 sont jouées ainsi, mais les groupes géographiques, cette fois plus étoffés, reprennent leurs droits dès1911. En1922, deux clubs sont sacrés à cause de la création d'un championnat « pirate ». En1927, Torino perd le titre sur tapis vert.
Le record de titres est détenu par laJuventus FC qui en compte 36 (38 titres sur le terrain mais les titres de 2005 et 2006 ont été annulés à la suite du scandale de désignation d'arbitres) devant l'Inter (20) et leAC Milan (19). On parle descudetto (écusson) pour désigner les titres italiens en raison du port d'un écusson aux couleurs de l'Italie durant toute la saison suivant le titre. Quant aux tenants de la Coupe d'Italie, ils portent une cocarde vert-blanc-rouge sur leur maillot.
L'équipe deCasale, vainqueur du titre historique de 1914.
Au mois d'octobre 1907, laFederazione Italiana Foot-Ball choisit de « dédoubler » le championnat, pour lutter contre le nombre croissant de joueurs étrangers dans le championnat italien. L'accord concernait tous les clubs, mais au moment des votes, les délégués duAC Milan,Torino FC, Libertas,Genoa et deNaples quittèrent la séance pour protester. Un championnat parallèle fut alors créé, leCampionato Federale F.I.F. (non officiellement reconnu), ouvert aux équipes ayant des joueurs étrangers[1], tandis que le second championnat officiel, laPrima Categoria 1908 (ouCoppa Romolo Buni), réservée seulement aux équipes composées uniquement de joueurs d'origine italienne[1] reste de rigueur. LaJuventus FC remporta les deux éditions du championnat de la FIF 1908 et 1909.
Enavril1915, bien que le conflit ait débuté enEurope depuisaoût1914, l'Italie rejoint laPremière Guerre mondiale. Le 22 mai, à la suite du décret de mobilisation du gouvernementitalien, laFIGC (fédération italienne de football) ordonne la suspension du championnat[Note 1]. Mais les villes italiennes ainsi que leur supporteurs de football, non-directement touchés par la guerre, désiraient un tournoi pour continuer à suivre leur sport, et c'est ainsi que naquit l'idée d'une compétition, non officielle, appelée laCoppa Federale (en français laCoupe fédérale)[Note 2], compétition sans aucun titre en jeu. Déçus, de nombreux clubs ne participèrent pas à cette compétition, ajouté à cela certaines zones géographiques dangereuses qui furent évitées à cause de la guerre, comme laVénétie.
Après cette coupe fédérale gagnée par leMilan, plutôt équilibrée et très accrochée, les clubs italiens cessent toute activité jusqu'en1919 à la fin de la guerre[Note 3].
Au cours de la saison1921-1922, le championnat se divise en deux, avec d'un côté leChampionnat de la CCI (Confederazione Calcistica Italiana) et de l'autre leChampionnat de la FIGC. Ces deux championnats (de laFIGC et de la CCI) furent la réponse d'un schisme, fait à cause du nombre de plus en plus croissant d'équipes prenant part au championnat, de plus en plus mal organisé. À la suite de réformes (comme leProjet Pozzo) n'aboutissant pas, de nombreux clubs firent sécession et créèrent une nouvelle fédération àMilan. Bien qu'avec des sociétés plus puissantes, nombreuses et plus riches, leur championnat ne tiendra qu'une année, et les deux champions (lePro Vercelli pour la CCI et l'US Novese pour la FIGC) gardèrent leur titre. Pour cette saison 1921-1922, il y a donc officiellement deux vainqueurs.
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À la suite de l'élimination de l'Italie à laCoupe du monde 1966 par la modesteéquipe de Corée du Nord, tous les joueurs étrangers sont interdits de participation au Championnat d'Italie de 1966 à 1980[2].
Les années 1980-1990, lecalcio au sommet / le scandale dutotonero
Au début des années 1980, c'est laJuventus Football Club et l'AS Rome qui domineront pendant plusieurs années lecalcio tandis que l'AC Milan peinera à trouver une stabilité financière et se retrouvera même à deux reprises en Serie B italienne. La Juventus remportera lescudetto à 4 reprises entre 1980 et 1986 tandis que l'AS Rome la remportera en 1983 et leHellas Vérone en 1985.
En 1986, avec l'arrivée deSilvio Berlusconi à la tête de l'AC Milan puis deMaradona du côté de Naples, les tendances s'inverseront et le titre sera remporté à de nombreuses reprises par l'AC Milan à partir de 1988. LeSSC Napoli, quant à lui, remportera lescudetto à deux reprises, en 1987 et 1990 et deviendra après Cagliari le deuxième club du sud de l'Italie à avoir remporté unscudetto. Il sombrera petit à petit à partir de 1992 pendant plus d'une décennie. La Juventus aura toujours son mot à dire durant cette domination milanaise, finissant souvent2e, mais reprendra les commandes du championnat italien vers la fin des années 1990.
Vers la fin des années 1990, la loi permettant à une équipe italienne de posséder plusieurs étrangers dans leurs effectifs augmentera le nombre d'arrivées de talent sud-américains tels queRonaldo,Batistuta,Verón,Hernán Crespo et bien d'autres. Cela permettra à laSS Lazio et à laFiorentina de recruter de bons talents à moindre prix et ainsi de devenir des prétendants possible auscudetto.
Entre 1980 et 2000, au moins un club italien sera présent en finale de laCoupe UEFA à 10 reprises (pour 8 victoires) et à 12 reprises (pour 5 victoires) enLigue des champions de l'UEFA. Lecalcio occupera la première place auCoefficient UEFA pendant de nombreuses années et deviendra un championnat incontournable pour les footballeurs voulant se faire une place au niveau international. De nombreux dessins animés de football verront le jour à cette époque, reprenant la nation et le championnat italien comme sujet principal de l'histoire dont le célèbreL'École des champions ou encoreHungry Heart.
Cette domination est confirmée par la Juventus en 1985, puisqu'elle devient la première équipe dans l'histoire du football européen à remporter les trois compétitions majeures organisées par l'Union des associations européennes de football,Ligue des champions de l'UEFA (C1),Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football (C2) et laCoupe UEFA (C3). Après leur triomphe en Coupe intercontinentale la même année, la Juventus est aussi devenue la première équipe dans l'histoire du football, et estactuellement[Quand ?] l'unique au monde, à avoir remporté toutes les compétitions officielles au niveau international.
En 1982, pour couronner le tout, laSquadra Azzurra soulève sa troisième coupe du monde près de 45 ans après ses précédents succès de 1934 et 1938 et cela malgré le scandale dutotonero. L'Italie se verra moins chanceuse aux éditions suivantes avec ses défaites aux tirs au but en demi-finale 1990, aux tirs au but en finale 1994 et également aux tirs au but en quart de finale 1998.
Les années 2000 et 2010 : Un lent déclin puis un désir de reconquête
Bien que laJuventus ne reste qu'une seule année en Serie B et finit deuxième dès son retour en Serie A, elle connaît également une série de recrutements infructueux qui ne lui permettent plus de se qualifier ni pour laLigue des champions ni laLigue Europa. LeSSC Napoli revient parmi les élites de la Serie A en 2007, après avoir été rétrogradé en troisième division et déclaré en faillite en 2004.
Dans l'histoire récente, les clubs italiens montrent un manque de compétitivité sur la scène européenne. L'AC Milan et l'Inter ont été les seuls à briller : champion d'Europe en 2003 et 2007, finaliste en 2005 pour l'AC Milan ; champion d'Europe en 2010 pour l'Inter. Durant la même période, lasquadra azzurra remporte une quatrièmecoupe du monde en2006 en Allemagne.
Depuis 2012, laJuventus exerce une domination sans partage sur la Serie A, malgré la concurrence de l'AS Roma ou le retour au premier plan deSSC Naples, et profite de la crise sportive et économique des clubs milanais, l'Inter et leMilan. Le championnat tente de retrouver son glorieux passé des années 1990-2000 lors de l'été 2018, durant lequel la Nazionale ne se qualifie pas pour laCoupe du monde (une première depuis 1958), laJuventus recrute la starCristiano Ronaldo et le retour ambitieux des deux clubs milanais laisse augurer un retour croissant de l'intérêt pour la Série A en Europe.
Le Scudetto est la récompense la plus connue offerte au champion d'Italie. Cependant, il existe également un trophée. Créé par le sculpteur Ettore Calvelli en 1960, il mesure 45 centimètres et pèse approximativement 5 kilogrammes. La base est faite de marbre bleu et porte en son centre un anneau en or représentant des athlètes. Sur la base, les noms des vainqueurs du championnat depuis 1961 sont gravés. Si le trophée existe depuis 1961, il n’y a une remise officielle que depuis 2005. Cette cérémonie se déroule à l’issue de la dernière journée du championnat, avec remise de médailles, puis du trophée. La Juventus a été le premier club à remporter ce trophée en 1961, mais aussi le premier à le recevoir au cours d’une cérémonie officielle en 2005.
Le football italien est à l'image de sa population, très contrastée. Par exemple, les rivalités entre le nord du pays et le sud sont omniprésentes.Le football italien est le berceau des mouvementsUltras. Ces groupes de « tifosi » (supporteurs), pouvant être plus ou moins marqués politiquement, sont les plus fervents supporteurs de leur équipe, organisant les chants et lestifo aussi bien à domicile qu'à l'extérieur. Ces groupes manifestent parfois leur mécontentement envers les résultats sportifs de leur équipe de manière virulente, et sont hostiles à différentes évolutions du football moderne, ce qui entraîne des conflits avec les autorités (grèves de supporteurs).Les « tifosi » se regroupent massivement dans les grandes tribunes situées souvent derrière les cages : lescurve. Certaines de cescurve sont très célèbres : il y a la fameusecurva nord dustade San Siro qui abrite les supporteursnerazzurri del'Inter, ainsi que lacurva sud qui est celle destifosi rossoneri, ceux duAC Milan. Il y a lacurva sud Scirea pour les supporteursbianconeri de laJuventus. Il en va de même austade Olympique de Rome ou les supporteurs de laSS Lazio occupent lacurva nord, et ceux de laRoma occupent la sud.
Le football italien est aussi réputé pour la qualité de ses centres de formation, par exemple ceux dela Juventus,l'Inter,l'AC Milan,Torino FC,l'Atalanta Bergame, ou del'AS Rome. Ce système permet aux clubs dits modestes de se renouveler sans cesse. C'est la raison pour laquelle le recrutement des grands clubs italiens s'effectue essentiellement enItalie.
Maisces dernières saisons[Quand ?], le football italien subit une crise, financière et dans la formation, ce qui a des conséquences, notamment à travers l'arrivée d'investisseurs étrangers, comme c'est le cas à laRoma, à l'Inter, à laFiorentina, à l'AC Milan ou encore auBologna.
Contrairement à laLiga, qui imposait un quota sur le nombre de joueurs non-UE dans chaque club, les clubs de Serie A pouvaient signer autant de joueurs non-UE que disponibles lors des transferts domestiques.
Mais depuis la saison 2003-04, un quota a été imposé à chacun des clubs, limitant le nombre de joueurs non-UE, non-AELE et non-suisses pouvant être signés à l'étranger chaque saison[6], à la suite de mesures provisoires[7] introduites lors de la saison 2002-03, qui ont permis aux clubs de Serie A et B de ne signer qu'un seul joueur non-UE lors de la période de transfert estival de 2002.
Au milieu de la saison 2000-01, l'ancien système de quota a été aboli, ne limitant plus chaque équipe à avoir plus de cinq joueurs non-UE et à n'en utiliser que trois au maximum lors de chaque match[7],[8]. En même temps que l'abolition du quota, la FIGC avait enquêté sur les footballeurs qui utilisaient de faux passeports. Alberto et Warley, Alejandro Da Silva et Jorginho Paulista de Udinese[9] ;Fábio Júnior et Gustavo Bartelt de la Roma[10] ; Dida du Milan ;Álvaro Recoba de l'Inter ; Thomas Job, Francis Zé, Jean Ondoa de Sampdoria ; etJeda etDede de Vicenza ont tous été suspendus en juillet 2001 pour des durées allant de six mois à un an[11]. Cependant, la plupart des suspensions ont été ultérieurement réduites.
Le nombre de joueurs non-UE a été réduit de 265 lors de la saison 2002-03 à 166 lors de la saison 2006-07[12]. Cela incluait également les joueurs qui ont obtenu le statut d'UE après l'adhésion de leurs pays respectifs à l'UE (voir 2004 et 2007), ce qui a fait des joueurs tels queAdrian Mutu,Valeri Bojinov,Marek Jankulovski etMarius Stankevičius des joueurs de l'UE.
La règle a subi de légères modifications en août 2004[13], en juin 2005[14], en juin 2006[15],[16], et en juin 2007[17].
Depuis la saison 2008-09, trois quotas sont attribués aux clubs n'ayant pas de joueurs non-UE dans leur effectif (auparavant, seuls les clubs nouvellement promus pouvaient avoir trois quotas) ; les clubs ayant un joueur non-UE ont deux quotas. Les clubs ayant deux joueurs non-UE se voient attribuer un quota et un quota conditionnel, qui est attribué après :
le transfert d'un joueur non-UE à l'étranger, ou
la libération d'un joueur non-UE en tant qu'agent libre, ou
l'obtention de la nationalité de l'UE par un joueur non-UE.
Les clubs ayant trois joueurs non-UE ou plus ont deux quotas conditionnels, mais la libération de deux joueurs non-UE en tant qu'agents libres ne leur donnera qu'un quota au lieu de deux[18]. Les clubs de Serie B et de la Lega Pro ne peuvent pas signer de joueurs non-UE de l'étranger, à l'exception de ceux qui suivent le club promu de laSerie D.
Les grands clubs avec de nombreux étrangers empruntent généralement des quotas à d'autres clubs ayant peu d'étrangers ou pas d'étrangers afin de signer plus de joueurs non-UE. Par exemple,Adrian Mutu a rejoint laJuventus via Livorno en 2005, car à l'époque la Roumanie n'était pas membre de l'UE. D'autres exemples incluent Júlio César,Victor Obinna et Maxwell, qui ont rejoint l'Inter depuisChievo (les deux premiers) etEmpoli respectivement.
Le, le quota conditionnel susmentionné a été réduit à un, cependant, si une équipe n'avait pas de joueurs non-UE, cette équipe pouvait toujours signer jusqu'à trois joueurs non-UE[19],[20],[21]. En 2011, le quota de signature est revenu à deux[22].
La Serie A a également imposé une règle sur les joueurs formés localement, une modification de la règle des joueurs formés localement (UEFA). Contrairement à l'UEFA, la Serie A n'a pas initialement plafonné le nombre de joueurs dans l'effectif de l'équipe première à 25, ce qui signifie qu'un club pouvait employer plus d'étrangers en augmentant la taille de l'effectif[23]. Cependant, un plafond de 25 joueurs (les joueurs de moins de 21 ans étaient exclus) a été introduit lors de la saison 2015-16 (lors de la saison 2015-16, l'effectif devait simplement comporter 8 joueurs formés localement, mais il n'était pas nécessaire que 4 d'entre eux viennent de leur propre équipe de jeunes)[24].
Lors de la saison 2016-17, la FIGC a sanctionné Sassuolo pour avoir aligné un joueur non éligible, Antonino Ragusa[25]. Bien que le club n'ait pas dépassé la capacité de 21 joueurs qui n'étaient pas issus de leur propre équipe de jeunes (seulDomenico Berardi était éligible en tant que produit de leur propre centre de formation) ainsi que les joueurs de moins de 21 ans (nés en 1995 ou après, dont quatre joueurs étaient éligibles) dans leur liste de 24 hommes[26]. Il a été signalé que du côté de la Lega Serie A, la liste de l'effectif n'avait pas été mise à jour[27],[28].
Dans lefootballitalien, lescudetto (auplurielscudetti) est un petit écusson en forme d'écu aux couleurs dudrapeau italien, cousu sur le maillot de l'équipe ayant remporté le championnat de Serie A au cours de la saison précédente.
Parmétonymie, le terme descudetto indique plus simplement la victoire en championnat.
Le premier club à utiliser lescudetto après une victoire en championnat est leGenoa CFC en1924, qui apposa un écusson sur son propre maillot, pour célébrer sa victoire après son neuvième championnat. La forme d'alors était comme l'actuelle, mais surmontée de lacouronne de Savoie, symboliquement égale au drapeau italien de l'époque, et avait dans la zone centrale le symbole savoyard: une croix blanche sur fond rouge. Cet emblème subsiste jusqu'en1926-1927, lors du premierscudetto remporté par leTorino FC.
À partir de la saison1927-1928 et le nouveauscudetto du Torino, et ce jusqu'à la saison1942-1943, il fut accompagné des faisceaux, symbole du régime fasciste. À partir de ce moment, une victoire en championnat de football fut nomméeScudetto et toutes les formations championnes d'alors apposèrent le symbole sur leur maillot.
L'idée de l'étoile sportive fut orchestrée en1958, à l'occasion du10escudetto de laJuventus FC sur l'idée d'Umberto Agnelli, président du club, et leComité national olympique italien (CONI) décida alors d'ajouter une étoile jaune-dorée à cinq pointes (Stella d'oro al Merito Sportivo), à partir du moment où un club remportait 10 titres de champion d'Italie.
Les stades italiens sont reconnus pour leur grande capacité. Par exemple, leStade olympique de Rome compte 72 698 places et leStade Giuseppe-Meazza de Milan en compte 80 018. Tous deux sont en copropriété et loués par leurs mairies respectives, ce qui n'est pas rare en Italie (et qui peut poser des problèmes juridiques et des pertes économiques). La Juventus FC a été la première équipe italienne à posséder son stade, inauguré en 2011. Elle a été suivie par l'Udinese avec le nouveauStadio Friuli inauguré en 2016.
Certains stades et leurs infrastructures sontdésormais[Quand ?] vieillissants, notamment dans le sud du pays, ceux-ci n'ayant plus été rénovés depuis laCoupe du monde 1990[réf. nécessaire].
Le tableau suivant récapitule le palmarès du football italien dans les coupes d'Europe organisées par l'Union des associations européennes de football (UEFA). Les clubs en gras indiquent les succès en finale, le reste correspond aux défaites subies en finale continentale.
Apparition des clubs italiens en finale des compétitions européennes
↑Suspension vivement critiquée par les dirigeants duGenoa CFC, en position de vainqueur. La fédération assura toutefois que la compétition reprendrait où elle en était dès la fin de la guerre, qui, selon la propagande de l'époque, ne durerait que quelques mois.
↑Compétition sous forme d'éliminatoires régionales (Ligurie,Piémont occidental et oriental,Lombardie etÉmilie-Romagne) d'où les premiers du groupe se regroupent lors d'une phase finale.
↑Il n'y eut plus aucune compétition sur le sol du pays, à la suite du déroulement désastreux de la guerre côtéitalien.
↑Après la victoire du Scudetto lors de la saison 2011/12 - la première après Calciopoli - une polémique a éclaté entre le club et la Fédération italienne de football concernant la possibilité d'afficher la troisième étoile sur les maillots noirs et blancs après cette saison. La raison ? C'est très simple. Le club turinois considère en effet le Scudetto remporté en 2012 comme le numéro 30 de son histoire, y compris les championnats 2004/05 et 2005/06, remportés sur le terrain mais ensuite révoqués en raison du scandale Calciopoli qui a éclaté bruyamment à l'été 2006. En signe d'opposition, le club de la Juventus a donc temporairement décidé de ne pas afficher les étoiles sur le maillot de la saison 2012/13 - au cours de laquelle ceux-ci ont été remplacés par l'écriture "30 sul campo" (30 sur le terrain) - jusqu'en 2014/15. Officiellement, la Juve aurait pu apposer sa 3e étoile durant la saison 2014/2015, après avoir gagné son 30e scudetto "officiel" lors de la saison précédente. Cependant, c'est à partir de l'année sportive 2015/16 que la Juve a décidé d'afficher les trois étoiles sur son maillot conformément à une décision prise par le présidentAndrea Agnelli.
↑On ne peut pas exactement parler de promotion pour l'Inter puisqu'il a directement rejoint la Serie A dès 1908, date de sa création. Depuis cette date, il n'a jamais connu de relégation.