Avec une superficie de12km2, le territoire de Chamant est plus étendu qu'une commune moyenne de l'Oise, qui ne fait que8,46km2[2], mais est pour moitié plus petit que celui de Senlis, qui fait 24,05 km2.
L'Aunette, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune deRully et se jette dans laNonette àSenlis, après avoir traversésix communes[5]. Il est presque entièrement situé sur des propriétés privés inaccessibles au public, et ne peut être aperçu que depuis les ponts. Seul à l'ouest du vieux pont de Chamant, un sentier permet de découvrir l'Aunette sur une petite distance.
L'Aunette
Le vieux gué-abreuvoir sur l'Aunette, à côté du pont.
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 413 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laNonette et de ses deux principaux affluents, laLaunette et l'Aunette. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le, puis révisé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat Interdépartemental du SAGE de la Nonette[6].
La RD 932a se présente encore sous la forme d'une allée,structurant positivement le paysage[réf. souhaitée]. Plus d'un tiers du territoire de Chamant est occupé par laForêt d'Halatte, et les petits bois privés sont nombreux. Ils se trouvent notamment sur le terrain des deuxharas du Plessis-Chamant et dans la vallée de l'Aunette. Par contre, au-delà de l'autoroute, la nature du paysage change radicalement : Les grandes surfaces agricoles n'y laissent pas la place aux arbres.
Lazone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) type 1 numéro national 220005064 « Massif forestier d'Halatte[17] » couvre à Chamant la forêt d'Halatte et un bois privé au nord du Plessis-Chamant. Sur la commune, la zone protégée au titre de la ZNIEFF correspond ausite naturel classé de la forêt d'Halatte et de ses glacis agricoles (classement par décret du)[18].
En outre, l'ensemble de la commune de Chamant fait partie dusite naturel inscrit de la vallée de laNonette (inscription par décret du)[19]. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional, son découpage étant à peu près identique avec la partie du parc située dans l'Oise. Finalement, Chamant compte un site inscrit d'origine plus ancienne, faisant double emploi avec le site inscrit de la vallée de la Nonette. Il s'agit du parc du château de Chamant, inscrit par arrêté du, pour une superficie de60ha environ, correspondant au triangle délimité par la chaussée Pontpoint, la RD 932a et l'avenue du Maréchal-Foch. Cette protection n'a pas empêché la démolition du château du Plessis-Chamant en 1960. Propriété privée, le site n'est pas accessible au public[20].
Au, Chamant est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21].Elle appartient à l'unité urbaine de Senlis[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[22],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (41,3 %), forêts (35,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,8 %), prairies (5,8 %), zones urbanisées (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[23]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La commune de Chamant se compose du bourg ainsi que de troishameaux : le Poteau, à la sortie de Senlis sur la RD 932a, le Plessis-Chamant, entre le bourg et la lisière de la forêt d'Halatte et Balagny-sur-Aunette, au nord-est.
Le hameau de Malgenest a disparu et ne reste plus qu'un lieu-dit à mi-chemin entre Chamant etOgnon.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chamant en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (8,1 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
Chamant est desservie par le tracé initial de l'ancienneRN 32 (actuelle RD 932A) qui relieSenlis àCompiègne etNoyon.
L'ancienneRN 324 (actuelle RD 1324) Senlis -Crépy-en-Valois constitue la limite sud de la commune pendant 1 600 m, et l'ancienneRN 17 (actuelle RD 1017) constitue la limite ouest de la commune sur 1 050 m.
SelonLouis Graves, « Chamant était une desparoisses primitives de l'évêché de Senlis. Quelques auteurs l'ont prise pour le lieu appelé Chanaan (Charma) dans la vie desaint Rieul où il est dit que ce saint, venant à Beauvais, s'arrêta lorsqu'il apprit le martyre desaint Lucien ; mais cette opinion, fondée sur la ressemblance des noms, est dépourvue de preuves. Chamant n'est nullement dans la direction de Senlis à Beauvais, et se trouve éloigné de l'Oise, tandis que Chanaan en était voisin. L'évêque de Senlis avait laseigneurie L'église était une de celles dont le patronage fut confirmé auchapitre cathédral par labulle du papeLuceIII donnée le àVelletri. Le clergé de Senlis y venait quelquefois en procession dans les occasions critiques. Le dimanche après l'Assomption de l'année 1592, l'évêque Jean Dieudonné s'y rendit solennellement accompagné du chapitre, des collégiales, des ordres religieux et de toutes les paroisses; on y porta les châsses de saint Rieul, desaint Prothais et desaint Frambourg ; elles furent exposées à la vue des fidèles dont le concours était prodigieux, pour obtenir du ciel la guérison du roiCharlesVI[1] ».
À la fin de l'épopée napoléonienne, Chamant est pillé en 1815 par les troupes prussiennes[1]
La commune, instituée lors de laRévolution française, a absorbé en 1825 celle deBalagny-sur-Aunette[26].
En 1841, la commune était propruiétaire d'une école, de deux maisons, d'un lavoir, d'un jeu d'arc ainsi que d'une promenade plantée et dix hectares de rés ou de friches. Deux moulins à eau y étaient exploités. La population vivait de l'agriculture[1].
Durant laPremière Guerre mondiale, le terrain d'aviation est utilisé par leRoyal Flying Corps de l'armée britannique comme champ d'aviation sous le nom deSenlis Horse Race Course les 30 et[28]. Chamant est occupé par l'armée allemande du 2 au, puis devient le lieu de cantonnement de troupes françaises en stationnement. Le a lieu l'exécution d'otages civils, dont le maire de Senlis Eugène Odent[29].
Durant laSeconde Guerre mondiale, le terrain d'aviation est utilisé par laLuftwaffe comme terrain de desserrement pour les chasseurs de l'aérodrome de Creil, sous le nom deFlugplatz Senlis (no 560). À la fin de la guerre, il accueille le Groupe II / JG 2 (Bf 109 G6) en et le Groupe I / JG 2 (FW 190A-8) du au puis du 13 au[28].
La ville a été décorée de laCroix de guerre 1939-1945 le, avec étoile de bronze[30]. La citation à l'ordre de la brigade indique « Population laborieuse et patriote ; malgré le danger suscité par la présence, dans le centre de l'agglomération, d'un terrain d'aviation comptant 50 chasseurs bombardiers, un important dépôt de carburant, et trois bombardements précurseurs, a conservé calme et sang-froid, confiante en la victoire. S'est portée spontanément, au mépris du danger, le, au secours des victimes du bombardement qui fit 12 tués et 12 blessés graves[27] ».
Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[37], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sansOrry-la-Ville)[38], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom decommunauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais membre.
Expert assurance Président de laCC des Trois Forêts(2008 → 2014) Président(2018 → 2020) puis vice-président(2020 → ) de laCC Senlis Sud Oise Réélu pour le mandat 2020-2026[41],[42]
Le Pôle Oise Santé (POS) est implanté dans la zone du Poteau, et comprend depuis 2016 un centre d'ophtalmologie et, depuis 2019, les cabinets de plusieurs médecins et professionnels de santé[43].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
En 2022, la commune comptait 1 037 habitants[Note 6], en évolution de +14,08 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 32,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait462 hommes pour448 femmes, soit un taux de 50,77 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
1,1
6,3
75-89 ans
7,7
18,8
60-74 ans
20,2
20,4
45-59 ans
23,0
19,2
30-44 ans
17,7
13,0
15-29 ans
11,6
22,1
0-14 ans
18,6
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[48]
Église Sainte-Foy à Balagny-sur-l'Aunette, place Jean-Baptise-Moquet (inscrite monument historique en 1970[52]) : cette église avec sa silhouette ramassée et son petit clocher presque sans ouvertures est en fait incomplète, car ayant perdu sa nef. Le petit édifice est pourtant d'un intérêt archéologique certain. Sa partie la plus ancienne, la première travée duvaisseau central, peut être datée des années 1130. En subsistent des chapiteaux d'une sculpture très fruste, présentant des figures grotesques, des feuilles plates et des fruits d'arum. La voûte d'ogives de cette travée a été reconstruite auXVIe siècle. La seconde travée du vaisseau central constitue le chœur au chevet plat et pourrait remonter auXIIIe siècle, sinon auXIVe siècle, et remplace probablement uneabside en hémicycle. Cette travée a été profondément remaniée auXVIe siècle, et uncollatéral a été ajouté au nord à la même époque. Le petit clocher au sud de la première travée a été construit auXVIIe ou XVIIIe siècle, et le porche à l'ouest a été ajouté à la même époque[53],[54],[55].
Château d'eau de Chamant (inscrit monument historique en 1998[56]), enForêt d'Halatte : Il s'agit du seul château d'eau métallique du Nord de la France, construit en 1895, sans doute par un élève deGustave Eiffel, pour alimenter les écuries de courses d'Albert Menier, industriel chocolatier. D'une hauteur de30m, l'ouvrage est surmonté d'un belvédère permettant une vue sur toute la forêt. Depuis l'adduction de l'eau courante à Chamant en 1955, il sert de réservoir pour Chamant et Le Plessis-Chamant, Balagny possédant son propre château d'eau[57].
Approche de l'église depuis le sud.
Portail en anse de panier gothique flamboyant.
Église Sainte-Foy, façade occidentale.
Église Sainte-Foy de Balagny-sur-Aunette.
Le château d'eau.
On peut également signaler :
Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours, rue Notre-Dame-du-Bon-Secours àSenlis : la chapelle est située sur le territoire communal de Chamant, mais au quartier Bon Secours de Senlis près du « parc écologique », non directement accessible depuis Chamant. Le chemin rural reliant jadis la chapelle au village, par la vallée de l'Aunette, a été intercepté lors de la construction de la déviation de laRN 330. Par ailleurs, la chapelle n'est historiquement pas liée à Chamant. Elle est issue de la fondation ducouvent descapucins parla Reine Margot en 1609, à l'écart de Senlis.
Le monument des otages de Senlis, rue des Otages : « Passant, arrête-toi et souviens-toi ! Dans ce champ, ont été fusillés par les Allemands le comme otages de la ville de Senlis : Eugène Odent, maire de Senlis ; Émile Aubert, mégissier ; Jean Barbier, charretier ; Lucien Cottrau, garçon de café ; Pierre Dewerdt, chauffeur ; J.B. Élysée-Pommier, garçon boulanger ; Arthur Rigault, tailleur de pierres ».
Le monument a été élevé le par souscription publique sous les auspices duSouvenir français[61],[62]. Il ne se situe pas sur la commune de Senlis, mais à proximité ; aujourd'hui, le lieu d'exécution n'est plus un champ mais une zone pavillonnaire.
Le haras de Plaisance, au hameau du Plessis-Chamant, avenue du Maréchal-Foch : bâtiments pittoresques agencés autour d'une cour carrée, aux volumes multiples, avec descolombages peints en blanc, au remplissage enbrique rouge.
Calvaire de Chamant, au carrefour de la rue Eugène-Odent avec la rue du Moulin : le crucifix en fer est montée sur une hautecolonnemonolithique émergeant d'un pupitre pouvant servir d'autel lors de processions.
La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, face au quartier de Senlis du même nom.
Le monument des otages de Senlis assassinés le 2 septembre 1914.
Le calvaire de Chamant, près de l'école.
Le haras de Plaisance, au Plessis-Chamant.
Vieux pont sur l'Aunette, en bas du village de Chamant.
Vieux pont sur l'Aunette etabreuvoir, rue Alain-de-Rothschild : Le pont est de facture assez archaïque, consistant à sa base de deux étroits passages couverts de dalles de pierre. L'abreuvoir au nord-est du pont prend la forme d'ungué unilatéral, permettant aux animaux de descendre boire dans la rivière.
Le puits public de Balagny-sur-Aunette, place Jean-Baptise-Moquet : Petit bâtiment carré au toit enbâtière, abritant le puits derrière une portière en bois. Le mécanisme était actionné par une roue métallique montée à l'extérieur, à gauche.
La Cour Lalouette à Balagny-sur-Aunette, place Jean-Baptiste-Moquet : Cette ferme possède un pigeonnier situé au-dessus du porche, donnant sur la place. Cet ancien corps de ferme était une dépendance de la ferme de Balagny : il s'agit d'une cour carrée.
L'ancien presbytère de Chamant, à l'ouest de l'église.
Le puits public du hameau de Balagny, sur la place.
John-Langham Martin et Haydn-Llewelyn Morgan, respectivement pilote et navigateur d'un bombardier de laRoyal Air Force (Squadron 464) chargés d'attaquer à basse altitude des routes, rails et aérodromes, se sont écrasés avec leur appareil à Chamant le[27].
Georges-Émile Lebacq (1876-1950), peintre belge impressionniste et post-impressionniste vit à Chamant à partir de 1924 jusqu'à laSeconde Guerre mondiale. Il réalise de nombreux dessins, fusains, pastels et toiles de ce village et de ses alentours : Balagny,Ognon,Senlis. Certaines de ses œuvres sont aumusée de la vénerie de Senlis.
Charley Mills (1888-1972), entraineur de chevaux, installe son écurie à Chamant en 1953 jusqu'à sa mort en 1972[66]. Il est entre autres vainqueur duPrix d'Amérique de 1934 et l'entraineur de la championneGélinotte, double gagnante de cette course.
Raymond Poussard, « Chamant : village neuf fois centenaire »,Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais,nos 70-71,(ISSN0224-0475) ;61 p.
RaymondPoussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale :2de partie : Autour de la forêt : Chamant »,Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'Étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB),vol. 92-94,,p. 100-101
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Senlis comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site« Geoportail »(consulté le). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Thibaut Chéreau, « Deux communes de l'Oise vont quitter le Parc naturel régional : Déçus par le fonctionnement, Baron et Chamant ont décidé de ne pas poursuivre l'aventure. A contrario, quatre du département intègrent le dispositif »,Le Parisien, édition de l'Oise,(lire en ligne, consulté le)« Il est totalement inefficace pour défendre notre environnement », explique Philippe Charrier, maire de Chamant. L'élu a en tête la construction de l'entrepôt Amazon. « La commune peut se protéger seule grâce à son plan local d'urbanisme ».
↑« La nouvelle donne de l'intercommunalité »,Le Parisien, édition de l'Oise,(lire en ligne)« Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
↑« Des vœux en guise d'adieux pour Cœur Sud Oise »,Le Parisien, édition de l'Oise,(lire en ligne)« Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l'Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C'est surtout notre bilan humain qu'il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l'enlèvera jamais ».
↑« Les maires élus ou réélus »,Le Parisien, édition de l'Oise,(lire en ligne)« À 57 ans, le maire Denis Massion aborde son second mandat sous l'écharpe tricolore du premier magistrat ».
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 :« Chamant », Cartes de France(consulté le).
↑Hervé Sénamaud, « Le pôle santé de Chamant attend encore quelques praticiens : Le premier bâtiment accueille déjà des médecins et des professions paramédicales. Il reste quelques cabinets disponibles pour compléter la structure »,Le Parisien, édition de l'Oise,(lire en ligne, consulté le).
↑DominiqueVermand,Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis,, 54 p.,p. 10.
↑EugèneMüller (chanoine), « Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis : XXXIV. Capucins (Les) »,Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen,2e série,vol. IV,,p. 123-125(lire en ligne).
↑Raymond Poussard,Chamant : village neuf fois centenaire,op. cit.,p. 29.
↑Cf. Raymond Poussard,Chamant : village neuf fois centenaire,op. cit.,p. 9.
↑Hugo Grotius,Le droit de la guerre et de la paix : nouvelle traduction, précédée d'un essai biographique et historique sur Grotius et soin temps, accompagnée d'un choix de notes... par M. P. Pradier-Fodéré, Paris, Guillaumin etCie,, 80 p.(lire en ligne), surGallica.
↑Jean-PierreReynaldo,Le Trotteur français : histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Panazol, Éditions Lavauzelle,, 427 p.(ISBN978-2-7025-1638-6),p. 317