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Châteaufort (Alpes-de-Haute-Provence)

44° 16′ 29″ nord, 6° 01′ 01″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirChâteaufort.

Châteaufort
Châteaufort (Alpes-de-Haute-Provence)
Pigeonnier à Châteaufort
Blason de Châteaufort
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementForcalquier
IntercommunalitéCommunauté de communes du Sisteronais-Buëch
Maire
Mandat
Geneviève Demontis
2020-2026
Code postal04250
Code commune04050
Démographie
GentiléCastelfortois
Population
municipale
25 hab.(2022en évolution de −13,79 % par rapport à 2016)
Densité1,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 16′ 29″ nord, 6° 01′ 01″ est
AltitudeMin. 541 m
Max. 1 280 
m
Superficie13,73 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Seyne
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Châteaufort
Géolocalisation sur la carte :France
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Châteaufort
Géolocalisation sur la carte :Alpes-de-Haute-Provence
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Châteaufort
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Châteaufort
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Châteaufort est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Lenom de ses habitants est Castelfortois[1].

Géographie

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Le village est situé sur une colline escarpée à 638 mètres d’altitude, dominant la vallée de laSasse et fermant la vallée[2],[3].

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Châteaufort et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Châteaufort sontLa Motte-du-Caire,Clamensane,Valavoire,Saint-Geniez,Valernes,Nibles.

Géologie

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Article connexe :Géologie des Alpes.
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne.

Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales duJurassique supérieur et duCrétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[4] :

  • lanappe de Digne à l'est[5], au niveau du lobe de Valavoire[6] : il s'agit d'unenappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
  • la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée.
  • Lors de laglaciation de Riss, unediffluence du glacier de la Durance envahit la vallée du Sasse, et recouvre la quasi-totalité de la commune. Seuls les sommets de Saint-Laurent et de la Brèche d’Entraix émergeaient. Lors de laglaciation de Würm, l’extension du glacier est bien moins importante, et aucune partie de la commune n’est recouverte[7].

Relief

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Le terroir de Châteaufort s’étend en rive gauche duSasse, occupant plusieurs vallées inférieures de torrents affluents du Sasse, mais en s’élevant rarement jusqu’aux crêtes. À l’ouest de la commune, partie du territoire située au sud du Sasse, le terrain vallonné forme un bassin dont le relief s’élève vers le sud jusqu’au Gourras (1 352 m au point culminant, mais la limite de la commune passe en dessous) ; de l’autre côté, le paysage est fermé par la crête de la montagne de Gâche, orientée est-ouest et dépassant les 1 300 m[2].

Le territoire de Châteaufort fait ensuite un coude vers le nord : le paysage est fermé à l’est par le Grand Adroit, colline isolée qui se trouve dans la commune deSaint-Geniez. En allant vers le nord, on trouve ensuite la colline de Saint-Laurent et la crête rocheuse du Grand Font (1 126 m) entre les vallées du ravin de Terre-Basse au sud et du riou d’Entraix au nord ; puis le Serre de la Vache qui culmine au sommet des Moulières (871 m), et le Blacus, isolé à 906 m. Enfin, le terrain situé au nord du riou d’Entraix et du Blacus est vallonné, sans éminence notable[2].

Parmi les collines qui se trouvent à proximité du lit du Sasse, celles de Giraudon (775 m), du village de Châteaufort (638 m), l’extrémité ouest du Serre de la Vache (794 m)[2].

Les principaux cols sont des cols pédestres : le col des Aubrettes (925 m) et la Brèche d’Entraix (1 035 m), qui relient le bassin de Châteaufort à la vallée du Riou d’Entraix[2].

Hydrographie

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Le terroir de Châteaufort forme un coude, suivant le cours duSasse. Au sud de Châteaufort, on compte de très nombreux ravins où coulent des torrents intermittents (ravin de Foussouret (en limite deValernes), ravin des Martins, ravin de Bâtie Vieil), seul ravin de Terre Basse qui coule au pied du village ayant un écoulement pérenne. Plus au nord, le Riou d’Entraix coule du sud-est vers le nord-ouest, puis on retrouve des torrents intermittents, le ravin de Saint-Véran, le ravin de Saint-Vincent, et le ravin de Maynard qui fait la frontière avecClamensane[2].

Hameaux et écarts

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Les hameaux de Saint-Véran et des Mayols sont éloignés du village et desservis par des routes qui ne passent pas par le chef-lieu[2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[9]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[10] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[11]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[12],[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de9,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 941 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deSisteron à 11 km àvol d'oiseau[14], est de12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 835,0 mm[15],[16]. La température maximale relevée sur cette station est de41 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[17], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Transports

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Troisroutes départementales desservent la commune de Châteaufort, sans se croiser ; deux se raccordent au réseau à l’extérieur de Châteaufort[2] :

  • laRD 454 s’embranche à Nibles sur laRD 951, route qui dessert la vallée du Sasse. LaRD 454 monte au village, puis redescend dans la vallée pour se diriger versSaint-Geniez ;
  • laRD 804 qui vient de Valernes, dessert le hameau des Mayols et se finit en cul-de-sac ;
  • laRD 804 traverse Châteaufort entreClamensane etValavoire ; un rameau s’en détache pour desservir Saint-Véran.

Risques naturels

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de La Motte-du-Caire auquel appartient Châteaufort est en zone 1a (risque très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[18], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[19]. La commune de Châteaufort est également exposée à trois autres risques naturels[19] :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée duSasse) ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Châteaufort n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[20].

Aucunplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[20] et leDicrim n’existe pas non plus[21].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Châteaufort est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle est située hors unité urbaine[23] et hors attraction des villes[24],[25].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %)[26].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom actuel de la localité est une francisation du nom nord-occitan apparu pour la première fois vers 1030 (Castro forti)[27].

Selon le couple Fénié, le toponyme Entraix (utilisé pour deux villages, un torrent [le riou d’Entraix] et la Brèche d’Entraix, un col) est formé sur la racineoronymique préceltique*Tr-[28].

Économie

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Aperçu général

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En 2009, la population active s’élevait à neuf personnes, dont deux chômeurs[29]. Ces travailleurs sont majoritairementsalariés (cinq sur sept)[30] et travaillent majoritairement dans la commune (quatre actifs sur sept)[30]. L’essentiel des emplois de la commune se trouvent dans l’agriculture, le secteur secondaire étant totalement absent[31].

Agriculture

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Fin 2010, lesecteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait deux établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[31].

Le nombre d’exploitations professionnelles est trop faible, et couvert par le secret statistique dans l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture. Il était de trois en 1988[32]. Il s’agit uniquement d’éleveursovin[33].

Labels

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La commune du Châteaufort possède deux labelsAppellation d'origine contrôlée (AOC) (Huile essentielle de lavande de Haute-Provence etBanon) et neuf labelsIndication géographique protégée (IGP) (Pommes des Alpes de Haute-Durance,Miel de Provence,agneau de Sisteron. La commune est également dans le périmètre des vins desAlpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[34], mais n'avait, en 2005, aucune production viticole[35].

L’agneau de Sisteron est une appellationlabel rouge protégée depuis[36],[37].

Lemiel de Provence est protégé par unlabel rouge associé à uneindication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin[38][Par exemple ?].

Lespommes des Alpes de Haute-Durance ont obtenu uneIndication géographique protégée en2010[39][Par exemple ?].

Activités de service

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Fin 2010, lesecteur tertiaire (commerces, services) comptait un seul établissement, du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une personne[31].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un cinq touristes accueillis par habitant[40], malgré l’absence de structures d’hébergement. Les résidences secondaires constituent donc la seule capacité d’accueil[41] : au nombre de 16, elles représentent 60 % des logements[42],[43].

Histoire

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Dans l’Antiquité, le territoire de Châteaufort fait partie de celui desSogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud desBaronnies à laDurance, et recouvre une partie dumassif des Monges. Les Sogiontiques sont fédérés auxVoconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à laprovince romaine deNarbonnaise. AuIIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment unecivitas distincte, avec pour capitaleSegustero (Sisteron)[44]. Des monnaies romaines desIIIe et IVe siècles, des céramiques, destegulae attestent de la présence gallo-romaine dans le terroir[3].

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes vers1030[45], à l’époque où unemotte castrale est élevée[46]. Elle était alors déjà désignée commede Castro Forti[47]. Très rapidement, les seigneurs, qui rendaient hommage auxcomtes de Provence[47], prennent le nom de leur fief (et s’intitulent « de Châteaufort »)[45]. Leur château était construit au sud du village, sur une petite éminence. Une basse-cour était aménagée en dessous, l’ensemble n’excédant pas les 100 m2[48].

Leprieuré ainsi que de vastes territoires relevaient de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui en percevaient les revenus[49]. AuXIVe siècle, les Châteaufort sont coseigneurs avec les Justas, les Valavoire, les Venterol et les Laveno. Quand un Laveno épouse Garsende de Justas, fille de Justas de Peipin, la part de seigneurie sur Châteaufort est incluse dans ladot[45].

La communauté de Châteaufort absorbe auXVe siècle les deux communautés du Castellet d’Entraix (11 feux en 1315) et de La Pène (20 feux en 1297), qui ne se sont pas relevées de la crise duXIVe siècle (Peste noire etguerre de Cent Ans). Elles relevaient de laviguerie deSisteron[49]. L’église d’Entraix, consacrée à Notre-Dame-de-Bethléem-et-Saint-Pierre, était unprieuré relevant de Cluny, qui a probablement été abandonné à la fin duXIVe siècle[48].

À l’époque moderne, le village d’Entraix comptait une tuilerie et trois moulins (à farine, à huile et un foulon pour la laine) qui utilisaient tous les quatre l’énergie hydraulique[48]. Son église est constamment en mauvais état et menace ruine en permanence[50].

Durant laRévolution française, pour suivre le décret de laConvention du25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de laféodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pourRochefort[51], ouRochefort-sur-Sasse[52].

AuXIXe siècle, la construction de laRD 951, qui se fait en rive droite du Sasse, détourne le trafic qui se faisait auparavant par la route royale, rive gauche et passant par Châteaufort[3] et Entraix entreSisteron etValavoire[3].

Comme de nombreuses communes du département, Châteaufort se dote d’écoles bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant uneinstruction primaire aux garçons, au village chef-lieu et à Saint-Véran[53]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni laloi Falloux (1851) qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la premièreloi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants[54], ne concernent la commune de Châteaufort[55]. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de construire deux écoles neuves[56] et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles furent scolarisées à Châteaufort.

Les derniers habitants d’Entraix abandonnent le village dans les années 1930[48].

Jusqu’au milieu duXXe siècle, lavigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture, qui s'est maintenue dans l'entre-deux-guerres mondiales[57], a depuis été abandonnée[35].

Héraldique

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Blason de ChâteaufortBlason
D’azur au soleil d’or en chef, à l’étoile du même en cœur, au croissant d’argent en pointe, l’étoile accostée des lettres C et F capitales d’or[58].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Administration municipale

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De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 9 membres (article L2121-2 duCode général des collectivités territoriales[59]). Lors duscrutin de 2008 il n’y eut qu’un seul tour : Edmond Jaubert a été réélu conseiller municipal avec le second total de 25 voix soit 96,15 % des suffrages exprimés. La participation a été de 86,87 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal[60].

Liste des maires

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Article détaillé :Histoire des maires de France.

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de1789. De1790 à1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à lamunicipalité de canton.

En 1799-1800, leConsulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de laDeuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, laTroisième République libéralise par la loi du 5 avril1884 l'administration des communes : leconseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mai 1945 Élie Richaud[61]  
     
1983[62]2014Edmond Jaubert[63],[62]  
mars 2014mai 2020Nicolas Jaubert[64] Agriculteur exploitant
mai 2020en coursGeneviève Demontis[65] Personne sans activité Professionnelle de 60 ans et plus (non Retraitée)
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Châteaufort fait partie :

Instances judiciaires et administratives

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Le Caire est une des 34 communes ducanton de Seyne depuis2015, qui totalise 8 377 habitants en2012. La commune fait partie de l’Arrondissement de Sisteron du au, date de son rattachement à l'Arrondissement de Forcalquier et de laDeuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Châteaufort fait partie du canton de La Motte-du-Caire de 1801 à 2015, après avoir fait partie du canton deSaint-Geniez de 1793 à 1801[66]. Châteaufort fait partie desjuridictions d’instance deForcalquier, de laprud'homale deManosque, et degrande instance deDigne-les-Bains[67].

Fiscalité locale

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L'imposition des ménages et des entreprises à Châteaufort en 2009[68]
TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
Taxe d'habitation1,60 %0,64 %5,53 %0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties5,29 %2,25 %14,49 %2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties35,81 %6,44 %47,16 %8,85 %
Taxe professionnelle4,69 %1,28 %10,80 %3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par lacotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par lacontribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant lacontribution économique territoriale (CET) qui est unimpôt local instauré par laloi de finances pour 2010[69]).

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[71].

En 2022, la commune comptait 25 habitants[Note 2], en évolution de −13,79 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
176517931800180618211831183618411846
202205157191157230199236234
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
204201200204173179170176168
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
16315312211410195646153
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920042006
474229262530282929
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2009201420192022-----
23282725-----
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puisInsee à partir de 2006[72].)
Évolution démographique
131514711530
22feux9 feux30 maisons habitées[45]
(Sources :Baratier,Duby &Hildesheimer pour l’Ancien Régime[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune ne dispose pas d'école primaire publique[73]. Au niveau secondaire, les élèves sont affectés aucollègeMarcel-Massot[74]. Puis ils poursuivent aulycée de lacité scolairePaul Arène àSisteron[75],[76].

Lieux et monuments

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  • Ruines du château fort

À l’embranchement de laRD 951 et de la route qui monte au village, se trouve un ancienrelais de poste[77].

Une maison noble, dite ancien château, se trouve à l’entrée du village<[78], ainsi qu’unpigeonnier[79]. Le château date probablement duXVIIe siècle : il est doté d’une chapelle de la Sainte-Famille par les seigneurs, les Aguilhenqui[50].

L’église Saint-Laurent, de styleroman, est construite auXVIIe siècle, et restaurée en 1826 : son chevet est plat, elle possède un petitclocher-mur[80]. Elle bénéficie de travaux d’embellissement et de restauration à partir de 1707[50]. Elle est orientée au nord-est[50].

Unechapelle se trouve aux Jaumes.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Habitants.fr - Le nom des habitants des A.H.P
  2. abcdefg eth« IGN, Carte topographique de Châteaufort » surGéoportail(consulté le 17 novembre 2013)..
  3. abc etdNicole Michel d’Annoville, « Châteaufort »,inAnnoville et de Leeuw 2008,p. 82.
  4. Maurice Gidon,Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale)
  5. Carte géologique de la France au 1:1 000 000
  6. Maurice Gidon,La Nappe de Digne et les structures connexes
  7. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », inAnnoville et de Leeuw 2008,p. 33.
  8. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  9. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  10. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  12. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  13. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
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v ·m
Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Provence-Alpes Agglomération
CC Sisteronais Buëch
CC Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
CC Haute-Provence Pays de Banon
CC du pays de Forcalquier et montagne de Lure
CC Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon
CC Jabron Lure Vançon Durance
CA Gap-Tallard-Durance
CC Pays d'Apt-Luberon
CC de Serre-Ponçon
CC Serre-Ponçon Val d'Avance
v ·m
Découpage de 2017
Canton de Château-Arnoux-Saint-Auban
Canton de Forcalquier
Canton de Manosque-1
Canton de Manosque-2
Canton de Manosque-3
Canton d'Oraison
Canton de Reillanne
Canton de Riez
Canton de Sisteron
Canton de Seyne
Canton de Valensole
v ·m
Alpes-de-Haute-Provence
Hautes-Alpes
Drôme
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