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Châlons-en-Champagne

48° 57′ 27″ nord, 4° 21′ 54″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirChâlons.

Châlons-en-Champagne
Châlons-en-Champagne
L'hôtel de ville.
Blason de Châlons-en-Champagne
Blason
Image illustrative de l’article Châlons-en-Champagne
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMarne
(préfecture)
ArrondissementChâlons-en-Champagne
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne
(siège)
Maire
Mandat
Benoist Apparu (DVD)
2020-2026
Code postal51000
Code commune51108
Démographie
GentiléChâlonnais
Population
municipale
43 218 hab.(2022en évolution de −3,92 % par rapport à 2016)
Densité1 659 hab./km2
Population
agglomération
55 644 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées48° 57′ 27″ nord, 4° 21′ 54″ est
AltitudeMin. 79 m
Max. 153 
m
Superficie26,05 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineChâlons-en-Champagne
(ville-centre)
Aire d'attractionChâlons-en-Champagne
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deChâlons-en-Champagne-1,Châlons-en-Champagne-2 etChâlons-en-Champagne-3
(bureau centralisateur)
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Châlons-en-Champagne
Géolocalisation sur la carte :France
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Châlons-en-Champagne
Géolocalisation sur la carte :Marne
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Châlons-en-Champagne
Géolocalisation sur la carte :Grand Est
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Châlons-en-Champagne
Liens
Site website officiel
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Châlons-en-Champagne[1],anciennementChâlons-sur-Marne[Note 1], est unecommune française,chef-lieu dudépartement de laMarne, enrégionGrand Est. Elle était également le chef-lieu de l'ancienne régionChampagne-Ardenne jusqu'à sa fusion avec l'Alsace et laLorraine le1er janvier2016. Châlons a toutefois conservé un hôtel de région[2].

Avec environ 45 000 habitantsintra-muros, elle est la4e commune la plus peuplée deChampagne-Ardenne et la9e duGrand Est. Châlons-en-Champagne est laville-centre d'unecommunauté d'agglomération de plus de 80 000 habitants.

Géographie

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Localisation

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Châlons est bordée à l’ouest par laMarne, rivière qui se jette dans laSeine à la hauteur deCharenton-le-Pont,Alfortville etIvry-sur-Seine au sud-est deParis. En plein cœur de la Marne, la ville de Châlons se situe à une demi-heure au sud-est deReims, ville la plus peuplée du département.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontCompertrix,L'Épine,Fagnières,Saint-Martin-sur-le-Pré,Saint-Memmie etSarry.

Carte
Les limites communales de Châlons-en-Champagne et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deChâlons-en-Champagne
Saint-Martin-sur-le-PréSaint-Martin-sur-le-PréL'Épine
FagnièresChâlons-en-ChampagneSaint-Memmie
CompertrixSarrySarry

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Châlons-en-Champagne[Note 2].

La commune est dans larégion hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein dubassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Marne, le canal latéral à la Marne, Moivre Derivee, le Mau, le canal latéral à la Marne, le canal Louis XII, le canal Saint-Martin, le Fossé 01 de la commune de Châlons-sur-Marne, divers bras du canal latéral à la Marne et divers autres petits cours d'eau[3],[Carte 1].

La Marne prend sasource sur leplateau de Langres, dans la commune deSaints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans laSeine entreCharenton-le-Pont etAlfortville (Val-de-Marne) dans le quartier deCharenton-le-Pont[4]. Les caractéristiqueshydrologiques de la Marne sont données par lastation hydrologique située dans la commune. Le débit moyen mensuel est de 70,7 m3/s[Note 3]. Le débit moyen journalier maximum est de 483 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 492 m3/s, atteint le[5].

Lecanal latéral à la Marne est un canal, chenal navigable de67 km reliantVitry-le-François àMardeuil où il se jette dans laMarne[6].

LaMoivre dérivée, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune deVésigneul-sur-Marne et se jette dans leMau à Châlons-en-Champagne, après avoir traversésix communes[7].

Trois plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le Jard (2,1 ha), le plan d'eau 1 de la commune de Chalons en Champagne (1,2 ha) et le plan d'eau 2 de la commune de Chalons en Champagne (1,7 ha)[Carte 1],[8].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Marne.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[10]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[11] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[12]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[13],[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 670 mm, avec11,6 jours de précipitations en janvier et8,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deFagnières à3 km àvol d'oiseau[15], est de11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 632,3 mm[16],[17]. La température maximale relevée sur cette station est de41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de−21 °C, atteinte le[Note 4].

Statistiques 1991-2020 et records station FAGNIERES-INRAE (51)- alt : 105 m, lat : 48°56'23"N, lon : 4°18'30"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1970 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)0,50,62,64,88,511,313,413,210,17,53,81,46,5
Température moyenne (°C)3,44,17,310,414,117,219,619,415,711,76,94,111,2
Température maximale moyenne (°C)6,27,6121619,723,125,925,621,216106,715,8
Record de froid (°C)
date du record
−21
06.01.1985
−14,6
07.02.1991
−12,4
01.03.05
−5,2
11.04.03
−0,7
08.05.1997
0,3
04.06.1991
4
22.07.1980
3,6
28.08.1979
0,8
17.09.1971
−4
17.10.1992
−13
24.11.1998
−18
29.12.1976
−21
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,9
05.01.1999
20,5
27.02.19
24,9
30.03.21
28,7
20.04.18
32,3
28.05.17
36,7
28.06.11
41,8
25.07.19
41,1
12.08.03
34,1
05.09.23
28,4
13.10.23
21,8
07.11.15
16,8
16.12.1989
41,8
2019
Précipitations (mm)49,444,143,743,455,256,556,256,54959,555,463,4632,3
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
21,2
18.01.1998
35,7
25.02.1997
28
08.03.23
41,5
08.04.22
49,2
13.05.1985
45,4
02.06.1992
56,4
05.07.1972
52
15.08.10
50,5
13.09.17
41,6
10.10.1981
37,3
15.11.1997
32,3
05.12.1988
56,4
1972
Source :« Fiche 51242001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,2
0,5
49,4
 
 
 
7,6
0,6
44,1
 
 
 
12
2,6
43,7
 
 
 
16
4,8
43,4
 
 
 
19,7
8,5
55,2
 
 
 
23,1
11,3
56,5
 
 
 
25,9
13,4
56,2
 
 
 
25,6
13,2
56,5
 
 
 
21,2
10,1
49
 
 
 
16
7,5
59,5
 
 
 
10
3,8
55,4
 
 
 
6,7
1,4
63,4
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Châlons-en-Champagne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle appartient à l'unité urbaine de Châlons-en-Champagne[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle estville-centre[Note 6],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne, dont elle est la commune-centre[Note 7],[20]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (41,7 %), zones urbanisées (39,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,2 %), prairies (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports

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Transports

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Article détaillé :Gare de Châlons-en-Champagne.
Autobus Setra S 415 NF SITAC en 2019.
Autobus articulé Mercedes-Benz O 405 G sur la ligne 1, direction Centre-Ouest.

La ville de Châlons-en-Champagne est facilement reliée au reste du pays par les trains de laSNCF : Paris est à 1 h 32 enTER et 1 h 03 enTGV.

Châlons dispose aussi d'un aéroport international, l'aéroport de Châlons-Vatry.

Pour les déplacements urbains, le réseau SITAC[24] fonctionne du lundi au samedi et est composé de sept lignes de jour, qui toutes, de jour et de soirée, passent par la place Monseigneur-Tissier :

  • ligne 1 : Porte de Champagne - Gare SNCF - Place Tissier - Croix Dampierre - Patinoire ;
  • ligne 2 : ZAC Mont Héry - Place Tissier - Croix Dampierre - Mont St-Michel - Porte de Champagne ;
  • ligne 3 : Quartier Février - Vallée St-Pierre - Place Tissier - Croix Dampierre ;
  • ligne 4 : Saint-Gibrien - Fagnières Beaux Regards- Gare SNCF - Place Tissier ;
  • ligne 5 : Mont Héry - Place Tissier - Sarry - Moncetz-Longevas ;
  • ligne 6 : Complexe Agricole - Mont de Suippes- Place Tissier - Les Madines ;
  • ligne 7 : Coolus - Compertrix - Gare SNCF - Place Tissier - ZAC Mont Héry - Recy ;

Pour les déplacements périurbains, le réseau SITAC fonctionne du lundi au samedi et est composé de huit lignes :

  • ligne A : Les Grandes Loges - La Veuve - Saint-Étienne-au-Temple - L'Epine - Châlons-en-Champagne ;
  • ligne B : Isse - Condé - Aigny - Vraux - Juvigny - Châlons-en-Champagne ;
  • ligne C : Lenharrée - Vassimont - Haussimont - Montépreux - Sommesous - Soudé - Dommartin - Léttrée - Bussy - Vatry - Soudron - Cheniers - Châlons-en-Champagne ;
  • ligne D : Cherville - Jâlons - Aulnay - Matougues - Châlons-en-Champagne ;
  • ligne E : Champigneul - Pocancy - Thibie - Saint-Pierre - Villers-le-Château - Fagnières - Châlons-en-Champagne ;
  • ligne F : Baconnes - Mourmelon le Grand - Mourmelon le Petit - Livry - Bouy - Vadenay - Hilaire-au-Temple - Dampierre-au-Temple ;
  • ligne G : Baconnes - Mourmelon-le-Grand - Mourmelon-le-Petit - Livry - Bouy - Vadenay - Hilaire-au-Temple - Dampierre-au-Temple - Châlons-en-Champagne ;
  • ligne 120 : Mourmelon-le-Grand - Mourmelon-le-Petit - Livry - Bouy - Vadenay - Hilaire-au-Temple - Dampierre-au-Temple - Saint-Étienne-au-Temple - Châlons-en-Champagne.

Deux lignes circulent en soirée (un aller/retour toutes les heures de 20 heures à minuit les vendredis et samedis uniquement) couvrant la majorité des quartiers de l'agglomération châlonnaise :

  • Cité Soirée 1 : Porte de Champagne - Gare SNCF - Place Tissier - Patinoire ;
  • Cité Soirée 2 : ZAC Mont Héry - Schmit - Place Tissier - Saint-Memmie - Croix Dampierre - Patinoire.

Ces lignes Cité soirée ont été mises en place pour relier l'ensemble de l'agglomération de Châlons à la zone d'activités des Escarnotières où se trouvent un bowling, une boîte de nuit, plusieurs restaurants, uncinéma et une patinoire.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesDurocatelauni auIIIe siècle ;Apud Catalaunos auIVe siècle ;Civitas Catuellaunorum fin duIVe siècle ;Catalaunicum castrum vers 834 ;Cadhellonica, Cadhellonensis, Cadelonensis urbs en 842 ;Catalaunica urbs vers 948 ;Cataloni vers 1045 ;Catalaunum 1113 ;Chatalaunensis moneta en 1148 ;Katalauni en 1151 ;Kathalanum vers 1200 ;Chatalaun en 1201 ;Chalon, Chaalons, Chaaluns, Chaelons vers 1222 ;Chaalonz en 1284 ;Chaalon en 1290 ;Chaluns, scilicet Cathalaunum fin duXIIIe siècle ;Chaallons en 1383 ;Chaallon en Champaigne en 1486 ;Chaallon en 1540 ;Chaslons en 1567 ;Châlons-en-Champagne en 1743[26].

Châlons tire son nom du peuple gaulois desCatalaunes, installés sur l'oppidum (enceinte défensive)de La Cheppe dit Camp d'Attila, à seize kilomètres au nord-est de Châlons.

Le déterminantsur Marne se substitue à celui deen Champagnesur les cartes[évasif]. Durant tout leXVIIIe siècle et jusqu'au début duXIXe siècle, les deux appellations cohabitent et ce n'est pas laRévolution qui aurait changé le qualificatifen Champagne ensur Marne[27]. À partir des années 1980,un courant se dessine pour rendre à la ville son toponyme médiéval[réf. nécessaire] qu'elle retrouve le[28].

Le changement de nom enChâlons-en-Champagne a été proposé[Par qui ?] en 1992 au maire[29]. La décision du conseil municipal, de 1995, est annulée par leConseil d'État pour vice de procédure, le, puis revotée l'année suivante[30],[28].

La ressemblance avec les autresChâlons etChalon est fortuite, car ils n'ont pas la même étymologie.

Histoire

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Châlons est bordée à l’ouest par laMarne, rivière qui se jette dans la Seine à la hauteur deCharenton-le-Pont. Anciennement, elle charriait jusqu’à Paris, pour la ravitailler, bois et grains, vins et moutons, transportant les hommes aussi. Durant tout le Moyen Âge, les habitants des villages alentour travaillèrent à élever une enceinte de pierre enfermant les cent six hectares de la ville. Cette limite séparait deux mondes qui le jour seulement entraient en contact pour une survie réciproque. Autour de la ville emmurée, laChampagne offrait à la vue de l’observateur ses vastes surfaces planes, blanches de la craie de son sol, ses légères ondulations, ses rivières faiblement encaissées. Ses pentes étaient encore auXVIIIe siècle recouvertes de pieds de vigne[31].

Carrefour des échanges ; étape du commerce lointain ; relais des pouvoirs royaux et seigneuriaux en pays avancé près de l’ennemi germanique, « car ycelle ville […] est assise en frontiere sur les pays d’Allemagne, deBarrois et d’autres estranges pays »[32] ; place forte qui à toutes les époques dut malgré elle abriter une garnison ; ville de petite industrie drapante[33] ; capitale d’une grosse région agricole : Châlons-en-Champagne tint jusqu’auXIXe siècle et tient encore aujourd’hui nombre de ces fonctions. La naissance de Châlons a été, comme il se doit, illustrée par des mythes sans nombre et de jolies images. L’un de leurs auteurs cherchant à expliquer l’implantation première près des bras de la Marne, écrivit que « Châlons commeLutèce serait sortie de la boue»[34].

Cette ville moyenne marnaise est préfecture du département et de région, où elle est en position centrale. Siège des intendants de Champagne sous l'Ancien Régime, elle est devenue lapréfecture par la volonté desrévolutionnaires d'effacer l'importance historique deReims[35], ville des sacres.

Capitale politique et religieuse, dominée par l’évêque-comte et les chanoines du chapitre Saint-Étienne, peuplée de clercs et d’officiers de plus en plus nombreux au fur et à mesure que progressait leXVIe siècle, Châlons fut aussi une capitale économique grâce à la draperie et la tannerie. Dès l’époque moderne, elle prit le visage qu’elle a gardé jusqu’à nos jours ; de ville drapière, elle devint ville praticienne, administrative, dans une région où l’économie demeura profondément liée à l’activité agricole.

Préhistoire

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Si une présence humaine y est attestée dès l’époquenéolithique, l’archéologie de son sol prouve l’existence d’une garnison de cavaliersdalmates, peut-être dès la fin duIIIe siècle de notre ère.

Antiquité

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Article détaillé :Catalaunum.

Au croisement de laMarne et de laVia Agrippa, lesRomains menacés sur leurs frontières créèrent le site de Châlons en tant que chef-lieu d’unecivitas[36]. Lapremière bataille des champs Catalauniques (274), dite bataille de Châlons, opposa les forces romaines de l'empereurAurélien contre celles de l'empereur des GaulesTetricus. La victoire d'Aurélien entraîna le retour définitif àRome de laGaule.

Point stratégique situé à la rencontre de plusieurs bras de laMarne (rivière facile à traverser) et d’une route menant deLyon àBoulogne[37], la ville survécut à l’effondrement du monde romain grâce à ses évêques. Faute de sources fiables, il est aussi difficile de retracer l’époque gallo-romaine que la période de la première évangélisation ; néanmoins les historiens s’accordent à voir ensaint Memmie (320-340) le missionnaire de la région et le premier évêque de laCivitas Catalaunorum[38]. Ainsi la création du diocèse de Châlons suivit-elle la paix religieuse deConstantin.

En 451 eut lieu, à un emplacement mal déterminé[39], la deuxièmebataille des champs Catalauniques qui vit s'opposer Aetius et son armée romano-franque, et Attila roi des Huns. Cette bataille marque le coup d'arrêt de l'invasion de la Gaule par les hordes hunniques.

  • Dent de mamouths, fouilles de la gravière,
    Dent de mamouths, fouilles de la gravière,
  • fouilles à Croix cosaques d'Emile Schmit,
    fouilles àCroix cosaques d'Emile Schmit,
  • tombe à char celtique.
    tombe à char celtique.

Moyen Âge

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L'époque franque

Le cartulaire dit du chantre Warin, cartulaire du chapitre de la cathédrale, offre les principales sources châlonnaises pour leHaut Moyen Âge. L'époquecarolingienne est dominée par la figure de l'évêqueErchanré. Celui-ci eut un rôle dans la structuration topographique de la ville en favorisant son extension à l'est : il transféra les reliques de son prédécesseursaint Alpin dans l'ancienne église Saint-André.Charles le Chauve octroya plusieurs diplômes à l'Église de Châlons. L'un d'eux concernant la concession d'un atelier monétaire pose question et a probablement été interpolé.

LeXIe siècle et le début de l'essor

LeXIe siècle marque le début de l'essor économique et topographique de la ville, qui s’accéléra auXIIe siècle. La fondation de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Monts, sous la houlette deRichard de Saint-Vanne, puis la fondation par l'évêqueRoger III de l'abbaye de chanoines réguliers de Toussaint, jalonne cet essor, dans un diocèse où l'implantation monastique était auparavant faible. C'est au cours duXIe siècle que les évêques confièrent à leur chapitre et aux abbayes une série d'autels et un secteur de la ville : c'est là l'origine des différents bans qui consistèrent en plusieurs quartiers assez bien définis : ban du chapitre (ancienne terre de Rognon), ban de Toussaint, ban de Saint-Pierre.

Le grand essor duXIIe siècle

AuXIIe siècle, les évêques de Châlons favorisèrent l'implantation descisterciens et destempliers dans leurdiocèse. L'essor économique châlonnais centré sur la production textile s'accompagna d'un essor intellectuel (développement d'écoles, en particulier sous le pontificat deGuillaume de Champeaux), et d'une véritable floraison artistique dont lesvitraux du trésor de la cathédrale et lecloître deNotre-Dame-en-Vaux sont sans doute les fleurons. L'essor des quartiers situés à l'est des remparts s'organisa autour de plusieurs axes dont la voie Rancienne ou rue Saint-Jacques et s'incarna dans la construction après1157 de Notre-Dame-en-Vaux, centre d'un pèlerinage actif, comme en témoignent des récits de miracles contemporains mais retranscrits auXVIIe siècle par le pèreCharles Rapine. Si Notre-Dame devint rapidement le centre de l'activité commerciale, avec Saint-Alpin et la place du Marché-au-Blé, le ban Saint-Pierre, au nord-est devint le quartier industriel dévolu à la draperie, l'ancienne cité demeurant quartier ecclésiastique et intellectuel avec les grandes écoles.

L'évêque, seigneur de la ville

L’évêque du diocèse devint seigneur de la ville. Comme celui de Reims, il fit de sa seigneurie une enclave indépendante au centre du comté héréditaire de Champagne.Guy III de Joinville (1163-1191), qui aurait été le premier évêque à faire allusion à un pouvoir comtal, puisPierre de Hans (1248-1261) « revendiquèrent » le titre de « comte » face au roi[40]. Châtelain, haut justicier, l’évêque-comte de Châlons tenait sesplaids en déléguantprévôt etbailli, tandis que lesfourches patibulaires étaient érigées hors la ville et lepilori dressé sur la place du marché aux blés. L’évêque logeait dans son palais, avait sa prison, son « escriptoire » dans la loge de la justice, où instrumentait également letabellion. Il dominait les finances et la police de la ville ainsi que les corporations réunies sous des bannières[41] dont le plus important fut l'Hôtel-Dieu Saint-Étienne. Quand le comté de Champagne passa à lacouronne de France en1304, grâce au mariage deJeanne avecPhilippe le Bel en1284, l’évêque ne perdit pas ses droits. Si les possessions du comte de Champagne entouraient les biens de l’évêque-comte de Châlons, ce dernier ne lui était soumis en rien. Au contraire, le comte était le vassal de l’évêque.

L'évêque et la ville

Sous lesCapétiens, douzepairies avaient été instituées, six ecclésiastiques et six laïques, le comte-évêque de Châlons faisait partie des six ecclésiastiques et à ce titre il participait au sacre du roi en lui donnant l’anneau. La cité était renommée. Point de passage des pèlerins s’arrêtant à Notre-Dame-en-Vaux, Châlons connut duXIIe au début duXIVe siècle une importante activité architecturale orientée vers l’art religieux. En effet, pendant ce « Moyen Âge florissant », on y édifia ou releva pas moins de quinze églises, deux abbayes, quatre couvents et sept hôpitaux[42]. La prospérité économique qui servit de moteur à cet embellissement était alimentée par l’industrie drapière. Les draps de Châlons étaient réputés dans tout leBassin méditerranéen, grâce notamment auxGénois. Mais dans les années 1320, l’importance du commerce des draps diminua et les marchands italiens se replièrent vers d’autres marchés.

L’évêque n’accorda jamais decharte de franchise aux bourgeois de Châlons afin qu’ils s’assemblassent en commune, bien que ceux-ci eussent fomenté maintes révoltes. Cependant en1418, leduc de Bourgogne profita de l’absence deLouis de Bar, retenu auconcile de Constance, pour nommer une commission chargée de dénoncer les partisans du « conte d’Armignac »[43]. Dès l’année suivante, ce conseil s’élargit ; ses membres désormais élus par une assemblée des habitants formèrent le premier conseil de ville. De retour, l’évêque ne put que s’incliner en accordant aux bourgeois de Châlons le droit de se réunir sous l’autorité de son bailli. Assemblés le jour de la Saint-Martin d’hiver, les bourgeois traitaient des affaires en cours. Par la suite, ils parvinrent à regrouper des compétences diverses liées à la police et aux finances de la ville, comme la défense, les impôts, le maintien de l’ordre public, l’hygiène et la salubrité des rues mais jamais la justice, ce qui les distingue des premières communes[44]. Les bourgeois n’oublièrent jamais de se placer sous la protection du roi de France[45]. Cet « embryon » d’échevinage grignota peu à peu les pouvoirs temporels du premier des seigneurs de Châlons.

Premier des seigneurs, car l’espace urbain desXVe et XVIe siècles était découpé entre quatre bans d’une inégale étendue, le ban de l’évêque couvrait les 3/5 de la ville[46]. Des bornes dans les rues et les maisons le démarquaient de ses voisins, les autres seigneurs ecclésiastiques : le chapitre de lacathédrale Saint-Étienne, l’abbé et les religieux bénédictins de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Monts, l’abbé et les chanoines réguliers de l’abbaye de Toussaint-en-l’Île possédaient en effet en pleine propriété, avec quelques petits nobles et bons bourgeois, le reste des maisons de la ville[47].

Par ailleurs, la ville conservait une autorisation de huit jours de foire en octobre, par leslettres patentes des roisCharles VII de France puisLouis XI, afin de s'accroître[48].

Les invasions revenaient régulièrement. DesAnglais menaçant les murs de la ville[49] en1429 àCharles Quint qui installa son camp à deux lieues de Châlons en1544, pour finalement épargner un assaut à la ville, les Châlonnais durent toujours compter avec la présence des troupes royales à l’intérieur des remparts et dans la campagne immédiate, tandis que la soldatesque ennemie pillait son arrière-pays nourricier. Ces témoignages n’ont rien de surprenant, mais ils révèlent l’importance d’une cité, moyenne, emmurée, placée sur un axe de circulation stratégique. Dans ce plat pays, aucune colline, aucune forêt, ni même aucun terrain marécageux n’offraient de défense contre les invasions. À la ville revenait donc le devoir de défendre la frontière est du royaume, sans rechigner à la dépense[50].

  • Cloître.
    Cloître.
  • Sceau de l'évêque en 1146.
    Sceau de l'évêque en 1146.
  • Statue (cloître).
    Statue (cloître).

XVIe siècle,XVIIe et XVIIIe siècles

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Châlons-en-Champagne, d'après une gravure deClaude Chastillon.

Avec lesguerres de Religion, les troubles recommencèrent. Les bandes de mercenaires conduites par des gentilshommes, tel qu’Antoine de Croy, les armées de laLigue et les troupes royales rançonnèrent, pillèrent la Champagne ou simplement se ravitaillèrent à Châlons. Toujours fidèle au pouvoir en place àParis[51], puis ralliée àHenri IV, la cité en obtint divers dédommagements : la réduction de lataille contre l’effort de maintenir des murailles solides ; l’installation de tribunaux royaux et momentanément d’unHôtel de la monnaie en plus de la Chambre des comptes. La reconnaissance des rois ne fut pas un vain mot. Les Châlonnais se déclarèrent très tôt en faveur d’Henri IV. Auparavant, en février1589, le corps de ville avait refusé à l’évêqueCosme Clausse de rentrer dans sa ville, car « il venoit de tenir sur les fonts de batêmes un enfant duduc de Guise »[52]. S’il existait des Châlonnaisprotestants et d’autres ligueurs, la majorité des notables resta toujours légitimiste par intérêt et pour contrer la puissance de l’évêque-comte. Cette attitude valut aux « bourgeois, manans et habitans de Chaalons en Champaigne » plus d’une lettre royale de remerciement. Le contenu de la missive d’Henri de Navarre datée du témoigne de la qualité des rapports du roi de France avec ses sujets loyalistes[53]. En confirmant les installations précédentes et en flattant les bourgeois de Châlons, Henri IV confirma le rôle « administratif » de la « bonne ville » de Champagne.

En fin de compte, la tendance à la réduction des pouvoirs temporels de l’évêque prévalut. Le chapitre Saint-Étienne d’abord[54], les bourgeois ensuite, le roi de France enfin auxXVe et XVIe siècles parvinrent non sans certaines résistances à rabaisser les prétentions du prélat[55], tandis qu’en restant fidèle à la royauté, la ville profita du transfert ou du démembrement d’institutions plus anciennes, créatrices de charges royales.

Que dire de la communauté des « bourgeois et habitans de la ville de Chaalons en Champaigne »[56] ?

À ce jour[Quand ?], aucune étude de la démographie châlonnaise[57] n’a été réalisée et les renseignements épars ne permettent pas de dresser une courbe de la population. Pourtant, une mention datée de l’année1517 et provenant du registre des délibérations du Conseil de ville[58] fournit une estimation de Châlonnais installésintra muros égale à 9 228 habitants. On était alors en période de disette. Les marchands deTroyes désirant s’approvisionner en grains à Châlons, un dénombrement de la population et des blés disponibles fut organisé à l’initiative des échevins et des conseillers de la ville. Selon quelle méthode ? Seuls nous sont parvenus les chiffres globaux, céréales et habitants. Doit-on s’en défier ? On devine aisément l’embarras des édiles face à la demande troyenne. N’avaient-ils pas intérêt à circonvenir ces quémandeurs en déclarant de faibles ressources céréalières pour une population pléthorique, et à gonfler le nombre de bouches à nourrir ? Cependant, un deuxième document vient corroborer le précédent. Il s’agit du rôle de la taille de1518 qui contient 1 954 noms de taillables[59]. Ce qui donne pour Châlons, soit une population de 8 793 habitants si l’on applique le coefficient 4,5, soit de 9 970 habitants avec le coefficient 5[60]. En faisant la moyenne des deux, on obtient un total de 9 281 habitants, chiffre auquel nous nous rangeons. Sans perdre de vue les imperfections de ce mode de calcul. La population châlonnaise comportait un nombre important de religieux séculiers et réguliers exempts de la taille mais très souvent clients des notaires. Sur l’application de ce calcul[61], qui a surtout pour but de faire apparaître un ordre de grandeur, le résultat obtenu est visiblement assez proche du chiffre annoncé par les édiles aux marchands venus de Troyes. Anne-Marie Couvret et Olivier Caruso ont d’ailleurs retenu ce chiffre tout en considérant que la population châlonnaise aurait dû plafonner au niveau des dix mille habitants pendant leXVIe siècle[62].

Au Moyen Âge, les marchands drapiers et les tanneurs animaient la cité. Ils avaient su en développant une activité industrielle créer une prospérité économique qui d’après certains historiens ne réapparut pas après la fin de laguerre de Cent Ans[63]. Pour leXVIe siècle, le contenu desminutes notariales indique les diverses activités des Châlonnais. Hormis le travail de lalaine et ducuir, déjà en déclin depuis leXVe siècle, aucune activité industrielle ne se développa réellement à l’époque moderne. L’absence de ressources métallifères ne permettait pas l’implantation d’une industrie minière et métallurgique ; le sol fut donc exploité aux seules fins agricoles. De fait, la composition sociale de la ville correspondait bien à celle d’une capitale agricole fondant sa richesse sur le commerce desblés, de la laine, duchanvre et des peaux. Quelques bourgeois tenaient la draperie et la tannerie et commencèrent à racheter les exploitations, les pièces de terre et devigne à la paysannerie du Châlonnais[64]. Laboureurs et vignerons côtoyaient une foule d’artisans travaillant dans l’industrie du textile et du cuir. En plus des corps de métiers que l’on rencontre traditionnellement en milieu urbain, liés à la construction et à l’alimentation, professions qui ne présentent aucune particularité à Châlons[65], les artisans se composaient surtout de pelletiers et mégissiers, tanneurs et corroyeurs de cuir, parcheminiers, gantiers et boursiers, bourreliers et selliers, auxquels on peut joindre les cordonniers et les savetiers. Les artisans du textile apparaissent en plus petit nombre à moins qu’ils n’aient été moins fortunés. Hormis les drapiers, bien représentés, les contrats nous révèlent quelques tisserands de toile, de chanvre, delin, des cordiers et des chanvriers, des teinturiers. Soit maîtres dans leur atelier, soit marchands jetés sur les routes de Champagne[66], ces Châlonnais du « tiers commung » vivaient de l’exploitation des ressources de la campagne proche. Les tissus alimentaient la production locale écoulée auprès des couturiers, bonnetiers, chapeliers, chaussetiers, « saincturiers », brodeurs ou chasubliers présents en très petit nombre. Enfin, les « sergers », cardeurs et peigneurs de laine, tondeurs, foulons, lanneurs et quelques tisserands peu fortunés, pratiquement jamais mentionnés dans les actes notariés, composaient le monde laborieux de l’industrie châlonnaise.

Le monde de l’artisanat et de l’agriculture était encadré par les marchands bourgeois de Châlons qui peuplèrent le Conseil de ville dès1418. Au siècle suivant s’imposèrent à leurs côtés les sergents royaux, les greffiers, les procureurs, les receveurs, les huissiers, attachés aux différents organes de la monarchie implantés dans la ville à partir de1543. En1554, douze notaires côtoyaient cinq licenciés ès lois dont un bailli, un prévôt et trois avocats[67]. En1595, quinze puis seize notaires royaux instrumentaient à Châlons. La ville au temps des douze notaires royaux comptait dans ses murs l’évêque-comte et la cour épiscopale, le chapitre Saint-Étienne composé de quarante chanoines, deux abbayes, l’une de bénédictins à Saint-Pierre-aux-Monts, l’autre de chanoines réguliers de Saint-Augustin à Toussaint-en-l’Île, lacollégiale Notre-Dame-en-Vaux rassemblant onze chanoines, treize paroisses (dès leXIIIe siècle) desservies par des prêtres, religieux de l’un des établissements châlonnais, les chapelains de l’ancienne congrégation[68], les trinitaires et trois couvents d’ordres mendiants. À cette liste il convient d’ajouter les cinq hôpitaux dont l’Hôtel-Dieu[69]. Cette énumération impressionne ; pourtant il est impossible d’avoir une idée précise du nombre de religieux présents à Châlons auXVIe siècle[70]. Néanmoins, les séculiers fréquentaient suffisamment les notaires royaux pour qu’il soit justifié de les mentionner ici.

La cité de Châlons s’est développée à partir des bras dérivés de la Marne. Le noyau ancien compris entre ce cours d’eau et leNau correspond au quartier de la cathédrale, du palais épiscopal, duvidamé et de l’Hôtel-Dieu. Cet espace, aux contours réguliers, densément peuplé, aux maisons serrées, abritait une grande partie des marchands et des officiers de la ville. On y note assez souvent la présence de notaires royaux. Entre le Nau et leMau se développa ce qu’Anne-Marie Couvret hésite à appeler « le quartier des affaires »[71]. Pourtant, ce quartier contenant la place du marché aux blés, de nombreuses hôtelleries, les rues du Change et des Lombards, la loge où se tenait la justice de l’évêque et l’échevinage, l’hôpital du Saint-Esprit où se réunissaient les membres du Conseil de ville fut bien, au moins à partir duXVe siècle, le centre de l’activité économique et politique de Châlons. Là encore, nous avons localisé des notaires royaux, en particulier sur la place du marché aux blés. Au-delà du Mau, l’habitat s’articule le long de trois axes rejoignant trois entrées principales de la ville : au nord en direction de Reims, la porte Saint-Jacques ; au sud-est en direction deSainte-Menehould, la porte Saint-Jean ; au sud en direction deVitry-le-François, la porte Sainte-Croix (elle fut dédiée àMarie-Antoinette d'Autriche lors de son arrivée en France et prit le nom de porte Dauphine). D’une population moins dense, ce quartier, développé dès la fin duXIIe siècle, conserva pendant toute la période moderne des jardinsintra-muros[72].

Révolution française

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Le, lafamille royale fuit Paris. Elle fait étape à Châlons. La berline royale arrive avec quatre heures de retard. Les cavaliers détachés àPont-de-Somme-Vesle, las d’attendre le passage des voitures royales et menacés par les paysans, reçoivent l’ordre de leur jeune chef, leduc de Choiseul de se replier à travers champs et de gagnerVarennes-en-Argonne en évitant les routes.

En septembre1792, il est installé à Châlons au mont Saint-Michel un vaste camp militaire, lecamp de Châlons, d'où partent les futurs vainqueurs de labataille de Valmy. C'est l'écrivain et colonel d'artilleriePierre Choderlos de Laclos qui l'organisa.

En 1792, lesmassacres de Septembre font un mort à Châlons, le[73], un vieillard octogénaire.

Une sainte locale s’appelaitPomme. Son nom était attribué sous l’Ancien Régime, et la tradition s’est perpétuée sous la Révolution française, renforcée par l’existence d’un jour ducalendrier républicain de la Pomme[74].

  • Cachet de la ville avant 1792.
    Cachet de la ville avant 1792.
  • Cachet de la ville en 1812.
    Cachet de la ville en 1812.
  • Armoiries impériales de Châlons données le 17 mai 1809.
    Armoiries impériales de Châlons données le 17 mai 1809.
  • Cachet de la mairie de 1815 à 1830.
    Cachet de la mairie de 1815 à 1830.
  • Cachet de la ville de 1815 à 1830.
    Cachet de la ville de 1815 à 1830.

XIXe et XXe siècles

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Gravure des environs de Châlons en 1838.

L'École impériale des Arts et Métiers est créée en 1806. On doit à sa section ébénisterie le bureau du ministre de l'Intérieur, fabriqué en1812.

Châlons est occupée du au. La ville est reprise par les Cosaques le.

Le camp de Châlons est créé parNapoléon III par décret le 15 novembre 1856, il l'inaugurera le. Il y viendra chaque année jusqu'à la fin de l'Empire. La ville est reliée à Paris depuis 6 novembre 1849 par le chemin de fer.

Napoléon III se rend au camp de Châlons le[75], durant les derniers jours de laguerre franco-prussienne de 1870 dans le but d'organiser la retraite générale de l'armée française. Seule l'armée d'Alsace commandée par le généralMac Mahon parvint à rallier la ville le 1870. L'armée de Lorraine, sous les ordres du généralBazaine, fut en effet prise au piège dansMetz après de nombreuses batailles dans ses environs. Suit à l'annexion de l'Alsace-Lorraine des entreprises commeGrantil s'installent à Châlons. En 1904 une seconde gareCBR est ouverte vers Reims.

Fête de l'indépendance américaine, 4 juillet 1918.
Le cimetière de Châlons-sur-Marne (1917). Tableau deFélix Vallotton.

Châlons est occupée du au. La ville est contrainte par l'occupant à payer une somme de 30 millions de francs sous peine de destruction. Cette somme sera finalement ramenée à 500 000 francs, grâce à l'intervention de son évêque,Joseph Tissier, permettant ainsi la sauvetage de la ville[76]. Pendant cette occupation, cinquante mille bouteilles de vin de Champagne disparurent des maisons de champagne de la rive gauche. Le est désigné à l'hôtel de ville le soldat inconnu américain, qui repose aucimetière national d'Arlington, près deWashington.

Quartier du centre ancien de Châlons-en-Champagne détruit par les bombardements de laLuftwaffe en juin 1940.

Du 11 mai au 10 juin 1940 , durant labataille de France, le centre-ville est régulièrement bombardé par laLuftwaffe causant la mort de 25victimes civiles et de 24 militaires français ainsi que la destruction de 100 immeubles[77]. La ville est ensuite le lieu d’une bataille décisive du 12 au 15 juin 1940 , mettant aux prises 550 soldats français du 64e régiment régional et du 208e Régiment d’infanterie face à 12 000 soldats allemands et 150 chars menés par les générauxHeinz Guderian etWillibald Von Langermann und Erlecamp[77]. L’objectif principal des Allemands est de franchir la rivière de la Marne pour suivre la direction de Troyes et Paris et de prendre la gare de Châlons dont la ligne ferroviaire va de Paris à Strasbourg. Dans des combats urbains âpres, les Allemands parviennent à conquérir la rive droite de Châlons le 1940 en fin de journée puis buttent plusieurs jours pour atteindre la rive gauche, ralentis par l’explosion du pont de Marne, détruit par les Français. Afin d’écourter les combats, l’armée allemande incendie plusieurs quartiers de la ville et procède à un bombardement aérien, détruisant 210 immeubles[78]. La rive gauche de la ville est finalement atteinte le 14 juin 1940 par les Allemands et totalement conquise le 15 juin 1940. Châlons est occupée par l’armée allemande. La bataille fait un total de 57 victimes parmi les soldats français et 13 victimes civiles[79]. Il faut y ajouter une vingtaine de soldats français qui meurent lors de leur retraite vers Troyes, pourchassés par les troupes allemandes.

La ville est bombardée par les alliés le, dans le but de détruire la gare ferroviaire, et de nombreusesvictimes civiles sont tuées dans le quartier Madagascar. La ville est libérée le 1944 par les troupes dugénéral Patton. Elle est aussi frappée par unecrue centennale en novembre.Paul Anxionnaz, conseiller municipal de Châlons, est nommé le et jusqu'au, secrétaire d'État aux Forces Armées (Marine) dans legouvernement Mollet.

Dans lesannées 1970, la destruction d'une grande partie du centre-ville, notamment entre le Nau et le Mau, traumatise durablement la ville qui commence à prendre conscience de son patrimoine bâti ancien àpans de bois en particulier.

L'équipe municipale de l'année 1995 décide de changer le nom de la commune, pour que Châlons-sur-Marne porte désormais le nom de Châlons-en-Champagne. La commune change de nom par le décret du 1995. Un habitant de la commune, soutenu par un collectif d'habitants, fait annuler le décret par un arrêt du Conseil-d’État du, l'« arrêt Marchal ». Le Conseil d’État sanctionne le projet et donc annule le décret qui est « entaché d'incompétence ». L'équipe municipale, réitère son projet, cette fois correctement préparé, et la commune reprend en décembre 1997, le nom de Châlons-en-Champagne[réf. nécessaire].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 dans la Marne.
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Administration municipale

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Liste des gouverneurs

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Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Châlons-en-Champagne.

Intercommunalité

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Lacommunauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne, qui regroupe quarante-six communes (depuis 2017) et compte environ 81 000 habitants a son siège à Châlons-en-Champagne.

Cantons

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Châlons-en-Champagne est le chef-lieu de quatre cantons :

Jumelages

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Justice

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Châlons est lesiège d'un tribunal judiciaire sis au 2 quai Eugène-Perrier.

Garnison

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Article détaillé :Garnison de Châlons-en-Champagne.

Jusqu'au milieu desannées 2010, Châlons-en-Champagne était une importante ville de garnison. Le1er régiment d'artillerie de marine, arrivé à Châlons le 19 juin2012 pour relever le402e régiment d'artillerie, est dissous le 30 juin2015. La ville accueillait également l'état-major de la1re brigade mécanisée et la1re compagnie de commandement et de transmissions depuis leur création le1er juillet1999 jusqu'à leur dissolution le 21 juillet2015.

La garnison de la ville n'a cependant pas totalement disparu ; un détachement duservice militaire volontaire est installé à lacaserne Février depuis le 16 janvier2017[80].

Économie

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Châlons-en-Champagne est le siège de laChambre de commerce et d'industrie de Châlons-en-Champagne. Elle gère les ports fluviaux de Châlons-en-Champagne et deVitry-le-François ainsi que l'IPI. Elle est aussi le siège de laChambre régionale de commerce et d'industrie de Champagne-Ardenne.

En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 23 238 €, ce qui plaçait Châlons-en-Champagne au 26 139e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[81].

Commerce

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Une importantefoire-exposition, organisée début septembre auparc des expositions, est un évènement majeur de la rentrée avec plus de 200 000 visiteurs. À l'origine exposition agricole la foire de Châlons est ouverte sur tous les secteurs économiques.

Industrie

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Agriculture

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Tradition des jardins potagers rive gauche de la Marne.

La culture de la vigne en Champagne remonte à l'époque gallo-romaine, quand les Romains plantent les premiers ceps dans la région. Par la suite, le vignoble est conservé grâce à l'intérêt que lui porte le clergé, en particulier ceux de Reims et de Châlons-en-Champagne. À titre d'exemple, l'abbaye de Saint-Pierre-au-Mont à Châlons-en-Champagne, planta de nombreuses vignes dans les domaines qu'elle possédait en Champagne.

En l'an 1114, l'évêque de Châlons,Guillaume de Champeaux, fait rédiger la grande charte champenoise qui confirme cette abbaye dans toutes ses possessions agricoles et vinicoles. Cette charte, dont l'original est perdu mais dont une copie est conservée auxArchives départementales de la Marne, est considérée comme l'acte fondateur du vignoble de Champagne : par cette confirmation, toutes les conditions sont réunies pour que le vignoble se développe en paix et puisse prospérer. Dès lors, les moines n'ont pas cessé de cultiver la vigne et de produire un vin de plus en plus élaboré.

Des maisons de Champagne sont actuellement installées dans la ville de Châlons-en-Champagne, Jacquesson, Lebrun, E. Rapeneau,Joseph Perrier, J.B Hery et la maison Louis Balincourt. Ces dernières possèdent des caves taillées dans la colline de craie de Fagnières ou sous le belvédère de Compertrix datant de l'époque gallo-romaine (caves faisant partie des Côteaux, Maisons et Caves de Champagne inscrite depuis 2015 aupatrimoine mondial de l'UNESCO).

Aujourd'hui, Châlons-en-Champagne ne possède plus de vignes de Champagne, mais à la Révolution, la ville possédait encore près de1 000 hectares, la ville ayant actuellement déposé un dossier afin de retrouver une appellation de vin de Champagne.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[82],[Note 8].

En 2022, la commune comptait 43 218 habitants[Note 9], en évolution de −3,92 % par rapport à 2016 (Marne : −1,19 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
12 13911 12011 08911 62912 41312 95214 10013 73315 879
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
14 01614 78614 90115 19820 23623 19923 64825 86326 630
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
26 73727 80831 36731 19431 38232 30735 53031 12036 834
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
41 70550 76452 27551 13748 42347 33946 18445 15344 980
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
43 87743 218-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[83] puisInsee à partir de 2006[84].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,5 % la même année, alors qu'il est de 25,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 21 276 hommes pour 22 970 femmes, soit un taux de 51,91 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,6 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[85]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,5 
5,9 
75-89 ans
9,9 
13,2 
60-74 ans
16,4 
19,3 
45-59 ans
19,4 
19,1 
30-44 ans
17,3 
23,5 
15-29 ans
17,8 
18,4 
0-14 ans
16,7 
Pyramide des âges du département de laMarne en 2021 en pourcentage[86]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,5 
75-89 ans
9,2 
16,5 
60-74 ans
17,8 
19,7 
45-59 ans
19,1 
18,6 
30-44 ans
17,5 
19,9 
15-29 ans
18,2 
18,2 
0-14 ans
16,6 

Enseignement

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Chalons-en-Champagne fait partie de l'Académie de Reims.

CFA

Chalons possède un centre de formations d'apprentis (CFA) parmi les plus grands de France qui propose plus de 40 diplômes en alternance.

Études supérieures
  • Arts et Métiers ParisTech (ENSAM), une école d’ingénieur généraliste dont un campus fut installé à Châlons en 1806. Le centre d'enseignement et de recherche (CER) offre aux étudiants des cours dans le domaine de l'ingénierie mécanique et industrielle.
  • Lycée Fréderic-Ozanam Châlons : BTS Commerce international, BTS SP3S (Service & Prestations des Secteurs Sanitaire) et BTS Assistant Manager.
  • CFA Interpro : (en alternance) : BTS Management des Unités Commerciales, BTS Assurance, BTS Après Vente Automobile
  • IN&MA (ex-IPI : Institut Supérieur de Promotion Industrielle)
  • IUT Reims-Châlons-Charleville (DUT Génie industriel et maintenance, DUT Réseaux et Télécommunications, DUT Carrière sociales), qui dépend de l'université de Reims Champagne-Ardenne.
  • IUFM, dépendant également de l'université de Reims Champagne-Ardenne.
  • IFSI.
  • LeCentre national des arts du cirque (CNAC), école supérieure.
  • À partir de septembre 2026, l'École Supérieure de Fonderie et de Forge (ESFF) s'installe sur le campusArts et Métiers (ENSAM)[87].
Lycées
Lycée Pierre-Bayen.
  • Lycée Pierre-Bayen (public)
  • Lycée Étienne-Œhmichen (public)
  • Lycée Jean-Talon (public)
  • Lycée Frédéric-Ozanam (privé)[88], né de la fusion en 2009 de trois lycées : Charles-Péguy, Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Joseph ; il est présent sur deux sites : le site Centre sur l'ancien site du lycée Saint-Joseph[89] et le site Mont-Hery sur l'ancien site du lycée Saint-Vincent-de-Paul[90].

Sports

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Médias

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Radios locales

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Autres radios

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Liste des fréquences
Fréquence(s)Nom de la radioDiffuseurLieu d'émissionCatégoriePuissance
87.7Champagne FMTDFLa Côte Mahout, chemin de Melette, Châlons-en-ChampagneB1 kW
88.6RCF Cœur de ChampagneAuto-diffusionLe Mont Affamé, ferme de Belle Croix,Saint-Martin-sur-le-PréA1 kW
89.2France MusiqueTDFLes Lhuys, HautvillersRadio publique135 kW
90.0Kit FM[93]Elle émettera prochainement[94].Cette fréquence appartenait àRadio Orient de 2008 à 2013.B
90.6Radio Mau-Nau[96]Auto-diffusion45 bis avenue Charles-de-Gaulle, Châlons-en-ChampagneA1 kW
91.9Fun RadioTDFLa Côte Mahout, chemin de Melette, Châlons-en-ChampagneD500 W
93.1RTLTDFLa Côte Mahout, chemin de Melette, Châlons-en-ChampagneE1 kW
94.2NostalgieTowercast4 allée Charles-Baudelaire,Saint-MemmieD1 kW
94.8France Bleu Champagne-ArdenneTDFLa Côte Mahout, chemin de Melette, Châlons-en-ChampagneRadio publique1 kW
95.5Europe 2Towercast4 allée Charles Baudelaire,Saint-MemmieD500 W
96.0SkyrockTowercast4 allée Charles-Baudelaire,Saint-MemmieD500 W
96.8France InterTDFLes Lhuys, HautvillersRadio publique135 kW
97.6Happy FM[97]TDFLa Côte Mahout, chemin de Melette, Châlons-en-ChampagneB1 kW
98.4Jazz RadioTDFLa Côte Mahout, chemin de Melette, Châlons-en-ChampagneD500 W
98.8France CultureTDFLes Lhuys, HautvillersRadio publique135 kW
99.6RTL2TDFLa Côte Mahout, chemin de Melette, Châlons-en-ChampagneD500 W
100.4NRJTowercast4 allée Charles-Baudelaire,Saint-MemmieD500 W
102.4RFMTowercast4 allée Charles-Baudelaire,Saint-MemmieD500 W
102.8OÜI FM[98]TDFLa Côte Mahout, chemin de Melette, Châlons-en-ChampagneD500 W
103.2Chérie FMTowercast4 allée Charles-Baudelaire,Saint-MemmieD500 W
104.0RMCTDFLa Côte Mahout, chemin de Melette, Châlons-en-ChampagneD500 W
104.8Europe 1Towercast4 allée Charles-Baudelaire,Saint-MemmieD1 kW
105.5France InfoTDFLes Lhuys, HautvillersRadio publique40 kW
107.3Rire et ChansonsTowercast4 allée Charles-Baudelaire,Saint-MemmieD500 W

Source :annuradio.fr, département : 51 - Marne et Ville : Châlons-en-Champagne

 

Presse régionale et locale

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  • L'Union, journal régional basé àReims.
  • L'Hebdo du vendredi dont l'édition de Châlons a été lancée en mai 2008.
  • Le Petit Catalaunien illustré, journal traitant l'actualité de la "Catalaunie".
  • Au fil du Mau, mensuel de la ville de Châlons-en-Champagne.

Télévision locale

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Les Châlonnais reçoiventFrance 3 Champagne-Ardenne grâce ausite d'émission d'Hautvillers.

Cultes

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L'évêché.
  • L'évêché rue Charrière.
Article détaillé :Liste des évêques de Châlons-en-Champagne.

Activités culturelles et festivités

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Furies de 2015.

Culture locale et patrimoine

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Vue panoramique de la place de l'Hôtel-de-Ville.

Châlons-en-Champagne est classéeville d'art et d'histoire. C’est uneville fleurie avec quatre fleurs.

Monuments historiques

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Châlons-en-Champagne.

Édifices civils

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Les monuments publics à Chalons-en-Champagne sont nombreux à découvrir
Environnement
  • le Grand Jard ;
  • lePetit Jard, classé jardin remarquable ;
  • le Jard anglais : ces trois jardins publics forment un site classé[102] ;
  • la Promenade se situe le long du canal Saint-Martin.
Les anciens hôtels particuliers

Édifices religieux

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Article connexe :Liste des édifices religieux de Châlons-en-Champagne.
  • Notre-Dame-en-Vaux (chevet).
    Notre-Dame-en-Vaux (chevet).
  • Plafond de la grande nef de la cathédrale Saint-Étienne.
    Plafond de la grande nef de la cathédrale Saint-Étienne.
  • Façade de la cathédrale vue du Grand Jardin.
    Façade de la cathédrale vue du Grand Jardin.
  • Flanc sud de l'église Saint-Alpin.
    Flanc sud de l'église Saint-Alpin.
  • Temple protestant de Châlons.
    Temple protestant de Châlons.
  • Synagogue de Châlons.
    Synagogue de Châlons.

Monuments commémoratifs

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  • Porte Sainte-Croix.
    Porte Sainte-Croix.
  • Monument aux morts près de la cathédrale, avec le groupe « La dernière relève » du sculpteur Gaston Broquet.
    Monument aux morts près de la cathédrale, avec le groupe « La dernière relève » du sculpteur Gaston Broquet.
  • Statue du monument aux morts à Châlons-en-Champagne en janvier 2014.
    Statue du monument aux morts à Châlons-en-Champagne en janvier 2014.
  • Monument dans le cimetière de l'Est.
    Monument dans lecimetière de l'Est.
  • Square du Souvenir-Français.
    Square du Souvenir-Français.
  • Nécropole nationale.
  • Statue de Jean Talon.
    Statue de Jean Talon.
  • Statue Gloria Victis.
    StatueGloria Victis.
  • Victimes civiles d'avril 1944.
    Victimes civiles d'avril 1944.

Devise et héraldique

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Blason de Châlons-en-ChampagneBlason
D'azur à la croix d'or cantonnée de quatre fleurs de lys du même.
Devise / Cri
« Et Decus et Robur »signifie « Gloire et Force ».'
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Blasonnement sous lePremier Empire.
  • D'azur à la croix d'argent, cantonnée en chef, à dextre d'une grappe de raisin, à sénestre d'une faulx en bande, en pointe à dextre d'un soc antique, à senestre d'un melon, le tout d'or soutenu d'une champagne de gueules, chargée du mot FIDES d'or ; au franc quartier des villes de seconde classe[108].

Distinctions

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La ville est décorée de laCroix de guerre 1914-1918 le.

Personnalités liées à la commune

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Article détaillé :Personnalités liées à Châlons-en-Champagne.

La ville compte nombre de personnalités qui se sont distinguées par leur art ou leur activité civile ou militaire[109].

Film tourné à Châlons-en-Champagne

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Le téléfilmTravolta et moi dePatricia Mazuy,Léopard de bronze auLocarno Festival 1993[110], a été tourné à Châlons-sur-Marne. La ville a été choisie parce que sa patinoire était idéale pour le tournage (même si d'importants travaux de restructuration du décor ont été nécessaires, notamment avec la création d'un bar) et aussi parce que la mairie avait, selon la réalisatrice,« une grande envie de cinéma » et qu'elle était prête à aider le film[111]. On retrouve aussi un aperçu de Châlons-en-Champagne (la Porte Sainte-Croix) au début du filmNid de guêpes (film d'action français réalisé parFlorent-Emilio Siri, produit en 2001, sorti au cinéma le).

Notes et références

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Notes

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  1. La commune est appelée « Châlons-sur-Marne » de la fin duXVIIIe siècle jusqu'à l'année1995 et d'avril à décembre1997.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:01 TU à partir des 420 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/1989 au 01/04/2024.
  4. Les records sont établis sur la période du au.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Châlons-en-Champagne comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. a etb« Réseau hydrographique de Châlons-en-Champagne » surGéoportail(consulté le 27 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Prononcé/ʃalɔ̃ ɑ̃ ʃɑ̃paɲ/.
  2. Le Siège du Conseil Régional et les Hôtels de Région sur le site de la région (consulté le 27 mars 2020).
  3. « Fiche communale de Châlons-en-Champagne », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie(consulté le).
  4. Sandre, « la Marne »
  5. « Station hydrométrique La Marne à Châlons-en-Champagne », surl'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le).
  6. Sandre, « le canal latéral à la Marne »
  7. Sandre, « la Moivre dérivée »
  8. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
  9. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  10. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  11. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  13. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  14. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  15. « Orthodromie entre Châlons-en-Champagne et Fagnières », surfr.distance.to(consulté le).
  16. « Station Météo-France « Fagnières-Inra », sur la commune de Fagnières - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  17. « Station Météo-France « Fagnières-Inra », sur la commune de Fagnières - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  18. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  19. « Unité urbaine 2020 de Châlons-en-Champagne », surle site de l'Insee(consulté le).
  20. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Châlons-en-Champagne ».
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne », surle site de l'Insee(consulté le).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  24. SITAC BUS (Groupe Kéolis).
  25. « LE CBR (Chemin de fer de la banlieue de Reims) », surChâlons-Rail(consulté le).
  26. Auguste Longnon,Dictionnaire topographique du département de la Marne, Paris, 1891, p. 48[1]
  27. Jean-PierreRavaux,« De civitas Catuuellaunorum à Châlons et de Châlons-en-Champagne à Châlons-sur-Marne, histoire du nom d'une ville », dansMémoires de la SACSAM,t. CV,,p. 49-54 etChâlons en Champagne, Histoire d'un nom,.
  28. a etbJournal officiel du 3 janvier 1998, décret 97-1331.
  29. À l'époqueJean Reyssier.
  30. « Journal L'Union », surJournal L'Union(consulté le).
  31. Jean-Yves Sarazin,Clercs jurés, tabellions et notaires royaux à Châlons-sur-Marne auXVIe siècle : de la tonsure aux écritures, thèse pour le diplôme d’archiviste paléographe, 1995, dactyl. ; résumé dansÉcole nationale des chartes, positions des thèses, 1995,p.  251-257.
  32. Lettres patentes de Charles VI données à Paris le 23 juillet 1421 (Archives départementales de la Marne, E suppt 4 881).
  33. Jean-Pierre Ravaux,Histoire de Châlons sur Marne, Roanne, 1983, affirme que la ville a connu sa seule activité industrielle pendant le Moyen Âge florissant, c’est-à-dire auxXIIe et XIIIe siècles.
  34. Cette théorie est résumée par Auguste Nicaise,Châlons-sur-Marne et ses environs, Paris, 1861,p.  5.
  35. MauricePoinsignon,Histoire générale de la Champagne et Brie, Paris,.
  36. Fernand Vercauteren,Étude sur les « civitates » de la Belgique seconde, Bruxelles, 1934,p.  136-164.
  37. Sur le tracé de cettevoie romaine construite vers dix avant notre ère, lire Raymond Chevalier,Les voies romaines, Paris, 1972,p.  188. Mais rien ne permet de dater les débuts des travaux aux abords de la ville actuelle. En revanche, l’artère principale du centre historique repose sur son tracé.
  38. Françoise Chossenot, « Châlons dans l’antiquité », dansChâlons, 2000 ans d’histoire, mélanges d’histoire de géographie, d’arts et de tradition, 1980,p.  41-48. Jean-Pierre Ravaux, « Les évêques de Châlons-sur-Marne », dansMémoires de la S.A.C.S.A.M., tome 98, 1983,p.  62.
  39. Bataille_des_champs_Catalauniques_(451)#Le_problème_de_la_localisation
  40. Pour tout ce qui concerne l’apparition et l’évolution du pouvoir comtal des évêques de la France du Nord, voirOlivier Guyotjeannin,Episcopus et comes : affirmation et déclin de la seigneurie épiscopale au nord du royaume de France (Beauvais-Noyon,Xe-débutXIIIe siècle), Genève-Paris, 1987. L’auteur décèle une falsification de l’acte par lequel Guy III affirme détenir, par délégation du roi, le pouvoir sur le comté de Châlons et les droits temporels attachés,p.  53-54.
  41. Sur les métiers jurés, lire les ouvrages deLouis Grignon et la thèse d’A.-M. Couvret,Vie économique et sociale de Châlons,p.  54-80.
  42. De l’ensemble ne subsistent que la collégiale Notre-Dame-en-Vaux avec les quarante statues-colonnes de son cloître, la cathédrale Saint-Étienne et quelques églises de paroisse.
  43. Procès-verbal de l’assemblée du 6 février 1418 [n. st.] au cours de laquelle fut donnée lecture d’une lettre de la reine Isabelle exhortant les Châlonnais à combattre les Armagnacs (Archives départementales de la Marne, E suppt 4 752).
  44. Bernard Chevalier,Les bonnes villes de France duXIVe au XVIe siècle, Paris, 1982,p.  201-202.
  45. L’assemblée avait été dès l’origine reconnue par le roi de France ; J.-P. Ravaux,Histoire de Châlons-sur-Marne, Roanne, 1983. Voir aussi le travail d’Olivier Caruso,L’organisation politique de Châlons au début du règne de François1er, mémoire de maîtrise sous la dir. d’Yves-Marie Bercé, univ. de Reims, 1986, dactyl., qui demande cependant un nouvel approfondissement.
  46. Lecartulaire de 1503 donne une liste exhaustive des biens du ban de l’évêque tout en le délimitant (Archives départementales de la Marne, E suppt 4 751, fol. 7-11). Voir aussi Paul Pélicier et Ferdinand Lot, « Extraits du livre de la peau de veau de Châlons », dansMémoires de la S.A.C.S.A.M,2e semestre, tome 4, 1901,p.  101.
  47. Olivier Caruso,L’organisation politique de Châlons au début du règne de François1er, mém. de maîtrise sous la dir. d’Yves-Marie Bercé, univ. de Reims, 1986, dactyl.,p.  42-49.
  48. Lettres patentes de Louis XI, Tours, le 29 mars 1473 (1472 avant Pâques).
  49. Edme Baugier,Mémoires historiques de la province de Champagne, Châlons, 1721, vol. 2,p.  253.
  50. L’historien Maurice Poinsignon dit d’une manière générale que « la Champagne se met souvent en frais pour sa défense et celle du royaume », dansHistoire générale de la Champagne et Brie, Paris, 1974, tome1er,p. 59. De son côté, Laurent Bourquin parle de « région vitale » auXVIe siècle, d’« impératif absolu qui se pose au monarque dans cette province stratégique : tenir le terrain », car « il ne doit jamais se permettre d’en perdre le contrôle »,Noblesse seconde et pouvoir en Champagne auxXVIe et XVIIe siècles, Paris : Publications de la Sorbonne, 1994,p.  8-9.
  51. Les Châlonnais « ont cet avantage d’avoir toujours été fidèles à leurs rois, malgré les factions qui se sont élevées, et se sont opposés avec beaucoup de fermeté à tout ce qui a paru contraire à l’autorité royale », Edme Baugier,Mémoires historiques de la province de Champagne, Châlons, 1721, vol. 2,p.  255-256.
  52. Edme Baugier,Mémoires historiques de la province de Champagne, Châlons, 1721, vol. 2,p.  259.
  53. « Chers et bien amez, votre fidélité et vos services vous rendent sy recommandables en notre endroit que vous vous pouvez asseurer qu’il ne se presentera jamais subjet de vous gratifier que nous ne le facions très volontiers. Et pour ce nous avons fait despecher nos lettres de confirmation des bailliage, siege presidial et prevosté de Vitry avec le tablier de la monnoye de Troyes, que le feu roy (…) avoir transféré en notre ville de Chaalons (…) » (Archives départementales de la Marne, E suppt 4 758), publié par Maurice Poinsignon,Histoire générale de la Champagne…, tome 2,p.  508.
  54. AuxXIVe et XVe siècles, le chapitre Saint-Étienne tenta et parvint à se rendre autonome de la chancellerie épiscopale ; Jean-Pierre Ravaux,Histoire de Châlons…,p.  87-88.
  55. Tous les historiens de Louis Barbat en 1844 à Olivier Caruso en 1986, s’évertuent à présenter l’évolution des rapports de puissance dans le sens d’une réduction de celle de l’évêque, sans systématiquement apporter d’indices nouveaux.
  56. Lettre de Charles V, Paris, 25 janvier 1374 [n. st.] (Archives départementales de la Marne, E suppt 4 832).Jean-Yves Sarazin,Clercs jurés, tabellions et notaires royaux à Châlons-sur-Marne auXVIe siècle : de la tonsure aux écritures, thèse pour le dipl. d’archiviste paléographe, 1995, dactyl.,p.  19-27 ; résumé dans École nationale des chartes, positions des thèses…, 1995,p.  251-257.
  57. Pour leXVIe siècle, seuls les rôles de la taille croisés aux minutes notariales permettraient une étude quantitative et qualitative de la population châlonnaise.
  58. Archives départementales de la Marne, E suppt 4 779, fol. 74.
  59. Archives départementales de la Marne, E suppt 4 856.
  60. Méthode de calcul utilisée par Pierre Goubert dans sa thèseBeauvais et le Beauvaisis de 1600 à 1730, Paris, 1960. Cette ville picarde offre des particularités assez proche de celles de la cité champenoise. Description de Beauvais que confirma Bernard Guenée,Tribunaux et gens de justice…,p.  47.
  61. La population châlonnaise comportait un nombre important de religieux séculiers et réguliers exempts de la taille mais très souvent clients des notaires. Sur l’application de ce calcul, voir Emmanuel Le Roy Ladurie,Le carnaval de Romans, Poitiers, 1979,p.  14-15.
  62. En 1815, la population était de 11 750 habitants vivant encore pour la quasi-totalité dans les limites des remparts duXVIe siècle.
  63. Jean-Pierre Ravaux,Histoire de Châlons…,p.  74-82.
  64. Phénomène particulièrement visible grâce aux minutes notariales dès le début du siècle. Il est d’ailleurs impossible de dater les débuts de cette appropriation des biens fonciers.
  65. Lire la description minutieuse de tous ces corps de métier faite par Anne-Marie Couvret, Vie économique et sociale…,p.  67-80.
  66. Guillaume Bizet, marchand de Châlons, a été exclu de l’échevinage par ses confrères « par ce qu’il estoit la plupart du temps absent de ladite ville pour d’autres occupations » (Archives départementales de la Marne, B 272, fol. 9).
  67. Archives départementales de la Marne, G 157, fol. 44v.
  68. Au nombre de vingt-trois dans un contrat daté du 29 juillet 1552 (Archives départementales de la Marne, 4 E 6 186).
  69. Alexis Rivière,Les communautés religieuses de l’ancien Châlons, vêtures, noviciats et professions, Châlons-sur-Marne, 1896 et Edouard de Barthélemy,Histoire de Châlons-sur-Marne, Châlons-sur-Marne, 1883,p.  43-59.
  70. L’intendant Larcher dans son Mémoire sur l’état de la généralité de Champagne de 1697, donne pour le chapitre Saint-Étienne, trente et un chanoines et huit demi prébendes, une soixantaine de chapelains de l’ancienne congrégation, mais combien de religieux comptaient les deux abbayes et les couvents des ordres mendiants intra muros ? Il ne le précise pas,op. cit., fol. 98-104.
  71. A.-M. Couvret,Vie économique et sociale…,p.  4.
  72. Jean-Pierre Ravaux, « Histoire topographique de Châlons-sur-Marne » dansMémoires de la S.A.C.S.A.M, tome XCV, 1980,p.  18-19.
  73. Frédéric Bluche,septembre 1792. Logiques d'un massacre, Paris, Robert Laffont, 1986,(ISBN 2-221-04523-8),p. 103.
  74. Pierre-Henri Billy, « Des prénoms révolutionnaires en France »,Annales historiques de la Révolution française, 322 | octobre-décembre 2000, mis en ligne le 6 avril 2004, consulté le 9 avril 2014.
  75. Jean-Paul Barbier,Ils sont passés à Châlons, 2003 ; Jean-Paul Barbier et Michel Bursaux, « Les Bonaparte à Châlons » dansÉtudes marnaises, SACSAM, 2009.
  76. La-Croix.com, « Grande Guerre : Châlons rend hommage à son ancien évêque », surLa Croix,(consulté le).
  77. a etbAurélienBoucher,1940 : La bataille oubliée de Châlons, Boucher Aurélien,(ISBN 978-2-9593543-0-4)
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Voir aussi

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Bibliographie

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Article détaillé :Bibliographie sur Châlons-en-Champagne.
  • Édouard de Barthélemy,Histoire de la ville de Châlons-sur-Marne et de ses institutions : depuis son origine jusqu'en 1848, Châlons, E. Laurent, imprimeur-libraire,, 351 p.,in-8°(lire en ligne).
  • Louis Barbat,Histoire de la ville de Chalons-sur-Marne et de ses monuments : Depuis son origine jusqu'à l'époque actuelle,Paris, T. Martin, 1855-1860, 706 p., en deux tomes (texte, cartes),in-4°(lire en ligne).
  • Pierre Garnier,Chaalons ancien et nouveau, payen et chrétien depuis son origine jusqu'en MDCCXXVI, Châlons, E. Laurent, imprimeur-libraire,.
  • Louis Grignon,Topographie historique de la ville de Châlons-sur-Marne, 1889 (rééd. coll. « Monographies des villes et villages de France », Lorisse - Le Livre d'histoire, 2014(ISBN 978-2-7586-0848-6).
  • Association du bimillénaire,Chalons 2000 ans d'histoire : Mélanges d'histoire, de géographie, d'art et de traditions, Châlons-en-Champagne, - avec une bibliographiep. 279-293 établie par Jackie Lusse.
  • Georges Clause etJean-Pierre Ravaux,Histoire de Châlons-sur-Marne, Roanne-Le Coteau, Horvath,.
  • Mark W. Konnert,Civic Agendas and Religious Passion: Châlons-sur-Marne during the French wars of religion, 1560-1594 (« Sixteenth Century Essays & Studies », 35), Kirksville, MO, Sixteenth Century Journal Publishers, 1997.

Articles connexes

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