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Cet article est uneébauche concernant ledroit.

Endroit féodal, lecensier recevait ou payait lecens. Il y avait d'une part le seigneur censier à qui le cens était dû et d'autre part celui qui devait le cens (généralement un vilain). Le cens ne concernait que des biens fonciers nus.
Historiquement le cens doit être distingué du fermage et du métayage qui n'apparaissent qu'à la fin de l'époque féodale, vers 1450 et sont des contrats de droit civil[1].
Aujourd'hui dans le nord de la France et enBelgique, le mot « censier » désigne celui qui tient unecense à ferme c'est-à-dire unemétairie, uneferme qu'il loue[Note 1]. Aujourd'hui, ce terme (« cinsier » enpicard, « cinsî » enwallon) s'emploie dans l'esprit de cultivateur, d'exploitant agricole, même lorsque celui-ci est propriétaire des terres cultivées.
Censier oupapier censier désigne aussi les registres ou inventaires où était enregistrée la recette des cens et des rentes dues sur leurstenures par les seigneurs. Ils servaient de facto detitres de propriété.