D’après les donnéesCorine land Cover, le ban communal de1 336 hectares comportait en 2011, 71 % de forêt, 15 % de zones agricoles, 3 % de prairies, 6 % de zones industrielles et urbanisées et 5 % de masses d'eau[2].
Au, Chaligny est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle appartient à l'unité urbaine de Neuves-Maisons[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[20]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), zones urbanisées (7 %), eaux continentales[Note 7] (4,8 %), prairies (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %), cultures permanentes (0,2 %)[23].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Le nom de la localité est attesté vers 964 sous la formelatiniséeChelineium, par la suite on trouve les latinisations ou les formes romanes[Ecclesia Sancti-Remigii] Caliniacensis en 1126,[Cella et parochia de] Caliniaco en 1178,Caluniacum en 1181,[Udo de] Chelignei en 1130,[Mina ferraria in banno de] Chaleini en 1174,Chalignœ en 1249,Challegney en 1284,Challigney en 1291,Cheligney en 1321,[De] Challigneys en 1634,Challigneium,Challigneyum en 1436,Challigny en 1600,Caleniacum en 1675[24].
Un document de 1284 signale que le village est déjà partagé en deux parties :le Mont etle Val.
Les indices d'une occupation ancienne du territoire communal de Chaligny sont rares, mais l'extension des recherches aux communes voisines permet d'imaginer qu'elle a pu exister, puisque la découverte desépultures néolithiques à Maron et à Villey-le-Sec indique que cette région était habitée dès la préhistoire et plus tard avec la proximité duCamp d'Affrique àMessein et les tumulus deMaron.Beaupré signale toutefois dans son répertoire archéologique que l'on aurait, dit-on, trouvé à différentes reprises des objets antiques et des sépultures sur le territoire de Chaligny dont notamment :
" … (une) hache polie entrapp, recueillie dans une galerie abandonnée de la mine du Val de Fer"[25]
En 1150, Gérard II, comte de Vaudémont, fait appel aux pères deCîteaux qui viennent s'installer à Chaligny en un lieu nomméFerrière[26]. Ils en sont chassés par les habitants en 1159 et s'installent àClairlieu sur un terrain qui leur est donné parMathieuIer, duc de Lorraine.
En 1345, la suzeraineté de l'évêque deMetz est transférée à l'identique auduc de Lorraine. Le 21 novembre 1562, la seigneurie de Chaligny qui appartient alors à Nicolas de Vaudémont, duc de Mercœur, est érigée en comté par le duc de Lorraine. La descendance des comtes de Chaligny se poursuit par les femmes qui quittent la Lorraine. Le comté est alors vendu à François de Vaudémont qui deviendra duc de Lorraine en 1624. À partir de ce moment, le sort de Chaligny est celui duduché de Lorraine.
Le château-forteresse de Chaligny est détruit en 1467 parRené II de Lorraine, en conflit avec Thiébaut III, seigneur de Chaligny et comte de Vaudémont. Il ne sera jamais reconstruit, mais les habitants ont utilisé les pierres et certains murs du château pour construire de nouvelles habitations. Le souterrain du château a été comblé, et personne ne connaît plus son emplacement.
Fondée en 1913 par Jules et Henri Lévy, lafilature de Chaligny emploie jusqu'à 500 ouvrières avant de connaître des difficultés dans les années 1950. Rachetée par le groupe Tricoterie Industrielle Moderne (T.I.M.) puis par le groupe Timwear, l’un des groupes français les plus importants de l’industrie textile, laTricoteries de Chaligny est marquée par la bataille pour l'emploi (grève avec occupation d'usine, marche sur Nancy) menée par les tricoteuses lorsque soncomité d'entreprise est averti le 11 juin 1971 de la fermeture de la filature qui emploie alors 438 personnes dont 411 femmes. L'activité productive est reprise par l'entrepriseFra-For qui est cependant contrainte de fermer la tricoterie en 1986. La commune de Chaligny rachète alors l’ensemble industriel et reconvertit les terrains enzone d'activité[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2022, la commune comptait 2 756 habitants[Note 8], en évolution de −3,91 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Bâtiment d'une ancienne filature devenue médiathèque[38].
D'après les historiens (Grosse[39], Lepage[40]) l’activité était rurale auXIXe siècle :
« Surf. territ. : 124 à 171 hect. en terres lab., 74 à 87 en prés, 186 à 285 en vignes, 807 en bois. On y élève principalement des vaches, et on s'y livre à la culture de la vigne (de qualité médiocre). »
L' instrument serait l'ancien positif de dos de l'église de Saint-Nicolas-de-Port ou proviendrait de l'abbaye cistercienne deClairlieu, détruite à la Révolution. Il a sans doute été réalisé vers 1810 à partir d'éléments de tuyauterie plus anciens.
Georges Émile Labroche (1896-1969), soldat de laPremière Guerre mondiale appartenant au 19e bataillon dechasseurs à pied. Le 9 novembre 1918, il prit place dans l'un des 2 véhicules qui traversèrent les lignes allemandes jusqu'àSpa, pour informer l'État-major allemand des conditions de l'armistice signé àla Capelle. Sur le parcours aller-retour il sonna au clairon lecessez-le feu. L'histoire a surtout retenuPierre Sellier qui, l'avant-veille avait accompagné au clairon l'arrivée des plénipotentiaires allemands.
Histoire méconnue de ma vallée, Bernard Perrin, Essey-lès-Nancy, Impr. Christmann, 1985
G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Chaligny, ses seigneurs et son comté / par Paul Fournier, Nancy, A. Crépin-Leblond, 1903, 583 p. ; in-8°
Michel Hérold, Françoise Gatouillat,Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général,, 330 p.(ISBN2-271-05154-1)
Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Chaligny, pages 40 à 41
« Chaligny », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, surgaleries.limedia.fr
(fr)Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel duministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 424 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/1988 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Neuves-Maisons comprend une ville-centre et six communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑JulesBeaupré,Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle : époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes,(lire en ligne),p. 39.
↑Henri Lepage, « L'abbaye de Clairlieu, ordre de Cîteaux »,Bulletins de la Société d'archéologie lorraine, Nancy, Société d'archéologie lorraine,t. V,,p. 97-215(lire en ligne, consulté le).
↑Paul Fournier, « Histoire de Chaligny »,Mémoires de la Société d'archéologie lorraine,,p. 7(lire en ligne)
↑Collectif,La Filoche de Chaligny. Quand les tricoteuses racontent, Gerard Louis,, 112 p..
↑Noticeno IM54002375, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture2 verrières figurées : Résurrection des morts, Education de la Vierge, sainte Marguerite, armes de Henry de Thierstein, armes de marguerite de Neufchatel Montaigu (baies 0, 3)
↑Alfred de (1833-1903) Auteur du texteChampeaux,Dictionnaire des fondeurs, ciseleurs, modeleurs en bronze et doreurs, depuis le Moyen Âge jusqu'à l'époque actuelle : A-C : par A. de Champeaux,...,(lire en ligne).