C'était un fief à justice foncière relevantd'Anthenaise. On mentionne en 1490« la court du lieu de la Girardière, en laquelle soulloit demeurer le seigneur, une tasse de bois antian, contenant cinq journaux, une chesnaye de grant bois de un journal »[2]. Avant 1417, lebaron de Laval avait cédé au sieur de la Girardière droit de mesure à blé et à vin, épaves mobilières et foncières sur les lieux de l'Effarière, de la Maugendière et de Montfranchet[3].
Le château neuf[4] conserve un pavillon de l'ancien logis avec la date 1741 ; dans le jardin, il reste un pavillon à voûte lambrissée et décorée de quatre scènes de chasses duXVIIe ouXVIIIe siècle, et uncadran solaire. Étienne Perier[5], a son nom sur un cadran solaire à lui dédié par le frère Denis Hayneufve,Jacobin de Laval, en 1741.
Jean de Brie, issu de Ponthus de Brie et d'Anne de Mathefelon, 1548. Il était seigneur dela Motte-Serrant dès 1524, mais n'épousa Etiennette de Pincé que vers 1539. Avec sa femme, il donne bail à Montflours, du au, du Plessis à Montflours, dela Branlardière, de la Girardière, du moulin de Ravay, à Saint-Jean-sur-Mayenne, du Pré d'Airon et du moulin Augier à Montflours, enfin de diverses maisons à Laval. Il était bail de Guillaume, son fils mineur, qui lui avait succédé avant le, qui épousa Denise de Billy et mourut sur la roue, après sentence rendue à Tours le 16 avril 1590.
Guillaume de Brie, capitaine du Mans, époux de Denise de Billy, était aussi seigneur de Courtaille (Sainte-Sabine) et de Landisson, 1562.
Renéede Brie, fille unique, épousa, le François de Faudoas
Guillaume Robideu, par acquisition pour 4.200 ₶ de Radegonde des Rotours,dame de la Feuillée, 24 octobre 1629 ; Anne Geslot, veuve de l'acquéreur, fonde sur le domaine deux messes par semaine à l'église Saint-Vénérand de Laval, 1646.
Vincent Périer, sieur du Coudray, mari de Marguerite Torillon, héritière partielle d'Anne Geslot, 1651.
Étienne Périer, 1675, mari de Marguerite Renusson, † le 10 mai 1743. Sa veuve, qui teste le, fait des legs aux églises et aux pauvres de Viré, Brûlon, Cossé-en-Champagne., Soulgé, Bonchamp, Saint-Vénérand et aux couvents de Laval, puis à ses treize métayers. Etienne Perier, fils de ces deux époux, étant mort avant son père, 1727, ce fut Pierre Perier du Coudray, fils de ce dernier, qui lui succéda.
Pierre Perier du Coudray, 1744 ; Jeanne-Marie Duchemin-Boismorin, sa veuve, 1761.
Léon-Jacquesdu Mans du Chalais, seigneur de Chalais, chevalier, lieutenant des maréchaux de France, « mort victime de son attachement à son Dieu et à son roi, àDoué-la-Fontaine le »[6].
Le château est habité à la fin duXIXe siècle par lemarquis du Mans de Chalais.
↑Le sergent du seigneur d'Anthenaise venait requérir ses6sols de taille en appelant par trois fois du bout des Grandes-Planches de Saint-Jean« en telle manière que l'on puisse raisonnablement ouir et entendre du lieu de la Girardière ». Le fermier pouvait mener,« durant la glan », ses porcs dans les bois d'Anthenaise et frapper dans chaque chêne trois coups d'une gaule de13pieds et un coup de trois « garots ».
↑Le curé de Saint-Jean-sur-Mayenne lui devait des droits honorifiques dans l'église, recommandation nominale au prône et part dans la nomination du sacristain ; pour quoi il recevait une trousse de foin. Une rente de 6 ₶ pour lesermon de la Passion dans l'église de Bazougers était assise sur la G.