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| Fondation | 1910 |
|---|---|
| Siège | Auvergne-Rhône-Alpes |
| Patinoire (aréna) | Centre sportif Richard-Bozon |
| Couleurs | Jaune, Bleu |
| Ligue | Ligue Magnus |
| Équipe(s) affiliée(s) | Pionniers de Chamonix Mont-Blanc |
| Site web | Site Hockey Mineur |
LeChamonix Hockey Club ouCHC, surnommé lesChamois de Chamonix, est un club français dehockey sur glace.
Le club est celui qui a remporté le plus de titres dans lechampionnat de France de hockey sur glace (30 victoires).
Lors de la saison 2009-2010, Les Chamois ont fêté leurs 100 ans.
Le club fusionne avec leHCMAG pour la saison 2016-2017 formant leChamonix-Morzine Hockey Club.
Toutefois l'année suivante les deux clubs se séparent ; l'équipe professionnelle revient alors àChamonix sous le nom desPionniers de Chamonix.
Le hockey sur glacese développe en France au début duXXe siècle d'abord dans les villes deParis etLyon, qui se partagent les tout premierschampionnats de France[1].
Très rapidement, le sport s'implante dans les Alpes et leHockey Club Chamonix-Mont-Blanc est créé dès1910[2], faisant suite à la création d'une patinoire naturelle en1902[3]. Dès 1911, Chamonix devient l'adversaire des clubs parisiens pour l'attribution du titre et organise quasiment chaque année la finale du championnat de France, ceci jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale[4].
Le club perd ses premières finales par de lourds scores (9-1, 12-1 et 14-0) mais l'interruption de la Première Guerre mondiale change la donne[5] : Les Savoyards perdent encore 3 finales (3-2, 3-1 et 6-2) puis remportent les sept éditions suivantes, de1923 à1931, comptant sur des joueurs telsLéonhard Quaglia ouAlbert Hassler.
En1931[6], c'est la rénovation duVélodrome d'Hiver (ou Vel'D'hiv') par l'américainJeff Dickson, qui monte de toutes pièces des clubs à Paris, grâce à des renforts canadiens[7]. Les Chamoniards, qui comptent sur des joueurs locaux, ne peuvent suivre et la domination s'arrête. Les« années folles » s'arrêtent en1937, quand la sociétéJeff Dickson fait faillite à force d'abus[8].
Les clubs parisiens presque tous disparus, Chamonix reprend sa domination et remporte quasiment chaque année le titre : 21 titres en 29 saisons, le moins bon résultat étant une 3 place en1950 et1957. Le CHC est seulement battu dans la course au tire par leRacing (1950 et1951), l'ACBB de Philippe Potin,1957,1960,1962 etSaint-Gervais en1969. Le club s'appuie toujours sur sa formation et dispose alors de joueurs commeAlain Bozon, considéré comme le meilleur de l'époque[9].
Car lesJeux olympiques de Grenoble de1968 ont provoqué une fort développement des patinoires et du hockey en dehors de ses terres habituelles[10]. Le nombre de clubs et de joueurs augmentant, d'autres clubs compétitifs apparaissent, et après Saint-Gervais, premier club champion en dehors de Chamonix, de Lyon et de la région Parisienne, (et qui remporte également les titres1974 et1975),Gap remporte ceux des années1977 et1978. Mais le reste du temps, c'est toujours Chamonix qui rafle les titres.
En1979 remporte son30e et dernier titre de champion de France, et établit le record actuel de titres en France.
À la suite des bouleversements des JO de Grenoble, les clubs de « plaine » apparaissent dans les années 1980 : Lasaison 1979-1980, est à ce titre charnière car après le dernier titre de Chamonix, c'est le club deTours qui remporte le titre national. Premier titre d'un club créé à la suite des JO de 1968, c'est aussi le premier titre d'un club en dehors des Alpes, de Paris ou de Lyon. Tours est également précurseur en étant le premier club à réaliser un recrutement à l'extérieur (et non pas fondé sur les joueurs locaux) et en payant ses joueurs ouvertement, comme des professionnels (le semi-professionnalisme étant la règle auparavant)[11].
Chamonix cesse alors sa domination devant cette profonde mutation du hockey français. Le club ne domine même plus les Alpes, Saint-Gervais puis leMont-Blanc reprenant ce rôle. Le CHC quitte même l'élite après lasaison 1987-1988[12], rétrogradé sportivement et ne pouvant suivre l'escalade salariale sur le plan financier[13].
En1988, le club prend le surnom desHuskies de Chamonix et remporte laNationale 1B 1989-1990[14]. Le club ne remonte cependant pas en élite, qui se transforme enLigue nationale, ligue « professionnelle » fermée, à gestion autonome, dont les clubs sont censés accéder sur dossier[15].À la suite de dépôts de bilan, Chamonix monte dans la Ligue Nationale pour la saison1991-1992, et redevient Vice-champion de France[16] avec notamment de très bonnes performances de songardien de butinternational françaisMichel Vallière[17]. Lors de la saisonChristophe Ville remporte leTrophée Albert-Hassler du meilleur joueur français de la saison etLionel Orsolini remporte letrophée Jean-Pierre-Graff du meilleur espoir deLigue Magnus.
La Ligue nationale disparaît à la fin de cette saison 91-92, à la suite des abandons et dépôts de bilan qui continuent[18] et est remplacée par une élite à 16 clubs avec ascenseur sportif. Dans ce contexte difficile pour les clubs français, le CHC est vice-champion de France encore 2 fois, en1993[18] et1994[19].
Lors de la saison1994-1995Christian Pouget remporte leTrophée Albert-Hassler.
Fabrice Lhenry le jeuneinternational formé chez lesAigles de Saint-Gervais avant d’être recruté chez lesGirondins de Bordeaux[20] se révèle au fil des saisons et est logiquement récompensé par letrophée Jean-Ferrand en1996.
À l'été1996, la patinoire de Chamonix est rendue inutilisable à cause d'inondations et le club doit renoncer à son engagement en championnat de France[21].Fabrice Lhenry rejoint alors lesAlbatros de Brest pour remplacerMichel Vallière, il sera sacré champion de France1997.
Le club revient cependant en élitel'année suivante avec le canadien François Leblanc[22] comme nouveau gardien. Le CHC compte toujours sur une majorité de joueurs français. Pour la saison1998-1999[23] le suisseMarco Streit[24] remplace François Leblanc. La saison1999-2000[25] voit le grand retour deFabrice Lhenry en provenance desLions de Francfort enDEL.
Les Huskies sont ensuite relégués au profit desJets de Viry-Essonne et déposent le bilan au début de la saison suivante après quelques matchs seulement disputés enDivision 1[26].

Chamonix revient pour la saison2001-2002, enDivision 2[27] sous le surnom actuel deChamois de Chamonix. Le club alpin remonte en Division 1 pour la saison2002-2003, grâce à la réforme des championnats[28].
C'est finalement pour lasaison 2005-2006 que le club remonte enLigue Magnus, à la faveur des rétrogradations des clubs deMulhouse etTours[29].
En2008, le club est intronisé autemple de la renommée du hockey français[30].
Le club a fêté ses 100 ans le 19 février 2010[31].
Lors de la saison2011-2012, le CHC diffuse enstreaming ses rencontres à domicile.Florian Hardy remporte letrophée Jean-Ferrand.
Lasaison suivante c'estFrancis Charland qui remporte letrophée Charles-Ramsay.
Le, les Chamois de Chamonix disputent leur première finale depuis 1994[32] et s’inclinent enCoupe de la Ligue sur le score de 6-4 face àRouen une nouvelle fois.
Le 13 avril 2016, le club annonce le rapprochement avec leHockey Club Morzine-Avoriaz-Les Gets afin de fusionner dans un nouveau club haut-savoyard d'élite de hockey pour la saison 2016-2017[33].
Le1er Juillet 2016, l'identité du club qui fusionne le CHC et le HCMAG est dévoilé.Les Pionniers du Chamonix-Morzine évoluent en Saxoprint Ligue Magnus pour la première fois en septembre 2016[34].

En 2017, suite d'une année de contre-performances sportive et d'une relégation la relation entre Chamonix et Morzine se tend et les Morzinois décident de quitter l'entente. Le club de Chamonix retrouve son équipe professionnelle, dorénavant connu sous le nom desPionniers de Chamonix.
Chamonix dispute dans son championnat le derby alpin face aux voisins desBrûleurs de loups de Grenoble.
Chaque année, divers trophées sont associés à la Ligue Magnus :
Personnalités[35] :
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