Le nom de la Champagne apparaît pour la première fois en 1065 quandThibaud de Blois s'intitulecomte de Champagne. Il le fait en spoliant son neveuEudes de sescomtés, lecomté de Troyes et lecomté de Meaux.Thibaud signifie par là deux choses. Premièrement, il réunit définitivement les deux comtés deTroyes et deMeaux et son intention est qu'ils ne soient plus transmis séparément. Deuxièmement, ayant perdu laTouraine en 1044, il se détourne de lavallée de la Loire, l'antiqueNeustrie dont son arrière-grand-pèreThibaud s'était proclamé « gouverneur » souverain et le domaine de prééminence de laMaison de Blois, pour fonder un nouveau domaine auquel il donne un nouveau nom, la Champagne.
Quant à la cour descomtes de Blois, ce terme de champagne est érigé ennom propre, dans la seconde moitié duXIe siècle donc, c'est parhypostase d'un termelatin et rarissime,Campanenses, qui désigne « ceux qui habitent dans la plaine » en une référence spécifique et séculaire à la plaine de la future Champagne[1] mais aussi peut être par une allusion savante à l'idylliqueCampanie. Lenom commun correspondant désigne alors une grande étendue de pays plat[4], et s'oppose àmontagne.
Les cotices ont été tardivementjumelées et respectivementpotencées et contre potencées. Différentes variations des cotices ont été pratiquées par différents souverains de Champagne, chacun individualisant leblason. Par exemple,Thibaut de Navarre, dans la seconde moitié duXIIIe, adopte descotices à l'enquerre en forme de vaguesgrecques[7]. Ces détails n'apparaissent pas sur les petitssceaux, qui montrent alors le Champagne ancien.
Ladevise de Champagne est« Passavant »[8]. Chacun descomtes de Champagne la reprend suivie d'un complément qui l'individualise.Thibaud le Chansonniercriait« Passe avant là Thiebaut »[6], jeu de mots qui semble signifier « Là, Thibaud marche en tête » et sous entend « Dans cet acte, le service de l'état passe avant la personne du souverain ». Ce complément devient« … meilleur » dans la deviseféministe de larégenteMarguerite de Bourbon[5]. C'est la formule reprise par les édiles de laville de Troyes.
La formation d'un état champenois remonte auMoyen Âge central, à la suite de la poussée démographique de l'an mil, mais sa géographie naturelle et son exploitation économique tendent à la regrouper au sein des mêmes intérêts politiques et familiaux dès letraité de Verdun, qui instaure deux états séparés par la frontière de laMeuse. Le processus aboutit à l'érection ducomté de Champagne en 1065.
Le territoire de ce comté regroupe alors celui de trois subdivisions de l'ancienneGaule :
En dépit de cette instabilité aristocratique, à l'aube du millénaire, l'école cathédrale dechapitre de Reims, dontGerbert d'Aurillac estécolâtre de 972 à 982, devient un centre intellectuel de premier plan. En moins d'un siècle et demi, lesVermandois herbertiens ont rassemblé les trois comtés fondamentaux de la future Champagne. Deux générations plus tard, l'un de leurs héritiers va s'efforcer de les dominer à lui seul.
Rivalité entre thibaldiens et capétiens (1021-1124)
Deux ans plus tard l'archevêque de Reims,Ebles de Roucy, pousse le roi à saisir au profit de l'archevêché letemporel ducomté de Reims. Lacommise est prononcée sans que personne ait les moyens de la faire appliquer mais cela suffit pour obliger lesvassaux à prêterhommage à l'archevêque, élevé au rang depair en 1060. Comme l'atteste un siècle plus tard la « grande charte champenoise », la mainmise ecclésiastique sur la partie nord de la Champagne la voue à laviticulture, spécialité confiée aux monastères, non seulement parce qu'ils fournissent levin de messe, dont le marché annuel fait l'objet de contrats très importants, mais aussi parce qu'ils valorisent des terres inadaptées à la culture du blé.
Émancipé,Thibaud le Grand jouit d'une administration sans égale et d'un réseau d'alliés fiable qui lui permet d'étendre sa suzeraineté sur de nombreuses seigneuries dans lediocèse de Reims et sur le port clef deNogent. Il négocie avec l'abbaye de Saint-Denis les donations defiefs qu'elle ne maîtrise plus depuis lesinvasions normandes mais qui fournissent de nouveauParis en blé. En 1129, auconcile de Troyes, il fonde avecHugues de Payns l'ordre du Temple, qui devient en quelques décennies le premier réseau bancaire. AvecPierre Abélard, il fonde la même année une abbaye de prestige, leParaclet. Sous la direction d'Héloïse refondant la liturgie, l'abbaye devient le premier centre de production musicale de son temps et la première école pour femmes.
Ce n'est qu'à la génération suivante, en 1152, à l'avènement de son fils aînéHenri le Libéral, que la Champagne devient un état distinct, ledomaine de Blois revenantau cadet.
Rosa gallica officinalis diterose de Provins, symbole du raffinement de la cour champenoise. Lagénétique ne permet pas de déterminer le rôle exact d'une rose qui aurait été importée en 1254 dans l'élaboration de l'hybrideRosa damascena. La rose de Provins elle-même, associée à lamédecine, par exemple sous forme deconfits, véhiculait une image d'avant garde. Des coussins de pétales séchés étaient offerts aux rois et archevêques pour marquer leurs visites. Leur prix dépassait celui d'un poids équivalent en or.
Le fils aîné du comte et de la comtesse,Henri, est élu en 1192roi de Jérusalem. En 1201, le neveu et successeur de celui-ci,Thibaud le Chansonnier, hérite de son père mort quelques jours avant sa naissance lapairie de France et de sa mère leroyaume de Navarre. C'est à celle-ci qu'échoit, trois ans après la mort deMarie de France, larégence. Elle fixe àProvins sa résidence et celle de ses successeurs. La capitale comtale devient une ville spécialisée dans le « ners de Provins », étoffe delaine produite par les innombrablesmoutons de la « Champagne pouilleuse », puis teinte en noire dans leDurteint et certifiée par lesceau de la corporation des maîtrestisserands. Elle devient aussi la capitale de la mode, qui est dessinée enItalie et portée tant à la cour qu'à la ville.
La Champagne est réunie audomaine royal à la suite du mariage prononcé le entreJeanne de Navarre et l'héritier du trônePhilippe le Bel, prince de seize ans qui accède autrône de France l'année suivante. Le comté de Champagne conserve une existence juridique jusqu'à la mort de celui-ci en 1314 et c'est son filsLouisX le Hutin, en tant qu'unique héritier tant du trône que de la principauté champenoise, qui rattache cette dernière au domaine royal. Auparavant, le gouvernement dePhilippe le Bel s'empressa, pour renflouer les caisses du royaume en déficit, de ruiner le commerce champenois non seulement en spoliant et détruisant le principal réseau bancaire sur lequel il s'appuyait, l'ordre du Temple, mais en décrétant des impôts successifs pour les nombreuxjuifs champenois, 25 000livres comme « don de joyeux » pour fêter son avènement en 1285, destailles arbitraires en 1288, 1291, 1293, 1296, une taille majorée de 14 % en 1298, de nouveau des tailles confiscatoires en 1299, 1300 et 1301.
« Les droits queJeanne tenait de sonaïeule et de sonpère ne s’étendaient pas seulement sur la Navarre, mais encore sur la Champagne et la Brie. Ces deux provinces formaient comme le prolongement de l’Ile-de-France vers l’est, c’est-à-dire vers l’e-Empire, et leur rattachement au domaine royal accroîtrait sa force en même temps que se sécurité. AussiPhilippe le Long, par les traités du 17 juillet 1316, du 27 mars 1318[18]etCharles IV le Bel, par des lettres du mois de janvier 1328[19],[20], avaient-ils cherché par d’habiles transactions à ménager leur réunion à la couronne ;Philippe de Valois n’eut qu’à suivre leurs traces. Les négociations furent longues et de nombreux pourparlers eurent sans doute lieu, car ce fut seulement le qu’àVilleneuve, près d’Avignon, le traité définitif de l’abandon de la Champagne et de la Brie au roi et à ses successeurs fut conclu. En échange de ces provinces, Philippe VI donnait à Jeanne, reine de Navarre, et àson époux :
5 000livres tournois de rente annuelle et perpétuelles à prendre sur le Trésor à Paris,
3 000 livres tournois de rente à prendre sur le Trésor, en attendant qu’on leur fit assiette sur des terres ;
7 000 livres parisis également de rente à prendre aussi sur le Trésor, pour 70 000 livres parisis que le roi leur avait données.
Ils tiendraient le tout de la couronne de France en baronnie et pairie, à une foi et hommage avec les comtés d’Angoulême et de Mortain. Ainsi fut accomplie la réunion irrévocable de la Champagne et de la Brie à la France, un peu plus de cinquante ans après quePhilippe III le Hardi l’avait préparée par le mariage de son filsPhilippe le Bel, avecJeanne, reine de Navarre et comtesse de Champagne et de Brie. »
Le front se déplace à travers la Champagne. Lesgranges, usines agricoles qui rassemblent matériels et personnels, sont incendiées, les bâtiments isolés qui pourraient servir de bastions sont rasés[24], les campagnes désertées, la population qui survit à lapeste noire se réfugie dans les villes, la circulation des marchandises et des personnes devient très risquée, la production agricole s'effondre et fait place à une économie de guerre. De 1417 à 1433, la capitale comtale est occupée par l'armée anglaise. Letraité de Troyes signé en 1420 ne fait que figer la situation et n'apporte pas la paix.
Labataille de Châlons (Châlons-en-Champagne) eut lieu en 274, sans doute vers mai-juin, entre les forcesromaines de l'empereurAurélien et celles de l'empereur gauloisTetricus. Elle mit fin à cette sécession qui avait duré quinze ans (depuis 260) et qui avait divisé la partie ouest de l'Empire, en partie parce que celui-ci avait désormais recouvré toutes ses forces, et que cette division n'avait plus de raison d'être. Ceci, et selon le fait que les sources ont déclaré que Tetricus, lassé de son propre règne qui le mettait dans une position difficile, était passé du côté d'Aurélien avant la bataille, ont fait penser que celle-ci n'avait pas eu lieu. Mais les sources ne sont pas tout à fait claires et concordantes à ce propos.
Siège leLangres (936). Le conflit entreHugues le Grand etHugues le Noir. Ce premier seigneur voulant mettre la main sur la Bourgogne, prit leBassigny sans difficulté, et assiégeaLangres (936). Le comté revint pour peu de temps à Hugues le Noir à la suite d'un traité de paix, mais la lutte reprit et Hugues le Grand finit par obtenir le duché.
Bataille de Villeneuve-Saint-Georges 1034[29]. Guerre de Henri Ier contre sa mère Constance, qui, voulant donner la couronne à Robert, s’est alliée aux comtes d’Anjou et de Champagne et plusieurs feudataires du duché de France.Guerre de Henri Ier contre sa mère Constance, qui, voulant donner la couronne à Robert, s’est alliée aux comtes d’Anjou et de Champagne et plusieurs feudataires du duché de France.
En décembre 1142, l'ost royal menée parLouis VII envahit la Champagne. En janvier 1143, au cours de l'attaque du village deVitry-en-Perthois, plus d'un millier d'habitants moururent dans l'incendie de l'église où ils s'étaient réfugiés, événement dont le remords fut l'une des raisons qui poussèrent le roi de France à lancer ladeuxième croisade[30].
Siège de Meaux (1358). Le, au cours de laGrande Jacquerie, plusieurs centaines de paysans révoltés entreprennent le siège de la forteresse du Marché àMeaux où était réfugiéeJeanne de Bourbon, l'épouse duDauphin Charles, en compagnie de plusieurs autres nobles dames. Lecomte de Foix,Gaston Fébus, et lecaptal de Buch,Jean de Grailly, mettent fin aux exactions des révoltés et délivrent les princesses. Parce que le maire de Meaux, Jacques Soulas, avait laissé entrer les révoltés, ce dernier est décapité puis sa ville incendiée.
Lachevauchéed’Édouard III de 1359-1360 est un épisode de laguerre de Cent Ans mené par le roi d'AngleterreÉdouard III. Elle fait suite au rejet dutraité de Londres par lesÉtats généraux du royaume de France. En conséquence, Édouard III décide d'organiser une expédition militaire afin de gagner par la force ce qu'il n'a pu obtenir par la diplomatie. Le, Édouard débarque àCalais et s'avance versReims, où il espère y être couronné roi de France. La résistance des Rémois l'empêche de concrétiser son vœu. Édouard III poursuit alors sa route en Bourgogne avant d'assiéger sans succèsParis. Il est alors contraint d'accepter le letraité de Brétigny avec la France. Ce traité est moins coûteux à la France que celui de Londres : Édouard acquiert la totalité de l'Aquitaine mais renonce à la couronne de France.
Lesiège de Saint-Dizier est un épisode de laneuvième guerre d'Italie qui eut lieu au cours de l'été 1544. Il inaugure l'invasion de la Champagne par les arméesimpériales deCharles Quint. L'empereur, qui vient de subir une cuisante défaite àCérisoles dans le Piémont, ouvre un second front au nord de la France pour empêcherFrançoisIer de reconquérir le Milanais. Il s'est assuré l'alliance de l'Angleterre, qui doit dépêcher un corps expéditionnaire en Picardie à l'automne.
Labataille de Champaubert est une des batailles de lacampagne de France, liée à laSixième Coalition, qui se déroule de fin décembre 1813 à avril 1814 et durant laquelleNapoléonIer tente d'arrêter l'invasion de la France et conserver son trône. Malgré plusieurs victoires, dont celle de Champaubert, et après l'entrée des troupes prussiennes et russes dans Paris, l'empereur abdique le et part en exil à l'île d'Elbe. La bataille deChampaubert s’est déroulée le. Elle s’est soldée par une victoire des troupes de NapoléonIer commandées par le maréchalMarmont, sur lesRusses commandés par le généralOlsoufiev. Cet épisode fait partie des événements de lacampagne des Six-Jours.
Bataille de Laubressel a eu lieu le et a vu la principale armée coalisée du maréchalCharles Philippe, prince de Schwarzenberg monter une attaque convergente à trois volets sur l'armée plus faible dumaréchal Etienne MacDonald. Les forces françaises dirigées par lemaréchal Nicolas Oudinot ont subi le poids des combats, au cours desquels les coalisés ont tenté de tourner leur flanc gauche. Les Français ont abandonnéTroyes et se sont retirés vers l'ouest à la suite de l'action.
Labataille de Sedan a eu lieu le1er septembre 1870, durant laguerre franco-prussienne. S'opposèrent à l'issue de cette dernière l'armée française (l'Armée de Châlons), forte de 120 000 hommes et de560 canons commandée par l'empereur Napoléon III, à l'arméeprussienne sous le commandement du futurKaiser (GuillaumeIer de Prusse), forte de 200 000 hommes et de780 canons. Ce fut une victoire décisive des forces prussiennes, l'Empereur ayant lui-même été fait prisonnier, mettant fin à la guerre en faveur de la Prusse et de ses alliés (laBavière notamment), bien que le combat continuât sous lanouvelle République. L'armée française, commandée par Napoléon III etPatrice de Mac-Mahon, tentait vainement de lever le siège deMetz, mais elle fut interceptée par l'armée prussienne stationnée en Meuse et fut défaite à labataille de Beaumont. L'armée de la Meuse et la Troisième Armée Prussienne du Feld-MarschallHelmuth von Moltke, accompagné par le roi Guillaume de Prusse et leChancelierOtto von Bismarck, firent jonction et encerclèrent les restes de l'armée française à Sedan. Mac-Mahon avait été blessé durant les affrontements et le commandement fut assuré parAuguste-Alexandre Ducrot.
Labataille de Champagne, par rétronymie première bataille de Champagne est une offensive des armées françaises contre les armées allemandes en région Champagne lors de laPremière Guerre mondiale. L'offensive commence le 14 décembre 1914 et se poursuit jusqu'au.
Laseconde bataille de Champagne oppose, du 25 septembre1915 au, les troupes françaises et les troupes allemandes dans la province de Champagne enFrance. La préparation d'artillerie commence le.
Laquatrième bataille de Champagne, (enallemand, « Friedensturm »), est une bataille qui s'est déroulée principalement du 15 au, dans le Nord-Est de la France, vers la fin de laPremière Guerre mondiale. Elle constitue la dernière grande offensive allemande sur le front occidental. L'OHL se fixe, avec cette offensive, de conquérir de meilleures positions défensives, propices à stopper les attaques alliées. Lancée le avec une gigantesque préparation d'artillerie, cette offensive échoue dès le premier jour, tandis qu'une attaque de flanc, menée par les alliés à partir du 18 juillet, remet en cause les capacités offensives des unités rassemblées par le commandement allemand au début du mois de juillet.
Labataille de Stonne, opposant Allemands aux Français et se déroulant du 15 mai 1940 au, est une des plus importantes batailles de lacampagne de l'ouest. Pendant plusieurs jours, l'infanterie et les blindés des deux camps s'affrontent, avec de lourdes pertes, pour le contrôle du village deStonne et de la ligne de crête sur laquelle il est situé. Dominant en hauteur latête de pont allemande de Sedan au nord, une attaque française depuis cette ligne aurait pu déboucher contre elle et menacer ainsi la progression des Allemands vers la Manche. Parfois évoqué comme le « Verdun de 1940 », les attaques françaises à Stonne furent considérées comme les plus dangereuses de la campagne de l'ouest, le village en lui-même changera de camp dix-sept fois. Apparent succès défensif pour les Français, c'est une victoire opérationnelle des Allemands qui écartent la menace sur le flanc de leur axe d'attaque principal, dont la direction réelle a aussi été masquée un temps aux Français par la bataille.
Labataille des Ardennes est le nom donné à l'ensemble des opérations militaires qui se sont déroulées enArdennes pendant l'hiver 1944-1945. Le théâtre des opérations se déroule presque exclusivement en Belgique orientale, principalement enArdenne belge avec, pour objectif final, la reconquête du port d'Anvers, mais l'offensive allemande sera stoppée avant même d'atteindre laMeuse. La bataille commence le 16 décembre 1944 par une attaque surpriseallemande, à laquelle on a donné le nom d'« offensivevon Rundstedt ». LeGeneralfeldmarschall von Rundstedt y était opposé : il estimait que l'objectif était trop ambitieux. Les Allemands l'appellent opérationWacht am Rhein (en référence au tableau deLorenz Clasen et de lacélèbre chanson), et lesAnglo-AméricainsBattle of the Bulge (la « bataille du Saillant ») prenant en considération la forme de « coin » que la ligne de front avait prise lorsque la pénétration allemande fut arrêtée. La bataille des Ardennes se termine fin janvier 1945, après le refoulement des Allemands au-delà de leur ligne de départ.
Michel, BUR,La Champagne médiévale dans son environnement politique, social et religieux (Xe – XIIIe siècles). Recueil d'articles, Paris, AIBL, 2020, 444 p. (présentation sur le site de l'AIBL).
Jean-Pierre Procureur,Vivre en Champagne 1900-1930, IDP, 1979.
Christian Settipani,Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1La Préhistoire des Capétiens, Patrick van Kerrebrouck éd.,Villeneuve-d'Ascq, 1993(ISBN2-9501509-3-4).