Au, Champcella est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Briançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2022, la commune comptait 179 habitants[Note 3], en évolution de −3,24 % par rapport à 2016 (Hautes-Alpes : +0,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le canal de Pierrefeu est un ancien canal d'arrosage prenant son eau dans le torrent de Tramouillon.
Il servait à irriguer les terres du Collet, des Seyes et des Faures.
Percée dans la falaise du Tarnoye en 1860, la tête de ce canal, lui attribue sans doute le titre du canal d'irrigation le plus vertigineux du Grand Briançonnais.
En effet, depuis sa prise d'eau, il surplombe un immense cône de déjection, pour ensuite traverser la falaise du Tarnoye, haute d'une centaine de mètres. Jadis, lors des traditionnelles corvées, on envoyait les enfants nettoyer le canal dans sa partie la plus étroite et dangereuse, qui à quatre pattes, enlevaient les rochers et le sable présents dans sa cuvette.
Aujourd'hui, il reste encore quelques ouvrages d'art, permettant à l'époque le transport efficace de l'eau, face aux différents obstacles naturels rencontrés (falaise, éboulis…).
On observe alors plus particulièrement, en plus ou moins bon état, des cuvettes en métal, des murs en pierres sèches et des restes de cuvettes en bois.
La commune, qui est intégrée auparc national des Écrins, est abritée par latête de Vautisse (3 156 m), l'Aiguillas (2 823 m) et par laTête du Gaulent (2 867 m). Legouffre de Gourfouran est une particularité géologique locale. En plus de zones forestières, la commune dispose également de zones humides (ripisylve, adoux de Barrachin) et d'autres très sèches (coteaux steppiques du Soreillon)[2]. Une ancienne carrière minière a été aménagée, pour devenir le lac de Rama, en bord de Durance, au nord-est du village[25].
Parti : d'or à une clef de gueules posée en pal, d'azur à un rocher d'argent, à un bourg brochant, bâti au pied du rocher, composé d'une église et de plusieurs maisons du même, essorées de sable, au pied duquel coule une rivière aussi d'argent[26].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑André Faure,Noms de Lieux & Noms de Famille des Hautes-Alpes, Gap, ESPACI OCCITAN,, 412 p.(ISBN2-9131-3100-X).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)