Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Châtelaudren

48° 32′ 34″ nord, 2° 58′ 11″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Châtelaudren
Châtelaudren
L'ancienne imprimerie du « Petit Écho de la mode ».
Blason de Châtelaudren
Blason.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementCôtes-d'Armor
ArrondissementGuingamp
CommuneChâtelaudren-Plouagat
IntercommunalitéCommunauté de communes Leff Armor Communauté
StatutCommune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Paul Le Vaillant
2019-2020
Code postal22170
Code commune22038
Démographie
GentiléChâtelaudrinais
Population1 000 hab.(2016en évolution de −1,96 % par rapport à 2010)
Densité2 500 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 32′ 34″ nord, 2° 58′ 11″ ouest
AltitudeMin. 95 m
Max. 133 
m
Superficie0,4 km2
Élections
DépartementalesPlélo
Historique
Fusion
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Châtelaudren
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Châtelaudren
Géolocalisation sur la carte :Côtes-d'Armor
Voir sur la carte topographique des Côtes-d'Armor
Châtelaudren
Géolocalisation sur la carte :Côtes-d'Armor
Voir sur la carte administrative des Côtes-d'Armor
Châtelaudren
modifier 

Châtelaudren[ʃatɛlodʁɛ̃] est une anciennecommune française située dans ledépartement desCôtes-d'Armor, enrégion Bretagne.

Le, la commune fusionne avecPlouagat pour former la commune nouvelle deChâtelaudren-Plouagat.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Description

[modifier |modifier le code]

LeLeff,affluent derive droite duTrieux, sert de limite orientale à la commune de Châtelaudren tant enamont qu'enaval de la ville, laquelle s'étend toutefois sur ses deux rives. Cete rivière alimente l'étang de Châtelaudren qui a une superficie de 6 hectares et une profondeur de 2 à 3 mètres.

  • Le Leff à Châtelaudren.
    Le Leff à Châtelaudren.
  • L'étang de Châtelaudren.
    L'étang de Châtelaudren.
  • L'étang de Châtelaudren vers 1920.
    L'étang de Châtelaudren vers 1920.

L'importante chute d'eau située à la sortie de l'étang a été utilisée depuis le Moyen-Âge pour activer des moulins.

Transports

[modifier |modifier le code]

Châtelaudren était traversé par l'ancienneRoute nationale 12 : lavoie express de l'actuelleRoute nationale 12 passe désormais au sud de la ville, qui est desservie par l'échangeur n° 38, dit de Kertedevant.

Châtelaudren est aussi desservi par laligne ferroviaire de Paris-Montparnasse à Brest : desTER Bretagne s'arrêtent à lagare de Châtelaudren - Plouagat.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formesCastro-Audren en 1198,Castro Audren en 1202,Castrum Audreni en 1212,Castro-Audrein en 1215,Castro Audrain en 1222,Castro Audroin en 1224,Castrum Audrini en 1268,Chastel Audrein en 1288,Castro Audreni en 1371,Chateaulaudren etChastelaudren en 1420,Castro Audren etCastel Audren en 1516[1].

Selon laChronique de Saint Brieuc, son nom viendrait du bretonkastell (château) et d'Audren, un chef légendaire des Bretons d'Armorique monté sur le trône en445, probablement fils deSalomon Ier d'Armorique, qui aurait construit unemotte féodale vers447 entre la ville actuelle et l'étang de Châtelaudren. Audren -Aodren enbreton[2] - est néanmoins très probablement le nom d'un petit seigneur local fondateur de la ville auXIe siècle[3],[4].

Enbreton, le nom de la ville est attesté sous des graphies variées depuis leXVIe siècle jusqu’au milieu duXXe siècle :Castel Audren en 1516,Quastell-Audren en 1732,Kastelaudren en 1872,Kastell-Aodren en 1929[2]...Kastelodren en 1940[5],[1]. Dans la seconde moitié duXXe siècle et au début duXXIe siècle, les deux formes principales usitées du nom sontKastell-Aodren etKastellaodren enlangue bretonne[2]. L’Office public de la langue bretonne préconise l’emploi de la formeKastellaodren, en un seul mot[6]. La forme réduite de proximitéAr C'hastell est également attestée[2], parMarsel Klerg par exemple[1].

Engallo, la prononciation du nom a été rapportée sous la forme « le Châtè » en 1954[7].

Histoire

[modifier |modifier le code]

Moyen-Âge

[modifier |modifier le code]

Châtelaudren, alors un simple bourg, passa à une date indéterminée dans lecomté de Guingamp ; vers1084 Étienne de Bretagne, fils du comteÉon Ier de Penthièvre, épouse Havoise de Guingamp, héritière de ce comté ; Étienne prend alors le nom d'Étienne de Penthièvre ; la seigneurie de Châtelaudren devient alors le chef-lieu ducomté de Goëlo et de labaronnie d'Avaugour, dont le château se trouvait enPlésidy (enSaint-Péver désormais)[8].

La fondation de la forteresse remonte à cette époque ; très vite unprieuré (dépendant de l'abbaye Saint-Magloire de Léhon et érigé en paroisse en1151) et une ville vont naître à l’abri du château. Sa situation au croisement de voies importantes de circulation ainsi que sa position privilégiée sur la rivière leLeff vont favoriser son développement. Elle s'enrichit et devient ainsi une cité de commerce et d’artisanat, dotée d’importantesfoires. La chapelle Notre-Dame-du-Tertre est construite vers1300 (sanef est restaurée vers1400, sonchœur et sonporche agrandis et réaménagés à la fin duXVe siècle, époque de la réalisation desfresques deslambris du chœur et de la chapelle Sainte-Marguerite)[9].

Chatelaudren possédait les maisons nobles suivantes : en1300 Bois-Boessel et les Fosses-Rafflé, à Yves de Bois-Boessel (dont un fils portant le même nom devint évêque de Tréguier, puis de Quimper et enfin de Saint-Malo),moyenne etbasse justice ; en1380 la Ville-Hernault, à François de Rosmarch ; en1440 le Quintillic, à Jean Josom[10].

En1420 le château fut démoli sur ordre du ducJean V, ainsi que plusieurs autres châteaux du comté de Penthièvre pour les punir de s'être révoltés et d'avoir cherché à attenter à ses jours. Le Jean V donne à son frèreArthur de Bretagne les terres,seigneurie etchâtellenie de Châtelaudren. Le leduc François II fit son fils naturel François (qui devintFrançois Ier d'Avaugour) seigneur deClisson et baron des seigneuries d'Avaugour, Châtel-Audren et autres lieux[10].

Temps modernes

[modifier |modifier le code]

Châtelaudren était divisé en deux paroisses (l'une, à l'est du Leff, appartenait à l'évêché de Saint-Brieuc ; l'autre, à l'ouest du Leff, dépendait de l'évêché de Tréguier) et avait donc deux églises ; l'église Saint-Magloire, construite entre 1711 et 1730 par le sculpteur Corlay, originaire de la ville, et l'église Notre-Dame-du-Tertre, antérieure et qui devient auXVIIe siècle unprieuré de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes. La ville abritait uncouvent desRécollets et unemaladrerie[11].

Lucarnes d'une maison duXVIIIe siècle.

Châtelaudren était unrelais de poste important et actif sur la route de Rennes à Brest ; des commerces florissants se développent autour et sur la "grande place", (actuelle place de la République), bordée de hautes demeures aux lucarnes remarquables.

L'inondation de 1773

[modifier |modifier le code]

Selon Françoise Nabucet[Note 1], témoin oculaire, « Le, lachaussée de l'étang fut emportée par la force des eaux. Il était entre minuit et une heure du matin. (...) L'eau augmenta tellement que le jour même mon père me porta fors la ville, dans la rue Berthou. À cette époque, j'avais douze ans. L'eau paraissait jaillir du sein de la terre, en plus grande quantité que celle qui tombait du ciel. Le lendemain, l'eau atteignit le premier étage des maisons de la place ; toutes les maisons qui séparaient jadis cette place en deux parties furent enlevées par la force du courant. Je me souviens parfaitement qu'une voiture de roulage pesant plus de6 000 kilos, séjournant près de l'actuel hôtel de l'Écu, fut transportée dans les Lingoguets, à plus de 800 mètres de là. (...) Le lendemain et jours suivants, l'eau ne diminuant pas, les morts flottant çà et là ne purent être recueillis que huit ou dix jours après. (...) Quarante furent enterrés dans une seule et même fosse, à Saint-Gilles, hauteur dominant Châtelaudren »[12].

Le même témoin ajoute : « À cette époque il existait une mine d'argent à Rue-Bourgée et au moulin Duval, distant de la ville de deux kilomètres environ ; d'immenses pièces de bois et autres matériaux provenant de cette exploitation, emportés par la force des eaux, heurtant la chaussée, la rompirent. Enfin, l'eau ayant disparu, huit jours après tout état rentré à son état naturel ; seulement la découverte de nombreux cadavres venait à nouveau augmenter la consternation générale. Toute la population alla enactions de grâce àNotre Dame-de-Bon-Secours àGuingamp »[13].

Lors de cette catastrophe la chapelle de l'hôpital fut emportée et l'église paroissiale Saint-Magloire fortement endommagée par les eaux. La ville se retrouva dans une telle pénurie que trente lits et différents objets de première nécessité furent envoyés depuisSaint-Brieuc[14].

L'ancienne mine deplomb argentifère évoquée dans ce témoignage était sur les confins des paroisses dePlélo et dePlouagat, au sud de Châtelaudren, et au lieu nommé larue Bourgeois ou rue Bourgeas. En 1766 un sieur Noiret en était le concessionnaire[15]. Jean-Baptiste Ogée écrit en 1778 que cette mine, découverte en 1762 par le naturalisteValmont de Bomare, alors exploitée depuis une quinzaine d'années, « renferme des cristaux très petits et très durs, desgalennes deplomb grenelées et tissues d'antimoine, et beaucoup d'argent, mais la quantité d'arsenic qu'elle contient a obligé les travailleurs à en abandonner beaucoup d'endroits pour s'attacher à quelques autres où le poison n'est pas si abondant »[16].

Châtelaudren décrit en 1778

[modifier |modifier le code]
Carte de Cassini de la région de Plouagat et Châtelaudren (1787).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Châtelaudren en 1778 :

« Chatel-Audren, petite ville avecchâtellenie, sur la rivière duLiest, et sur la route de Rennes à Brest ; à 7lieues deTréguier, sonévêché ; à 23 lieues un tiers deRennes ; et à 3 lieues deGuingamp, sasubdélégation. Cette villeressortit àSaint-Brieuc et compte 900 habitants. M. leprince de Soubise en est leseigneur. Lacure est présentée par l'Évêque. On y trouve un couvent des Récollets (...)[10]. »

Le même auteur précise que les seigneuries de Chatel-Audren, de Perrien (à M. de Perrien) et de Kerdaniel (à M. de Guébriand) disposent du droit dehaute justice, celles de Kermartin (à M. de la Nascol), de Malros (à M. de Sévigné) et de Treguidel (à M. de Tremargat) des droits de moyenne et basse justice[17].

Révolution française

[modifier |modifier le code]

LeXIXe siècle

[modifier |modifier le code]

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Châtelaudren en 1843 :

« Chatelaudren, ville, ancienne paroisse de ce nom, aujourd'huicure de 2e classe ; chef-lieu de perception, bureau de poste etrelai (...). Superficie totale : 46 hectares 53 ares, dont (...) terres labourables 19 ha, prés et pâturages 5 ha, vergers et jardins 8 ha, étangs 2 ha (...) ; moulins : 2 (ayant entre eux 5 roues). (...) Châtelaudren est à l'extrémité ouest de l'arrondissement de Saint-Brieuc ; ce dernier se termine en effet au pont Notre-Dame. (...). Il y afoires les premiers lundis de février et de juin, le dernier de juillet et le troisième d'octobre ; le lendemain si un de ces jours est férié. Marché le jeudi. Outre un commerce de détail assez actif, consistant en fruits, grains, miel, cire, beurre, etc.., Châtelaudren a deuxtanneries, quelqueschapelleries et uneclouterie. Laroute royalen° 12, dite de Paris à Brest, traverse la ville dans la direction est-ouest. Géologie : constitutiongranitique ;roches amphiboliques dans l'ouest, le nord-est et le sud-est. (...) On parle lebreton et lefrançais[15]. »

Une fabrique de papier est installée par Ravoux au niveau de la chute d'eau de l'étang en 1866, remplaçant les moulins situés là précédemment ; l'usine est modernisée en 1904. C'est là que s'installa par la suite l'imprimerie deséditions de Montsouris en 1922[18].

Troistanneries existaient à Châtelaudren vers la fin duXIXe siècle, occupant en 1873 respectivement 8, 6 et 5 ouvriers ; une seule subsistait en 1891 et en 1913 le seul tanneur cité est Le Corvaisier[19].

LeXXe siècle

[modifier |modifier le code]

La Belle Époque

[modifier |modifier le code]
  • La cascade à la sortie de l'étang vers 1908.
    La cascade à la sortie de l'étang vers 1908.
  • Lavandières à l'étang de Chatelaudren vers 1905 (carte postale Émile Hamonic).
    Lavandières à l'étang de Chatelaudren vers 1905 (carte postaleÉmile Hamonic).
  • Le calvaire de Châtelaudren.
    Lecalvaire de Châtelaudren.
  • L'étang et la ville de Châtelaudren vers 1910 (ND Photo).
    L'étang et la ville de Châtelaudren vers 1910 (ND Photo).

La Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Lemonument aux morts de Châtelaudren porte les noms de 61 soldatsmorts pour la Patrie, dont 44 pendant laPremière Guerre mondiale[20].

L'Entre-deux-guerres

[modifier |modifier le code]

La décision d'implanter en1922 la filiale duPetit Écho de la mode à Châtelaudren fut motivée par de multiples raisons. L'une d'elles fut, dans la crainte d’une nouvelle guerre avec l'Allemagne, de s’éloigner d’une éventuelle ligne de front et de partir naturellement vers l'Ouest de la France ; une autre raison fut que c'estCharles Huon de Penanster,sénateur des Côtes-du-Nord, qui racheta à Paris en 1880 "Le petit journal de la mode", qui devint " Le petit écho de la mode", édité par lesÉditions de Montsouris ; ce fut son fils Charles Huon de Penanster[Note 2],conseiller général des Côtes-du-Nord, qui décida de transférer l'imprimerie à Châtelaudren laquelle fut développée ensuite par Charles-Marie Huon de Penanster[Note 3], le fils de ce dernier[21].Grâce à cette implantation, à laquelle s'ajoute sa manufacture de patrons-modèles, Châtelaudren devient alors, et jusque dans la décennie 1970, une sorte de seconde capitale de la mode française après Paris[22].

  • Châtelaudren : la Place de la République vers 1920.
    Châtelaudren : la Place de la République vers 1920.
  • Châtelaudren : l'Hôtel du Commerce vers 1920.
    Châtelaudren : l'Hôtel du Commerce vers 1920.

La Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Le monument aux morts de Châtelaudren porte les noms de 15 personnes mortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale[20].

L'après Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Un soldat originaire de Châtelaudren est mort pendant laGuerre d'Indochine et un pendant laGuerre d'Algérie[20].

LeXXIe siècle

[modifier |modifier le code]

La fusion avec Plouagat

[modifier |modifier le code]

Le, la commune fusionne avecPlouagat pour former la commune nouvelle deChâtelaudren-Plouagat dont la création est actée par un arrêté préfectoral du[23].

Article détaillé :Châtelaudren-Plouagat.

Politique et administration

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
18151823Julien Charles Gedeon
Geslin de Bourgogne
  
Les données manquantes sont à compléter.
ca. 1901 Adolphe Josse Notaire
avant 1914janvier 1938
(décès)
Aimé LetellierPRRRSConseiller général de Châtelaudren(1919 → 1928)
Chevalier de la Légion d'honneur
mars 1938octobre 1947Jean PuelPRRRSDocteur vétérinaire
Conseiller général de Châtelaudren(1934 → 1940 et 1945 → 1949)
octobre 1947août 1948
(décès)
Ange Lucas Chevalier de la Légion d'honneur
octobre 1948mars 1965Étienne Kervizic[24]PRRRSNégociant en grain et cidre
Premier adjoint au maire(1938 → 1944 et 1947 → 1948)
mars 1965mars 1971Léon Le Dû Chef d'entreprise
mars 1971octobre 1980
(démission)
Pierre Garel  
octobre 1980novembre 1989
(démission)
Pierre LucasDVD
puisUDF
Pharmacien, ancien premier adjoint
Conseiller général de Châtelaudren(1973 → 1985)
novembre 198917 mars 2001Alain Le Dû Chef d'entreprise, ingénieur
Fils de Léon Le Dû
17 mars 200128 mars 2014Jacques RollandDVGRetraité de la police nationale
28 mars 2014[25]31 décembre 2018Jean-Paul Le VaillantDVGChef d’entreprise retraité
Premier adjoint au maire(2001 → 2014)
Liste des maires délégués
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
12 janvier 2019[26]en coursJean-Paul Le VaillantDVGChef d’entreprise retraité

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2016, la commune comptait 1 000 habitants[Note 4], en évolution de −1,96 % par rapport à 2010 (Côtes-d'Armor : +1,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
8639058229609641 3541 3671 3671 377
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 3041 3511 3001 2611 2851 3531 4431 4701 474
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 4661 4291 3781 1591 1821 1041 1891 2121 179
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
1 1311 1289889739479219819931 000
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puisInsee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
  • Église Notre-Dame-du-Tertre : façade sud et calvaire.
    Église Notre-Dame-du-Tertre : façade sud et calvaire.
  • Église Notre-Dame-du-Tertre : façade occidentale.
    Église Notre-Dame-du-Tertre : façade occidentale.
  • Fresque de l'église Notre-Dame-du-Tertre.
    Fresque de l'église Notre-Dame-du-Tertre.
  • Église Notre-Dame-du-Tertre : porte occidentale.
    Église Notre-Dame-du-Tertre : porte occidentale.
  • Église Notre-Dame-du-Tertre : le clocher.
    Église Notre-Dame-du-Tertre : le clocher.
  • Église Notre-Dame-du-Tertre : bas-relief et retable en bois doré du maître-autel.
    Église Notre-Dame-du-Tertre :bas-relief etretable en bois doré dumaître-autel.
  • Statue de Notre-Dame-du-Tertre.
    Statue de Notre-Dame-du-Tertre.
  • Église Saint-Magloire : l'église actuelle, qui a remplacé l'église précédente citée dès 1180, a été construite entre 1711 et 1732 ; elle est destyle néo-roman et possède une nef flanquée debas-côtés à trois travées, ainsi qu'un doubletransept, un clocher encastré et un chœur au sein duquel lemaître-autel et sonretable (untriptyque avec des statues de la Vierge et de l'Ange Gabriel), réalisé par Yves Corlay (1700 - 1778), sont inscrits monument historique depuis 1987. L'église abrite aussi deux retables sur les autels latéraux (retables du Saint-Sacrement et de Sainte-Anne) et plusieurs statues intéressantes dont celle de saintGuillaume Pinchon,évêque de Saint-Brieuc[34].
  • Église Saint-Magloire : façade occidentale.
    Église Saint-Magloire : façade occidentale.
  • Église Saint-Magloire : le clocher.
    Église Saint-Magloire : le clocher.
  • Église Saint-Magloire : statue d'un saint évêque : Guillaume Pinchon.
    Église Saint-Magloire : statue d'un saint évêque :Guillaume Pinchon.
  • Maison datée de 1778, place de la République.
    Maison datée de 1778, place de la République.
  • Maison, rue Saint-Magloire.
    Maison, rue Saint-Magloire.
  • La place des Sapeurs-Pompiers.
    La place des Sapeurs-Pompiers.

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
  • Julienne Cuquemelle (1666-1735), poétesse, décédée à Châtelaudren.
  • Gilles Jean Marie Barazer de Kermorvan, chevalier de Kermorvan (1740 Châtelaudren - 1817 Paris), général des armées de la République.
  • Jean-Marie Baudouin de Maison-Blanche (1742 Châtelaudren - 1812 Lannion), juriste, député aux États-Généraux.
  • Olivier Rupérou (25 juin 1763 Châtelaudren - 28 avril 1843 Paris), docteur en droit et sénéchal de Guingamp. Chevalier d'Empire en 1808, il est député des Côtes-du-Nord à l'Assemblée nationale ou Chambre des députés du 25 mai 1815 au 13 juillet 1815, puis du 22 août 1815 au 5 septembre 1816.
  • Alain Guel (30 janvier 1913 Châtelaudren - 1993 Saint-Brieuc), écrivain, poète, peintre et nationaliste breton. Il fut avecXavier Grall etGlenmor le fondateur du journalLa Nation bretonne. Une plaque commémorative a été apposée sur la façade de sa maison natale, place de la République.

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Armorial des communes des Côtes-d'Armor.
BlasonBlasonnement :
D'argent au pommier de sable pommé de gueules, au chef aussi de gueules chargé de trois mouchetures d'hermine d'or.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Françoise Nabucet, née le à Châtelaudren, décédée le à Chatelaudren.
  2. Charles Huon de Penanster, né le àBrest, décédé le auchâteau de Kergrist enPloubezre.
  3. Charles-Marie Huon de Penanster, né le au château de Kergrist en Ploubezre, décédé le à Paris (VIe arrondissement).
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. ab etc(br) ErwanVallerie (1944-2022),Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here,(ISBN 2-86843-153-4 et978-2-86843-153-0,OCLC 63764620,lire en ligne),p. 44 (tome 2)
  2. abc etd« Résultats concernant « Châtelaudren » », surla base KerOfis,Office public de la langue bretonne(consulté le).
  3. Yves Coativy, « L'Histoire de Châtelaudren »[PDF]
  4. Stéphane Morin, « Aux origines de Châtelaudren : réflexion sur l'enracinement de la noblesse en Trégor, Goëlo et Penthièvre (XIe-XIIe siècles) »,Mémoires de la Société d'Histoire et d'archéologie de Bretagne,vol. XCI,‎, pp.39-50(lire en ligne[PDF], consulté le)
  5. William B. S. Smith,De la toponymie bretonne: dictionnaire étymologique, Baltimore (Maryland), Linguistic Society of America at the Waverly Press, Incorporated,, 138 p.,p. 27.,
  6. Liste normalisée des communes de Bretagne, Ofis ar Brezhoneg,(ISBN 2-914841-01-9),p. 56 et« Liste officielle des formes normalisées des communes de Bretagne, 2023, »[PDF], surOffice public de la langue bretonne(consulté le).
  7. Henri-François Buffet,En Haute-Bretagne. Coutumes et traditions d'Ille-et-Vilaine, des Côtes-du-Nord Gallèses et du Morbihan Gallo, au XIXe siècle, Paris, Librairie Celtique,, 378 p.,p. 359, p. 368, cité par Erwan Vallerie,op. cit., p. 44 (tome 2).
  8. Jean-BaptisteOgée,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,t. 1, Nantes, Vatar Fils Aîné,(lire en ligne), p.202-204.
  9. « Quelques notes sur les Origines de Châtelaudren et les Peintures de la Chapelle Notre-Dame du Tertre », surInfoBretagne.com(consulté le).
  10. ab etcOgée 1778,p. 202-204.
  11. « Étymologie et histoire de Chatelaudren », surInfoBretagne.com(consulté le).
  12. GustaveGeffroy,La Bretagne, Paris, Hachette,(lire en ligne), p. 87-88.
  13. Geffroy 1905,p. 88-89.
  14. Geffroy 1905,p. 89.
  15. a etbA. Marteville et P. Varin,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,t. 1, Rennes, Molliex,(lire en ligne), pages 176-177.
  16. Ogée 1778,p. 204.
  17. Ogée 1778,p. 202.
  18. « Moulin, puis usine de papeterie Ravoux, puis imprimerie du petit écho de la mode, actuellement immeuble de bureaux, centre culturel et immeuble à logement, rue des Moulins ; rue du Maillet (Châtelaudren fusionnée en Châtelaudren-Plouagat en 2019) », surL'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne,(consulté le).
  19. « Tannerie, actuellement maison, rue du général Leclerc (Châtelaudren fusionnée en Châtelaudren-Plouagat en 2019) », surL'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne,(consulté le).
  20. ab etc« MémorialGenWeb Relevé », surwww.memorialgenweb.org(consulté le)
  21. « Thomas Perrono, "Une imprimerie de patrons-modèles dans la Bretagne des années 1960", En Envor, janvier 2015, en ligne. »
  22. « Châtelaudren-Plouagat », surpetitescitesdecaractere.com(consulté le).
  23. Recueil des actes administratifs de la préfecture des Côtes-d'Armor
  24. « Étienne Kervizic, un collège mais aussi un homme politique »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  25. « Conseil. Jean-Paul Le Vaillant élu maire »,Le Télégramme,‎(lire en ligne).
  26. « Châtelaudren-Plouagat. Olivier Boissière maire de la commune nouvelle »,Le Télégramme,‎(lire en ligne)
  27. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015 et2016.
  31. « Église Notre-Dame du Tertre », noticeno PA00089061, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  32. Marc Thibout,Notre-Dame-du-Tertre de Châtelaudren, dansCongrès archéologique de France.107e session. Saint-Brieuc. 1949,Société française d'archéologie, 1950,p. 216-226
  33. « Chapelle Notre-Dame du Tertre (Châtelaudren fusionnée en Châtelaudren-Plouagat en 2019) », surL'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne,(consulté le).
  34. « L'eglise Saint Magloire », surchatelaudren-plouagat.fr(consulté le).
v ·m
Plus de 3 000 habitants
Moins de 3 000 habitants
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Châtelaudren&oldid=230601589 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp