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Château de Vendôme

47° 47′ 21″ N, 1° 03′ 57″ E
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Château de Vendôme
Vue générale du château de Vendôme depuis lequartier Rochambeau.
Présentation
Destination initiale
Construction
Destruction
1791
Commanditaire
Propriétaire
Patrimonialité
État de conservation
en ruineVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Lechâteau de Vendôme est un ancienchâteau fort, de nos jours en ruine, dont les vestiges se dressent sur la commune française deVendôme, dans le département deLoir-et-Cher, en régionCentre-Val de Loire.

Les ruines du château font l'objet d'un classement et d'une inscription auxmonuments historiques.

Localisation

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Le château est bâti sur une puissante colline que vient lécher, en rive gauche, leLoir, sur la commune deVendôme dans le département français deLoir-et-Cher. Le château domine la ville et contrôlait la grande voie deChartres àTours[1].

Historique

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La plus ancienne mention de l’existence d’un lieu fortifié à Vendôme se trouve dans letraité d’Andelot de587.

La forteresse des comtes du Vendômois

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Bien qu'auXe siècle le Vendômois soit gouverné par le puissant comteBouchardIer dit le Vénérable, l’un des compagnons les plus fidèles du roiHugues Capet, les sources relatives aux château lui-même manquent. Les premières traces de fortifications en pierre datent duXIe siècle, sur l’emplacement du lieu appelé « capitainerie ».

Geoffroy II d'Anjou dit Martel.

Agnès de Bourgogne, épouse deGeoffroyII d'Anjou, comte du Vendômois depuis1032, aurait fondé lacollégiale Saint-Georges du château. La légende dit ainsi que celle-ci était lasse de devoir descendre chaque jour à Saint-Martin pour prier. On lui devrait aussi la construction de l’église Saint-Lubin, au sein même du château, destiné aux habitants du faubourg du même nom. Geoffroy Martel devient comte d’Anjou à la mort de son pèreFoulquesIII d'Anjou ditFoulques Nerra, marquant le début de la suzeraineté de l’Anjou sur le Vendômois.

Le début du règne deGeoffroyIII (1102-1144) est marqué par une guerre contreThibautIV, comte deBlois. Sa femme Mathilde de Châteaudun rachète la seigneurie deLavardin à Aymeric Gaymard vers 1130, et fonde en 1139 lecouvent des Templiers.Il est possible d'imaginer que le château a été restructuré à cette époque, par l’élévation de l’enceinte primitive composée du donjon, des murailles, de la tour de Poitiers et de la tour Saint-Lubin[réf. nécessaire].

JeanIer combat aux côtés d'Henri Plantagenêt, futurHenriII d'Angleterre. En 1170, il propose son château pour une entrevue entre le roi de FranceLouisVII et Henri Plantagenêt, qui permit d’amener à une trêve. L’année 1173 l’oppose à son fils aîné Bouchard de Lavardin, lequel a pris parti pour les fils révoltés d’Henri II, alliés pour un temps au roi de France. Bouchard occupe par la force le château de Vendôme et se rend maître de la ville, fermant les portes à son père.JeanIer fait appel à Henri II pour libérer la ville et le château. Lors de sacroisade enPalestine en 1180, le comte Jean fait tout de même de son fils aîné le régent du comté[2]. Bouchard reste l'allié du roi de France et en 1188, il livre la ville àPhilippe II Auguste qui tient prisonnier la garnison anglaise, sans se rendre maître du château.

AuxXIIIe et XIVe siècles, la colline est couronnée d'une vaste enceinte[1].

Les Bourbon-Vendôme

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Article connexe :Procès du duc d'Alençon.
Lit de justice du roiCharlesVII réuni à Vendôme pour le procès du duc Jean d'Alençon en 1458, (enluminure deJean Fouquet,Boccace de Munich, vers 1459-1460), Munich,Bibliothèque d'État de Bavière.

Le double mariage en 1364-1365 du comteBouchard VII de Vendôme avec Isabelle de Bourbon, et de sa sœurCatherine de Vendôme avec lecomte de La MarcheJean Ier de Bourbon, font entrer leVendômois en possession d'une branche cadette de la maison de Bourbon après la mort de Bourchard et de sa fille uniqueJeanne.

C'est à partir de la fin duXIVe et du début duXVe siècle que l'on commence à avoir les premières traces, dans l'enceinte du château, de l'architecture civile. En effet, trois tours-pavillons sont édifiées à l'aplomb du coteau sur la face nord du château. Entre les deux tours orientales est bâti un corps de logis à deux niveaux sous comble[3].

En 1458, le château accueille le procès du ducJean d'Alençon pour lequel le roiCharles VII fait réunir sonlit de justice.

Au cours duXVe siècle est édifiée une nouvelle tour pavillon à l'est des précédentes, reliée par un nouveau corps de logis résidentiel dont la fonction précise reste à déterminer[3]. Ce bâtiment de forme quadrangulaire de 24m de long sur 11m de large était accessible par la cour, une tour d'escalier monumentale fut aussi construite, permettant de relier l'ancien logis par un couloir. Cette position particulière est due à la présence du chevet de la collégiale Saint-Georges[4].

Les logis de la façade nord du château sont au moins partiellement reconstruits à la fin duXVe siècle ou au début duXVIe siècle, sous l'impulsion deMarie de Luxembourg,comtesse de Vendôme[note 1][réf. souhaitée].d'autres modifications à l'intérieur de l'enceinte castrale durent être entreprises car un compte de paiement de bâtiments faits au château de Vendôme en 1531 montre que des constructions furent effectuées[4][Quoi ?].

Louis, futur prince de Condé nait au château le[5].


Siège du château par Henri IV en 1589

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Les informations suivantes proviennent principalement de :Jean-Claude Pasquier, « Henri IV et lesac de Vendôme »,Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois,‎, page 71 à 88(lire en ligne).

Henri de Bourbon roi de Navarre, est aussiduc de Vendôme par son père. Le 2 août 1589, à la suite de l'assassinat d'Henri III, il devient roi de France sous le nom de Henri IV. Il n'est dans les fait que roi des huguenots, il doit reconquérir son nouveau royaume. Malgré unevictoire brillante à Arques, Henri échoue à reprendre Paris au mois d'octobre 1589. Il se porte alors vers la province, avec une armée diminuée (beaucoup de ses commandant sont renvoyés dans leur gouvernement) pour reprendre les villes acquises à laLigue. Le roi veut rejoindre la Loire. Sur la route, il repritÉtampes puisJanville le 11 novembre, puis il se porta surChâteaudun, ville qui lui ouvrit ses portes, Henri s'installa dans lechâteau le 13 novembre, avec sa cour composée d'officiers, et envoya des émissaires àVendôme qu'il somme aussitôt de se rendre. En effet, la ville étant la capitale de ses domaines paternels, le roi cherche à éviter tout conflit. Mais la ville ne se soumet pas, tenue par un gouverneur catholique ligueur intransigeant, Maillé de Bénéhart. Alors, le roi quitte Châteaudun le 15 novembre et gagne Vendôme dans la journée. La ville et le château sont investis. Le lendemain, le roi établit son quartier général aumanoir de Meslay tout proche. Le roi part en reconnaissance des fortifications de la ville et du château, que le chroniqueurPalma Cayet décrit ainsi :

« Étant la ville fermée d'un bon fossé plein d'eau et avec une bonne muraille garnie de flancs, en beaucoup de lieux de bon terrain derrière ; le château est beaucoup meilleur, étant sur un haut, ayant un bon fossé du côté de la campagne et un précipice du côté de la ville, la muraille bonne, et défendue de bonnes et grosses tours. »

Le 17 novembre, des pourparlers sont de nouveau engagés, Maillé de Bénéhart désirant que les troupes royales se retirent sans vouloir rendre la place. Voyant la non soumission de la ville et du château à son propre duc, le roi et les maréchauxde Biron etd'Aumont se concertent pour établir le plan d'attaque. Il est décidé de reconquérir la capitalevendômoise par le château, car le château pris, la ville tomberait plus facilement, de plus les troupes composant l'armée se seraient empressées de piller la ville sans s'occuper du château.

Maillé de Bénéhart n'a pour défendre la ville et le château qu'une garnison de 400 soldats (des gentilshommes) plus 600 à 700 hommes composant la milice bourgeoise de la ville, donc aucune armée véritable destinée à tenir un siège.

Le château fut ainsi assiégé du côté du plateau sur sa face sud, une batterie d'artillerie dite « royale » est installée de ce côté-ci. Cette batterie était probablement composée de canons (5400 livres soit environ 2 tonnes 642 kg). Le roi passa toute la nuit du 18 au 19 novembre à installer son artillerie. L'attaque fut portée sur deux tours de la face sud du château, et une brèche, relativement étroite, fut faite dans l'une d'elles. Un petit nombre de soldats est envoyé en reconnaissance de l'intérieur de la tour déjà abandonnée. L'assaut est alors donné, dirigé par le maréchal de Biron secondé parFrançois de Coligny, les troupes du roi s'installent en haut des remparts et tirent sur les assiégés totalement désorganisés regroupés dans la cour du château. Palmat Cayet raconte cet évènement, les assiégés pris de panique, quittèrent le château, se précipitant vers la ville par la porte dite « porte poterne »,ils furent suivis de si près que lesdits sieurs (de Biron etChâtillon)avec partie desdits soldats y entrèrent pêle-mêle avec eux et se firent en moins d'une demi-heure maîtres du château et de la ville. Maillé de Bénéhart et quelques-uns de ses partisans se réfugient dans l'hôtel du gouverneur, avant de se rendre auMaréchal de Biron. La ville fut pillée, mais à la demande du roi, toutes les églises de la ville et plus particulièrement lacollégiale du château,le père etla mère d'Henri y étant enterrés, furent épargnées. Le gouverneur Maillé de Bénéhart et le père cordelier Chessé furent exécutés durant le sac de la ville.

Le premierXVIIe siècle : César de Vendôme et les grands travaux de modernisation

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Eau-forte duXIXe siècle d'Armand Queyroy, représentant le château en 1680.

Vers 1620 ou 1630, le ducCésar de Vendôme entreprend la modernisation du château. Il construit une grande rampe d'accès, ponctuée de trois portes monumentales, fait percer une nouvelle porte — la porte de Beauce — au sud de l'enceinte médiévale, et construit un nouveau logis contre l'ancienne porte d'entrée du château, sur la face ouest. Il fait déplacer l'église paroissialeSaint-Lubin, qui encombrait la cour du château, dans le quartier du même nom.

Dans ce contexte, lacollégiale Saint-Georges bénéficie d'une restructuration : elle acquiert le rang d'église paroissiale pour les personnes vivant dans le château, en 1626[6].

Un lent désintérêt

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Représentation du château de Vendôme auXVIIIe siècle.

Le château est progressivement délaissé. Le ducLouis II de Vendôme et son filsLouis Joseph de Vendôme ditle Grand Vendôme n'y résideront pas durant leurs règnes. Le premier préférant leurhôtel parisien ou les terres de son gouvernement de Provence, le second préférant lechâteau d'Anet. À la mort duGrand Vendôme en 1712, Louis XIV, sans droit, rattache le duché audomaine de la Couronne sous prétexte quePhilippe de Vendôme, frère du défunt, ne pouvait hériter à cause de son état de Grand prieur. Cette réunion n'a toutefois été effective qu'en 1724, moins d'un an avant la mort de Philippe — celui-ci ne réside pas plus que ses prédécesseurs au château. Le rattachement au domaine royal accentue l'abandon de la demeure[7].

Le château est mis en vente le. Une première offre à 13 000 livres est faite par Gabriel Pinson mais qui ne sera pas retenue. Dix jours plus tard, le 15 janvier, Jean Fournier, laboureur àCrucheray, l'achète pour 14 400 livres (horscollégiale et rampe). Mais celui-ci ne pouvant honorer son achat, étant sans le sou, il sera déclaré insolvable et le château remis en vente. Il sera cette fois partagé en six lots, adjugé aux enchères le 11 juin 1791 pour un montant total de 11 400 livres :

  • 1er lot : une cave au bas du château vendue pour 800 livres à M. Dehargne ;
  • 2e lot : la capitainerie et le magasin à poudre vendus pour 1025 livres à M. Pasquier père ;
  • 3e lot : le châteaustricto sensu (tours, souterrains, rampe, portails) outre le cimetière du chapitre et le bâtiment adjacent à la collégiale, vendus pour 5000 livres à Jean-François Morinet, Lubin Drouin, Charles Brissé et François Pasquier l'aîné (entrepreneur de travaux publics à Vendôme) ;
  • 4e lot : un clos de vigne au Temple vendu pour 1325 livres à M. Morinet ;
  • 5e lot : les ferrures, plombs, charpente et ardoises du château précédemment déposés, vendus pour 1225 livres à Nicolas Fontaine, Mathurin Asseau et Charles Brissé ;
  • 6e lot : 30 boisseaux de terre (terrain appeléla Montagne), fossés, buttes, garennes et broussailles, vendus pour 2000 livres à MM. Morinet, Brisset et Pasquier.

Ces divers particuliers s'emploient à démolir le château pierre par pierre — le donjon carré a aujourd'hui disparu — et d'en vendre les matériaux. L'un des acquéreurs, Pasquier, s'efforce de racheter les parts de plusieurs copropriétaires. Ainsi, le 8 pluviôse an IV (28 janvier 1796), on procède à un nouveau partage en deux lots, le premier attribué à M. Pasquier et le second à MM. Chaillou et Lepeintre (la part de ce dernier étant rapidement rachetée par M. Chéron).La destruction du château a continué jusqu'à l'achat, au début duXIXe siècle, par divers propriétaires de différentes parties du château dans un but de conservation des ruines encore en place. Le rachat le plus notable est celui fait par lecomte de Beaumont, sous-préfet de Vendôme de 1815 à 1824, qui rachète à la veuve Pasquier pour 1524 livres les tours, murailles et murs encore debout des fronts sud-est et sud. Il en fait aussitôt don à la ville[8]. Lecèdre majestueux, planté en 1807, témoigne toutefois de son renouveau en tant que parc d’agrément.Le château est ensuite classé sur la premièreliste des Monuments Historiques en 1840.

Le château de nos jours

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  • Tour effondrée en 2001.
    Tour effondrée en 2001.
  • Le château avant les restaurations.
    Le château avant les restaurations.

Au début duXXe siècle un projet de valorisation de la tour de Poitiers voit le jour : le conseil municipal, en présence d'un architecte étudie la possibilité de rendre la tour accessible au public. Sont alors construits deux planchers et un escalier intérieur en bois ; un autre escalier, métallique, est installé à l'extérieur et reste en place jusque dans les années 1960[9].

En, l’effondrement d’une tour et d’une partie du mur d’enceinte explique la position de vestiges à mi-pente du talus.

Cet effondrement témoigne de la fragilité de l'édifice.

En 2019, la commune lance le projet de réhabiliter le château et fait appel à Maël de Quelen, architecte en chef des monuments historiques. Les travaux bénéficient du plan de relance mis en place par l’État à travers laDRAC[10]. Les travaux s'achèvent au mois de novembre 2024[11].

Description

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  • Vue générale du château.
    Vue générale du château.
  • La tour de Poitiers et le châtelet d'entrée en 2025.
    La tour de Poitiers et le châtelet d'entrée en 2025.
  • Vue du sud.
    Vue du sud.
  • Plan des souterrains du château de Vendôme par Alexandre de Salies.
    Plan des souterrains du château de Vendôme parAlexandre de Salies.
  • Plan du château de Vendôme par Alexandre de Salies.
    Plan du château de Vendôme parAlexandre de Salies.

Les murailles et tours

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Le château de Vendôme est malheureusement très endommagé. Le premier point fortifié auXIe siècle est un donjon quadrangulaire situé à la pointe nord-ouest du promontoire rocheux.

L’enceinte médiévale, dont les murs sont encore en partie visibles, date duXIIe siècle[note 2]. Cette grandeenceinte est flanquée de tour au passage duXIIIe siècle (une tradition persistante veut que ces adjonctions étaient faites pour la venue du roiLouisIX, futur Saint Louis et de sa mèreBlanche de Castille) qui couronne la colline est longue 170 m et large de 100 m. Le site est fermé à l'ouest par un vallon qu'escalade la route de Tours. Du côté plateau, la place est isolée par un profond fossé en arc de cercle qui en fait le tour[1].

La tour de Poitiers, tour maîtresse, domine toujours par sa taille cet ancien dispositif, renforcé auXIVe siècle. Elle fut munie auXVe siècle de cachot.

Les logis

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Des logis couraient sur le front nord, le peu de vestiges rend difficile une datation précise mais on peut supposer que ceux-ci aient été construits entre la fin duXIVe et la fin du XVe siècle lorsque le château devint possession des Bourbon-Vendôme.

Une gravure du château auXVIIe siècle permet de visualiser l’ampleur des aménagements commandés par le duc César de Vendôme. Ce dernier fait réaliser une rampe d’accès et une porte d’entrée pour ouvrir le château vers l’extérieur. Des vastes logis construits deux siècles plus tôt, il ne reste que la base des tours qui dominent la rampe.

La collégiale Saint-Georges

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Article détaillé :Collégiale Saint-Georges de Vendôme.

La collégiale Saint-Georges du château abrite, de sa fondation auXIe siècle jusqu'à laRévolution, les tombeaux des comtes et ducs de Vendôme, notamment ceux deJeanVII de Bourbon-Vendôme,LouisIer de Bourbon-Vendôme,JeanVIII de Bourbon-Vendôme, ainsi que celle deJeanne d'Albret et d’Antoine de Bourbon, parents d’HenriIV. Le démantèlement du château, après la Révolution, va de pair avec celui de cette nécropole des Bourbon-Vendôme, déjà mis à mal par deux assauts (en 1562 par leshuguenots et en 1793 par les révolutionnaires). Les haies d’ifs (plantées en 1935) matérialisentin situ le plan de l’édifice.

La Capitainerie

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Bâtiment situé à la pointe nord-ouest du château, c'est l'emplacement du donjon primitif, qui a aujourd'hui disparu et dont il reste de faible vestiges.

La rue Ferme

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En contrebas, la rue Ferme constitue l’anciennebasse-cour du château, sorte de couloir de sécurité contrôlé par des portes fortifiées. Les demeures de la rue sont pour la plupart d’anciennes maisons des chanoines de la collégiale du château.

Les souterrains

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Le château posséde des souterrains datant probablement duXVe siècle.La ville s'est établie à ses pieds, dans le coude du Loir, autour de l'abbaye de la Trinité[1].

Protection au titre des monuments historiques

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Le château est classé par laliste des monuments historiques protégés en 1840[12] tandis que sont inscrits, par arrêté du[12] :

  • les vestiges de l'ancienne tour-maîtresse (« la capitainerie ») ;
  • les courtines sud et ouest ;
  • la tour Saint-Lubin ;
  • les talus et fossés au sud et au nord, notamment la Montagne ;
  • la poudrière et les sols et tréfonds associés ;
  • les murs de la rampe et les parcelles de sols correspondant aux vestiges.

Notes et références

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Notes

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  1. Cette information est évoquée dans le livre d'heure deCatherine de Médicis, où est inscrit en face d'une miniature représentant Marie de Luxembourg : « Marie de Luxembourg bisayeule de henry 4 qui avoi fai bastir le chasteau de la fare (La Fère), et celuy de vendosme (Vendôme) ».
  2. André Châtelain indique la date desXIIIe et XIVe siècles[1].

Références

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Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Vendôme#Le château et ses alentours »(voirla liste des auteurs).
  1. abcd eteChâtelain 1988,p. 36
  2. Pasquier 2000,p. 38
  3. a etbGaelSimon,Espace et société à Vendôme du 11e au début du 19e s. : fonctionnement et fabrique d'une ville intermédiaire sur le temps long : Volume 3-1: Objets Historiques, Tours,coll. « Université François Rabelais »,, 930 p.,p. 811 et 812
  4. a etbGaël Simon, « Le château de Vendôme : nouvelles approches »,Bulletin de la Société Archéologique, Scientifique et Littéraire du Vendômois,t. 81,‎,p. 25-54
  5. Pasquier 2000,p. 62
  6. Jean-JacquesRenault,César de Vendôme, Éditions du Cherche-Lune,, 508 p.(ISBN 978-2-904736-73-5),p. 327.
  7. Pasquier 2000,p. 87-91
  8. Pasquier 2000,p. 97-104
  9. Jean-Claude Pasquier, « Au château de Vendôme, quand la tour de Poitiers se souvient »,Le Petit Vendômois,‎(lire en ligne)
  10. Antoine Richard, « Plan de Relance : 1,6 million d'euros pour la réhabilitation du château de Vendôme »,La Nouvelle République,‎(lire en ligne)
  11. Emmanuel Le Neve, « À Vendôme, les travaux au château avancent et doivent se terminer fin 2024 »,La Nouvelle République,‎(lire en ligne)
  12. a etb« Ruines du château », noticeno PA00098636, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.

Voir aussi

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Bibliographie

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Ouvrages généraux

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  • André Châtelain,L'évolution des châteaux forts dans la France au Moyen Âge, Éditions Publitotal,, 319 p..

Ouvrages spécialisés

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Articles connexes

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Liens externes

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