Au, Châtillon est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
La commune est traversée par deux axes routiers principaux.
La D 906, anciennementN 306, est orientée nord-est - sud-ouest. Au nord-est, elle débouche sur laPorte de Châtillon et donne accès auboulevard périphérique de Paris. Au sud-ouest, elle débouche sur l'autoroute A86. C'est sur cet axe majeur que la ligne a été aménagée ; elle est en service depuis le 13 décembre 2014.
La commune est traversée par laCoulée verte du Sud parisien, qui continue versMalakoff au nord et versBagneux au sud-est. Du fait de son étroitesse, du manque de clarté des cheminements, d'une forte fréquentation piétonne et de la perte systématique de priorité aux intersections, cettevoie verte est moyennement praticable à vélo.
À l'occasion de la réalisation de la ligne de tramway, des aménagements cyclables le long de la D 906 sont mis en place.
De nombreuses lignes de bus duréseau de bus RATP en journée etNoctilien la nuit relient Châtillon à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France.
Châtillon s'est appelée au cours du tempsCastellio,Châtillon-lès-Bagneux,Châtillon-sous-Bagneux.
Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latincastellum, diminutif decastrum, accompagné du suffixe-ionem.Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».
Le nom « Châtillon » est adopté en1983 le conseil municipal décide d’abandonner le qualificatif « sous-Bagneux ».
En1192, sous le règne dePhilippe Auguste, apparaît pour la première fois le nom de Châtillon,Castellio qui veut dire petit château en latin[15]. On ignore l'emplacement de ce château ; peut-être sur les hauteurs de Châtillon, peut-être à l'emplacement du vieux bourg où était la ferme seigneuriale.
En1815, les Anglais qui avaient passé laSeine àSèvres, occupèrent les hauteurs de Châtillon et pillèrent le village. En 1815, il y eut sur le Plateau de Châtillon, un engagement très vif avec les troupes anglaises et prussiennes.
Lors de laguerre de 1870,Châtillon fut le théâtre de deux batailles : lapremière du 17 au 19 septembre et laseconde le 13 octobre. La tour aux Anglais, à proximité du Plateau de Châtillon, sur le territoire de Clamart, fut détruite par les forces allemandes le 2 janvier 1871.
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[18], la commune faisait partie du département de laSeine. Le redécoupage des anciens départements de laSeine et deSeine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département desHauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[20].
Laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière depolitique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 36 224 habitants[Note 5], en évolution de −1,51 % par rapport à 2016 (Hauts-de-Seine : +2,75 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 37,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 17 627 hommes pour 19 383 femmes, soit un taux de 52,37 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,7
4,1
75-89 ans
7,1
12,2
60-74 ans
12,4
19,6
45-59 ans
20,3
23,5
30-44 ans
23,3
20,1
15-29 ans
17,4
20,0
0-14 ans
17,8
Pyramide des âges du département desHauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[35]
La ville administre septécoles maternelles : Arc-en-ciel, Langevin-Wallon, Gay-Lussac, du Parc, Jean-Jaurès, Les Sablons et Joliot-Curie, et sixécoles élémentaires communales : Joliot-Curie, Marcel-Doret aussi appelée « École des crayons », Gambetta, Les Sablons, Langevin-Wallon et Jules-Verne.
Le département gère deuxcollèges, George-Sand et Paul-Éluard, ainsi que le collège intercommunal Alain-Fournier, et la régionÎle-de-France gère unlycée : Jacques-Monod, lycée intercommunal avec la ville deClamart.
La ville possède un centre municipal de santé, réservé aux habitants de Châtillon, qui propose un large éventail de spécialités médicales. On recense 11 pharmacies dans l'ensemble de la commune.
Châtillon dispose d'un stade municipal de cinq gymnases (Anciennement Maurice-Baquet, Actuellement Roland Garros, Gambetta, République, Langevin-Wallon, Les Sablons), de trois clubs de tennis (Tennis Club Arsenal, Tennis Club Béranger, Tennis Club municipal châtillonnais), d'un stade nautique en partenariat avec Malakoff (contenant notamment quatre bassins couverts et un bassin olympique extérieur). Elle dispose d'un centre sportif pour les jeunes[36].
Le Sporting Club Municipal Châtillonnais (S.C.M.C) est une association regroupant dix associations sportives (athlétisme, aqua-Forme, billard club, culturisme, football, gymnastique volontaire, judo, natation/water-polo, volley-ball, yoga)[37].
Le « cercle de la forme » propose des cours de fitness, de danse, d'arts martiaux[38].
Le rugby y est développé sous un jour original, avec des variantes venues d'Australie :
Un club de rugby à XIII, qui comporte : une équipe féminine, une école de rugby pour les jeunes, et une équipe juniors / seniors : Les Gaulois
Un club de Touch rugby (rugby sans contact mixte) : Les Courants d'R
Tour Biret. Elle dominait Châtillon et se trouve à l'endroit où se situait la premièreglacière de la région parisienne.
Folie Desmares (inscrite aux monuments historiques).
Treuil de la carrière Auboin, dans le quartier des Boulottes : cetreuil àmanège avait été construit à l'aplomb du puits d’unecarrière de pierrecalcaire souterraine située à 35 mètres de profondeur. Actionné par uncheval de trait, il permettait de hisser à la surface des blocs de pierre de plusieurs tonnes. Il a été arrêté au début duXXe siècle. Une association membre de l'union Rempart l'a restauré à partir de 1983[46]. Des démonstrations de son fonctionnement sont organisées chaque année lors desJournées européennes du patrimoine.
Serge Bromberger (1912-1986), journaliste et écrivain, prix Albert-Londres, né à Châtillon.
Albert Vidalie (1913-1971), écrivain, scénariste, parolier, né à Châtillon.
Indochine, groupe de rock, fit ses premières armes à Châtillon. Deux de ses membres fondateurs, Nicola et Stéphane Sirkis y ont habité[47].
Frédéric Gracia (1959), artiste peintre muraliste, auteur de plusieurs fresques trompe-l'œil réalisées à Châtillon.
Francis de Pressensé (1853-1914), journaliste, deuxième président de la ligue des droits de l'homme, est enterré à Châtillon.
Violaine Vanoyeke (1956), écrivain, latiniste, helléniste, égyptologue, linguiste (dont le monument et la statue se trouvent au Père-Lachaise) a passé sa petite enfance à Châtillon, allée Beauséjour. Ses grands-parents paternels sont enterrés au cimetière de Châtillon.
DominGo (1994), animateur, streameur et vidéaste Web, a grandi à Châtillon.
D'azur au château d'une échauguette à dextre et d'une tour à senestre, le tout d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, posé sur une terrasse aussi d'argent
Ornements extérieurs : l'écu sur un cartouche encadré de deux branches, l'une d'olivier à droite, l'autre de chêne à gauche se réunissant au bas pour soutenir un médaillon en pointe de diamant. Le haut du cartouche est surmonté d'une couronne murale.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Pierre Chaillan, « Disparition. Jacques Le Dauphin, homme de paix : L'ancien maire communiste de Châtillon-sous-Bagneux (Hauts-de-Seine), l'inlassable militant pacifiste, est décédé à l'âge de 84 ans. »,L'Humanité,(lire en ligne)
↑Réélu pour le mandat 2008-2014 :« Élections municipales 2008 - Hauts-de-Seine »,Le Monde,(lire en ligne).
↑Agathe Boussard, « À Châtillon, l’émotion et «la fierté» de la nouvelle maire Nadège Azzaz : Le conseil municipal d’installation s’est tenu ce vendredi soir. Âgée de 38 ans, Nadège Azzaz (PS) s’est installée dans le fauteuil de maire, sous les applaudissements de ses plus fidèles soutiens »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne, consulté le)« Avec ses 56,1 % des voix au second tour, Nadège Azzaz est parvenue à s'imposer face à l'alliance des trois têtes de liste de la droite et du centre, Anne-Christine Bataille, Carole Guillerm et Jean-Paul Boulet [...] Pour sa nouvelle mandature, elle sera accompagnée de 11 adjoints. Le conseil municipal est composé de 39 membres, dont 31 élus de la majorité ».
↑Jean-Eric Perrin, rock-critique et habitant de Châtillon dans les années 2000
↑« Châtillon Infos n° 322, p. 25 », Le magazine d'information de la ville de Châtillon annonce dans son numéro de janvier 2021 le changement de logo, lequel apparaît en couverture du numéro suivant en mars 2021(consulté le)