Ne pas confondre avec leClub athlétique de Paris, club de football fondé en 1897.
| Nom complet | Cercle Athlétique de Paris-Charenton |
|---|---|
| Surnoms | Les Capistes |
| Noms précédents | Nationale de Saint-Mandé (1896-1903) Football Club de Paris (1903-1905) Cercle Athlétique de Paris (1905-1922) Cercle athlétique de Paris – Gallia (1922-1923) Cercle Athlétique de Paris (1923-1942) Stade français – CA Paris (1942-1944) Cercle athlétique de Paris (1944-1964) CAP Charenton (depuis 1964) |
| Fondation | 1905 (fusion) 1896 (origines) |
| Statut professionnel | 1932-1963 |
| Couleurs | Rouge et bleu |
| Stade | Stade Henri Guérin Stade de Charentonneau (Maisons-Alfort) |
| Siège | Stade Henri Guérin, Ile Martinet, 94220Charenton-le-Pont |
| Championnat actuel | Régional 2 |
| Site web | capcharenton.fr |
| National[1] | Championnat de France (1927-1929) (1) Coupe de France (1) Trophée de France (2) Championnat de la LFA (2) Coupe Manier (4) Coupe Dewar (2) |
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LeCercle athlétique de Paris-Charenton, abrégé enCAP-Charenton, est un club defootballfrançais fondé en1896 sous le nom deNationale de Saint-Mandé. Il emménage en1905 austade de Charentonneau àMaisons-Alfort,commune toute proche deParis alors située dans ledépartement de laSeine. RenomméCercle Athlétique de Paris (CA Paris) en1905, c'est sous ce nom que le club obtient ses plus grands succès jusque dans lesannées 1920.
Engagé dans leChampionnat de France USFSA dès 1897, le club y gravit tous les échelons et arrive en finale de cette épreuve en1906 et1909. Dans les années qui précèdent laPremière Guerre mondiale, lesCapistes remportent par deux fois leTrophée de France en1911 et1913. L'édition 1913 de cette compétition regroupant pour la première fois l'ensemble des quatre fédérations de football alors concurrentes, le CAP peut être considéré comme étant le club champion de France 1913. LesCapistes réussissent ensuite à gagner laCoupe de France en1920 et à atteindre la finale en1928.
Le CA Paris obtient lestatut professionnel en1932 et participe aux deux premières saisons du championnat deDivision 1 avant d'être relégué enDivision 2. La période de gloire du club est révolue et le nombre deCapistes appelés enéquipe de France s'arrête à 20 pour un total de 100 sélections. Abonné aux dernières places du championnat de Division 2 et n'ayant plus de stade fixe, le CA Paris quitte la scène professionnelle en1963. En1964, le club fusionne avec le Stade Olympique de Charenton et retrouve les terrains de ses débuts à Charentonneau. Depuis, le club évolue dans les divisions inférieures de laLigue de Paris Île-de-France sous le nom deCAP-Charenton.

Les origines du Cercle athlétique de Paris remontent à1892, date de fondation de la Nationale deSaint-Mandé, « Société de Gymnastique et de Préparation Militaire ». Une section football est créée en1896. Le club engage une équipe en troisième série duchampionnat de France de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) dès1897 et dispute ses premiers matchs sur la pelouse de la Belle-Gabrielle dans lebois de Vincennes. La Nationale, qui évolue en championnat de deuxième série des équipes secondes en1897-1898, termine première de sa poule. Admis en troisième série des équipes premières en 1898-1899, le club accède en deuxième série à l'issue de la saison.[réf. nécessaire] Bientôt[Quand ?], le club rejoint la première série,mais peine à ce niveau.[non neutre]En1899, la Nationale devient le Football-Club de Paris.[Passage contradictoire] Sous ce nouveau nom, le club remporte laCoupe Manier, une compétition nationale réservée aux clubs n'alignant pas plus de trois joueurs étrangers,en 1902 et 1905[source insuffisante],[2].

En1905[3],le FC Paris se transforme en Cercle Athlétique de Paris après la fusion opérée avec l'Union SportiveXIIe et le Paris Athlétic Club.[réf. nécessaire] Un titre de champion de Paris de première série[réf. nécessaire] vient marquercette évolution[C'est-à-dire ?] voulue par le président du clubMichel Fontaine. En phase finale duchampionnat de France 1906, après avoir écarté le Sport universitaire Caen (8-0), puis leStade olympique des étudiants toulousains (2-1)[4], le CAP affronte leRacing Club de Roubaix en finale nationale. ÀTourcoing, le CAP ouvre le score dès la6e minute de jeu. Une puissante équipe roubaisienne etun arbitrage contestable[non neutre] permettent aux Nordistes de s'imposer finalement 4-1[2].
LaCoupe Manier est ensuite remportée deux fois successivement en1906 et1907[réf. nécessaire]. Le titre de champion de Paris est à nouveau gagné par le CAP en1909, ce qui lui permet de participer à nouveau à la phase finale duchampionnat de France USFSA. L'Angers Université Club (17-1), leStade rennais (8-3) et l'Union sportive tourquennoise (1-0) sont alors éliminés par lesCapistes. En finale nationale, les Parisiens affrontent leStade helvétique de Marseille àColombes. Les Suisses de Marseille s'imposent 3-2[2].

Le 27 août1910, le CA Paris quitte l'USFSA et fonde laLigue de football association (LFA) en compagnie de trois autres clubs parisiens que sont leRed Star, l'Union sportive suisse de Paris et leParis Star[7]. Cette décision fait suite au refus de l'USFSA de devenir membre duComité français interfédéral (CFI), un organisme unissant les différentes fédérations gérant le football en France à l'exception donc de l'USFSA. LesCapistes enlèvent lestitres 1911 et 1913 de cette ligue.
La LFA ayant adhéré au CFI[7], ces deux titres permettent également au CA Paris de participer auTrophée de France. En1911, le CAP remporte cette épreuve en écartant en finale le clubcatholique parisien de l'Étoile des Deux Lacs (1-0). Le club remporte une nouvelle victoire dans le Trophée de France en1913. Cette fois, après avoir éliminé l'Étoile des Deux Lacs en demi-finale (4-2 après prolongation), lesCapistes sont opposés en finale aux Bordelais de laVie au Grand Air du Médoc. La rencontre a lieu austade du Jard àMérignac et voit la victoire (2-1) des Parisiens[2].
LaGrande Guerre met les activités du club en veille.[Information douteuse] En 1917-1918, le CA Paris fait partie des 48 clubs qui participent à la première coupe nationale de football, la Coupe Charles Simon, qui est renommée Coupe de France deux ans plus tard. Le CAP atteint les huitièmes (1918) puis les quarts de finale (1919) lors des deux premières éditions de l'épreuve.

La saison suivante, le CAP atteint la finale de l'épreuve après avoir passéfacilement[non neutre] les deux premiers tours contre le CO Billancourt (6-2 à Paris)[fff 1] et l'US Romillonne (8-0 àRomilly-sur-Seine)[fff 2]. En huitième de finale, le club parisien bat l'US Servannaise 3-2 àRennes[fff 3] avant de battre le Red Star en quart à l'issue d'un match d'appui remporté 2-0[fff 4]. La demi-finale est remportée 2-1 à l'extérieur contre la VGA Médoc deBordeaux[fff 5]. Devant plus de 7 000 spectateurs austade Bergeyre de Paris près duparc des Buttes-Chaumont, lesCapistes ne sont pas favoris[8] mais réussissent à enlever la Coupe de France face aux Normands duHavre Athletic Club (2-1). Les Normands ouvrent le score par l'intermédiaire de Thorel à la réception d'un centre de Blouin. Le CA Paris est meilleur que son adversaire et parvient à reprendre l'avantage grâce à deux buts inscrits parHenri Bard, dit « bébé cadum », sur un penalty puis sur un tir de près[fff 6].
Sur le plan tactique, les deux équipes jouent avec uneattaque en W comprenant un avant-centre et deux ailiers. L'équipe du Havre, qui s'est défait de l'AS Cannes aprèsprolongation en demi-finale, dispute la finale privée de son attaquant internationalAlbert Rénier et de son milieu titulaire Sidney Sheldon. L'équipe parisienne est en revanche au complet et aligne en finale septinternationaux français : Henri Bard,Marcel Vanco,Maurice Bigué,André Allègre,André Poullain,Ernest Gravier etLouis Mesnier. Louis Mesnier, international depuis1904, est alors âgé de 35 ans et joue à l'arrière. Quant aucapitaine Henri Bard, il prend sa revanche après avoir perdu la finale avec leFC Lyon en 1918. Deuxinternationaux suisses complètent l'effectif truffé de stars du CAP : le gardienIvan Dreyfus etRobert Pache[fff 6],[5].
À peine la Coupe de France 1920 gagnée,l'équipe se disperse à la suite de dissensions au sein du groupe.[réf. nécessaire] Tous les joueurs quittent le club sauf Charles McDewitt etGeorges Moulène. La reconstruction d'une équipe compétitive au CA Paris prend cinq ans,période pendant laquelle leRed Star devient le principal club de la capitale[non neutre][8].
L'équipe du CA Paris se reconstruit autour de jeunes joueurs. En 1924-1925, l'équipe présente ainsi une moyenne d'âge de 22 ans et, selon l'ancien footballeurLucien Gamblin devenu journaliste au quotidien sportifL'Auto, elle « progresse de dimanche en dimanche »[8]. L'équipe continue de s'améliorer, ce qui permet au club de remporter le titre de champion de Paris deux ans plus tard en1927. Cette même saison, le Cercle Athlétique de Paris atteint les demi-finales de la Coupe de France. L'Olympique de Marseille, par un cinglant 6-0 à Lyon, met un terme à ce parcours[9].

Les Rouges obtiennent leur revanche sur l'OM peu après. En effet, laFédération française de football association (FFFA) ayant décidé de mettre en place une compétition de fin de saison attribuant le titre dechampion de France réunissant les champions des ligues régionales, le CAP est convié à se mesurer à l'Olympique de Marseille, auFootball Club Rouennais, à l'Amiens Athlétic Club et auSporting Club de la Bastidienne. Le CA Paris remporte ce championnat et est couronnéchampion de France 1927 en s'appuyant sur une équipe comprenant, entre autres,Albert Ottavis,Jean Fidon, les frèresJean etLucien Laurent ainsi queMarcel Langiller[9].
Lors du championnat de Paris 1928, le CAP dispute le titre auStade français jusqu'à l'ultime journée. Les Stadistes parviennent à s'imposer austade de Charentonneau et remportent le championnat[10]. Cette même saison, le CA Paris parvient en finale de laCoupe de France. En seizième de finale, il bat le Havre Athletic Club après un match d'appui (0-0 à Charentonneau puis 1-0 auHavre) qu'il avait déjà vaincu en finale en 1920[fff 7]. Le CAP se défait ensuite de l'AS Valentigney et de l'Olympique lillois, avant de dominer en demi-finale leFC Mulhouse 1893, vainqueur de la Division d'honneur duChampionnat de France amateur, par 5 buts à 1[fff 8].
LesCapistes retrouvent en finale leRed Star, pour ce qui est la troisième et dernière finale de l'histoire de la Coupe entre deux équipes parisiennes après celles de 1919 et 1921[11],[fff 9]. Le Red Star se présente avec une équipe expérimentée comprenant notamment les internationauxPaul Nicolas etJuste Brouzes, tous deux triples vainqueurs de la Coupe de France de 1921 à 1923,Marcel Domergue etAugustin Chantrel. L'équipe du CA Paris est plus jeune et ne comprend qu'une « vedette », l'attaquant de 19 ans Marcel Langiller qui est entouré des frères Laurent, 20 et 21 ans, et de Jean Fidon,Georges Ouvray etPierre Bertrand, qui ont tous moins de 22 ans[11],[fff 9].

Forte de sa plus grande expérience, l'équipe du Red Star domine le début de la rencontre et prend l'avantage 2-0 parPaul Wartel à la suite d'un corner puis par le Norvégien Brenna Egil Lund qui marque sur un corner direct[11],[fff 9]. Dès le début du match, Marcel Langiller[9], l'un des meilleurs atouts du CA Paris, ainsi que les frères Laurent[11] se blessent. Malgré ce handicap, lesCapistes réduisent l'écart à 2-1 en fin de première mi-temps par Pierre Bertrand, qui marque en déviant un tir deJean Gautheroux[fff 9]. En deuxième mi-temps, le Red Star conserve la « mainmise » sur le match[11] et à la61e minute de jeu le milieu de terrain audonien Juste Brouzes scelle le score à 3-1 pour le Red Star, qui remporte sa quatrième Coupe de France[fff 9]. Passant devant le président de la RépubliqueGaston Doumergue à l'issue de la rencontre, le gardien du CAP Armand Blanc lui lance « En sport comme en politique, les Rouges sont battus »[note 1],[9].
En1930, le club connaît une nouvelle grave crise qui disloque ses effectifs. Langiller rejoint l'Excelsior de Roubaix tandis que les frères Laurent signent auFootball Club de Sochaux. Le CAP ne se remettra jamais vraiment de cette nouvelle saignée[9].
Dès 1932, le club opte pour le statutprofessionnel. Engagé dans lapremière édition de la première division professionnelle, le club parisien signe la première surprise à l'occasion de la première journée en s'imposant 1-3 àSochaux. Ce succès mérité est obtenu grâce à deux penalties transformés par le gardiencapiste, le HongroisKaroly Mayer[12]. Leader éphémère, le CAP entre vite dans le rang et connaît une saison moyenne en se classant cinquième sur dix équipes dans le groupe B.
Lasaison suivante, le CA Paris est à nouveau leader du championnat au terme de lapremière journée en s'imposant 5-1 austade Buffalo[13] face à l'AS Cannes, avant de s'incliner 21 fois lors des 25 matchs suivants de la saison. Le club termine dernier et loin du premier club non relégué[note 2]. C'est la descente en deuxième division. Jamais lesCapistes ne parviendront à s'en extirper[9].Lors de ses deux saisons en Division 1, le CAP utilise quatre stades pour ses matchs de championnat à domicile :Buffalo (10),Parc des Princes (6),Saint-Ouen (5) etColombes (1).[réf. nécessaire]

Le CA Paris est toujours un vagabond sans stade etévolue alors principalement austade de la Porte-Dorée à Saint-Mandé, terrain aux dimensions réduites.[réf. nécessaire]Le, lesCapistes accueillent Charleville à Saint-Ouen. Le jeu produit par les joueurs parisiens est si pitoyable qu'un « titi parisien » particulièrement moqueur s'écrie : « Pas étonnant, ce n'est pas un terrain pour eux, il est trop bas de plafond ! ».[non pertinent] Le CAP s'impose tout de même 2-1[9].
Après laSeconde Guerre mondiale, le CA Paris retrouve le championnat de Division 2 qui, en1945-1946, est divisé en deux poules Nord et Sud comprenant quatorze équipes chacune. Le club se maintient en milieu de tableau comme dans les derniers championnats d'avant la guerre (3e sur 5 et9e sur 16 en 1938,13e sur 23 en 1939) et parvient à se classer huitième sur quatorze dans la poule Nord. Lasaison suivante est également une saison équilibrée pour le CA Paris qui termine12e sur 22 équipes avec 15 victoires et 16 défaites. Les quatre saisons qui suiventsont pénibles[non neutre] pour le club parisien puisqu'il recule dans la hiérarchie et finit en fin de classement de Division 2 : avant-dernier en1948 et1949, dernier en1950 puis à nouveau avant-dernier en1951.
En1951,Angelo Grizzetti devient entraîneur du Cercle Athlétique de Paris[14]. Sous sa direction, le club « a une tenue honorable » et quitte les dernières places du championnat de Division 2. Il termine14e sur 18 lors de la saison1951-1952 grâce notamment à quelques joueurs talentueux détectés par Grizzetti, dont Bravo et Pardo[14]. Ce rebond n'est que passager puisqu'à partir de la saison suivante, le CAP se contente de vivoter en Division 2 et collectionne les places de lanterne rouge. Sur les onze championnats de Division 2 disputés entre1953 et1963, le CA Paris termine deux fois dernier, cinq fois avant-dernier, et quatre fois dans les cinq derniers du classement.
Le président Langiller ouvre les portes de son équipe à des jeunes du RC Paris dès la fin des années 1950 ; sans plus de succès que ce soit en Championnat ou en Coupe. Après la seconde guerre, le clubcapiste ne parvient à atteindre que les seizièmes de finale à quatre reprises (1946, 48, 50 et 51)[9]. En1963, le CAP de Marcel Langiller jette l'éponge. « C'était dans l'ordre des choses, le club ne pouvait plus vivre. Nous avons eu le mérite de tenir longtemps. Comme j'étais plus jeune, je m'imaginais d'une année sur l'autre que la situation s'améliorerait. J'ai fini par me rendre à l'évidence. (...) Les derniers temps, nous étions en perpétuelle transhumance : Parc des Princes, Saint-Ouen, Vincennes et même Mantes : nous étions bons pour jouer partout et nulle part. »[15].

Le club quitte le statut professionnel et redémarre la saison 1963-1964 enDivision nationale du championnat de France amateur (CFA), premier niveau amateur dans lahiérarchie du football français. Il s'agit de la dernière saison du club en championnat national. Le CA Paris finit en effet douzième et dernier sans réussir à gagner le moindre match, et est relégué dans le championnat régional de laLigue parisienne de football[16].
Le club fusionne avec le Stade Olympique Charenton (ex-Stade Olympique de l'Est entre 1904 et 1939) en octobre 1964[17] lui permettant de renouer avec son glorieux passé en retrouvant les terrains de ses débuts à Charentonneau[15]. Après la fusion, le nouveau club adopte le nom deCAP-Charenton en 1964[17],[18], le nom officiel devenant par la suiteCharenton-CAP[fff 10].
Le CAP-Charenton dispute la saison 1964-1965 en Division d'honneur de la Ligue parisienne. LesCapistes terminent à nouveau en queue de classement : ils se classent onzième sur douze d'un championnat remportée par l'équipe réserve duStade français et sont relégués en division inférieure[19], dénommée Promotion d'honneur. Le club n'arrive pas à se maintenir à l'échelon inférieur et est cette fois relégué en championnat de district à l'issue de la saison 1965-1966[20].
Le club ne parvient pas à se remettre de cette chute précipitée et, malgré son poids historique important, le CA Paris évolue depuis dans les championnats du district de football du Val-de-Marne[15],[21] et plus particulièrementdans le championnat seniors de deuxième division[Quand ?][fff 11], douzième échelon du football français. En2011-2012, le club remporte la poule A de deuxième division[fff 12] puis se maintient en première division de district les deux saisons suivantes[fff 13],[fff 14]. Après le titre de champion départemental de première division acquis en 2015[22], il joue au premier niveau départemental dans le championnat Excellence[fff 15].
La Nationale de Saint-Mandé, société de gymnastique et de préparation militaire, aurait été fondée en 1892 puis aurait ouvert une section football en 1896. La Nationale de Saint-Mandé, en1re série du championnat de Paris depuis lasaison 1900-1901, y laisse sa place à la fin de lasaison 1902-1903 au Football Club de Paris. Il n'est toutefois pas clairement établi qu'il s'agisse d'un simple changement de nom ou d'une fusion avec un autre club. À la fin de lasaison 1903-1905, la place du club en1re série du championnat de Paris revient au Cercle athlétique de Paris, qui serait né de la fusion du Football Club de Paris avec l'Union sportive duXIIe et le Paris Athlétic Club, deux clubs n'ayant jamais pris part à la1re série.
Le Cercle athlétique de Paris est l'un des premiers clubs à s'être affilié à laFédération française de Football Association. Il s'affilie dès juin 1919 et reçoit le numéro 31[réf. nécessaire]. Le club fusionne en juillet 1922 avec leGallia Club, affilié en juin 1919 sous le numéro 71[réf. nécessaire], et prend le nom de Cercle athlétique de Paris – Gallia[réf. nécessaire]. L'entente ne dure qu'une saison. Dès juillet 1923, le Cercle athlétique de Paris – Gallia reprend le nom de Cercle athlétique de Paris[réf. nécessaire], tandis que le Gallia Club se réaffilie sous le numéro 3410[réf. nécessaire].
Une nouvelle fusion a lieu en juillet 1942 avec leStade français, affilié en juin 1919 sous le numéro 70[réf. nécessaire], pour former le Stade français – C.A. Paris[réf. nécessaire]. Une nouvelle fois, l'entente est de courte durée. Dès 1944, les deux clubs défusionnent et repartent sous leurs anciens numéros d'affiliation avec les noms respectifs de Cercle athlétique de Paris et de Stade français Football Club. À la suite du reformatage des numéros d'affiliation opéré en avril 1947, le CA Paris passe du numéro 31 au numéro 12. Une dernière fusion a lieu en juin 1964 avec le Stade olympique charentonnais, affilié sous le numéro 46[réf. nécessaire], pour former le C.A.P. Charenton[réf. nécessaire].
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Les couleurs du club sont le rouge et bleu[23]. Le blason du CAP-Charenton depuis 2012[24] s'inspiredu blason historique du Cercle athlétique de Paris[Information douteuse] en reprenant les initiales CAP sur un fond en losange.
Jusqu'en 1898, lechampionnat organisé par l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) ne concerne que Paris et sa proche banlieue. À partir de 1899, il s'ouvre aux clubs de province et des championnats régionaux sont organisés, les champions régionaux se disputant le titre national.Le CA Paris remporte la Troisième série de Paris en 1898, puis la Deuxième série de Paris en 1903[réf. nécessaire] et la Première série de Paris en 1906 et 1909. Les deux victoires en Première série permettent auxCapistes de participer et d'atteindre par deux fois la finale du Championnat de France USFSA.
Après avoir quitté l'USFSA pour laLigue de football association (LFA), le CA Paris remporte deux victoires enChampionnat LFA en 1911 et 1913. Ces deux années-là, le CAP peut alors participer auTrophée de France qui regroupe les champions de différentes fédérations. Le club parisien remporte l'épreuve à chaque fois. L'édition1913, à l'inverse de l'édition1911, est disputé par les quatre fédérations de football alors concurrentes (FCAF,FGSPF, LFA et USFSA)[25],[réf. nécessaire]. La victoire desCapistes dans le Trophée de France 1913 peut ainsi être assimilée à un titre de champion de France, qui reste néanmoins officieux.
À partir de la création de laLigue de Paris de football en 1919, le CAP participe à la Division d'honneur de cette ligue, qu'il remporte en 1927. En tant que champion régional il participe en 1927 auChampionnat de France amateur, qu'il gagne également. Au palmarès desCapistes figurent en outre trois coupes nationales dont laCoupe de France en 1920. Le lendemain de la victoire en Coupe de France, le quotidien sportifL'Auto titre « Le CA de Paris est champion de France »[26] : il est en effet d'usage, jusqu'à l'introduction duchampionnat professionnel en 1932, de qualifier de « champion de France » le vainqueur de la coupe. Les deux autres coupes gagnées par le CAP sont des compétitions d'avant-guerre : laCoupe Manier, réservée aux clubs n'alignant pas plus de trois joueurs étrangers, remportée à quatre reprises dans les années 1900 et laCoupe Dewar remportée en 1908 et 1910.
Le CA Paris participe aussi à plusieurs reprises à l'une des plus anciennes compétitions internationales inter-clubs, leChallenge international du Nord, créé en 1898 et qui regroupe selon les années des clubsbelges,français,suisses,néerlandais etanglais. Lors de l'édition de 1910 qui voit s'affronter des clubs français et anglais amateurs, le CAP parvient en finale où il perd 3-0 contre leReigate Priory Football Club[27], club basé àReigate dans leSurrey.
| Compétitions internationales | Compétitions nationales | Compétitions régionales |
|---|---|---|
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Le CA Paris dispute deux championnats deDivision 1 entre1932 et1934. Lors de ces deux saisons, il dispute 44 matchs pour 13 victoires, 4 matchs nuls et 27 défaites. Il marque 93 buts et en encaisse 127, soit une différence de buts de -34[28]. Sur ces deux saisons, les statistiques suivantes peuvent être relevées[20] :
Le club a possédé durant 89 saisons le record de défaites consécutives dans le championnat de France de première division en alignant douze défaites de suite lors de la saison1933-1934[29]. Ce record était alors partagé avec leGrenoble Foot 38 qui démarra le championnat de Ligue 1 2009-2010 paronze défaites après une défaite en dernière journée de la saison précédente, ainsi que par leDijon Football Côte d'Or lors de la saison2020-2021. Ce record a été battu le 1er février 2023 par l'Angers SCO qui a enregistré une 13ème défaite consécutive.
En 1938, l'attaquantargentinHugo Lammana termine meilleur buteur duChampionnat de France de Division 2 avec 29 buts[30].
Le tableau suivant présente les résultats du Cercle Athlétique de Paris en championnat[15],[31] de la première saison du club en 1897-1898 à la saison 1964-1965, qui fait suite au changement de statut du club en octobre 1964. Les résultats auTrophée de France (1907-1914), enCoupe Manier (1897-1914), enCoupe Charles Drago[32] (1953-1965) et enCoupe de France[33],[fff 16] (depuis 1918) sont également détaillés. Lors des saisons 1942-1943 et 1943-1944, le CA Paris s'associe avec leStade français au sein de l'Entente Stade français/CA Paris pour présenter une équipe commune en championnat et Coupe de France[34],[35],[36].
Résultats par saison du CA Paris (1897-1932)
| Saison | Championnat | Classement | Pts | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff | Coupes | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Statut amateur | ||||||||||||
| 1897-1898 | 2e série, équipes secondes USFA | 1 / 10 | Coupe Manier | |||||||||
| 1898-1899 | 3e série de Paris USFA | nc | ||||||||||
| 1899-1900 | 2e série de Paris USFA | nc | ||||||||||
| 1900-1901 | 1re série de Paris USFA | Demi-finale | ||||||||||
| 1901-1902 | 1re série de Paris USFA | Vainqueur | ||||||||||
| 1902-1903 | 1re série de Paris USFA | 3/8 | Quart de finale | |||||||||
| 1903-1904 | 1re série de Paris USFA | Finaliste | ||||||||||
| 1904-1905 | 1re série de Paris USFA | Vainqueur | ||||||||||
| 1905-1906 | 1re série de Paris USFA | 1 | Vainqueur | |||||||||
| Champ. de France USFA | Finaliste | Trophée de France | ||||||||||
| 1906-1907 | 1re série de Paris USFA | – | Vainqueur | |||||||||
| 1907-1908 | 1re série de Paris USFA | – | nc | |||||||||
| 1908-1909 | 1re série de Paris USFA | 1 | – | nc | ||||||||
| Champ. de France USFA | Finaliste | |||||||||||
| 1909-1910 | 1re série de Paris USFA | – | nc | |||||||||
| 1910-1911 | Championnat LFA | 1 | Vainqueur | nc | ||||||||
| 1911-1912 | Championnat LFA | – | nc | |||||||||
| 1912-1913 | Championnat LFA | 1 | Vainqueur | nc | ||||||||
| 1913-1914 | Championnat LFA | 3 / 5 | – | nc | ||||||||
| 1914-1915 | ||||||||||||
| 1915-1916 | ||||||||||||
| 1916-1917 | Coupe de France | |||||||||||
| 1917-1918 | 8e de finale | |||||||||||
| 1918-1919 | Quart de finale | |||||||||||
| 1919-1920 | DH Paris groupe A | 5 / 10 | Vainqueur | |||||||||
| 1920-1921 | DH Paris | 4 / 10 | Quart de finale | |||||||||
| 1921-1922 | DH Paris groupe B | 4 / 6 | 16e de finale | |||||||||
| 1922-1923 | 8e de finale | |||||||||||
| 1923-1924 | 16e de finale | |||||||||||
| 1924-1925 | DH Paris groupe B | 4 / 8 | 32e de finale | |||||||||
| 1925-1926 | DH Paris | 7 / 8 | prélim. | |||||||||
| 1926-1927 | DH Paris | 1 / 8 | Demi-finale | |||||||||
| Champ. de France | 1 / 5 | 6 | 4 | 2 | 2 | 0 | ||||||
| 1927-1928 | DH Paris | 4 / 8 | Finaliste | |||||||||
| 1928-1929 | DH Paris | 3 / 8 | Quart de finale | |||||||||
| 1929-1930 | DH Paris | 3 / 8 | Quart de finale | |||||||||
| 1930-1931 | DH Paris | 3 / 8 | Quart de finale | |||||||||
| 1931-1932 | DH Paris | 5 / 8 | 16e de finale | |||||||||
| Saison | Championnat | Classement | Pts | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff | Coupes | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Statut professionnel | ||||||||||||
| 1932-1933 | Division 1 groupe B | 5 / 10 | 20 | 18 | 8 | 4 | 6 | 38 | 37 | +1 | 32e de finale | |
| 1933-1934 | Division 1 | 14 / 14 | 10 | 26 | 5 | 0 | 21 | 55 | 90 | -35 | 8e de finale | |
| 1934-1935 | Division 2 | 7 / 16 | 24 | 26 | 9 | 3 | 11 | 52 | 63 | -11 | 16e de finale | |
| 1935-1936 | Division 2 | 11 / 19 | 33 | 34 | 12 | 9 | 13 | 43 | 55 | +4 | 16e de finale | |
| 1936-1937 | Division 2 | 14 / 17 | 26 | 32 | 10 | 6 | 16 | 41 | 62 | -21 | 32e de finale | |
| 1937-1938 | Division 2 poule Ouest | 3 / 5 | 8 | 8 | 4 | 0 | 4 | 13 | 12 | +1 | 32e de finale | |
| Poule promotion | 9 /16 | 28 | 30 | 12 | 4 | 14 | 60 | 50 | +10 | |||
| 1938-1939 | Division 2 | 13 / 23 | 34 | 40 | 12 | 10 | 18 | 70 | 69 | +1 | 16e de finale | |
| 1939-1940 | Zone Nord | 6 / 10 | 12 | 12 | 4 | 4 | 4 | 28 | 28 | 0 | Quart de finale | |
| 1940-1941 | Zone occupée | 6 / 7 | 8 | 12 | 3 | 2 | 7 | 12 | 25 | -13 | 8e de finale (zone occupée) | |
| 1941-1942 | Zone occupée | 6 / 9 | 13 | 16 | 5 | 3 | 8 | 20 | 24 | -4 | 8e de finale (zone occupée) | |
| 1942-1943 | Zone Nord | 15 / 16 | 17 | 30 | 5 | 7 | 18 | 48 | 95 | -47 | Finaliste (zone occupée) | |
| 1943-1944 | CFA groupe B[note 4] | 8e de finale | ||||||||||
| 1944-1945 | prélim. | |||||||||||
| 1945-1946 | Division 2 poule Nord | 8 / 14 | 24 | 26 | 11 | 2 | 13 | 48 | 52 | -4 | 16e de finale | |
| 1946-1947 | Division 2 | 12 / 22 | 41 | 42 | 15 | 11 | 16 | 76 | 74 | +2 | prélim. | |
| 1947-1948 | Division 2 | 19 / 20 | 24 | 38 | 10 | 4 | 24 | 60 | 77 | -17 | 16e de finale | |
| 1948-1949 | Division 2 | 18 / 19 | 20 | 36 | 5 | 10 | 21 | 35 | 82 | -47 | 32e de finale | |
| 1949-1950 | Division 2 | 18 / 18 | 11 | 34 | 3 | 5 | 26 | 36 | 86 | -50 | 16e de finale | |
| 1950-1951 | Division 2 | 17 / 18 | 22 | 32 | 9 | 4 | 19 | 31 | 61 | -30 | 16e de finale | |
| 1951-1952 | Division 2 | 14 / 18 | 27 | 34 | 12 | 3 | 19 | 38 | 52 | -14 | 32e de finale | Coupe Ch. Drago |
| 1952-1953 | Division 2 | 16 / 18 | 21 | 34 | 8 | 5 | 21 | 32 | 65 | -33 | prélim. | 1er tour |
| 1953-1954 | Division 2 | 19 / 20 | 23 | 38 | 8 | 7 | 23 | 56 | 91 | -35 | 32e de finale | 3e tour |
| 1954-1955 | Division 2 | 20 / 20 | 21 | 38 | 4 | 13 | 21 | 38 | 76 | -38 | 32e de finale | 1er tour |
| 1955-1956 | Division 2 | 19 / 20 | 26 | 38 | 8 | 10 | 20 | 45 | 66 | -21 | prélim. | 1er tour |
| 1956-1957 | Division 2 | 19 / 20 | 23 | 38 | 6 | 11 | 21 | 41 | 82 | -41 | prélim. | 1er tour |
| 1957-1958 | Division 2 | 18 / 22 | 30 | 42 | 10 | 10 | 22 | 49 | 80 | -31 | prélim. | 1er tour |
| 1958-1959 | Division 2 | 20 / 20 | 23 | 38 | 7 | 9 | 22 | 34 | 87 | -53 | prélim. | 1er tour |
| 1959-1960 | Division 2 | 16 / 20 | 31 | 38 | 14 | 3 | 21 | 61 | 68 | -7 | prélim. | 1er tour |
| 1960-1961 | Division 2 | 18 / 19 | 25 | 36 | 9 | 7 | 20 | 33 | 56 | -23 | 32e de finale | 1er tour |
| 1961-1962 | Division 2 | 18 / 19 | 26 | 36 | 7 | 12 | 17 | 34 | 49 | -15 | prélim. | 1er tour |
| 1962-1963 | Division 2 | 15 / 19 | 28 | 36 | 9 | 10 | 17 | 39 | 62 | -23 | prélim. | 2e tour |
| Statut amateur | ||||||||||||
| 1963-1964 | CFA groupe Ouest | 12 / 12 | 4 | 22 | 0 | 4 | 18 | 10 | 49 | -39 | prélim. | |
| 1964-1965 | DH Paris | 11 / 12 | 22 | 5 | 4 | 13 | 25 | 43 | -18 | prélim. | ||
Deux présidents marquent l'histoire du Cercle Athlétique de Paris. Le premier estMichel Fontaine, qui est l'architecte de la fusion de 1906 avec l'Union SportiveXIIe et le Paris Athlétic Club. Fontaine, à l'origine de la création en 1919 de laLigue de Paris de football, est le « grand président » du CA Paris, celui de l'âge d'or du club et des principaux titres remportés par lesCapistes[2].
Le second président marquant estMarcel Langiller qui, pendant une vingtaine d'années, dirige le club après laSeconde Guerre mondiale[37] jusqu'à la fusion du club parisien avec le Stade Olympique Charentonnais en 1964. Sous sa présidence, le CAP reste embourbé en fin de classement de laDivision 2. Langiller est également un ancien joueur du club : il y est formé jusqu'en 1928 et y termine sa carrière de 1936 à 1938.
Durant la première saison parmi l'élite professionnelle française (1932-1933), l'entraîneur du CAP est le HongroisFerenc Kónya[38],[39]. Parmi les entraîneurs du CA Paris, on compte le présidentMarcel Langiller qui cumule les deux fonctions pendant la saison 1948-1949[37]. Le tableau suivant présente la liste des entraîneurs de l'équipe professionnelle du CA Paris à partir de 1945.
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L'un des meilleurs joueurs de l'histoire du Cercle Athlétique de Paris estMarcel Langiller. Il s'agit d'un attaquant qui évolue au poste d'ailier gauche. Enfant, il habite dans les environs deCharentonneau, le stade du CA Paris. Il fait partie de l'équipe première du CA Paris à l'âge de 16 ans. Avec ce club, il remporte le titre de champion de France amateur en 1927. La même année il dispute à 19 ans le premier de ses trente matchs avec l'équipe de France[fiche 2]. Après avoir atteint la finale de la Coupe de France 1928 sous le maillot du CA Paris, il participe auxJeux olympiques d'été de 1928 et rejoint l'Excelsior Athlétic Club de Roubaix. Il poursuit sa carrière de footballeur professionnel auRed Star et à l'AS Saint-Étienne. Marcel Langiller revient ensuite au CA Paris en tant que joueur amateur avant d'y occuper la fonction de président de club[42] jusqu'à la fusion avec le Stade Olympique de Charenton en 1964.
Lors de sonpremier match international le contre laBelgique, laFrance compte dans ses rangs cinq joueurs licenciés au CA Paris, alors nommé FC Paris. Il s'agit deCharles Bilot,Georges Bilot,Gaston Cyprès,Louis Mesnier etJoseph Verlet. Dans undispositif tactique en 2-3-5, alors classique, Joseph Verlet joue à l'arrière. Charles et Georges Bilot évoluent au poste de demi-aile défensif autour du demi-centre et ont pour rôle de marquer les « extérieurs » belges. Parmi les cinqavants, le centre est entouré de deux intérieurs dont Gaston Cyprès et de deux extérieurs, dont Louis Mesnier, pour déborder la défense belge sur les côtés. Louis Mesnier est l'auteur de l'égalisation française 1-1 à la12e minute de jeu. L'égalisation à 3-3, qui est le score final, est également l'œuvre de deuxCapistes : uncoup franc de Joseph Verlet est repris victorieusement d'unereprise de volée par Gaston Cyprès à la 87e minute[43],[44],[fff 17].
Les joueurs du CA Paris totalisent 100 sélections en équipe de France de 1904 à 1937. Le tableau suivant donne la liste des joueurs du Football Club de Paris (période 1904-1906) et du Cercle Athlétique de Paris (à partir de 1906) en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections en incluant les périodes où le joueur est dans un autre club de football.
Joueurs du CA Paris en équipe de France
| Joueur | Sélections | Période | Sél. (total) |
|---|---|---|---|
| Georges Albert[fiche 3] | 1 | 1908 | 1 |
| Henri Bard[fiche 4] | 10 | 1919-1921 | 18 |
| Henri Beau[fiche 5] | 5 | 1911 | 5 |
| Maurice Beaudier[fiche 6] | 3 | 1921 | 3 |
| Maurice Bigué[fiche 7] | 7 | 1911-1914 | 7 |
| Charles Bilot[fiche 8] | 6 | 1904-1912 | 6 |
| Georges Bilot[fiche 9] | 1 | 1904 | 1 |
| Gaston Cyprès[fiche 10] | 6 | 1904-1908 | 6 |
| Émilien Devic[45],[46] | 2 | 1911 | 9 |
| Jean Fidon[fiche 11] | 1 | 1927 | 1 |
| Louis Finot[fiche 12] | 7 | 1930-1934 | 7 |
| Ernest Gravier[fiche 13] | 6 | 1911 | 11 |
| Marcel Langiller[fiche 2] | 7 puis 3 | 1927-1928 puis 1937 | 30 |
| Jean Laurent[fiche 14] | 3 | 1930 | 9 |
| Lucien Laurent[fiche 1] | 2 | 1930 | 10 |
| Louis Mesnier[fiche 15] | 14 | 1904-1913 | 14 |
| Georges Moulène[fiche 16] | 1 | 1926 | 1 |
| Georges Ouvray[fiche 17] | 1 | 1928 | 1 |
| Marcel Vanco[fiche 18] | 7 | 1920-1922 | 8 |
| Joseph Verlet[fiche 19] | 7 | 1904-1911 | 7 |
| Total | 100 | 1904-1937 |
L'international Charles Bilot, égalementmédecin, meurt quelques mois après sa sixième sélection d'une maladie pulmonaire contractée auprès de l'un de ses patients.[réf. nécessaire]
D'autres joueurs rejoignent les rangs de l'équipe de France après leur formation au CA Paris. C'est le cas notamment d'André Chardar, deGeorges Rose, dePierre Ranzoni ou encore d'Émile Bongiorni. Ce dernier, après son passage au CAP, honore cinq sélections en équipe nationale[fiche 20] et joue pour le meilleur club italien du moment, leTorino Football Club surnommé alorsGrande Torino, avant de trouver la mort au cours dudrame de Superga qui décime toute l'équipe italienne en1949.
D'autresinternationaux français ont également joué pour le CA Paris commeAndré Allègre[fiche 21] etAndré Poullain[fiche 22] à la fin des années 1910[8] ou encoreAlfred Aston, entraîneur-joueur du club parisien après une carrière internationale comptant 31 sélections de 1934 à 1946[fiche 23].


À sa création en 1896 sous le nom de Nationale de Saint-Mandé, le Cercle Athlétique de Paris dispute ses premiers matchs austade de la Porte Dorée et sur la pelouse de la Belle-Gabrielle située dans l'est dubois de Vincennes. Le club emménage ensuite en 1905 austade de Charentonneau, qui est l'un des premiers terrains spécialement conçu pour le football en France[47]. Le Cercle Athlétique de Paris joue de nombreuses années dans son fief de Charentonneau, où le club réalise ses plus belles performances avant laPremière Guerre mondiale et pendant l'entre-deux-guerres. Mais dès la fin desannées 1930, Charentonneau n'est plus disponible : le terrain sur lequel est construit le stade est vendu par un dirigeant du CAP, qui en détient la majorité[48].
Le CAP n'a plus alors de stade fixe et évolue principalement austade de la Porte Dorée alors situé sur la commune deSaint-Mandé, austade Buffalo àMontrouge, austade de Paris àSaint-Ouen et auParc des Princes[8],[15]. Le club dispute également ses rencontres à domicile dans d'autres stades de l'Île-de-France comme àMantes. Pendant la saison 1957-1958, il joue sur le terrain de Bonvoisin avant de déménager au stade Léo-Lagrange deVincennes, et lors de la saison 1959-1960, évolue austade vélodrome de la Cipale et austade Pershing dans leBois de Vincennes [49].
Le CA Paris connaît ses premières grosses affluences à l'occasion des grands matchs de sa période amateur. Le quart de finale de laCoupe de France 1920-1921 entre le CAP et l'Olympique se dispute ainsi austade de Charentonneau devant 8 000 spectateurs[50]. Au début de la période professionnelle, les affluences grossissent encore pour les rencontres du championnat de France de Division 1. La réception de l'Olympique de Marseille pour le compte de la dernière journée duchampionnat 1933-1934 le 10 mai 1934 se déroule par exemple dans unstade de Colombes bien garni[51], et ceci bien que le CAP soit lanterne rouge et assuré de descendre en Division 2. Il s'agit là du dernier match en Division 1 pour le CAP, l'OM ayant pour sa part encore deux matchs en retard à disputer, qu'il perd d'ailleurs (6-1 àLille et 2-4 austade de l'Huveaune contre l'Excelsior AC) pour la plus grande joie desSétois qui fêtent, contre toutes attentes, le premier doublécoupe-championnat.
Entre 1948 et 1963, les plus fortes affluences moyennes à domicile du CA Paris en championnat se montent à 2 998 et 2 925 spectateurs lors des saisons 1952-1953 et 1960-1961. La plus faible est de 536 spectateurs lors de la saison 1962-1963, qui est la dernière du club en Division 2[52]. Sur cette période, les affluences du CAP souffrent du changement fréquent de stade. En effet les rencontres à domicile contre l'Olympique de Marseille dans le championnat de Division 2 sont suivies par 33 954 spectateurs[53] le auParc des Princes, mais par seulement 1 296 spectateurs[54] le au stade Léo Lagrange deVincennes, et par 1 899 spectateurs[55] le austade de Paris àSaint-Ouen.

Le Cercle athlétique de Paris a eu une équipe dewater-polo, qui a remporté leChampionnat de France masculin de water-polo à trois reprises, en 1905, 1906 et 1908[56].
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