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Cathédrale Saint-Étienne de Meaux

48° 57′ 36″ nord, 2° 52′ 44″ est
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Pour les articles homonymes, voirSaint-Étienne (homonymie).

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Cettecathédrale n’est pas la seulecathédrale Saint-Étienne.

Cathédrale
Saint-Étienne de Meaux
Image illustrative de l’article Cathédrale Saint-Étienne de Meaux
Présentation
CulteCatholique
DédicataireSaint Étienne
TypeBasilique mineure
RattachementDiocèse de Meaux
Début de la construction1175
Fin des travaux1540
Style dominantGothique
ProtectionLogo monument historique Classée MH(1840)
Site webPôle Missionnaire de Meaux - Église catholique
Géographie
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
Province historiqueChampagne
DépartementSeine-et-Marne
VilleMeaux
Coordonnées48° 57′ 36″ nord, 2° 52′ 44″ est

Carte

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Lacathédrale Saint-Étienne de Meaux est unecathédralecatholique, située àMeaux dans ledépartement français deSeine-et-Marne enrégionÎle-de-France.

Sonchœur, la grande élévation de ses cinqvaisseaux — vaisseau central et doublescollatéraux — la tourflamboyante qui la surmonte, la luminosité de l'intérieur, la riche ornementation dutransept, la tombe deJacques-Bénigne Bossuet, la teinte de la pierre avec laquelle elle a été construite, sont les principaux attraits de cette cathédrale.

Histoire

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Nef etchœur.
Article détaillé : Histoire de Meaux au Moyen Âge.
À l'intérieur de la cathédrale une plaque commémore la date où elle fut élevée à la dignité de basilique.

La construction de cette cathédrale commence auXIIe siècle pour s'achever quatre siècles plus tard, au milieu duXVIe siècle. Cette longue attente trouve partiellement son explication avec laguerre de Cent Ans et l'occupation anglaise de la cité. La construction de la cathédrale gothique débuta par lechœur, entre 1175 et 1180.

Dès 1198, la veuve ducomte de ChampagneHenri Ier de Champagne fut inhumée dans la cathédrale, et avant 1200, ledéambulatoire, troischapelles rayonnantes, les doublesbas-côtés du chœur et l'étage des tribunes situé au-dessus des bas-côtés intérieurs étaient construits. De 1215 à 1220, les grosses piles de lacroisée du transept furent élevées, ainsi que les niveaux supérieurs du chœur c'est-à-dire letriforium et les fenêtres hautes. De plus le chœur fut couvert devoûtes d'ogives. Cela est attesté par un dessin datant des environs de 1220, fait parVillard de Honnecourt, et représentant ce chœur primitif doté de trois chapelles rayonnantes.

Un nouvel architecte édifia letransept et les deux dernièrestravées de lanef de 1220 à 1235, et déjà en 1235, la chapelle du bas-côté droit de la nef, située au niveau de la dernière travée fut créée.

À peine 50 ans après l'édification duchœur, il fallut procéder à sa reconstruction-restauration. En effet, les fondations avaient été mal faites et le chœur primitif, doté detribunes trop lourdes, était en train de s'affaisser. Le chœur actuel, de style gothique rayonnant, fut érigé entre 1253 et 1278 parGautier de Varinfroy. Ce dernier qui travaillait sur le chantier de lacathédrale d'Évreux signa un contrat avec l'évêque et lechapitre de chanoines de Meaux. Ce contrat, conservé actuellement, mentionne un salaire de 10 livres par an, plus certains autres avantages. Pour régler le problème de la stabilité du chœur, Gautier de Varinfroy employa la méthode utilisée pour lacathédrale Notre-Dame de Rouen en supprimant le niveau des tribunes du chœur, mais en conservant les baies des tribunes donnant sur la partie centrale de ce dernier. Subséquemment, les trois chapelles absidiales furent surélevées afin de les mettre en correspondance avec la nouvelle hauteur du déambulatoire.

Une nouvelle campagne de construction débuta en 1266 et fut financée parJeanne Ire de Navarre, dernière héritière ducomté de Champagne et future épouse dePhilippe IV le Bel. On modifia alors les façades des deux croisillons du transept afin de les mettre au goût du jour. Ce fut un architecte dont le nom reste inconnu qui procéda aux travaux de la façade du bras sud du transept. Pierre de Varinfroy, un descendant de Gautier, réalisa la façade du bras nord en s'inspirant de celle deNotre-Dame de Paris. Pour ce faire il réutilisa les sculptures créées au début duXIIIe siècle, lesquelles furent remontées sur le nouveauportail.

En 1317, le roi de FrancePhilippe V le Long donna un terrain pour construire deuxchapelles rayonnantes supplémentaires. Puis en 1322,Charles IV le Bel, fit également une donation.
Vers 1331-1335, un bourgeois de Meaux, Jean de Rose, subsidia la dernière chapelle latérale à droite de la nef.

En 1335, le roiPhilippe VI autorisa l'allongement de la nef de trois travées, les dernières, situées à l'ouest de l'édifice. Dès lors, les travaux repartirent, mais concernèrent uniquement la moitié droite des trois premières travées, ainsi que la porte droite et la porte centrale de la façade occidentale. En 1336, lestympans de ces deux portails furent sculptés, mais en 1358, les travaux s'arrêtèrent à la suite d'unejacquerie paysanne. Peu après, laguerre de Cent Ans débuta et, comme presque partout en France, les travaux s'arrêtèrent.

Ils reprirent en 1390, avec la construction de la partie gauche des trois premières travées, ce qui dura jusque 1410. Puis la situation militaire de la France se dégrada sérieusement (règne deCharles VI) et les travaux s'arrêtèrent à nouveau, à la suite de l'occupation de la ville par les Anglais (1422–1439).

Sainte Bathilde au chevet du défuntSaint Éloi,Jean Senelle (1605–1671).

Les trois premières travées de la nef ne furent dès lors terminées que durant la deuxième moitié duXVe siècle. D'autres travaux suivirent encore : les quatrième et cinquième travées de la nef furent modifiées en style flamboyant, à la fin duXVe siècle. La tour droite fut enfin achevée après une longue campagne allant de 1505 à 1540. Quant auportail gauche, il fut achevé avant 1506. Il en va de même de la premièrechapelle gauche de lanef.

En 1562, la cathédrale fut pillée et endommagée par leshuguenots.

Au début duXIXe siècle, plusieurs événements fragilisent un peu plus l'édifice. Lafoudre tombe sur la cathédrale le 29 août 1808[1], détruisant une partie de l'orgue, la porte d'entrée et une tourelle. Le 28 mars 1814, l'explosion d'un magasin depoudre noire voisin la fragilise un peu plus[2]. Une longue restauration a lieu de 1839 à 1894. Le pourtour du chœur est refait ainsi que lesarcs-boutants de la nef. La troisièmetravée de la nef élevée dans le style flamboyant est modifiée pour ressembler aux autres travées, selon le principe des restaurateurs duXIXe siècle qui prônait l'unité de style, quitte à altérer les monuments.

La cathédrale fait partie, comme tant d'autres, de la premièreliste de 1840 desmonuments historiques, établie parProsper Mérimée[3].

Galerie

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  • Façade occidentale de la cathédrale de Meaux.
    Façade occidentale de la cathédrale de Meaux.
  • Le grand portail central de la façade occidentale est surmonté d'un élégant gable flamboyant. Plus haut se trouve la rosace, flamboyante elle aussi.
    Le grand portail central de la façade occidentale est surmonté d'un élégantgable flamboyant. Plus haut se trouve la rosace, flamboyante elle aussi.
  • Façade ouest de la cathédrale de Meaux.
    Façade ouest de la cathédrale de Meaux.
  • Le monument de Jacques-Bénigne Bossuet (1627–1704), évêque de Meaux de 1681 à 1704, par Ernest Henri Dubois (1863–1930), placé dans la cathédrale de Meaux en 1911.
    Le monument deJacques-Bénigne Bossuet (1627–1704), évêque de Meaux de 1681 à 1704, parErnest Henri Dubois (1863–1930), placé dans la cathédrale de Meaux en 1911.

Description générale

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Panoramique sphérique du chœur et du transept de la cathédrale.

Entreprise vers 1175 (douze ans aprèsNotre-Dame de Paris), la construction de la cathédrale Saint-Étienne prit fin en 1540. Comme bien d'autres cathédrales duMoyen Âge, le monument reste inachevé, comme en témoigne sa façade profondément dissymétrique et dotée d'un clocher provisoire, devenu définitif au fil des siècles.

La cathédrale de Meaux n'est pas grande, elle mesure seulement85 mètres de long (contre130 m àParis et145 mètres àAmiens). Sa construction s'étant déroulée sur plus de 350 ans, on y retrouve un peu toutes les étapes dustyle gothique, mais les différents architectes qui se sont succédé ont réussi à maintenir une réelle harmonie entre les différentes parties de l'édifice.

La cathédrale se présente comme une église à cinqvaisseaux et àtransept non saillant[4]. Elle comporte une courtenef principale de seulement cinqtravées dont les deux premières, partie intégrante du bloc façade occidental (ou Westbau), constituent unnarthex ou pré-nef. Le vaisseau central de la nef est longé, au nord comme au sud, par un doublebas-côté de hauteur impressionnante.

La nef est plus courte que lechœur. Ce dernier, entouré d'un doubledéambulatoire dans sa partie rectangulaire qui comporte quatre travées, se termine par uneabside semi-circulaire à cinq pans, longée par un déambulatoire unique ou rond-point sur lequel s'ouvrent les cinq vasteschapelles rayonnantes duchevet. Enfin un très courttransept sépare le chœur de la nef. Il comprend deux travées rectangulaires par croisillon. Au centre de l'édifice se trouve lacroisée du transept.

L'extérieur de la cathédrale

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C'est la pierre deVarreddes, qui a été utilisée dans la construction de l'édifice. L'importante restauration extérieure faite auXIXe siècle est en grande partie liée à l'érosion de cette pierre, due aux outrages du temps.

La cathédrale, d'une hauteur totale de 48 mètres jusqu'aufaîtage, est le produit de périodes successives de l'art gothique. La très longue durée de sa construction y a laissé une grande diversité de styles architecturaux. Mais ce mélange de styles n'a pas porté atteinte à l'esthétique générale du sanctuaire. Les architectes se succédant duXIIIe au XVIe siècle parvinrent à créer une grande harmonie d'ensemble.

La grande façade occidentale présente trois portails monumentaux. Comme dans bien d'autres cathédrales romanes ou gothiques, le portail central est consacré auJugement dernier. Son tympan représente la résurrection des morts et l'image duParadis et de l'Enfer. Le tympan du portail de gauche est consacré à la vie desaint Jean-Baptiste, celui de droite à la vie de laVierge Marie.

La tour nord de la cathédrale, d'une hauteur de 60 mètres (contre 69 pourNotre-Dame de Paris) est la seule à avoir été achevée ; celle du sud, faite en bois, avait été construite pour héberger provisoirement les cloches. Elle n'a finalement pas été démontée et on la désigne sous le nom detour noire. Au centre de la façade se trouve une grande rosace flamboyante créée dans la seconde moitié duXVe siècle.

Du côté sud, à l'extrémité du transept, se trouve le portail Saint-Étienne, également appelé portail des Merciers. Son tympan représente la vie de ce saint,premier martyr chrétien. Au nord, le second portail du transept est aussi dédié à saint Étienne. Il est actuellement fermé ; il se trouve en fait dans la cour de la Cité épiscopale. Un peu plus à l'ouest, en direction duchevet, une porte (dite « de Maugarni ») s'ouvre sur ledéambulatoire du chœur de la cathédrale.

L'intérieur de la cathédrale

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Architecture duchœur, côté nord.

L'intérieur de la cathédrale est remarquable pour sa luminosité et la finesse de son ornementation sculptée. Une des plus importantes caractéristiques du sanctuaire, est la hauteur des voûtes des collatéraux qui atteignent plus ou moins 15 mètres, soit la moitié de celle de la nef principale, qui culmine à 31 mètres. Ceux-ci étant dotés de hautes baies, la lumière pénètre en abondance au cœur de l'édifice et révèle ainsi la teinte de la pierre de Varreddes, utilisée dans la construction.

La nef ainsi que le chœur comportent cinq vaisseaux (comme à Paris). Le vaisseau central est longé de part et d'autre par deux bas-côtés ou collatéraux. Ce n'est qu'au niveau de l'abside que ledéambulatoire se réduit à un seul vaisseau en demi-cercle, lequel fait suite au déambulatoire interne de la partie rectangulaire duchœur, la partie externe de ce dernier étant remplacée par leschapelles rayonnantes au nombre de cinq.

La nef, au revers du portail occidental.

Les revers des façades dutransept sont particulièrement remarquables et de toute beauté, surtout dans le croisillon sud. Ils sont richement décorés et comportent de véritables tissus ou broderies de pierres. Ils sont partiellement inspirés parNotre-Dame de Paris, mais le style est ici plus recherché et l'ornementation est plus riche.

Dans le chœur de la cathédrale entouré de grilles enfer forgé, on peut voir la dalle funéraire, faite de marbre noir, deJacques-Bénigne Bossuet,l'Aigle de Meaux, la plus importante personnalité de l'histoire de la ville, qui y fut évêque de 1682 à 1704. Deux statues commémorent Bossuet dans la cathédrale : la première le montre assis sur son trône épiscopal, et la seconde debout, priant, avec autour de lui des personnages sur lesquels il eut une influence déterminante : leGrand Dauphin Louis,Louise de la Vallière,Henri de La Tour d'Auvergne etHenriette d'Angleterre.

Adossé au mur d'une chapelle du bas-côté sud de la nef, on peut voir un autre monument funéraire ; celui du bourgeois Jean Rose et de son épouse. Mort en 1364, ce dernier avait fondé un hôpital destiné à accueillir des orphelins. Il fut reconnu comme bienfaiteur de la cité. La hauteur sousvoûtes, à l'endroit duchœur, atteint jusqu'à 33 mètres.

L'orgue de la cathédrale

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Le Grand orgue.

La cathédrale Saint-Étienne est dotée d'unorgue dont les origines remontent auXVIIe siècle. Il se trouve à l'extrémité occidentale de la nef, au revers de la façade, sous la rosace. Son buffet date de 1627 et fut construit parValéran de Héman (1584–1640)[5], un des plus importantsfacteurs d'orgues de l'époque.

À la fin duXVIIIe siècle,François-Henri Clicquot y réalise d'importants travaux, suivi par trois générations de la famille Dallery. En 1895, on modifie en profondeur l'instrument, comme il est d'usage à l'époque : la maison Brisset retire les pleins-jeux et les mutations, réalise un récit expressif, pneumatise la traction de l'instrument. La composition est alors ramenée à 33 jeux répartis sur 2 claviers et pédalier. Suivant à nouveau les modes, c'estVictor Gonzalez qui, en 1934, reconstruit l'orgue dans l'esthétique néoclassique naissante, en plaçant entre autres un grand Récit expressif en 16 pieds. L'orgue compte alors 3 claviers, et est doté d'une nouvelle traction pneumatique. Enfin, c'est de 1978 à 1980 que l'instrument actuel voit le jour. La maison Danion-Gonzalez agrandit l'orgue pour arriver à 5 claviers et 67 jeux et installe une traction mécanique neuve à rubans d'acier.

Des concerts ont lieu régulièrement sur cet instrument, qui a pour titulaire depuis de nombreuses années l'organiste Domenico Severin[N 1].

Composition

Positif
Montre 8'
Bourdon 8'
Flûte à cheminée 4'
Prestant 4'
Nasard 2' 2/3
Doublette 2'
Tierce 1' 3/5
Larigot 1' 1/3
Fourniture IV
Cymbale III
Trompette 8'
Cromorne 8'
Clairon 4'
Grand orgue
Montre 16'
Bourdon 16'
Montre (I-II rangs) 8'
Bourdon à cheminée 8'
Flûte conique 4'
Prestant 4'
Double tierce 3' 1/5
Nasard 2' 2/3
Quarte 2'
Tierce 1' 3/5
Grosse Fourniture II
Fourniture IV
Cymbale IV
Trompette 8'
Clairon 4'
Bombarde
Flûte harm. 8'
Grand cornet V
Bombarde 16'
Trompette 8'
Clairon 4'
Récit expressif
Quintaton 16'
Flûte creuse 8'
Cor de nuit 8'
Viole de gambe 8'
Voix céleste 8'
Flûte traversière 4'
Nasard 2' 2/3
Quarte 2'
Tierce 1' 3/5
Piccolo 1'
Mixture IV-V
Bombarde 16'
Trompette 8'
Hautbois 8'
Clairon 4'
Écho
Flûte à fuseau 8'
Prestant 4'
Nasard 2' 2/3
Doublette 2'
Tierce 1' 3/5
Sifflet 1'
Voix humaine 8'

Pédalier : Principal 16'Soubasse 16'Quinte 10'2/3Principal 8'Bourdon 8'Principal 4'Flûte 4'Fourniture V rangsBombarde 16'Trompette 8'Clairon 4'

Pos./G.O. - Récit/G.O. - Récit/Positif - Bombarde/G.O.

Tirasses : Positif, Grand-Orgue, Récit, Bombarde, Echo.

10 combinaisons générales ajustables.

Combinateur électronique : 160 combinaisons (x 10).

Expression au Récit.

Maîtres de musique et compositeurs

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Tous les maîtres de musique sont compositeurs :

  • Pierre Tabart, maître de musique (c'est-à-diremaître de chapelle) après son départ de lacathédrale de Senlis (où il était arrivé en 1683) jusqu'à l'hiver 1698–1699 (départ en mars 1699) ;
  • Sébastien de Brossard, maître de musique du 28 décembre 1698 à 1715 (installation sur le poste le 1er avril 1699). Il eut entre autres élèves Nicolas Groniard[6] et Jean Cavignon, qui suit ;
  • Jean Cavignon, maître de musique de 1715 à 1719. En 1701, alors qu'il est toujours membre du chœur (il est le grandenfant de chœur de lamaîtrise de la cathédrale) il compose un petit motet, à voix seule (voix de dessus, donc soprano) avec basse continue. La partition est conservée à laBnF dans la collection Sébastien de Brossard (de la main de celui qui est aussi connu comme le fondateur de la musicologie moderne)[7] ;
  • ... Baron, maître de musique en 1736 ;
  • Charles Hérissé, maître de musique de 1758 à 1776.Louis Pierre Prestat (1746–1807), le « grandenfant de chœur » dans lechœur d'enfants, compose en septembre 1764 unmotetOmnes gentes (sur le texte duPsaume 46), qui adopte la forme dugrand motet versaillais. C'était sans doute pour l'obtention de son diplôme de fin d'études[8].

Les cloches

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La tour nord (de gauche) abrite une sonnerie de quatre cloches de volée fondues en 1859 par François Dutot & Cie, fondeur à Paris. Ces cloches furent bénites le 18 décembre de la même année par MgrAuguste Allou, évêque de Meaux[9].

DédicataireNoteDiamètre (cm)Poids (kg)Fondeur, année et lieu de fonte
1 (bourdon)La très-sainte ViergeMariela bémol21963 2141859

François DUTOT et sa compagnieParis

2Le saint patron et protomartyrÉtiennedo3157,51 605
3Le saint ÉvêqueFaronmi bémol3131,8900
4La sainte ViergeCélinela388,9350

L'évêché

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L'ensemble épiscopal a été doté, de l'autre côté d'une vaste cour, d'un palais accompagné de jardins privés. Ce dernier est surtout connu pour avoir abrité, un temps, le célèbreJacques Bénigne Bossuet,prédicateur etécrivain, alorsévêque de Meaux.

Notes et références

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Notes

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  1. Organiste lauréat du diplôme d’orgue et composition pour orgue (premier prix en interprétation, improvisation, harmonie, contrepoint, fugue, piano et chant grégorien) duConservatoire Benedetto Marcello de Venise. L'activité de concertiste de Domenico Severin l'amène à se produire dans de très nombreux pays, interprétant en concert un vaste répertoire allant des premières compositions pour orgue aux œuvres contemporaines. Le musicien a à son actif plusieurs disques compacts consacrés à la musique italienne (également : l’intégrale de l’œuvre pour orgue deCésar Franck, les Sonates en trio ou encore les compositeurs italiens contemporains). En tant que compositeur, Domenico Severin a publié plusieurs œuvres pour orgue. Il est par ailleurs l’auteur d’un ouvrage sur l’art de la registration historique à l’orgue en Europe.

Références

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  1. Archives nationales (France), rapport du 27 octobre 1808, cote F/19/7746.
  2. Archives nationales (France), rapport de novembre 1815, cote F/19/7746.
  3. Noticeno PA00087087, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  4. Plan de la cathédrale de Meaux.
  5. Lien externe pour l'orgue de Meaux.
  6. Notice Nicolas Groniard sur la base de données Philidor (Muséfrem/CMBV)
  7. Gallica. Numérisation BnF de la partition.
  8. Gallica. Numérisation BnF de la partition.
  9. [vidéo] « Présentation des cloches de la cathédrale de Meaux », Mercury Saltocean,, 11:53 min(consulté le).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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