Cet article est uneébauche concernant uneéglise ou unecathédrale et lesAlpes-Maritimes.
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| Cathédrale Notre-Dame-du-Puy de Grasse | |||
| Présentation | |||
|---|---|---|---|
| Culte | Catholique | ||
| Dédicataire | Notre-Dame | ||
| Type | Église paroissiale Anciennecathédrale(1244-1802) | ||
| Rattachement | Diocèse de Nice | ||
| Début de la construction | XIIIe siècle | ||
| Site web | Paroisse de Grasse | ||
| Géographie | |||
| Pays | |||
| Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | ||
| Département | Alpes-Maritimes | ||
| Ville | Grasse | ||
| Coordonnées | 43° 39′ 28″ nord, 6° 55′ 29″ est | ||
Géolocalisation sur la carte :Alpes-Maritimes Géolocalisation sur la carte :France | |||
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Lacathédrale Notre-Dame-du-Puy de Grasse est une anciennecathédralecatholique romaine située dans la ville deGrasse, dans le département desAlpes-Maritimes. Elle a pour patronHonorat d'Arles, dit saint Honorat et pour titulaire l'Assomption.
Siège dudiocèse de Grasse de1244 à1802, date à laquelle il est rattaché à l'archidiocèse d'Aix-en-Provence, puis en1822 àcelui de Fréjus et depuis1896 àcelui de Nice.
La première mention d'une église à Grasse est établie en 1154, sous le nom de Notre-Dame du Puy ouSanta Maria de Podio. L'année suivante, la ville est indépendante du pouvoir féodal et lie d'importants liens commerciaux avec l'Italie, notammentGênes etPise. En 1227, elle passe sous l'autorité ducomté de Provence.
Le siège épiscopal quitteAntibes pour Grasse en 1244 et c'est sans doute à la suite de ce transfert que la cathédrale est construite, dans le courant duXIIIe siècle. Jusqu'au transfert de l'évêché, on suppose que la résidence de l'évêque se situait dans la tour[1].
Les deux portes latérales ont été murées et la porte principale a été décorée en 1714. Lanef centrale, construite dès leXIIIe siècle, mesure 55 m sur 7 m, avec une hauteur atteignant les 19 m. Elle comporte douze piliers cylindriques, évocation de la proclamation de foi des douze apôtres. Ils sont échancrés en 1679 pour y installer des stalles pour les chanoines. Sous laRévolution, la cathédrale est transformée en magasin à fourrage et, lors d'un incendie en 5 septembre 1795 (19fructidoran III), la pierre des piliers éclate sous l'effet de la chaleur.
Le style s'inspire de la traditionlombarde : la façade ouest est ornementée debandes lombardes et la nef est composée decroisées d'ogives primitives.
Huit cloches sonnent d'un clocher dépassant la cathédrale de 34 m.
Les murs sont édifiés en pierre blanche calcaire appelée pierre deLa Turbie. Les murs latéraux ne portent pas de contrefort mais sont d'une épaisseur de 1,7 m. Le mur nord comporte un portail flanqué de deuxenfeus, desniches funéraires aujourd'hui bouchées ; le mur ouest porte la trace d'un boulet de canon tiré lors du siège de la ville en 1589 par le chef des ligueurs,Hubert de Garde de Vins.
En 1687, on remplace le chœur circulaire par un vaste chœur rectangulaire.
Les tribunes, décorées enstuc, sont aménagées en 1692 afin d'augmenter la capacité de la cathédrale.
La création d'une crypte en 1714 entraîne une modification de l'accès à la cathédrale, avec la construction d'un perron à deux volets d'escalier. À cette occasion, et aussi afin d'installer des caveaux funéraires, le pavement est entièrement refait. Quelques dalles funéraires subsistent.
L'actuelle porte de la façade en noyer date de 1721.
La chapelle du Saint Sacrement est construite en 1738, à la suite d'une commande de la confrérie du Saint Sacrement.
En 1830, une croix monumentale est installée à l'intérieur de la nef[1].
La cathédrale expose de nombreux tableaux dont troisPierre Paul Rubens (Le Couronnement d'épine,Saint Hélène etL’Érection de la Croix), commandés à l'origine pour laBasilique Sainte-Croix-de-Jérusalem de Rome. Ils sont légués en 1827 à l'hôpital de Grasse, puis exposés à la cathédrale depuis 1972[1].
LeLavement de pieds deJean Honoré Fragonard est une commande de la confrérie du Saint Sacrement en 1754[1].
La cathédrale comporte également unCharles Nègre, un Gaillard, unSébastien Bourdon, ainsi que de nombreux anonymes représentant lesévêques de Grasse. La cathédrale possède six vitraux et quatre statues de Baillet représentant les quatreévangélistes :saint Mathieu,saint Marc,saint Luc etsaint Jean.

L'orgue a été construit en 1855 par le facteur toulousain (alsacien d'origine) Frédéric De Jungk et a été inauguré parLefébure-Wély. Après un relevage en 1907 par Félix Vignolo (de Marseille), il est restauré parMaurice Puget (de Toulouse) en 1950, puis dans les années 1970. En 1981, le facteur italien Tamburini (deCrema) refait la traction mécanique et ajoute un positif de dos[15],[16],[17].
L'orgue possède aujourd'hui trois claviers et un pédalier pour 41 jeux.Composition
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