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Cathédrale Saint-Étienne de Toul

48° 40′ 31″ nord, 5° 53′ 40″ est
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Cettecathédrale n’est pas la seulecathédrale Saint-Étienne.

Cathédrale Saint-Étienne de Toul
Image illustrative de l’article Cathédrale Saint-Étienne de Toul
Présentation
CulteCatholique romain
DédicataireSaint Étienne
TypeCathédrale
RattachementDiocèse de Nancy-Toul
Début de la constructionXIIIe siècle
Fin des travauxXVe siècle
(XVIe siècle chapelles Renaissance)
Style dominantGothique
ProtectionLogo monument historique Classée MH(1840,1889)
Site webParoisse : Saint Mansuy du Toulois - Messes.Info
Géographie
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMeurthe-et-Moselle
VilleToul
Coordonnées48° 40′ 31″ nord, 5° 53′ 40″ est

Carte

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Lacathédrale Saint-Étienne deToul est un édifice destyle gothique remarquable par sa façade occidentale, chef-d'œuvre dugothique flamboyant, et par soncloître gothique, le deuxième plus grand de ce style en France, et deux chapellesRenaissance. C'est, avecNotre-Dame-de-l'Annonciation de Nancy, l'une des deuxcathédrales dudiocèse de Nancy-Toul.

Architecture

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Les tours de la façade mesurent 65 m de haut[1], la nef, 100 m de long pour une hauteur de voûte de 30 mètres (32 mètres avant rehaussement du dallage) et le transept 56 m de large.

Malgré une construction sur plus de trois siècles, l'édifice (hors façade) présente une grande homogénéité de style. LeXIIIe siècle voit l'édification duchœur, dutransept, de la dernièretravée de lanef et de la première travée de la galerie est ducloître. Un élément remarquable lors de la construction du transept est la création de verrières surmontées de roses qui ouvrent le mur du transept sur la majeure partie de sa hauteur.

Cet effet de mur vitré sera repris à lacathédrale de Metz lors de la création de la façade occidentale, un siècle plus tard ainsi qu'auXVIe lors de la reconstruction du transept tout comme à labasilique Saint-Vincent de Metz.
AuXIVe siècle, les quatre travées suivantes de la nef sont construites. AuXVe siècle, la magnifique façade de style gothique flamboyant est construite ainsi que les deux premières travées de la nef. AuXVIe siècle, deux chapelles Renaissance sont ajoutées à l'avant des collatéraux nord et sud de la nef, la chapelle de Tous-les-Saints, devenue la sépulture deJean Forget, chapelain et chantre du chapitre des chanoines, et la chapelle des Évêques avec sa voûte plate à caissons, supportée par de simples arcs surbaissés - fermée depuis cinquante ans, en attente de restauration.

LaConvention nationale en 1794 impose la destruction des personnages sculptés de la façade (heureusement certains seront sauvés et depuis exposés auMusée de Toul). Un bombardement en 1870 détruit les vitraux Renaissance du chœur. Un bombardement lors de la Seconde Guerre mondiale anéantit la toiture et l'orgue. Une importante campagne de restauration commence dans les années 1980.

Plan du groupe cathédral au début duXXe siècle.

D'une manière générale la cathédrale est une synthèse de l'influence de la cathédrale de Verdun pour la conception du chœur sur crypte et flanqué de tours et de Reims pour la façade « à la française » dont est également reprise l'idée des tympans vitrés des trois portails.

Une école touloise

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Alain Villes dans son ouvrage sur la cathédrale de Toul définit les prémices d'une école touloise qui crée le modèle gothique duXIIIe siècle qui sera en grande partie repris en terres d'empire notamment via l'église Notre-Dame de Trèves ou l'église des franciscains de Cologne, la collégiale deWimpfen-im-Tal

Lechevet lorrain

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Le chevet harmonique dit « lorrain » de la cathédrale.

Deux tours d'aspect inachevé encadrent lechœur ce qui traduit une influence héritée probablement de la cathédrale romane (l'une des tours s'était effondrée peu après sa construction, mais elles étaient coiffées de flèches ajourées gothiques). On retrouve ceplan roman-rhénan sur d'autres édifices religieux lorrains, champenois et rhénans. Ce type de chevet d'influence rhénane est surnommé « chevet lorrain », dont celui de Toul est l'archétype.

D'autres caractéristiques

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Une autre influence touloise apparaît lors de l'édification de la vaste façade de style gothique flamboyant.Si la décoration des tours de la cathédrale est probablement inspirée de celles de l'église Saint-Martin de Pont-à-Mousson, le style des clochers et a définitivement influencé l'architecture de lacollégiale Saint-Gengoult de Toul, dont le chantier fut contemporain de la cathédrale ainsi que plus tardivement en l'église Saint-Léon de Nancy de style néo-gothique.

La structure globale de la façade de structure « à la rémoise » mais dans un style flamboyant de la façade de style français, cette façade fera également des émules. L'influence la plus nette se retrouve sur la façade de labasilique de Saint-Nicolas-de-Port, même si les lignes annoncent déjà la Renaissance, tandis que les portails de labasilique Notre-Dame de l'Épine reprennent la structure avec gâble présentant un Christ en Croix au-dessus du portail principal de Toul.

Une influence sur l'architecture de la région

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La cathédrale de Toul est le premier chantier gothique commencé enterre d'Empire et, de ce fait, a évidemment influencé de nombreux édifices du Saint-Empire, en commençant par laLorraine et même enChampagne :

La chapelle des Évêques

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La sublime chapelle des Évêques est une étonnante chapelle Renaissance dont le plafond unique, en voûte plate, ne contient aucune structure de maintien[2]. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la chapelle attend une restauration et sa réouverture au public[3].

Histoire

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La cathédrale fut probablement construite à l'emplacement d'un temple romain vraisemblablement détruit lors du passage des Huns. Réédifié à plusieurs périodes, l'édifice actuel, en large partie contemporain de la cathédrale de Reims est la sixième cathédrale édifiée à Toul.

Le groupe cathédral

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Simulation 3D du chevet de la cathédrale de Toul au XVIe siècle : hypothèse des flèches maçonnées et ajourées[4].

La première cathédrale, dédiée àsaint Étienne etNotre-Dame, est édifiée dans la seconde moitié duVe siècle. Legroupe épiscopal comprend à l’origine trois églises, l’une consacrée à laVierge Marie, la deuxième à saintÉtienne et la troisième, qui servait debaptistère, à saintJean-Baptiste.Édifiée au nord-est de la ville romaine, la cathédrale est encore bordée d'une partie du mur médiéval sur son flanc Nord.

La cathédrale romane

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Entre963 et967, l'évêque Gérard de Toul fait entreprendre la construction d'une cathédrale romane sur l'emplacement des trois basiliques duVe siècle qui ne formeront plus qu'un seul édifice. AuxXIe siècle etXIIe siècle la cathédrale subit diverses reconstructions avec probablement établissement d'unplan roman-rhénan (chœur flanqué de tours...).

La reconstruction gothique

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Vue sur le chœur de la cathédrale de Toul (premier tiers duXIIIe siècle) et ses chapelles attenantes.

La construction de l'édifice que nous pouvons contempler actuellement s'étale sur trois siècles. Elle débute probablement avant 1220, avec plusieurs phases de construction plutôt rapides et d'arrêts assez longs liés à la vie de la cité épiscopale, pour finalement s'achever en1497 par la façade flamboyante, la cathédrale romane étant détruite petit à petit pour laisser place à l'élévation gothique.

Le chœur (1210-1235)

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Le gros-œuvre du chantier débute par le chœur, flanqué de deux tours de chevet dites « harmoniques », adaptation du plan-type de l’église gothique avec la tradition romane de l'ancien édifice (comme à lacathédrale de Verdun). Ce premier chantier est entrepris rapidement après le début des travaux de reconstruction gothique de la cathédrale de Reims, le chantier de Toul reprend en effet la structure de la chapelle axiale de Reims de manière plus vaste et monumentale. Le chevet de Toul débute donc entre1207 et1221, avant ou pendant l'épiscopat de l'évêqueEudes II de Sorcy (1219-1228).

Le chœur est achevé rapidement, dès1235, et se compose d'un chœur à sept pans encadré de deux tours harmoniques ouvertes en chapelles surmontées de tribunes.

Le vaste transept (1275-1297)

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La construction du vaste et audacieux transept, dont le volume est remarquable (48 m de longueur sur 16,5 m de largeur avec initialement 32 m sous voûte), ainsi que de la dernière travée de la nef, nécessaire à la stabilité de l'ensemble commence vers1275 pour s'achever rapidement, vers1297. Dès l'achèvement du transept, le nouveau chœur des chanoines est mis en place en son centre. En contrebas du transept sont probablement édifiés le portail du cloître et les premières travées attenantes.

La nef (1331-1400)

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Vue sur la lumineuse nef et le revers de la façade.

Les cinq dernières travées précédentes de la nef sont édifiées de 1331 à 1400, en parallèle avec la destruction progressive de la nef romane. Fait étonnant, le plan établi sur la travée stabilisant le chœur est scrupuleusement respecté durant un siècle, l'unique modification notoire est l'ajout de chapelles ouvrant sur les bas-côtés. Le cloître est également réédifié en style gothique parPierre Perrat (mort en 1400) d'après le modèle des travées édifiées en contrebas du transept, établissant ainsi l'un des plus vastes cloîtres gothiques de France.

Entre 1400 et 1460, les travaux sont totalement interrompus du fait de la guerre entre le duc de Bourgogne et leduc de Lorraine.

L'achèvement flamboyant

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La façade harmonique (1460-1497)
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Façade harmonique flamboyante.

En1460, le chapitre de la cathédrale s'étant adressé au pape et au roi de France, il reçoit du papeSixte IV un don de1 000 livres, et du roiLouis XI1 500 livres qui permettent la reprise des travaux. La construction d'une partie de la façade, jusqu'au niveau de la rosace, et de la première travée de la nef est entreprise parJacquemin de Lenoncourt. On démolit lemassif occidental de la cathédrale romane duXIe siècle. La façade gothique est aux armes deWarry de Dommartin, évêque de Verdun, et deRené II de Lorraine.
Les seconde et troisième travées de la nef sont achevées dans le style gothique flamboyant. Suit le raccord entre la façade construite à partir de 1460 et la quatrième travée de la nef achevée à la fin duXIVe siècle. Le, le chapitre de Toul commande àTristan de Hattonchâtel le dessin de la façade occidentale en se réservant le droit de la faire construire par l'architecte de son choix. En1496, la construction du portail occidental de la cathédrale est complétée par le couronnement fleurdelisé des deux tours de style gothique flamboyant ; en 1497 sonnent les premières cloches dans la tour Nord.

Chapelles et aménagements intérieurs
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La chapelle Jean-Forget.

Entre la fin duXVe siècle et le début duXVIe siècle, l'autel des reliques est édifié dans le collatéral sud. De style composite, il combine avec harmonie le style gothique flamboyant et le style renaissant. Il est orné des armes des mécènes, Nicolas le Sane,chanoine de la cathédrale de Toul etarchidiacre dePort, encadré par les armes des évêques de Toul et du blason du chapitre canonial de Toul.1503 voit la réalisation par un certain I.V. (Jehan le Verrier ?) de la verrière du Couronnement de la Vierge, dans le croisillon nord du transept de la cathédrale[5]. Il est orné des armes des mécènes, le blason de Nicolas le Sane, le blason du cardinalRaymond Perrauld,évêque de Gurk etadministrateur apostolique du diocèse de Toul, le blason des évêques de Toul ainsi que le blason du chapitre canonial de Toul.

Apports Renaissance et baroque

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Chapelle des Évêques (édifiée après 1533).

À la Renaissance, la cathédrale se voit complétée par la construction du dôme dit « à la Boule d'Or », sur la toiture, à la croisée du transept. Vers1530, la construction de deux clochers surmontant les tours du chevet est achevée. Avant1533, l'évêqueHector d'Ailly (1524-1532) passe commande de la chapelle des Évêques, de style Renaissance, dans le collatéral nord de la nef ; sa voûte plate dallée a la plus grande portée jamais réalisée (8 mètres)[6].

En1534, le campanile, entre les deux tours du portail occidental de la cathédrale, est édifié dans le style Renaissance. Il comporte une colonnade, des chapiteaux corinthiens, des arcs en plein-cintre et un dôme. La cloche date de1536. En1537, sous l'épiscopat d'Antoine Pélegrin (1537-1542), la partie supérieure du grand meuble de sacristie est installée.

Avant1549, le chantreJean Forget passe commande de la chapelle de Tous-les-Saints dans le style Renaissance. Édifiée dans le collatéral sud de la nef de la cathédrale, la chapelle comporte un dôme surmonté d'un lanternon et utilise le procédé de la perspective en trompe-l'œil deJean Pèlerin dit « leViator », chanoine de la cathédrale.

En1561 l'étage supérieur de la tour sud du chevet s’effondre. Les chanoines de la cathédrale font abattre l'étage supérieur de la tour nord du chevet par sécurité et pour une restauration symétrique selon la sensibilité duXVIe siècle font ajouter des toitures en bonnet-de-prêtre.

Fresque de saintGérard de Toul.

Entre1625 et1725, l'abside est décorée de marbres et de tableaux représentant des saints : les saints patrons de la cathédrale,saint Étienne,saint Jean-Baptiste, saintGérard de Toul ; des saints évêques de Toul, saintMansuy,saint Amon,saint Gauzelin ; lesPères de l'Église,saint Ambroise,saint Grégoire,saint Jérôme,saint Augustin ; d'autres saints très vénérés dans le Toulois, universels,saint Joseph etsainte Ursule, ou plus locaux, saintLéon IX,sainte Aprône ; les saintsApôtres du Christ,saint Pierre etsaint Paul. Certaines de ces peintures à l'huile sur toile seraient deRémond Constant. Sept tableaux décorant le chœur sont attribués àClaude Charles et sont actuellement classés monument historique au titre d'objets[7]. Tous ces panneaux peints étaient amovibles à l'origine et servaient de portes d'armoires où les reliquaires des saints correspondants étaient conservés. La Vierge Marie, « mère de Dieu » ouThéotokos, est sculptée dans l'albâtre, et sa statue se trouve sous la baie d'axe du chœur, derrière le maître-autel.

Deux cathédrales pour un diocèse

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En1648, l'annexion définitive de l'évêché de Toul au royaume de France, est entérinée à la suite destraités de Westphalie qui mettent fin à laguerre de Trente Ans. Cette date marque le début d’une longue et lente décadence et mise à l'écart de Toul en tant que centre spirituel. En1776, le diocèse de Toul qui recouvrait les trois-cinquièmes duduché de Lorraine est démembré pour créerex nihilo les évêchés deNancy etSaint-Dié.

En1790, l'évêché de Toul qui existait depuis leIVe siècle est supprimé au profit de Nancy. LeXVIIIe siècle voit la construction de chapelles latérales, de la tribune d'orgues (1750). En janvier1794, par arrêté municipal et à l'insistance de Paris, on supprime les statues qui garnissaient les niches des portails de la façade occidentale, du jubé, des stalles, et divers ornements dont les sculptures du cloître. Il est cependant possible de se donner une idée de la statuaire en allant admirer le portail de l'église Saint-Martin de Pont-à-Mousson, fortement inspiré du portail principal de la Cathédrale de Toul et dont la statuaire fut refaite après la Révolution.

Chapelle des Évêques (état en 2005).

En1824, l'évêché de Nancy devient l'évêché de Nancy-Toul. Les verrières duXIIIe siècle de l'abside du chœur sont déposées en 1836 en parallèle au réaménagement des absidioles de part et d'autre du chœur, sous les tours de chevet. En1840, la cathédrale est classée sur lapremière liste desmonuments historiques[8] ; le cloître ne sera classé qu'en 1889.Casimir de Balthasar de Gachéo réalise, en1863, la verrière de saint Étienne, dans le croisillon sud du transept de la cathédrale. En1870, la façade occidentale (dont la verrière de la grande rosace du début duXVIe siècle) et le côté sont endommagés par les tirs prussiens. En1874,Émile Boeswillwald, architecte en chef des monuments historiques, entreprend la restauration de la cathédrale. Son filsPaul Boeswillwald lui succède. Les verrières de l'abside du chœur de la cathédrale sont installées en 1874-1876.

Le mercredi, les Allemands sont proches de la ville sur laquelle leur artillerie envoie ses premiers obus. Le 20, la bataille s'engage et l'infanterie française oppose une vive résistance à la progression de l'ennemi. Les canons allemands ont pris pour cible la cathédrale Saint-Étienne dont la toiture, touchée par unobus de 210 prend feu. L'incendie embrase rapidement le reste de l'édifice. Des blocs de pierre tombent sur le parvis, des flammes immenses jaillissent de la grande rosace et des tours, le grand orgue, qui date duXVIIIe siècle, est complètement consumé. Le 21, les troupes françaises se retirent. Pendant trois jours le feu ravage le quartier Sud de la ville. Une couverture provisoire est mise en place pour mettre hors-d'eau et protéger les voûtes. La restauration réelle de la toiture à hauts combles fut tardive, ainsi cette installation provisoire dura plus de quarante ans !

La restauration

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Après l'incendie de 1940

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Châsse de Sainte-Valérie, Trésor de la cathédrale de Toul.

Après l'incendie dejuin 1940, la cathédrale, dépourvue de couverture pendant plusieurs années, est soumise aux intempéries. Après guerre, sous la direction de Dominique Bortoluzzi, la tour sud, la rosace et la tribune d'orgue sont restaurées. Dès 1960, il est possible de songer au projet d'un nouvel orgue pour la cathédrale. Malheureusement, la toiture provisoire mise en place après la guerre donne rapidement des signes de faiblesse.

Rétablissement du haut-comble de la charpente (1981-1995)

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Ivoire du trésor de la cathédrale de Toul.

En 1978, les toitures de la cathédrale ne sont toujours pas restaurées et on doit même fermer l'édifice par mesure de sécurité. Le siège dudiocèse de Nancy et de Toul ayant été transféré àNancy en 1790, la cathédrale de Toul appartient à la commune, qui assume la lourde charge de restaurer l'intérieur de l'édifice.

C'est seulement à partir de 1981 que les toitures sont reconstruites en reprenant la géométrie d'avant 1940 (couverture en ardoises sur une haute charpente métallique). Cette restauration des parties extérieures de la cathédrale à l'exception de la façade occidentale s'achève en 1995.

Restauration de la polychromie intérieure et couvertures du cloître (2003-2017)

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Suivent ensuite successivement la restauration partielle de la façade occidentale avec ses deux tours (2003), les travées de la nef principale y compris la polychromie de la nef principale et des clefs de voûte (2004-2005), ainsi que la riche polychromie du chœur et du transept (2006-2008), les toitures du cloître (2009-2010) recouvert partiellement depuis 60 ans par un toit provisoire entôle ondulée, et la chapelle des Évêques (2017-202?).Les bas-côtés attendent encore une future restauration qui sera consécutive à la restauration des toitures des collatéraux (2020).

Les 800 ans de la cathédrale

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En 2021, la cathédrale fête dignement ses 800 ans[9] et un programme culturel spécifique célébrera ce vaste édifice durant les années 2021 et 2022.À l'occasion de ces célébrations est inaugurée une nouvelle salle du trésor désormais accessible au public.

La cathédrale en chiffres

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Galerie Est du cloître.
Longueur totale hors œuvre (extérieure)100 m
Longueur totale dans œuvre
(du chœur jusqu'à la façade ouest)
89,81 m
Largeur totale de la façade occidentale37 m
Hauteur des tours de façade62 m
Longueur de la nef centrale (8 travées)52,58 m
Hauteur sous voûte de la nef30 m
Hauteur des bas-côtés16,77 m
Longueur hors œuvre du transept57 m
Longueur dans œuvre du transept47,78 m
Largeur du transept16,45 m

Autres chiffres remarquables :

Le cloître gothique

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La construction du cloître a commencé vers1240, d'abord par la galerie Est, dans un style gothique rayonnant, aux grandes baies ouvertes et très simples. L'évacuation de l'eau par les gargouilles s'effectuevia des chéneaux, une avancée technologique très moderne pour l'époque et étudiée parViollet-le-Duc. L'intégralité du cloître a été terminée avant la fin duXIIIe siècle. AuXIVe siècle, la salle du chapitre a été aménagée dans la galerie Nord du cloître, contre la nef de la cathédrale, et fermée par une vaste verrière gothique rayonnante donnant dans le jardin.

Il est considéré comme le deuxième plus grand cloître gothique de France, avec 65 mètres pour la galerie Est qui compte dix travées, de l’entrée extérieure du cloître jusqu'au portail communiquant avec l'intérieur de la cathédrale, avec 40 mètres pour la galerie Sud qui est percée de six baies, avec 52 mètres pour la galerie Ouest qui compte huit travées. Les cloîtres gothiques sont en général plus petits que les cloîtres romans, mais il pourrait s'agir ici d'un cas d'adaptation avec harmonie d'une élévation gothique innovante sur un plan de tradition romane. Ce cloître a été construit à la taille d'un des évêchés les plus grands de tout l'Occident chrétien, pendant tout le Moyen Âge, et à la taille d'un chapitre cathédral en conséquence.

  • Le cloître de la cathédrale depuis la tour Sud.
    Le cloître de la cathédrale depuis la tour Sud.
  • Cloître de la cathédrale Saint-Étienne. Photographie de Séraphin-Médéric Mieusement, 1878.
    Cloître de la cathédrale Saint-Étienne. Photographie deSéraphin-Médéric Mieusement, 1878.
  • La cathédrale et le cloître.
    La cathédrale et le cloître.

Les grandes orgues

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Grandes orgues de la cathédrale Saint-Étienne
Orgue néoclassique.
Orgue néoclassique.
Localisation
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionLorraine
DépartementMeurthe-et-Moselle
CommuneToul
ÉdificeCathédrale Saint-Étienne de Toul
Latitude
Longitude
48° 40′ 31″ nord, 5° 53′ 40″ est
Facteurs
ConstructionCurt Schwenkedel (1963)
Caractéristiques
Jeux68 (70 registres)
Claviers4
Tuyaux4896
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Grandes Orgues Dupont (1755).

La cathédrale disposait d'un orgue au moins depuis leXIVe siècle. Il connut plusieurs aménagements successifs. À partir de1740, les chanoines de la cathédrale s'adressèrent à plusieursfacteurs en vue d’édifier un grand instrument sur la tribune, en remplacement du précédent, qui datait duXVIe siècle :François Thierry,Charles Cachet etJean-André Silbermann furent ainsi sollicités. Ils confièrent finalement le marché en 1751 àNicolas Dupont, qui construisait alors les orgues de l’église Saint-Jacques deLunéville, et dont ils avaient pu apprécier sur place le travail. La réception des travaux eut lieu le.

Les sculptures du buffet furent réalisées par Athanase Lacourt, de Toul. L'instrument avait quatre claviers et quarante et un jeu. Le premier titulaire futJean-Baptiste Nôtre (1732-1807), auteur d'unLivre d'orgue manuscrit. Comme il l’avait écrit dans son devis rédigé en 1751 pour les chanoines, l’ambition de Nicolas Dupont avait été de doter la cathédrale d’un instrument « comparable avec le plus grand nombre des grandes orgues de France, dans lequel on trouvera les jeux pour jouer tous les couplets qui peuvent se faire selon le bon goût du temps, et pouvoir les diversifier pendant tout un office, sans être obligé de répéter deux fois les mêmes mélanges ».

L’instrument de Nicolas Dupont, plusieurs fois modifié par la suite, fut complètement détruit le dans l’incendie de la cathédrale, et remplacé par un instrument de stylenéoclassique dû àCurt Schwenkedel, inauguré le parGaston Litaize.

La restauration et la modernisation de l'instrument Curt Schwenkedel - financée par la ville deToul (propriétaire) pour 468 905 euros (en trois parties, le travail du facteur d'orgue, le travail bénévole du technicien conseil de la ville Pascal Vigneron, à Hauteur de 150 000 euros, chamade de 4 pieds comprise, et le travail des artisans de la ville) - a été faite par lefacteur d'orgues Kœnig, basé àSarre-Union[10]. Son inauguration et sa bénédiction eurent lieu le, en la présence deJean-Louis Papin (évêque de Nancy-Toul),Jean-Pierre Grallet (archevêque de Strasbourg) et deClaude Schockert (évêque émérite de Belfort-Montbéliard). C'est àOlivier Latry, organiste titulaire deNotre-Dame de Paris, que reviendra l’honneur de donner le concert d’inauguration l'après-midi même.

Grandes Orgues de la cathédrale de Toul Schwenkedel - Koenig

Positif de dosGrand OrgueRécit expressifPectoralPédalier concave
1er clavier2e clavier3e clavier4e clavierà l'allemande
56 notes56 notes56 notes56 notes32 notes
Montre 8Montre 16Bourdon 16Bourdon en bois 8Principal 32
Bourdon 8Montre 8Flûte à cheminée 8Flûte à cheminée 4Soubasse 32
Prestant 4Bourdon conique 8Principal 8Principal 2Principal 16
Flûte 4Flute 8Voix céleste 8Flûte 2Soubasse 16
Nazard 2 2/3Prestant 4Octave 4Tierce 1 3/5Principal 8
Doublette 2Flûte à cheminée 4Doublette 2Sifflet 1Flûte à fuseau 8
Tierce 1 3/5Doublette 2Cornet 5 rgsCymbale 3 rgsPrincipal 4
Larigot 1 1/3Quarte 2Plein-jeu 4 - 5 rgsRanquette 16Flûte 4
Fourniture 4 rgsFlûte 1Carillon 3 rgsTrompette 8Bourdon 2
Cymbale 3 rgsSesquialtera 2 rgsTrompette 8Hautbois 8Rauschpfeiffe 3 rgs
Trompette 8Fourniture 5 - 7 rgsClairon 4Grosse mixture 5 rgs
Cromorne 8Cymbale 4 rgsVoix humaine 8Posaune 32
Clairon 4Bombarde 16Chamade 8 (du GO)Bombarde 16
Trompette 8Chamade 4 (du GO)Trompette 8
Clairon 4Douçaine 8
Chamade 8Clairon 4
Chamade 4

4 claviers manuels 56 notes

1 pédalier concave, à l'allemande 32 notes - / - Tirasses/Positif/GO/Récit/Pectoral

Tirage, des registres électrique et traction, des notes mécanique - / - Appels d'Anches/Récit/GO/Positif

Tuyaux (alliage, d'étain et de plomb) - / - Accouplements/Positif/GO/Récit/Pectoral

Combinateur Pietrique - Pédale (Expression Récit)

70 registres

Le Festival Bach de Toul

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Console de l'orgue de la cathédrale de Toul.

Depuis, la commune organise leFestival Bach de Toul consacré àJohann Sebastian Bach. La première édition voit la participation deFrançois-Henri Houbart, organiste de la Madeleine à Paris,Suzanne Ramon, lauréat du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, Yeon-Ju Kim, du quatuor de saxophone Versax, dePascal Vigneron, Christine Auger et deKarolos Zouganelis dans les variations Goldberg BWV 978. L'édition 2011 voit la participation de Pierre Méa, organiste de la cathédrale de Reims,Véréne Westphal, violoncelliste,Thierry Ospital, lauréat du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, Manuel Roque Cardoso, pianiste, lauréat de l’École normale de musique de Paris, Lequatuor de clarinette Clarias, la mezzo sopranoAnne Maugard, Le clavecinistePieter-Jan Belder, le pianisteDimitri Vassilakis. Le directeur artistique du Festival Bach de Toul estPascal Vigneron. Les lieux des concerts sont la cathédrale Saint-Étienne, la collégialeSaint-Gengoult, le musée de Toul, la chapelle de l'hôpital Saint-Charles.

Les vitraux

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Vitrail du transept nord daté de 1503.

Riche de la tradition verrière et des vitrilliers lorrains, la cathédrale conserve des vitraux depuis son édification (XIIIe siècle) jusqu'aux créations duXIXe siècle.

Le chœur fut orné de vitraux commandés par l'évêque Roger de Mercy en 1235, ces vitraux représentent des scènes bibliques ou de la vie de saint et furent déplacés dans les absidioles attenantes au chœur auXIXe siècle à la suite de la conception de nouveaux vitraux parCasimir de Balthazar de Gachéo. Ce dernier composa de beaux vitraux pour habiller les trois fenêtres à doubles lancettes de 26 mètres de haut éclairant le chœur : dans un style historiciste, l'artiste présente 14 scènes de la vie duChrist dans la verrière centrale ; des scènes de l'Ancien Testament dans celle de gauche ; des épisodes clefs de la vie de l'Église dans cette de droite.

L'œuvre majeure de Balthazar de Gachéo est le grandiose vitrail du transept Sud posé en 1863. Cette vaste verrière habille la plus vaste ouverture gothique d'un seul tenant de France (28 m de haut - 216 m2). Le registre supérieur évoque l'invention des reliques de Saint-Étienne tandis que la partie inférieure représente quatre des plus célèbres évêques de Toul : le premier,saint Mansuy ;saint Epvre ;saint Gérard et saintLéon IX évêque puis Pape et les scènes de vies qui leur sont associées.

Levitrail du transept Nord date duXVe siècle et représente une très beaucouronnement de la Vierge, thématique intéressante puisqu'il rappelle notamment la double consécration de la cathédrale de Toul à Notre-Dame en plus de saint Étienne. Ce vitrail de 1503 est signé I.V. pour Jean le Verrier et comme pour le transept Sud possède des proportions remarquables.

Les fenêtres hautes de la nef quant à elles présentent des grisailles aux liserés bleutés duXVe siècle.

Gisants et plaques mortuaires

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Outre les gisants de Mansuy de Toul, de Gérard et d'un autre évêque, il y a une grande quantité de gisants et de plaques mortuaires au sol de la cathédrale, quarante-trois sont classés. Il y en a aussi dans le cloître.

  • Un dans la cathédrale.
    Un dans la cathédrale.
  • Un chevalier de Saint-Jean.
    Un chevalier de Saint-Jean.
  • Dans le cloître.
    Dans le cloître.
  • De l'évêque Mansuy.
    De l'évêque Mansuy.

Les cloches

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Clocheton Renaissance de la façade et sa cloche de 1536.

Si les archives nous indiquent que les premières cloches sonnèrent en 1497, probablement dans la tour sud-ouest, nous ne connaissons ni leurs dates de fontes ni leur nombre exact mais probablement quatre.

En 1534 étaient faites trois grosses cloches pour le campanile (14 000, 10 000 et6 000 livres). La seconde fut refondue en 1634 par Nicolas de Lépine. Trois cloches furent refondues en 1767 par Ignace-Antoine Henriot pour obtenir les notes defa, sol, la et si.

Une autre cloche fut également mise en place en 1536 dans le carillon situé dans le clocheton Renaissance de la façade. Sa fonction n'étant pas religieuse, elle fut conservée et sonne toujours les heures depuis son installation durant la Renaissance. Le beffroi de la tour nord-ouest n'a pas été modifié depuis son édification c'est ainsi l'un des plus anciens de France.

Au moment de laRévolution française, la cathédrale possédait donc 8 cloches sonnant l'octave complet, les quatre plus grosses dans la tour Saint-Gérard (gros clocher) et les autres dans la tour Saint-Étienne.Destinées à rythmer la vie du clergé, elles furent presque toutes envoyées à Metz pour y être fondues durant la Révolution française. Une cloche par beffroi fut cependant conservée, elles furent refondues en 1820 pour en faire quatre nouvelles cloches, elles disparurent toutes durant l'incendie de la tour sud-ouest en.

En 1961 furent fondues cinq cloches par la fonderie Causard à Colmar[11] :

En 2023 la sonnerie a été complété par autres trois cloches coulées par la Fonderie italienne Capanni de Castelnovo né Monti de Reggio Emilia, dont :

Notes et références

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  1. http://www.ot-toul.fr/PDF/CATHEDRALE-F-03.pdf
  2. « Renaissance en cathédrale, la chapelle des évêques - Catalogue de l'exposition La Renaissance à Toul, Morceaux Choisis, juin 2013 - Agence Pierre-Yves Caillault ACMH », surAgence Pierre-Yves Caillault ACMH,(consulté le).
  3. « Cathédrale Saint-Etienne de Toul », surcluaran.free.fr(consulté le).
  4. MGS 3D (Maxime Santiago) & ville de Toul
  5. LAMARQUE (Vincent), « Les vitraux duXVIe siècle dans le Toulois », inÉtudes touloises, Toul, 2006,no 118,p. 8-16.
  6. http://www.etudes-touloises.com/articles/105/art2.pdf
  7. Œuvres de Claude Charles sur le sitePalissy.
  8. « Ancienne cathédrale Saint-Etienne et son cloître », noticeno PA00106374, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  9. « La Lorraine c'est beau comme... la Cathédrale de Toul », surFrance Bleu(consulté le)
  10. « Toul : inauguration de l’orgue de la cathédrale Saint-Etienne », surwww.estrepublicain.fr(consulté le)
  11. enregistrement du Plenum de sonnerie des 5 cloches de la Cathédrale Saint-Étienne &Plenum depuis le beffroi

Annexes

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Sources et bibliographie

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Sur l'édifice

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Par ordre chronologique de parution :

Sur les orgues

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Sur les vitraux

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Sur les cloches

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Sur le chapitre de la cathédrale

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  • Jean-Paul Aubé, « Les chanoines de la cathédrale de Toul », à la veille de la Révolution. Des hommes de leur temps, dansÉtudes touloises, 2017,no 162,p. 19-25(lire en ligne)

Autres

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  • Michel Hachet, « Le mausolée de saint Mansuy à la Cathédrale de Toul : fin d’une pérégrination », dansÉtudes touloises, 2013,no 146,p. 3-7(lire en ligne)

Articles connexes

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Discographie

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  • Paraphrases surLes Jours de l'Apocalypse d'après les poèmes d'Armel Guerne.Pascal Vigneron, aux grandes orgues Curt Schwenkedel de la cathédrale de Toul ;Marie-Christine Barrault, récitante.
  • Johann Sebatian Bach, lesVariations Goldberg, premier enregistrement critique avec les trois instruments à claviers -Pascal Vigneron, aux Grandes Orgues Curt Schwenkedel de la Cathédrale de Toul,Dimitri Vassilakis, piano et Christine Auger, clavecin.
  • Jean-Baptiste Nôtre 1738-1807,Le Livre d'orgue- premier enregistrement mondial -Pascal Vigneron, aux Grandes Orgues Curt Schwenkedel de la cathédrale de Toul, et de l'orgue historique de Domgermain
  • Johann Sebatian Bach,Partitas pour clavier,Pascal Vigneron, aux Grandes Orgues Curt Schwenkedel de la cathédrale de Toul
  • Les orgues de Meurthe et Moselle,Volume I,Pascal Vigneron, aux orgues de la cathédrale de Toul, de la collégiale Saint-Gengoult, des églises de Domgermain, Vezelize, Colombey-les-belles, Lucey, Foug, Villey-Saint-Étienne

Liens externes

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