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Châtillon-sur-Seine

47° 51′ 31″ nord, 4° 34′ 26″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirChâtillon.

Châtillon-sur-Seine
Châtillon-sur-Seine
La mairie.
Blason de Châtillon-sur-Seine
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBourgogne-Franche-Comté
DépartementCôte-d'Or
ArrondissementMontbard
IntercommunalitéCommunauté de communes du Pays Châtillonnais
(siège)
Maire
Mandat
Roland Lemaire
2022-2026
Code postal21400
Code commune21154
Démographie
GentiléChâtillonnais
Population
municipale
5 404 hab.(2022en évolution de +0,48 % par rapport à 2016)
Densité163 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 51′ 31″ nord, 4° 34′ 26″ est
AltitudeMin. 211 m
Max. 298 
m
Superficie33,15 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineChâtillon-sur-Seine
(ville isolée)
Aire d'attractionChâtillon-sur-Seine
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Châtillon-sur-Seine
(bureau centralisateur)
Législatives4e circonscription de la Côte-d'Or
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Châtillon-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Châtillon-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte :Côte-d'Or
Voir sur la carte topographique de la Côte-d'Or
Châtillon-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte :Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Châtillon-sur-Seine
Liens
Site webhttps://chatillon-mairie.fr/
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Châtillon-sur-Seine est unecommune française située dans le département de laCôte-d'Or, en régionBourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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  • Représentations cartographiques de la commune
  • Carte OpenStreetMap.
    Carte OpenStreetMap.
  • Carte topographique.
    Carte topographique.

Localisation

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Châtillon-sur-Seine depuis Saint-Vorles.

Située sur un plateau calcaire dont le niveau moyen est supérieur à 300 m, Châtillon est une ville de la haute-vallée de laSeine qui rayonne sur larégion naturelle duChâtillonnais et dont la superficie est de 33,15 km2,

Le sous-sol fournit lapierre du Châtillonnais extraite des carrières locales (Étrocheyetc.) pour la construction[1]. La couverture végétale indigène est essentiellementforestière et calcicole ; la culture concerne surtout les céréales, les herbages et la vigne[L 1].

Articles connexes :Châtillonnais etPierre du Châtillonnais.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontBuncey,Maisey-le-Duc,Massingy,Montliot-et-Courcelles,Prusly-sur-Ource,Sainte-Colombe-sur-Seine etVilliers-le-Duc.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 1].
Rose des ventsMontliot-et-CourcellesMassingyPrusly-sur-OurceRose des vents
Sainte-Colombe-sur-SeineNPrusly-sur-Ource
Maisey-le-Duc
O   Châtillon-sur-Seine   E
S
Ampilly-le-Sec (par unquadripoint)BunceyVilliers-le-Duc

Hydrographie

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La Seine à Châtillon.
Article connexe :Liste des cours d'eau de la Côte-d'Or.

Le territoire de la commune est situé dans lebassin Seine-Normandie[2].

Il est traversé par plusieursméandres de laSeine, cours d'eau qui prend sa source à 40 km de là, sur le territoire de la commune deSource-Seine sur leplateau de Langres à 446 m d'altitude[3].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bourgogne-Franche-Comté etClimat de la Côte-d'Or.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[5]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[6] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,2 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de5,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 877 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 832,8 mm[10],[11]. La température maximale relevée sur cette station est de42,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−22,4 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station CHATILLON/SEINE (21)- alt : 262 m, lat : 47°50'57"N, lon : 4°34'52"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1946 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−0,1−0,31,53,57,210,512,512,49,16,83,10,85,6
Température moyenne (°C)3,13,76,89,613,41719,319,215,211,56,63,810,8
Température maximale moyenne (°C)6,27,81215,719,623,42625,921,316,110,26,815,9
Record de froid (°C)
date du record
−22,4
09.01.1985
−22
14.02.1956
−18,5
01.03.05
−7,1
09.04.03
−4
01.05.1960
−0,4
04.06.01
0,4
01.07.1962
1,2
26.08.1966
−2
17.09.1971
−8,3
30.10.1955
−12,5
24.11.1998
−20,6
20.12.09
−22,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,2
12.01.1974
22,7
28.02.1960
25,6
31.03.21
29
22.04.1968
33
28.05.17
39,5
28.06.11
42,1
25.07.19
41,5
19.08.12
35,7
14.09.20
31,2
02.10.23
23
07.11.15
19,6
04.12.1953
42,1
2019
Ensoleillement (h)67,390147,8183,3200,5228,6234,5215176120,971,556,81 792,2
Précipitations (mm)68,259,262,261,676,366,867,262,168,281,27980,8832,8
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
33,2
23.01.1986
33,9
03.02.1980
48
08.03.1999
35
26.04.1998
81,2
08.05.1988
60
11.06.1988
73,2
02.07.08
56,4
20.08.25
52,2
12.09.00
46,4
06.10.1970
39,8
02.11.02
48,6
02.12.1975
81,2
1988
Source :« Fiche 21154001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,2
−0,1
68,2
 
 
 
7,8
−0,3
59,2
 
 
 
12
1,5
62,2
 
 
 
15,7
3,5
61,6
 
 
 
19,6
7,2
76,3
 
 
 
23,4
10,5
66,8
 
 
 
26
12,5
67,2
 
 
 
25,9
12,4
62,1
 
 
 
21,3
9,1
68,2
 
 
 
16,1
6,8
81,2
 
 
 
10,2
3,1
79
 
 
 
6,8
0,8
80,8
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[12], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Milieux naturels et biodiversité

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Le cours de la Seine à Châtillon.

Lacombe du Grand Prieur est classéezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[13].

Sa forêt, une des plus grandes forêts domaniales deBourgogne avec8 875 ha, contribue avec celles d'Arc-en-Barrois et d'Auberive auparc national de forêts créé en novembre 2019[14].

Articles détaillés :Combe du Grand Prieur etForêt de Châtillon-sur-Seine.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Châtillon-sur-Seine est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle appartient à l'unité urbaine de Châtillon-sur-Seine, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[16],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de données européenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (70 %), forêts (10,5 %), zones urbanisées (8,5 %), prairies (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total delogements dans la commune était de 3 161, alors qu'il était de 2 990 en 2013 et de 2 991 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 82,6 % étaient desrésidences principales, 2,6 % desrésidences secondaires et 14,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 47,4 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 51,7 % desappartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Châtillon-sur-Seine en 2018 en comparaison avec celle de la Côte-d'Or et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,6 %) inférieure à celle du département (5,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (49,8 % en 2013), contre 59,9 % pour la Côte-d'Or et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Châtillon-sur-Seine en 2018.
TypologieChâtillon-sur-Seine[I 2]Côte-d'Or[I 4]France entière[I 5]
Résidences principales (en %)82,68682,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)2,65,69,7
Logements vacants (en %)14,88,48,2

Voies de communication et transports

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Place de lagare.

La ville est au cœur d'un nœud routier important et est avantagée par sa proximité avec les autoroutesA5 etA6. Elle se trouve à :

Depuis le déclassement du service voyageurs de lagare de Châtillon-sur-Seine, le réseauTransco, devenuMobigo le, assure les navettes vers Dijon, Montbard et Troyes. On peut ainsi se rendre à Paris enh 50 par lagare TGV de Montbard et le bus de ligne Châtillon-sur-Seine - Montbard. Le réseau ferré reste cependant utilisé par l'industrie du bois et celle des céréales.

Les aéroports les plus proches sont ceux d'Auxerre-Branches à 78 km et deDijon Bourgogne-Longvic à 79 km. L'aérodrome de Châtillon-sur-Seine se trouve en bordure de la ville de Châtillon et est utilisé par l'Aéroclub du Châtillonnais.

Articles connexes :Gare de Châtillon-sur-Seine etAérodrome de Châtillon-sur-Seine.

Toponymie

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Article connexe :Toponymie française.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Castellio…, basilica sanctae Dei genitricis egregiique Christi confessoris Martini (IXe siècle) ; In comitatu Laticense, Castellio… oppidum (973) ; Castellion (1038) ; Castellio super Sequanam (1108) ; Chastellio (1197) ; Chastillon sus Soigne (1213) ; Chastellon (1227) ; Castellio super Secanam (1256) ; Chestoillon sur Sene (1258) ; Chastoillum sus Seigne (1267) ; Chestoillon sus Seigne (1273) ; Chastoillum (1290) ; Chestoillon (1294) ; Chastoillon sux Soigne (1299) ; Chastoillom (1302) ; Chastoillum surs Soingne (1304) ; Chastillon, Chastoillon (1306) ; Chastoillon suis Soingne (1324) ; Chastoillon sus Soingne (1329) ; Chastillon sur Seinne (1342) ; Chasteillon sur Seigne (1346) ; Chastoillon sur Saigne (1360) ; Chastoillon sur Seigne (1361) ; Chastoillon sur Seingne (1368) ; Chastoillon sur Seinne (1372) ; Chasteillon (1372-1373) ; Chasteillon sur Senne (1374) ; Chasteillon sur Saine (1384) ; Chasteillon sur Seine (1391) ; Chastillon sur Saine (1404) ; Chastillon sur Seine (1568) ; Chastiglon (1576) ; Chastillon sur Seyne (1587) ; Chatillon sur Seine (1686) ; Chatillon sur Seyne (1700)[20] ; et Châtillon-sur-Seine en 1801[21].

Histoire

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Protohistoire et Antiquité

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La région compte de nombreux vestiges d'occupation aux époques préhistoriques[L 2], préceltique, celtique et gallo-romaine[L 3] : grottes[22], pierres levées[23] et surtout l'oppidum duMont Lassois, un important centre d’habitat à l’âge du bronze qui est l'objet actuel de recherches et de fouilles, situé à 6 km de la ville. La peuplade gauloise qui occupe la région lors de l'invasion romaine, lesLingons, adhère rapidement à la colonisation[L 4] et Châtillon, une des trois place-fortes (Castell) de leur territoire du Lassois semble alors déjà au croisement stratégique de nombreuses routes[L 5]. Des photographies aériennes prises le révèlent les traces d'un site archéologique composé de structures quadrangulaires et circulaires pouvant être d'origine funéraire d'époque gallo-romaine[24]. L’agglomération est ravagée par les Vandales auIIIe siècle[L 6].

Roman de Girart de Roussillon, (Bibliothèque nationale autrichienne).

Moyen Âge

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La crypte de l'église Saint-Vorles contient encore un oratoire réputé fondé parsaint Didier[L 7] aux premiers siècles de notre ère[T 1] et les premières « écoles » dateraient duVIe siècle[T 2]. AuVIIIe siècle les populations se déplacent sur l'actuel site de la ville et fortifient la colline du Castell qui donne son nom à Châtillon. Sous les Carolingiens l'histoire de la région est marquée par la figure quasi-légendaire ducomte palatinGirart de Roussillon[L 8]. En 886Gilon de Tournus,évêque de Langres fait transférer deMarcenay à Châtillon les reliques deSaint Vorles afin de les mettre à l’abri des invasions normandes qui ravagent une partie du pays[T 3]. Epargné, Châtillon devient alors un lieu important de pèlerinage et le centre politique, économique et religieux du Lassois. La ville actuelle est alors composée de deux agglomérations « Chaumont », dépendant des comtes de Bourgogne, et « le Bourg »[25], dépendant des évêques de Langres[L 9]. AuXe siècle, avec les premiers Valois, le Bourg devient le siège du « bailliage de la Montagne », véritable capitale d'une région prospère où la laine des moutons alimente la draperie châtillonnaise alors que la sidérurgie se développe[L 10].

Châtillon-sur-Seine au Moyen Âge : Chaumont à gauche, le bourg à droite, au centre la Seine et ses deux bras.
La chapelle templière saint-Thibault.
Article détaillé :Abbaye Notre-Dame de Châtillon.

Dès leXIe siècle, son développement industriel en fait une des 17 villes de loi[L 11] du royaume où marchands et industriels gouvernent eux-mêmes librement leur activité : pendant 600 ans, le commerce des laines et tapisseries du faubourg de Courcelles[L 12] concurrence celui de Troyes[T 4]. À partir de 1168, avec l'aval de l'évêque de Langres, la ville se dote de deux systèmes de fortifications : une au nord pour le quartier de Chaumont, l'autre au sud pour le quartier du Bourg[26]. Les deux enceintes appartenant l'une aux Bourguignons (Chaumont), où le chancelierNicolas Rolin est propriétaire d'une maison forte et l'autre (le Bourg) appartenant à l'évêque de Langres perdurent pendant tout leMoyen Âge. Châtillon est alors constituée de deux entités souvent rivales et au caractère bien marqué séparées par les méandres de la Seine : la première très active, assez fruste et volontiers guerrière, la seconde plus éminemment intellectuelle.

En 1184, Châtillon est assiégée et prise parPhilippe Auguste, qui fait prisonnierEudesIII, le fils ainé duduc de Bourgogne,HuguesIII.

De grandes figures monastiques favorisent la prolifération d'établissements religieux avant l'extension descisterciens de Saint Bernard : lesbénédictins à Châtillon etMolesme avecsaint Robert, leschartreux àLugny avecsaint Bruno, leschanoines réguliers à Châtillon etOigny, lesTempliers etHospitaliers àBure, Châtillon[Note 4],Épailly etVoulaines ; enfin un ordre original, chef d'ordre, auVal des Choues[27]. L'abbaye Notre-Dame[T 5] est fondée en 1136 sous l'impulsion desaint Bernard[T 6] qui fit ses études à Saint-Vorles avant de rejoindre saint Robert à Molesme. Saint-Vorles devient alors église paroissiale[T 7]. Laguerre de Cent Ans ravage ensuite la région et, le, Châtillon est quasi détruite par les troupes françaises[L 13].

Église Saint-Jean.

Temps modernes

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Vestiges du collège dans le quartier des Ursulines.

Dès les premières années duXVIe siècle Châtillon prend le parti des ligueurs de laSainte Union[L 14]. Pour appuyer laContre-Réforme l'église Saint-Jean est construite et inaugurée en 1551[T 8]. En 1576, la ville est pillée par les troupes huguenotes du duc d'Alençon[L 15] et la peste sévit en 1583, 1595[L 16]. Entre les deux bras de la Seine un nouveau quartier reliant Bourg à Chaumont, dit de la rue des Ponts, élève ses propres remparts à partir de 1586[26]. En 1594, les deux bourgs réunis élisent un maire commun[L 17] et trois ans plus tard la population décide le démantèlement du château[L 18]. Les trois remparts sont alors unifiés avec la construction de bastions dont il demeure encore quelques vestiges malgré les démantèlements qui ont suivi la Révolution[26].

L'autorité monarchique est restaurée parHenriIV au prix des libertés locales et de la démolition des forteresses, vite remplacées par des châteaux d'agrément (Autricourt,Montigny-sur-Aube)[27]. Avec la Ligue le bourg médiéval a vécu, une autre architecture émerge et de nouveaux espaces apparaissent tel le mail du cours l'abbé devant l'abbaye Notre-Dame à la fin duXVIIe siècle. Couvents et abbayes d'hommes[T 9] et de femmes[T 10] prolifèrent mais certaines perdent leur âme avec les abbéscommendataires[L 19]. En 1638, la réunion des deux bourgs est confirmée par un traité deLouisXIII, roi de France.LouisXIV visite Châtillon le[L 20] mais la centralisation du pouvoir au cours de ceXVIIe siècle entraîne la perte progressive des particularités administratives qui faisaient le dynamisme de la cité[L 21]. Le premier collège communal qui ouvre en 1664[T 11] pérennise une tradition intellectuelle[L 22] et caritative[T 12] particulièrement riche et active mais dans bien des domaines Chatillon s'est renfermée sur une survie autarcique quand laRévolution éclate[L 23].

Le, l'ordre des Hospitalières est installé à Châtillon-sur-seine parMlle Jeanne Bonnot, descendante des seigneurs de Cormaillon. Les Hospitalières de Châtillon sont une colonie de l'hôpital Notre-Dame de la Charité de Dijon. Marie Donguy en est la première supérieure[T 13].

Perspective du cours l'Abbé vers l’ancienneabbaye Notre-Dame.

Révolution française et Empire

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La Révolution française n'est pas très virulente ; beaucoup de nobles conservent leurs biens et la vente des domaines monastiques profite aux familles déjà bien nanties[27]. En 1790, la ville devient le chef-lieu dudistrict de Châtillon-sur-Seine puis en 1800 celui de l'arrondissement de Châtillon-sur-Seine qui n'est supprimé qu'en 1926. À la fin duPremier Empire, la ville accueille du au les négociations entre les ambassadeurs des souverainsalliés et le représentant deNapoléon Ier,Caulaincourt aucongrès de Châtillon. Cette période de son histoire vaut à Châtillon en 2021 le label de "Ville impériale"[28].

Époque contemporaine

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En 1822 lemaréchal Marmont, châtelain de Châtillon, entreprend de moderniser la fonderie deSainte-Colombe ouvrant la voie au développement sidérurgique de la région via lacompagnie des forges de Châtillon-Commentry et Neuves-Maisons à partir de 1862 mais l'utilisation du coke et l'importation des marchandises étrangères pénalisent cette économie qui vaut au Châtillonnais un patrimoine industriel de premier ordre et un bâti de grande qualité en matière d'églises, de mairies, d'écoles et de résidences bourgeoises. Après 1880, seuls les sites de Sainte-Colombe et les forges de Chenecières survivent en dépit de la construction du chemin de fer qui ne suffit pas à enrayer la crise[27].

Articles connexes :Tradition sidérurgique dans le Châtillonnais etCompagnie des forges de Châtillon-Commentry et Neuves-Maisons].

Pendant laGuerre franco-allemande de 1870, le, à Châtillon-sur-Seine, les troupes de l'Armée des Vosges commandées parRicciotti Garibaldisurprennent les Prussiens avec des francs-tireurs. Quatre-vingts Allemands sont tués et deux cents faits prisonniers. Les Prussiens se livrent à des représailles et des exactions : meurtres, pillages, prises d'otages, réquisitions et autres humiliations.

La ville est desservie par lechemin de fer avec la mise en service en 1864 par laCompagnie des chemins de fer de l'Est de lagare de Châtillon-sur-Seine desservie par les trains de laligne de Nuits-sous-Ravières à Châtillon-sur-Seine, puis en 1866, par ceux de laligne de Bricon à Châtillon-sur-Seine et enfin en 1868/1882 par ceux de laligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray, facilitant les déplacements des personnes, le trafic des marchandises et notamment celui induit par la fonderie. S'y rajoute de 1891 à 1933 ceux de la ligne dechemin de fer secondaire àvoie métrique reliant Châtillon àAignay-le-Duc

  • Le chemin de fer à Châtillon-sur-Seineau début duXXe siècle
  • La gare
    La gare
  • Schéma de la section de Châtillon à Chaumont en 1933, avec les installations de la gare...
    Schéma de la section de Châtillon à Chaumont en 1933, avec les installations de la gare...
  • ... et ses horaires en mai 1914
    ... et ses horaires en mai 1914
  • Le chemin de fer secondaire de Châtillon à Aignay-le-Duc devant la sous-préfecture.
    Le chemin de fer secondaire de Châtillon àAignay-le-Duc devant la sous-préfecture.

Pendant laPremière Guerre mondiale, c'est du couvent des Cordeliers, son quartier général à Châtillon-sur-Seine, que legénéralissimeJoffre lance le l'ordre de lapremière bataille de la Marne.

Lors de laSeconde Guerre mondiale, Châtillon subit des bombardements allemands les et qui provoquent la destruction d'une grande partie de la ville. Celle-ci est alors « adoptée » par la ville duPuy-en-Velay qui accueille à l'été 1943 plus de 80 enfants de Châtillon pour un séjour vellave réconfortant[29]. La reconnaissance de Châtillon-sur-Seine vis-à-vis de sa marraine est marquée par la « Place de la Ville du Puy »[30]. La ville estlibérée le. Trois jours plus tard, le1er régiment de fusiliers marinsdébarqué en Provence et le1er régiment de spahisdébarqué en Normandie sont les premières unités des deux armées à faire leur jonction à quelques kilomètres de la commune[31].

Lagare de Châtillon-sur-Seine est fermée au trafic voyageurs en 1994. Seuls des trains de marchandises pour les coopératives agricoles circulent sur les voies de la gare.

La baisse progressive de l'activité des carrières de pierre et, depuis 1979, la réduction drastique des effectifs de l'usine sidérurgique de Sainte-Colombe-sur-Seine ont considérablement affecté l'emploi régional[32] et réorienté le développement avec la reconnaissance du Châtillonnais en appellationCrémant de Bourgogne au début desannées 1980[33] et le développement de la filière bois.

Politique et administration

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Façade nord de la mairie, ancien couvent des Ursulines.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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Après avoir été le chef-lieu de l'arrondissement de Châtillon-sur-Seine, la ville se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Montbard du département de laCôte-d'Or.

Depuis 1793, elle était lechef-lieu ducanton de Châtillon-sur-Seine[21]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Châtillon-sur-Seine porté de 28 à 107 communes.

Articles détaillés :Liste des cantons de la Côte-d'Or,Conseil départemental de la Côte-d'Or etListe des conseillers départementaux de la Côte-d'Or.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de laquatrième circonscription de la Côte-d'Or.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de la Côte-d'Or etListe des députés de la Côte-d'Or.

Intercommunalité

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Châtillon-sur-Seine est le siège de lacommunauté de communes du Pays Châtillonnais, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2003 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

La communauté de communes du Pays châtillonnais regroupe les communes des anciens cantons d'Aignay-le-Duc, deBaigneux-les-Juifs, deChâtillon-sur-Seine, deLaignes, deMontigny-sur-Aube et deRecey-sur-Ource.

Avec 1 821 km2[34] c'est la communauté de communes la plus étendue de France après celles de Guyane.

Tendances politiques et résultats

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Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans la Côte-d'Or, la liste DVD menée par le maire sortantHubert Brigand obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 973 voix (79,65 %, 26 conseillers municipaux élus dont 21 communautaires), devançant très largement celle DVG menée par Paul Brossault, qui obtient 504 voix (20,34 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin, 32,34 % des électeurs se sont abstenus[35].

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans la Côte-d'Or.

Lors desélections municipales de 2020 dans la Côte-d'Or, la liste DVD menée par le maire sortantHubert Brigand est la seule candidate et obtient donc la totalité despandémie de Covid-19 en France, 64,92 % des électeurs se sont abstenus et 16,59 des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[36].

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Côte-d'Or.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[37]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
18211823Eusèbe Alexandre Marie Lapérouse[38],[39] Avocat
Conseiller d'arrondissement de Châtillon-sur-Seine(1833 →  ? )
  Nicolas Émile Maurage[39] Notaire
  Louis Auguste ParisRépublicainConseiller général de Châtillon-sur-Seine(1898 → 1904)
     
19651989Michel Sordel[40],[Note 5]RIAgriculteur, ingénieur agronome, syndicaliste agricole
Sénateur de la Côte-d'Or(1971 → 1989)
Président des magasins et silos de Châtillon-sur-Seine(1961 → ? )
Chevalier de la Légion d’honneur
mars 1989juin 1995Michel Serex[41]PSKinésithérapeute
juin 1995septembre 2022[42]Hubert BrigandDVDConseiller général puis départemental de Châtillon-sur-Seine(1988 → 2022[43] )
Vice-président duconseil départemental de la Côte-d'Or( ? → 2022)
Président de laCC du Pays Châtillonnais(2011 → 2015 )
Conseiller régional de Bourgogne(1998 → 2004)
Député de la Côte-d'Or (4e circ.)(2022[44] → )
Démissionnaire à la suite de son élection comme député
septembre 2022[45]en cours
(au 16 décembre 2022)
Roland Lemaire[46] Éducateur spécialisé puis cadre à lamutualité sociale agricole
Vice-président de laCC du Pays Châtillonnais(2015 → )

Jumelage

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Équipements et services publics

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Espaces publics

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Ville d'art et d'histoire Châtillon possède le labelVille fleurie (deux fleurs) et celui desPlus beaux détours de France[réf. nécessaire].

Enseignement

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La ville dispose de trois écoles maternelles publiques :

La ville dispose également de trois écoles élémentaires publiques :

Un établissement privé assure également les classes de maternelle et élémentaires : l'école Saint-Bernard.

La scolarité secondaire du premier cycle est assurée par quatre collèges :

  • le collège Fontaine des ducs à Châtillon[54] pour les anciens cantons de Châtillon et Montigny ;
  • le collège Émile Lepitre à Laignes[55] pour l'ancien canton de Laignes ;
  • le collège Henri Morat à Recey-sur-Ource[56] pour les anciens cantons d'Aignay-le-Duc et Recey ;
  • le collège Alésia[57] du canton voisin deVenarey-les-Laumes accueille les élèves de l'ancien canton de Baigneux-les-Juifs.

Le second cycle est assuré à Châtillon-sur-Seine par le lycéeDésiré Nisard[58], le lycée agricole de la Barotte Haute Côte d'Or[59] et le lycée Saint-Vincent/Saint-Bernard, établissement privé polyvalent. Le ramassage scolaire dépend du département de la Côte-d’Or.

Les effectifs pour l'année scolaire 2023-2024 dans les établissements scolaires de Châtillon-sur-Seine sont les suivants :

NiveauÉtablissementEffectifs
MaternelleÉcole Francis Carco48
École Louis Cailletet48
École François Rousselet69
ÉlémentaireÉcole Francis Carco96
École Louis Cailletet108
École Marmont132
Maternelle / ÉlémentaireSaint-Bernard66
Secondaire premier cycleCollège Fontaine des ducs448
Collège Saint-Bernard115
Secondaire second cycleLycée Désiré Nisard355
Lycée Saint-Vincent75
Lycée La Barotte188
CFPPALycée La Barotte60

Santé

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Les centres hospitaliers de Châtillon-sur-Seine et de Montbard ont été regroupés administrativement au sein du centre hospitalier intercommunal Châtillon-Montbard (CHI) lié par convention aucentre hospitalier universitaire Dijon-Bourgogne. Depuis le, cet établissement a fusionné avec le Centre hospitalier Auxois Morvan (CHAM) pour former le centre hospitalier de la Haute Côte-d'Or (CH-HCO) dont le siège social est situé àVitteaux.

Le site de Châtillon-sur-Seine compte 260 salariés avec une capacité d'accueil d'une cinquantaine de lits et comportant desservices d'urgences, demédecine polyvalente, desoins de suite et de réadaptation (SSR) polyvalent, de pharmacie, d'imagerie médicale dont un scanner, un centre périnatal de proximité et un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), La Douix. Le service du laboratoire a fermé le.

Équipements sportifs

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  • Aérodrome de Châtillon-sur-Seine ;
  • parcours santé et de VTT en forêt de Châtillon ;
  • installations d'aéromodélisme à l'aérodrome ;
  • centre équestre de La Barotte ;
  • piscine couverte ;
  • stades : 2 terrains de football, 1 de rugby, piste d'athlétisme ;
  • 3 terrains de boules ;
  • 6 courts de tennis dont 2 couverts ;
  • 4 salles de sports avec annexes pour gymnastique, arts martiaux, culture physique et tennis de table.

Équipements culturels

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  • Le Centre socio-culturel et de loisirs du Pays Châtillonnais contribue largement à l'animation de la communauté de communes ;
  • la Maison des jeunes et de la culture (MJC) Lucie Aubrac propose une diversité d'activités et d'animations sur la ville ;
  • Le cinéma Le sélect offre au public deux salles de projection ;
  • Le théâtre Gaston-Bernard peut accueillir jusqu'à 550 personnes ;
  • Lamédiathèque municipale où a été transférée la bibliothèque municipale en 2022 ;
  • Châtillon héberge sur le site de Saint-Vorles la "compagnie des gens" (compagnie théâtrale résidente) et soutient une école de musique.
  • Lycée Désiré Nisard.
    Lycée Désiré Nisard.
  • Hôpital de Châtillon.
    Hôpital de Châtillon.
  • La piscine.
    La piscine.
  • Le théâtre Gaston Bernard.
    Le théâtre Gaston Bernard.

Justice, sécurité, secours et défense

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Ancien tribunal d'instance.

La ville était le siège d'un tribunal d'instance de 1958 jusqu'à sa suppression, dans le cadre de laréforme de la carte judiciaire engagée parRachida Dati, le.

Le tribunal d'instance le plus proche est situé à Dijon depuis[60].

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62].

En 2022, la commune comptait 5 404 habitants[Note 6], en évolution de +0,48 % par rapport à 2016 (Côte-d'Or : +0,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
3 7003 7253 9003 8634 1754 4304 6144 7715 061
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
4 9264 8364 8604 7974 9945 2655 3175 1274 794
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
4 8074 8124 6984 4134 6424 7274 8494 2404 609
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
5 5186 2647 3837 5616 8626 2695 8375 5155 378
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
5 3785 404-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puisInsee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Châtillon est la ville de Haute Côte-d'Or la plus peuplée avec 5 487 habitants au recensement de 2012.

Manifestations culturelles et festivités

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Vie associative

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Outre la chasse et la pêche en saison, de nombreuses associations sportives et/ou culturelles animent la vie locale et permettent la pratique de tous les sports possibles dans les installations municipales. Parmi elles, la "Chatillonnaise gymnastique"[65] fondée auXIXe siècle comme société de gymnastique et de tir est une des plus anciennes associations sportives françaises encore en activité. Outre la gymnastique, on y pratique depuis la musculation/culture physique et les sports collectifs d'intérieur.

La plus ancienne association de Châtillon-sur-Seine encore en activité en 2018 est la "Société archéologique et historique du Châtillonnais"[66], fondée en 1880, dont Victor Deheurle, sous-préfet, est le premier président[67].

Une radio côte d'Orienne diffuse à Châtillon sur Seine : Diversité FM, la radio musicale et citoyenne, sur les fréquences 103.9 Mhz et aussi 106 FM. Sa rédaction couvre l'actualité de la commune[réf. nécessaire].

Cultes

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L'église Saint-Nicolas.
  • Culte catholique : Châtillon qui a été siège de plusieurs abbayes et couvents, possède une longue histoire religieuse largement illustrée dans les salles du musée du Châtillonnais.saint-Bernard, entre autres, y fit ses études à l'école canoniale de Saint-Vorles avant de rejoindresaint-Robert à l'abbaye de Molesme. La paroisse actuelle de Châtillon-sur-Seine[68] qui s'articule autour de l'église Saint-Nicolas fondée en 1136[T 14] dessert les deux églises de la ville en activité, Saint-Nicolas etSaint-Pierre, ainsi que celles des villages environnants ;
  • Culte protestant : l'Église protestante unie de France est présente sur la ville ainsi que lestémoins de Jéhovah qui disposent d'un lieu de prière rue des Cordeliers. Le temple de l'Église de Dieu[Laquelle ?] se trouve à la sortie de la ville sur la route deTonnerre ;
  • Culte israélite ;
  • Culte musulman.

Économie

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Présentation

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La région châtillonnaise est un territoire de tradition rurale où l’agriculture des céréales et des oléagineux occupe une très grande place comme en témoignent les imposants silos du groupe coopératif110 Bourgogne qui jouxtent la gare et la voie ferrée. Châtillon est aussi un très ancien centre industriel[T 15] de tradition métallurgique mais en 2014 c'est laforêt avec sa filière bois et l'exploitation des carrières de pierre qui tiennent une importance primordiale dans l’économie locale. La ville possède une antenne de laChambre de commerce et d'industrie de Dijon. Le siège du journal local,Le Châtillonnais et l’Auxois, est à Châtillon-sur-Seine. Les principaux établissements industriels sont, par ordre décroissant du nombre de salariés : Eviosys Packaging - Anciennement Crown Emballage- (emballages métalliques, 240 salariés), Brugère Fernand (déroulage de hêtre, fabrication de contreplaqué plat, 87 salariés).ArcelorMittal possèdait un établissement dans le village voisin deSainte-Colombe-sur-Seine (acier pour béton, 60 salariés). Cédée au fond allemandMutares en juin 2019[69], l'usine est finalement liquidée en mai 2023[70]. En, l'entreprise Bourgogne Fonderie est mise en liquidation, supprimant 50 emplois[71].

  • Les silos de Châtillon.
    Les silos de Châtillon.
  • L'industrie du bois dans le Châtillonnais.
    L'industrie du bois dans le Châtillonnais.
  • L'industrie de la pierre dans le Châtillonnais.
    L'industrie de la pierre dans le Châtillonnais.

Située au centre d'une région rurale et faiblement peuplée, Châtillon est le centre commercial et administratif du nord du département de la Côte-d'Or. Sous-préfecture jusqu'en 1926, la ville est reléguée depuis au rang de chef-lieu de canton. Elle n'en reste pas moins un centre de services important à l'échelon local. Le tissu commercial a beaucoup évolué depuis la fin des années 1990. Après bien des péripéties, un hypermarché Auchan de 4 700 m 2 a ouvert dans la commune limitrophe deMontliot-et-Courcelles le. Il est concurrencé par un Intermarché de 3 520 m 2 situé à Châtillon même. D'autres grandes surfaces de vente spécialisées sont présentes dans l'agglomération, tel Gamm Vert (2 270 m 2), Bricomarché (1 980 m 2), Gifi (1 100 m 2), Noz (1 000 m 2), Action (900 m 2) ou Marché aux affaires (900 m 2). Les hard discounteurs sont représentés par Dia, Aldi, Lidl et Leader Price avec environ 700 m 2 de vente pour chacune des enseignes. Un restaurantMcDonald's ouvre ses portes dans la zone commerciale près d'Auchan fin février 2013[72].

Logo du journal local.

Tourisme

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Châtillon ville fleurie.

Située au cœur d'une région riche en archéologie (civilisationcelte dumont Lassois, période gallo-romaine deVertillum, vestiges de nombreuses abbayes et châteaux), Châtillon possède le labelville fleurie (deux fleurs) et celui desplus beaux détours de France.

Outre les atouts de la ville elle-même, des églises duXIIe siècle et d'ancienslavoirs communaux font le charme des villages avoisinants alors que la route du crémant[73] serpente à travers le vignoble du nord-châtillonnais avec deux musées locaux consacrés à la vigne et au vin àChaumont-le-Bois[74] etMassingy[75]. Une partie de son territoire, laCombe du Grand Prieur, est classéezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Située dans une région de massifs forestiers, elle est dans le périmètre duParc national de forêts créé le 7 novembre 2019 constituant le11eparc national français et le second plus vaste après leparc national de Guyane.Seize restaurants et quatre hôtels d'une capacité totale de 70 chambres environ sont recensés sur le territoire de la commune[Quand ?].

Lemusée du Pays Châtillonnais, inauguré en, abrite une collection d'objets découverts dans la région, notamment le fameuxcratère de Vix et le mobilier complet d'unetombe à char datant du premierâge du fer.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Les églises Saint-Vorles, Saint-Nicolas et Saint-Pierre sont classéesmonuments historiques ainsi que l'ancien auditoire royal, lamaison Philandrier et les ruines duchâteau des ducs de Bourgogne (XIIe siècle)[76], dans lesquelles se trouve un cimetière. Seize autres monuments sont inscrits à l'inventaire.

Article détaillé :Liste des monuments historiques de Châtillon-sur-Seine.

Parmi les lieux les plus emblématiques citons :

Des vestiges des remparts unifiés et renforcés auXVIIe siècle subsistent en certains points[26] :

À voir également :

  • au départ des routes de Montbard et de Dijon, à la sortie sud de la ville, lachapelle Saint-Thibault[77], vestige d'une commanderietemplière duXIIe siècle passée auxHospitaliers après 1312 ;
  • dans la boucle de la Seine, le château du Petit-Versailles qui accueille l'Institut mécico-éducatif[78].
  • dans le quartier des Ursulines plusieurs arcs, vestiges de l'ancien lycée de Châtillon victime d'un incendie dans la nuit du 11 au. Cet établissement dont l'origine remontait au Moyen Âge est associé à partir de 1670 à un hôpital créé par l'abbé Guiotte. Celui-ci est transféré dans les locaux de l'ancienneabbaye Notre-Dame dès 1806 alors que le lycée reste sur ce site jusqu'en 1970.

Personnalités liées à la commune

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Voir les catégories :Personnalité liée à Châtillon-sur-Seine,Naissance à Châtillon-sur-Seine etDécès à Châtillon-sur-Seine.
Article détaillé :Liste des personnalités liées à Châtillon-sur-Seine.

Châtillon dispose depuis le Moyen Âge sur les hauteurs de Chaumont d'un lycée. Celui-ci est associé à un hôpital de 1670 à 1806, date à laquelle l'hospice est relocalisé dans l'ancienne abbaye Notre-Dame. Véritable centre culturel régional, le lycée, reconstruit dans la partie basse de la ville en 1970, a formé, retenu ou attiré des générations de personnalités diverses.

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de la Côte-d'Or.
Le fanion de la ville.
Blason de Châtillon-sur-SeineBlason
Degueules au château en perspective de quatre tours d'argent, maçonné de sable, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Edme-NicolasTridon,Notice archéologique et pittoresque sur Châtillon-sur-Seine, chez Bouquot,(lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Comme en témoigne encore la remarquable chapelle saint-Thibault dans le faubourg du Temple à la sortie ouest de la ville
  5. L'hôpital de la ville porte le nom de ce maire.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  2. ab etc« Chiffres-clés - Logement en 2018 à Châtillon-sur-Seine - Section LOG T2 »(consulté le).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Châtillon-sur-Seine - Section LOG T7 »(consulté le).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Côte-d'Or - Section LOG T2 »(consulté le).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 »(consulté le).

Autres sources

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  1. Gustave Lapérouse 2012,p. 14/16.
  2. Gustave Lapérouse 2012,p. 21.
  3. Gustave Lapérouse 2012,p. 35.
  4. Gustave Lapérouse 2012,p. 42.
  5. Gustave Lapérouse 2012,p. 46/47.
  6. Gustave Lapérouse 2012,p. 60/63.
  7. Gustave Lapérouse 2012,p. 71.
  8. Gustave Lapérouse 2012,p. 77-113.
  9. Gustave Lapérouse 2012,p. 117-124, 181-200.
  10. Gustave Lapérouse 2012,p. 116.
  11. Gustave Lapérouse 2012,p. 240-249.
  12. Gustave Lapérouse 2012,p. 128.
  13. Gustave Lapérouse 2012,p. 273-304.
  14. Gustave Lapérouse 2012,p. 309.
  15. Gustave Lapérouse 2012,p. 317.
  16. Gustave Lapérouse 2012,p. 323-325.
  17. Gustave Lapérouse 2012,p. 377.
  18. Gustave Lapérouse 2012,p. 366/368.
  19. Gustave Lapérouse 2012,p. 428-447.
  20. Gustave Lapérouse 2012,p. 413-419.
  21. Gustave Lapérouse 2012,p. 419-421.
  22. Gustave Lapérouse 2012,p. 477-487.
  23. Gustave Lapérouse 2012,p. 424.
  24. Gustave Lapérouse 2012,p. 71.
  1. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 14-21.
  2. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 78.
  3. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 39-43.
  4. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 9.
  5. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 103-117.
  6. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 62/74.
  7. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 51.
  8. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 122.
  9. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 131, 132.
  10. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 132-133.
  11. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 85.
  12. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 130.
  13. Edme-Nicolas Tridon 1992.
  14. Edme-Nicolas Tridon 1992,p. 118/121.
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