Cette anciennecathédrale n’est pas la seulecathédrale Saint-Benoît.
| Cathédrale Saint-Benoît de Castres | |
La cathédrale Saint-Benoît de Castres | |
| Présentation | |
|---|---|
| Culte | Culte catholique |
| Dédicataire | Saint Benoît |
| Type | Cathédrale (de 1317 à 1801), puiséglise paroissiale (depuis 1801) |
| Rattachement | Archidiocèse d'Albi, Castres et Lavaur (co-siège) |
| Début de la construction | XIe siècle pour le clocher etXVIIe siècle pour le corps de la cathédrale |
| Fin des travaux | XVIIIe siècle |
| Style dominant | Roman (clocher),Baroque |
| Protection | |
| Site web | Église en Pays Castrais |
| Géographie | |
| Pays | |
| Région | Occitanie |
| Département | Tarn |
| Ville | Castres |
| Coordonnées | 43° 36′ 15″ nord, 2° 14′ 30″ est[1] |
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Lacathédrale Saint-Benoît de Castres est l'une des églises-mères de l'archidiocèse d'Albi, Castres et Lavaur et la plus grande église de la ville deCastres.
Il existait à l'origine une abbayebénédictine fondée en812 et dénommée « abbaye de Bellecelle ». Sonabbatiale est élevée au rang decathédrale en1317 avant de prendre le titre d'église paroissiale en1801, lediocèse de Castres, supprimé au moment de laRévolution française, n'ayant pas été rétabli par leConcordat. En1922, le titre d'évêque de Castres est repris par l'archevêque d'Albi.
La cathédrale de Castres a été détruite auXVIe siècle par leshuguenots, et lors de sa reconstruction, il était prévue qu'elle devienne la plus grande cathédrale de France. Cependant, les travaux ne furent jamais finis, et l'édifice actuel correspond à ce qui aurait seulement dû être unchœur de cathédrale.
Une légende dit que l'abbaye Saint-Benoît de Castres, située sur le plateau Saint-Jean, a été fondée vers l'an 640 ou 647 par trois jeunes nobles qui, après avoir été des combattants, ont décidé de se retirer du monde sur les bords de l'Agout pour y vivre selon larègle de saint Benoît où ils se sont construit de petites cellules[2].
Au début duIXe siècle, en 812, est fondé le prieuré bénédictin de Bellecelle, à l'instigation deBenoît d'Aniane, sur un terrain offert par Ulfarius (ou Wulfarius), un comte de l'Albigeois, sur les hauteurs de l'Agout[3],[4]. Le prieuré est situé sur le plateau Saint-Jean. Il comprend à son origine un prieur et douze moines venus de l'abbaye d'Aniane et il se développe rapidement. Benoît d'Aniane rédige un règlement pour le prieuré et le fait approuvé parLouis le Pieux, le 9 mars 819, qui prend d'ailleurs le monastère sous sa protection. Le prieuré obtient alors le droit de devenir autonome et d'élire un abbé[5],[6],[7]. SousCharles II le Chauve, l'abbaye devient vassale directe de lacouronne, en 844, obtenant de facto son indépendance de celle d'Aniane. Un premiercastrum se développe bientôt à proximité, lorsque les paysans viennent se réfugier sous la protection de l'abbaye, castrum qui à l'origine de la ville de Castres[8].
L'abbaye prend le nom desaint Vincent comme second patron lorsque desreliques de ce martyr sont apportées d'Espagne en 858. Il est possible que les reliques de saint Vincent soient transportées à Toulouse en 863 pendant une attaque des Normands[9]. Après une suite de miracles accomplis par les reliques, labasilique Saint-Vincent est construite à l'écart de l'abbaye, afin de permettre à tous de venir les admirer.
Pendant la décadence de l'empire carolingien, l'abbaye passe sous le contrôle de laféodalité locale. En 1069, la fille duvicomte d'Albi,Raimond-Bernard Trencavel, apporte en dot l'abbaye de Bellecelle à son époux le comte deBruniquel.

L'abbaye de Bellecelle, accusée de relâchement, est affiliée en 1074 à l'abbaye Saint-Victor de Marseille, et placée sous la tutelle de son abbé,Bernard de Millau[10]. Mais laréforme grégorienne, menée parGrégoire VII, va entraîner un redressement monastique. Elle connait alors une période de renouveau matériel et spirituel. Elle abandonne bientôt le plateau Saint-Jean pour s'installer près de la rive de l'Agout, à l'aval, où de nouveaux bâtiments sont construits. La petite ville qu'est alors Castres délaisse aussi le plateau, pour suivre l'institution religieuse à l'emplacement où elle demeure depuis. L'abbatiale est construite à la fin duXIe siècle selon unplan en croix latine et unearchitecture romane, avec uneabside semi-circulaire. Deux tours flanquent les murs de l'abbaye[11]. C'est à cette époque que le clocher Saint-Benoît, qui existe toujours aujourd'hui (mais pris dans lepalais épiscopal), est élevé, vers 1100[4]. Il sert aussi de tour de guet[12].
A cause de l'affaiblissement de la royauté, trop éloignée de Castres, les abbés de Saint-Benoît renoncent à la protection de la couronne pour se placer sous celle desTrencavels, puissantsvicomtes d'Albi. Ainsi, en 1160, le vicomteRaimond Trencavel, en l'abbaye, affranchit d'impôts tous les habitants de Castres[4].
En 1258, l'évêque d'AlbiBernard II de Combret et leseigneurPhilippe II de Montfort sépare la basilique Saint-Vincent, elle-aussi déplacée en 1226 sur les rives de l'Agout, de la juridiction l'abbaye de Bellecelle, pour la confier à l'ordre des Prêcheurs. Ceux-ci fondent alorsleur couvent, et obtiennent une part du cimetière de la ville, qui dépendait jusqu'alors dans sa totalité de l'abbaye. Dès lors, les rapports entre bénédictins et dominicains se tendent.
Lorsque le papeJean XXII restitue son indépendance à l'abbaye de Bellecelle, l'érigeant enévêché le, son abbatiale donne alors naissance à la cathédrale Saint-Benoît.
Le papeJean XXII érige un nouvelévêché le en formant lediocèse de Castres par l'attribution de 140 paroisses ou succursales prises sur lediocèse d'Albi. Le premierévêque de Castres estDéodat de Séverac, ancienabbé de Lagny-sur-Marne puis de Castres. Les moines deviennent leschanoines de la cathédrale[13].
En 1477, lecomte de Castres,Jacques d'Amagnac, est décapité pour trahison etBoffille de Juge le remplace. Néanmoins, l'évêque de la ville est alorsJean IV d'Armagnac, frère du condamné, qui n'apprécie pas que l'un des hommes ayant participé à la mort de son frère soit comte de Castres. Agitant la ville, il est chassé de son évêché sur ordre du roiLouis XI et sur demande de Boffille, mais peut revenir en 1483, lors de l'accession deCharles VIII au trône de France. La population se soulève alors contre le comte, qui doit prendre les armes pour conserver ses terres[4].
Le chapitre de la cathédrale continue à vivre sous la règle de saint Benoît jusqu'en 1536[13]. A cette date, le chapitre est sécularisé par le papePaul III. Le nouveauchapitre est alors composé de 17chanoines, avec l'évêque, qui jouissent d'uneprébende, ainsi que les six dignitaires qui comprenaient quatrearchidiacres, lepréchantre et lesous-chantre.
Entre 1503 et 1540, un procès entre les bénédictins et les dominicains a lieu, concernant les droits de ces derniers sur la basilique Saint-Vincent. Jugé par leParlement de Toulouse, il est remporté par les dominicains : dès lors, les chanoines de Saint-Benoît ne peuvent entrer en la basilique que trois fois par an, lors de laPurification de Marie, à la Saint-Vincent (le 22 janvier) et à latranslation de ce saint[14].
À partir de 1530 la région est parcourue par des prédicateursluthériens, puis, au milieu duXVIe siècle, lecalvinisme devient prédominant. Les idéesiconoclastes vont alors s'imposer à Castres. En 1560, tous les consuls de la ville sontprotestants. L'année suivante, ils donnent l'ordre de détruire toutes les idoles se trouvant dans les églises. Les voûtes de la cathédrale sont même démolies en 1563. La cathédrale Saint-Benoît est finalement détruite en 1567 par leshuguenots occupant Castres lors desguerres de Religion. En 1574, l'évêque et le chapitre fuient la ville qui est aux mains des protestants.
Dès 1568, uneordonnance royale prescrit la reconstruction de la cathédrale. Les guerres de Religion continuant, elle n'est pas immédiatement suivie d'effet. Il faut attendre la pacification du pays après l'édit de Nantes pour qu'un arrêt du Conseil privé du roiHenri IV, le 29 décembre 1599, fixe la participation financière de l'évêque à cette reconstruction. En 1601, le chapitre décide que la reconstruction doit se faire à l'emplacement de l'ancienneabbatialebénédictine duXIe siècle dont il ne demeure qu'unclocher[15]. La nouvelle cathédrale est désormais séparée de son clocher par une rue. Dès 1609 elle reçoit untabernacle en bois sculpté doré commandé à Toulouse au sculpteur Louis Behorry. Cette cathédrale est très simple. C'est une église ànef unique àchevet plat surmonté d'un petitclocheton comme on peut le voir sur un plan de la ville de Castres réalisé en 1674. Le bâtiment est de nouveau abandonné pendant lestroubles qui ont lieu dans le Midi, entre 1621 et 1629. Les troupes protestantes duduc de Rohan saccagent alors ce qui avait été reconstruit. Il faut attendre la signature de lapaix d'Alès, le, pour que l'évêque et le chapitre puissent revenir à Castres. Ils reprennent possession de la cathédrale à Pâques 1630, mais faute de moyens financiers peu de travaux sont entrepris sur le bâtiment.
Il faut attendre la nomination deMichel Tubeuf commeévêque de Castres, en 1664, pour que des travaux soient entrepris. Il fait d'abord construire un nouveaupalais épiscopal, en remplacement de l'ancien, petit et vétuste. Il intègre à la construction le clocher de la cathédrale, toujours séparé de celle-ci par une rue.

Une délibération du chapitre a lieu le pour discuter une proposition du grandarchidiacre sur la réédification de la cathédrale, proposition qui est acceptée. Des travaux préparatoires ont lieu de 1671 à 1678 qui concernent la démolition de toutes les constructions se trouvant à l'emplacement de la future construction[16]. L'évêque obtient un arrêt du Conseil d'État deLouis XIV, le, l'autorisant à construire lechœur de la cathédrale en conservant l'ancienne église qui devait servir denef. Les chanoines sont intéressés par ce nouveau projet et fixent leur choix sur les plans dressés par Pierre Mercier[17], architecte et sculpteur de Toulouse. Ce dernier avait auparavant travaillé sur leportail des Trinitaires de Castres.
Le, au cours d'une réunion du chapitre, en présence de l'évêque, les architectes, dont Pierre Mercier, présentent leurs plans pour le futur chœur de la cathédrale. Les chanoines confirment alors leur choix de confier la construction à Pierre Mercier, mais dès le l'évêque marque son opposition à cette décision. Il demande alors un nouveau projet à un architecte deCarcassonne,Guillaume Cailhau, qui lui avait travaillé pour lesDominicains de Castres. Les chanoines s'inclinent finalement devant le choix de l'évêque, qu'une délibération du entérine.
Le plan et le devis ayant été approuvés, l'adjudication est lancée le. Le nouveau chœur doit être réalisé au lieu-ditOrmeaux de l'Évêché. Le plan de Castres dressé en 1674 par Samuel Picard le montre derrière la cathédrale Saint-Benoît avant ces travaux[18]. Les travaux du nouveau chœur sont bénis le 6 août 1678. Les travaux des fondations ont été confiés aux entrepreneurs Arquier et Monnier. Puis, par contrat passé le 9 septembre 1679, Jacques Monnier, architecte, et Jean Favier, sculpteur, doivent construire sur les fondationsune base toscane de pierre de taille en dehors... et d'élever les murs du chœur sur une hauteur de trois cannes[19] sur un délai de trois ans. La mort de l'évêque Michel Tubeuf, le, arrête les travaux.


Louis XIV désigneAugustin de Maupeou comme nouvel évêque de Castres le mais il ne reçoit l'accord du pape que onze ans plus tard, le. Entre ces deux dates, les chanoines nomment tout de même Augustin de Maupeou commevicaire général du diocèse. Le nouveau prélat choisi alors de ne pas reprendre les travaux du chœur interrompus mais il demande au sculpteur Jean Favier d'étudier la réappropriation de l'ancienne église Saint-Benoît. Après un second projet, avec Jacques Arquier, le sculpteur s'engage par contrat du 8 juin 1687 à élargir la nef de trois cannes (5,40 mètres) et à allonger le sanctuaire de 5 cannes (9 mètres), en empiétant sur les murs déjà dressés du chœur.
Par mesure d'économie, levaisseau principal est couvert d'unevoûte en plâtre. Une commande est passée à Jean Favier le pour construire unetribune à l'entrée de la cathédrale. Puis on l'envoie examiner lesstalles de labasilique Saint-Sernin de Toulouse pour qu'il s'en inspire. Le contrat d'exécution des stalles est passé le aux menuisiers Étienne Picard et Antoine Picard. Unjubé est élevé en 1689 par le même Jean Favier.
Lachaire du prédicateur est commandée en 1692. Le réaménagement de la cathédrale était alors terminé, laissant en place les murs du nouveau chœur inachevé. Mais en 1697, un desarcs cède et il faut rapidement faire des réparations. L'état de la voûte étant inquiétant, un nouvel arrêt du grand Conseil du roi rappelle en 1701 l'arrêt de 1673 qui ordonnait la construction du chœur de la cathédrale. En août 1704, la voûte menaçant de tomber, des mesures sont prises pour en empêcher l'effondrement.Mgr de Maupeou est transféré sur lesiège d'Auch le.

Le même jourHonoré de Quiqueran de Beaujeu est nommé évêque de Castres. Ce nouvel évêque demande à l'architecte castraisEustache Lagon[20] un projet d'achèvement du chœur qui est présenté au chapitre le 31 mai 1709. Le projet est approuvé le et la direction des travaux confiée au même architecte. Il est décidé le de détruire la partie de la nef construite parMgr de Maupeou qui empiétait sur le nouveau chœur et de fermer la nef dont les voûtes menaçaient de s'écrouler par un mur au levant.
En 1715, deux maîtres maçons ont confirmé la déchéance de l'ancienne nef. En 1713, les chapelles latérales du nouveau chœur sont couvertes. Les contreforts du vaisseau principal sont réalisés. En 1716, Eustache Langon s'engage à sculpter leschapiteaux et lesclés de voûte des chapelles. En 1717 est dressé le mur occidental. Le 21 juin 1718, les entrepreneurs informent le chapitre que les travaux sont terminés. L'édifice est livré« bien enduit, rabatu et blanchi par le dedans ». La cathédrale est consacrée huit jours plus tard, mais n'est jamais été réellement achevée pour des raisons pécuniaires.
L'évêqueJean-Sébastien de Barral commande le décor et lemobilier liturgique. L'évêque propose de prendre tous les frais à sa charge si le chapitre adoptait le plan de de Paul Vidal, un architecte castrais, qu'il proposait. Les chanoines l'acceptent le. Néanmoins, ce n'est finalement pas le projet exécuté.
Durant laRévolution française, la cathédrale est désaffectée entre 1792 et 1801. Elle sert désormais d'entrepôt de fourrages et de matériel de l'armée des Pyrénées orientales.
Auconcordat de 1801, l'évêché est supprimé le et son territoire est de nouveau rattaché à celui de l'archevêché d'Albi (voir laliste des évêques de Castres). L'ancienne cathédrale, désormais simpleéglise paroissiale, s'enrichit de nombreuses œuvres d'art qui ont été sauvées à la Révolution au moment de la liquidation des biens de l'anciennechartreuse de Saïx, avant sa destruction. Sous leSecond Empire, la question de la construction de la nef est reposée. L'archevêqueClaude Dupuy et le clergé de Castres jugent néanmoins préférable de construire une nouvelle église paroissiale, l'église Saint-Jean-Saint-Louis, trouvant les dimensions de la cathédrale suffisantes.
Le 18 juillet 1918, le mur occidental de la cathédrale s'effondre à la suite de l'explosion de 500 000 obus de mortier du dépôt d'artillerie de Mélou[21]. Les dégâts sont rapidement réparés.
L'église Saint-Benoît est classée au titre desmonuments historiques par arrêté du[22].
En 2023, un chantier a été lancé sur l'extérieur de la cathédrale afin de protéger la grande charpente en bois et la toiture et aménager les vastes combles. Le coût est estimé à 300 000 euros.
Puis l'année suivante, en 2024, la cathédrale Saint-Benoît est d'abord vidée de ses tableaux, de ses mobiliers (dont 500 chaises), de ses tissus et vêtements liturgiques à l'aide des soldats du 8e RPIMA de Castres puis fermée[23] pour une durée de 5 ans à cause des travaux de réfection au niveau des peintures, des vitraux et également des installations électriques. Le coût est estimé à 4,2 millions d'euros. Les autres églises de Castres abritent les mobiliers et œuvres de la cathédrale Saint-Benoit. Notre-Dame de la Platé organise des offices le temps des travaux.
Construite à partir duXIe siècle, l'abbaye Saint-Benoît de Castres conserve de cette époque uniquement son clocher. L'abbatiale était perpendiculaire à l'Agout (dans un axe Est-Ouest), tandis que lecloître s'étendait au sud de cette église. C'est sur les ruines de ces bâtiments que lepalais épiscopal est élevé quelques siècles après.
Lasalle capitulaire s'ouvrait sur la rivière, tandis que leréfectoire était parallèle à lanef de l'abbatiale. Un potager s'étendait vers le Sud, à l'emplacement de l'actueljardin de l'évêché
La cathédrale possède unenef resserrée de quatretravées bordées de sixchapelles et deuxvestibules, ainsi qu'unchœur décoré de trophées en bois doré et encadré par quatre statues demarbre duXVIIe siècle, originaires de lachartreuse de Saïx[22].
Non achevée, elle devait être la plus grande de France ; mais seule la moitié de ce qu'elle devait comporter a été bâtie, soit juste le chœur et sans nef.
Le clocher est encore séparé du corps de l'église aujourd'hui, et a été rattaché aupalais épiscopal de Castres lors de sa construction. Vestige destyle roman, ce clocher domine cette étonnante architecture qui fut largement modifiée au cours des siècles. Son style général est celui d'un clocher-donjon duXIe siècle ouXIIe siècle. C'est une tour carrée, avec descontreforts aplatis dans ses angles et réunis par desarcatures. Servant à l'origine aussi de porte à l'église, elle présente unportail àtympan avec unarc en plein cintre et quatre personnages bibliques sculptés sur l'archivolte. Il a été grandement remanié auXVIIe siècle. Ainsi, l’édifice dans son ensemble présente un langage architecturalbaroque des plus aboutis[24].
Une porte murée, face au palais épiscopal, s'ouvrait autrefois sur une chapelle annexe, dans laquelle se trouvait le premierorgue de la cathédrale. L'organiste entrait par cette porte. Certaines colonnes de l'une et l'autre des chapelles proviennent de l'anciennechartreuse de Saix détruite à laRévolution[12], mais aussi quelques statues[25].
Cet instrument par Théodore PUGET en 1922.
La console est retournée vers la nef, 34 jeux sur 3 claviers de 56 notes et pédalier de 30 notes. Transmission pneumatique : console mécanique jusqu’au buffet. Sommiers du Grand-Orgue, du Récit et de la Pédale (anches) mécaniques, pneumatisés par PUGET. Tirage de jeux mécanique pour le Grand-Orgue sauf le Cornet, 4 jeux du Positif, le Récit (sauf Bourdon 8’, Carillon et Voix Humaine qui sont pneumatiques), et les jeux d’anches de Pédale. Les autres jeux du Positif et les fonds de Pédale sont pneumatiques.
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