Castres est reconnue pour être une ville d'entreprises, notamment le siège desLaboratoires Pierre Fabre, avec également sur son territoire un régiment militaire historique et important, le8e RPIMa. Castres est aussi une ville étudiante et universitaire.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le paysCastrais, un territoire essentiellement agricole, entre la rive droite de l'Agout au sud et son affluent leDadou au nord.
Située au centre de la région Occitanie, et sur la partie est duMidi toulousain, Castres est exposée à un climat plutôt méditerranéen altéré, elle est drainée par l'Agout, leThoré, laDurenque, le Lézert, le ruisseau de Poumarol, le ruisseau des Gourgs, le ruisseau du Rozé et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deuxsites Natura 2000 (le causse de Caucalières et Labruguière et les vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou) et sixzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Castres est également connue pour être la ville natale deJean Jaurès, homme d'État, ayant fortement marqué la politique française desXIXe et XXe siècles, notamment fondateur du Parti socialiste (SFIO) et du journalL'Humanité.L'autre musée, situé aussi en centre-ville de Castres, est leCentre national et musée Jean-Jaurès.
Les habitants de la ville de Castressont appelés les Castraises et les Castrais.
Géographie
Localisation
Castres est située dans le sud duMassif central, en région Occitanie, dans le département du Tarn (dont elle est sous-préfecture).
La ville de Castres se situe sur la partie « est » duMidi toulousain, elle est proche duSidobre (site granitique exceptionnel) et de laMontagne Noire. Castres est une ville de plaine, située à 172 mètres d'altitude (altitude de l'hôtel de ville). La ville de Castres se situe à 72 kilomètres deToulouse (chef-lieu régional d'Occitanie), à 42 kilomètres au sud d'Albi (préfecture du Tarn), à 15 kilomètres deMazamet (« ville-sœur » avec laquelle elle forme unecommunauté d'agglomération de près de 80 000 habitants avec douze autres communes adhérentes issues de leur bassin de vie). Castres est parcourue du nord au sud par l'Agout, unaffluent duTarn qui conflue dans la ville avec laDurenque et le Thoré.
Bienvenue à Castres, « ville bleue » pour son pastel, ville fleurie, labellisée « Ville d'Art et d'Histoire » en 2022.
Jardin à la française de l'Évêché avec parterres de buis et ifs, bassins, bosquets.
Évêché, cathédrale Saint-Benoît de Castres et berges sur l'Agout.
Palais de l'Évêché la nuit depuis la Place de la République et le Théâtre.
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier de Castres.
La ville de Castres est dans lebassin de la Garonne, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Agout, le Thoré, la Durenque, le Lézert, le ruisseau de Poumarol, le ruisseau des Gourgs, le ruisseau du Rozé, l'Aybes, le ruisseau de Canaylo, le ruisseau de Grelle, le ruisseau de la Fédial, le ruisseau de Mirgou, le ruisseau de Rivassel, le ruisseau de Roudil, et par divers petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 100 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Au, Castres est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle appartient à l'unité urbaine de Castres[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle estville-centre[Note 3],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est la commune-centre[Note 4],[20]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones agricoles hétérogènes (32,6 %),terres arables (27,9 %), zones urbanisées (18,1 %), prairies (8,8 %), forêts (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Projets d'aménagements
Lesplaces Jean-Jaurès et de la République furent rénovées en 2004. Dugranit duSidobre constitue le revêtement de ces deux places. Ont été ajoutés des arbres, des fontaines et du nouveau mobilier urbain. L'accès aux piétons a été privilégié par la municipalité.Les façades et l'intérieur duthéâtre municipal, situé face aujardin de l'Évêché, ont également été rénovés. Positionné au nord-ouest du centre historique de la ville (l'écusson), le quartier de l'Albinque accueille en son cœur le marché couvert (halle de typepavillon Baltard). Laplace de l'Albinque (aujourd’hui Pierre Fabre) a fait l'objet de travaux de réaménagement en 2014. Pour ce quartier dynamique (présence d'écoles, collège, nombreux commerçants), cette réhabilitation lui permet de conforter l'esprit de village qui lui est propre. Depuis 2017, l'ancien hôpital général a été rénové et forme le « carré Gambetta », un quartier composé de commerces, de bureaux, d'un hôtel, d'un parking souterrain et d'une résidence de seniors.
Voies de communication et transports
Transports urbains doux
Pour l’instant la ville de Castres n'a pas mis en place de politique d'incitation aux transports doux.
La ville de Castres a aménagé des tronçons de pistes cyclables au quartier de Laden et du Mélou, entre la Capélanié et l'hôpital du Pays d'Autan, au pôle multimodal. La mairie à pour projet aussi d’aménager d'autres pistes cyclables entre le nouveau collège de Lameilhé, inauguré en septembre 2021, et l'avenue François-Mitterrand, entre la Capélanié et le Siala.
Pont pour piétons et cyclistes sur l'Agoût.BusVan Hool ligne 5 - réseau Libellus - juillet 2024
En 2021, pour une période d'un an, des trottinettes électriques en libre serviceBird sont installés partout dans Castres.
Essor des transports doux avec les trottinettes en libre service en 2021.
Transports en commun
La régie municipale des transports urbains de Castres (RMTU), créée en 1988, a été renommée en 2001Libellus[24], constituant un réseau commun dans l'agglomération de Castres et de Mazamet. Le réseau urbain de Castres,gratuit pour tous depuis 2008, est constitué de 10 lignes et d'une navette pour le centre ville de Castres, dont une qui relie les deux pôles Castres etMazamet en passant par l'hôpital du Pays d'Autan[25].
La gare routière de la ville, située aux abords de lagare de Castres et à proximité du centre-ville, constitue un pôle central du réseau régionalliO : 11 lignes régulières y transitent quotidiennement, permettant de rejoindre de nombreuses villes duTarn et au-delà, dont entre autresToulouse,Albi,Gaillac,Mazamet,Lacaune,Saint-Sulpice-la-Pointe etBéziers[26].
L'aéroport de Castres-Mazamet a des vols réguliers versParis. Il y a aussi des vols saisonniers versAjaccio. Des travaux d'agrandissement de l'aérogare ont été menés de septembre 2016 à mai 2017[28],[29],[30].
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Castres-Mazamet, regroupant10 communes concernées par un risque de débordement de l'Agout et duThoré, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[34]. Les événements passés les plus significatifs sont les crues du 3 au où l'Agout atteint un débit de 3 000 m3/s au niveau du pont du chemin de fer de la Crémade (aval de Castres), avec des pertes humaines et dégâts matériels importants, et la crue des 12 et où le Thoré a atteint un débit de 900 m3/s à Labruguière, avec 4 victimes. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[35]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1988, 1995, 1996, 1999, 2003, 2009, 2014, 2017 et 2018[36],[32].
Castres est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[37].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castres.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[38]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 99,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 13 957 bâtiments dénombrés sur le territoire de la commune en 2019, 13 916 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[39],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur le territoire de la commune[40].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Castres est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à ladirective européenne SEVESO[42].
Le risque detransport de matières dangereuses dans la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[43].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[45].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la formeCastras en 1073[46].
Notons qu'en réalité le bassin de vie de Castres-Mazamet compte un peu plus de 100 000 habitants, cela signifie donc que certaines communes de ce bassin de vie ne sont pas (encore) adhérentes de cette communauté d'agglomération.
ancien Ministre / Député du Tarn en fonction / Président du district Castres-Mazamet en fonction (intercommunalité) / ancien conseiller général (conseiller départemental) du Tarn /
BENNE SA (fabrication de bandes transporteuses et courroies et de système de convoyage).
La communauté d'agglomération a depuis 2001 développé une vaste zone d'activité (ZAC du Causse) à proximité de l'aéroport. Elle est principalement consacrée aux nouvelles technologies et aux industries de la chimie fine (dans le cadre du pôle de compétitivité biocancer).Cette zone, qui représente l'avenir du bassin d'emploi, s'est vu attribuer le label Technopole en début d'année 2006.
Aux portes de Castres, 200 entreprises extraient annuellement 150 000 tonnes de granit brut de la zone duSidobre couvrant12 000 hectares.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 42 700 habitants[Note 8], en évolution de +3,29 % par rapport à 2016 (Tarn : +2,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population en 1831 était de 12 032 habitants, Castres était alors la plus grande ville duTarn. Elle était une des rares villes industrielles dans la région d'Albigeois (le vieux nom du Tarn). Elle s'est développée rapidement : la population de la commune proprement dite était de 19 483 habitants en 1901, et de 34 126 en 1954 (44 161 habitants dans la zone métropolitaine).
Cependant, avec le déclin de sesindustries, la croissance de population a diminué.Albi a dépassé Castres comme zone métropolitaine la plus peuplée du Tarn. La population de Castres stagne dès lors. Après une petite croissance dans les années 1970 et 80, elle a enregistré une croissance nulle lors des années 1990. Au recensement 1999, la population dans la commune proprement dite était de 43 496 habitants, tandis que la population de la zone métropolitaine de Castres était de 61 760 habitants.
Le site de Castres serait occupé depuis l'époque gallo-romaine, où deux foyers d'habitations se distinguent : l'un à Gourjade, l'autre dans la vallée de laDurenque en dessous duchâteau d'Arifat. Les premiers missionnaires chrétiens seraient venus vers leIIIe siècle.
Une légende situe l'origine de la ville autour de la fondation de l'abbaye bénédictine de Saint-Benoît (ou abbaye de Bellecelle). Elle rapporte que cette abbaye aurait été fondée vers l'an 647 sur la rive droite de l'Agout par des seigneurs de la cour deSigisbert III, Robert, Ancelin et Daniel, qui vinrent s'y fixer pour y vivre en ermites.
Entrée du Palais de l'Évêché et Tour St-Benoît duIXe siècle.
Le monastère date en réalité plutôt du début duIXe siècle. Il était situé sur le plateau Saint-Jean, qui est donc le premier foyer d'occupation de Castres. Uncastrum s'y développe. Près de l'ancien site gallo-romain de la Durenque, un second foyer d'occupation apparaît avec la fondation de paroisse et de l'église de Sainte-Foi, aujourd'hui disparues. Ces deux sites, s'agrandissant et se rapprochant, finirent par se rejoindre autour des rives de l'Agout pour donner naissance à la ville de Castres. Peu à peu, la plupart des édifices sont reconstruits sur les bords de l'Agout, comme c'est le cas pour l'abbaye Saint-Benoit et labasilique Saint-Vincent. Pendant ce temps, l'ancien castrum tombe en ruine et disparait, et seuls les gens trop pauvres pour emménager sur les rives demeurent sur le plateau.
« Je suis allé me présenter au pape suivant ses ordres ; mais je n'ai osé résister à sa volonté, et j'ai donné mon consentement par écrit à l'érection de mon abbaye en évêché ; ce que j'ai fait par crainte dont un homme courageux est susceptible ; car plusieurs serviteurs du pape me disaient tout bas que si je résistais, je serais mis en prison perpétuelle. Or, je soutiens que, selon l'usage et les lois du royaume de France, une telle érection ne peut se faire sans le consentement du roi, autorisé de seslettres-patentes, et celui des seigneurs de fief du lieu où l'église est bâtie.De plus, le pape n'a pas droit de donner à des villes de France le titre et le privilège de cités : le roi seul a ce privilège dans son royaume. Enfin, il parait que le pape Jean, suivant les traces de ses prédécesseurs, travaille à joindre par toute la terre la puissance temporelle à la spirituelle ; et, pour y réussir plus facilement, il veut multiplier les évêques afin d'avoir plus de complices de cette usurpation. »
Ainsi parlait l'abbé de Castres, et peut-être les autres abbés n'en auraient pas moins dit si le pape ne les eut pourvus eux-mêmes de nouveaux évêchés. Au reste,DéodatIer, premier desévêques de Castres, conclut ce différend par une transaction, portant que Bertrand garderait le nom d'abbé, avec1 300 livres de revenu sur les biens de l'abbaye de Castres. Le pape lui-même désirait, pour ces érections d'évêchés, le consentement du roi, comme on voit par deux lettres qu'il écrivit sur ce sujet àPhilippe V le Long. La première ne regarde queToulouse, et le pape y rapporte les causes de la division du diocèse, les mêmes et en mêmes termes que dans la bulle d'érection, puis il ajoute :
« Nous avons aussi considéré qu'il pourrait être dangereux pour vous et pour, la tranquillité de votre royaume d'avoir en ces quartiers-là un prélat presque semblable à un roi par sa puissance et ses richesses.Et ensuite : c'est pourquoi nous vous prions de ne pas écouter ceux qui voudraient tourner en mauvaise part ce que nous avons fait à si bonne intention, mais de rejeter vigoureusement leurs mauvais conseils. »
La lettre est du 7 juillet 1317. La seconde, datée du 9 du même mois, est pour donner part au roi de l'érection des évêchés deRieux, deSaint-Papoul, deLombez, deMontauban, de Castres, etSaint-Flour, et le pape nomme ainsi les évêques qu'il y a mis :« à Rieux, Guillaume de la Broie, doyen deBourges, et votre conseiller, dont vous connaissez la naissance et le mérite ; à Saint-Papoul, l'abbé du lieu, homme d'une profonde science et d'une fidélité éprouvée ; à Lombez, l'abbé du lieu, fils ducomte de Comminges ; àMontauban, l'abbé du lieu, notre chapelain et auditeur des causes d'appel de notre palais ; à Castres, l'abbé de Lagni, docteur en théologie ; àSaint-Flour, l'abbé de Saint-Tiberi, docteur en décret, etc. notre chapelain, tous originaires de votre royaume et zélés pour vos intérêts. L'on fait que toutes ces abbayes étaient de l'ordre de Saint-Benoit. »
L'ancien palais de l'évêché médiéval dans le Vieux Castres.
Le territoire du Consulat de Castres
Du Consulat de Castres, de ses confronts et limites, et de ses paroisses. Les frontières du Consulat de Castres sont :
« De la rivière de Canebras, ainsi comme est la carrière du devez de Burlats, tirant droit à Monfa, jusqu'à la Croix d'en Pessin sous la Ville, et de ladite Croix jusqu'à Prat Andrieu, et jusqu'à l'église de Campairaigues, et sous la Ville, et de la dite Église jusqu'au mas dels Puecheimars.Ainsi que le ruisseau Deybets sous la Ville jusqu'à Agout, et les tenues outre Agout sont comme apert le bois des paissieres sous bas la Ville, et la moitié de la Malsaignée, dessous, ainsi comme la carrière de Castelnau s'en monte jusqu'à la vigne qui fut d'Arnaud de Sire, dessous bas la Ville, et ainsi comme le pré de Caudiere s'en va dessous bas la Ville, et ainsi comme va Costepelade jusques au bois de Sainct Vincent, et la Bouscause des Pesats jusqu'au ruisseau, de Teillere jusqu'à la tenance de Bertrand Cat, et tout le masage de Doulegne, ainsi que va jusques à las Latieires, et la Bouscarel, et ainsi comme le ruisseau passe, jusques au pas de Vaque rouge, et comme va la carrière et monte droict à la vena, et aussi comme Valaserre jusques au Garric Boussat, et jusques à la tenance des Peiroles, jusques au pas de la Badeta, et outre Durenque ainsi que passe le ruisseau de Aigua esparssa jusqu'à l'Estang, et dudit lieu retourne jusques à ladite Ville. »
Ceci est tiré mot à mot d'un vieil acte qui fut fait l'an 1553 à la maison de Ville.
Deux paroisses dépendent du Consulat de Castres dans la ville et douze à l'extérieur.
Les deux à l'intérieur sont :
La Platé, ou Notre-Dame,dont l'église a été bâtie là où était le clocher de la Platé.
Saint Jacques,dont l'église était joignant le clocher de Saint-Jacques, et aussi plus tard le temple de Ville-goudou.
Celles de l'extérieur sont les suivantes :
Saint Avit, La Fosse, Saint Étienne de Cahusac, Notre Dame de Farges, Campans[59], Saint Martin, Saint Hypolite, La Case, Saint Marsal de Camarens, Saint Julien de Gais, Saint Laurens d'Auterive, Sainte Foy, aux fauxbourgs de Castres.
Pendant lacroisade des Albigeois, une délégation de Castres s'est rendu et a prêté allégeance au chef croiséSimon de Montfort. Celui-ci fit brûler, au cours de l'été 1209, de son propre chef, les deux premiers hérétiques : un Parfait et son disciple. Seul le disciple, qui prit de peur, se rétracta et eut la vie sauve, avec seulement quelques brûlures aux mains.
La mort du vicomteRaimond-Roger Trencavel, le 10 novembre 1209 àCarcassonne, est à l'origine du soulèvement général enLanguedoc. Celui-ci part de Castres où le peuple envahit lechâteau, sûrement laTour Caudière, et s'empare des Français (les Français étaient les croisés venus du nord du Royaume). En 1212, Simon de Monfort vient à Castres. Les bourgeois de la ville lui ouvrent les portes et il remplace par des Français les prêtres de la ville et des alentours. Le chef croisé s'empare alors de Castres, en fait uneseigneurie, et place son filsGuy de Montfort-Castres à sa tête. La Tour Caudière devient le siège de cette seigneurie.
Après la confiscation des possessions deJacques d'Armagnac, duc de Nemours, à qui appartient le comté de Castres, ce dernier est accordé en 1476 par le roiLouis XI àBoffille de Juge (Boffillo del Giudice), noble italien et aventurier qui servait le roi en tant que diplomate. Mais à la suite d'un désaccord de famille entre la fille de Boffille de Juge et son beau-frère, le comté entre dans le giron de lacouronne de France pourFrançoisIer en 1519.
Réforme et conversion de Castres au protestantisme
Le futur roi de FranceHenri IV, a séjourné à Castres le 15 mars 1585.
Dans les années 1530-1560, une part importante de la population de Castres se convertit auprotestantisme[61]. Dès lors, la ville et certains de ses habitants vont s'illustrer par sa foi
Le capitaine de La Grange, le héros de Castres, rescapé de la Saint-Barthélémy
Le capitaine de La Grange est issu d’une très ancienne famille albigeoise dont la filiation remonte à 1317, époque où son ancêtre François de Bouffard était le premier magistrat de Castres.
Il échappe comme par miracle aumassacre de la Saint-Barthélemy de 1572 à Paris.2 000 à 3 000protestants sont tués, dont beaucoup de seigneurs provinciaux venus assister au mariage d'Henri de Navarre etMarguerite de Valois, célébré le 18 août. Le jeune de La Grange parvient miraculeusement à échapper au massacre. Il part àSancerre où il supporte les horreurs d'un siège célèbre et parvient pourtant à s'échapper pour rejoindre le Midi, brûlant de vengeance. Maniant aussi bien la plume que l'épée, il est le chef de cette entreprise bien menée qui rend Castres aux huguenots, juste deux ans après la Saint-Barthélémy[62]. Tous les chroniqueurs castrais de ce temps ont relaté ses faits de guerre[63],[64]. La ville s'enrichit et s’établit en république indépendante. Castres est alors une des plus grandes places protestantes en France méridionale.
Néanmoins, la venue des protestants ruine une partie des monuments de la cité. Ainsi, les anciennes églises Saint-Foi et Saint-Jean-de-Bellecelle (désormais aussi surnommée Saint-Jean-des-Bordels, en raison de son abandon) disparaissent entièrement, laissant mourir le dernier vestige des deux anciens foyers d'occupation castraise[60].
Néanmoins, à la mort d’Henri IV, les huguenots sont à nouveau victimes de vexations. Leduc Henri II de Rohan, se prépare à réagir contre celles dont ils sont l'objet. En juin 1620, lorsqueLouis XIII décide de marcher sur leBéarn, l’émotion desRéformés est immense. Le duc de Rohan, reprend alors la lutte aux côtés de ses coreligionnaires dans tout le sud-ouest. Il organise la résistance dans le Midi et veut s'assurer du soutien de Castres et des personnages les plus influents de cette ville. On lui signaleJean de Bouffard-Madiane, fils unique du héros de Castres, le capitaine de La Grange.
Il y aura troisrébellions huguenotes successives (1620-1622, 1625-1626 et 1627-1629). Le jeune huguenot Jean de Bouffard-Madiane va devenir, comme premier consul de Castres d'abord, puis à l'armée comme chef d'une compagnie, l’un des plus fermes appuis de Rohan, durant la première guerre. Après la seconde rébellion, Jean de Bouffard Madiane est envoyé par Rohan àParis pour négocier la paix. Il est reçu par le roiLouis XIII le. Les négociations durent huit mois, de juin 1625 à mars 1626, en liaison constante avec lecardinal Richelieu. Ces négociations aboutissent autraité de Paris entre le roi Louis XIII et les huguenots deLa Rochelle le 5 février 1626, qui confirme la liberté religieuse mais limite les capacités de défense de cette ville, avec la destruction d'un de ses forts et l'interdiction de maintenir une flotte militaire.
Au lendemain du traité de Paris, Bouffard-Madiane veut s'attacher à maintenir la paix naissante mais se retrouve coincé entre deux fanatismes, celui de certains protestants voulant reprendre les armes et lancer une troisième guerre, et celui des catholiques duParlement de Toulouse. Huguenot mais patriote, Madiane se refuse en particulier à toute alliance des protestants avec l’Espagne abhorrée. Le duc de Rohan l’aura désormais pour adversaire. Quand le duc voudra reprendre Castres, le 20 octobre 1626, ses troupes devront abandonner la place, les habitants demeurant fidèles au modéré Bouffard-Madiane.
Cependant, trois ans plus tard, en 1629, les protestants de Castres sont de nouveau expulsés aux limites de la ville par ordre de Louis XIII, et Richelieu lui-même vient pour voir les puissantesfortifications de la cité démantelées.
Après ces guerres religieuses, la paix retrouvée favorise une période d'expansion rapide. Les affaires et les activités commerciales traditionnelles sont rétablies, en particulier concernant la fourrure, le cuir et surtout les laines. La culture s'épanouit à nouveau, avec la fondation de l'Académie de Castres en 1648. Castres bénéficie de laContre-Réforme de l'Église catholique, avec la construction de plusieurs couvents en ville, commecelui des Capucins, et celle d’unnouveau palais épiscopal parMichel de Tubœuf,évêque de Castres, accompagnéde jardins dessinés parAndré Le Nôtre. La construction de la nouvellecathédrale Saint-Benoît de Castres est également entreprise, après les destructions des guerres religieuses, mais les travaux ne seront jamais réellement terminés. Peut-être bien plus important encore, Castres est le siège de lachambre de l'Édit duparlement de Toulouse, une Cour de justice spécialisée dans les affaires impliquant les protestants duLanguedoc (une mesure de protection accordée par l'édit de Nantes)[66]. Cette cour attire un bon nombre d'affaires à Castres, et entraîne la construction de plusieurs hôtels particuliers.
En 1665, Castres compte 7 000 habitants : 4 000 catholiques, et 3 000 protestants.
Cependant en 1670, la chambre de l'Édit est transférée àCastelnaudary, au grand mécontentement des habitants, même des catholiques, qui perdent une source importante de leurs affaires avec le départ des avocats et des plaignants. Larévocation de l'édit de Nantes suit bientôt, et Castres souffre beaucoup quand un grand nombre de protestants choisissent l’exil, commeJohn Ligonier. Peu après viennent lapeste de 1720 à 1721 et un grand incendie en 1724. Enfin, Castres perd sa charte libérale en 1758. Vers 1760, quelques années après la célèbreaffaire Calas àToulouse, Castres se fait connaître dans tout le pays par l'affaire Sirven : Pierre-Paul Sirven et son épouse, tous deux protestants, sont injustement accusés d'avoir assassiné leur fille afin de l'empêcher de se convertir au catholicisme. Après s'être enfuis, ils sont jugés et condamnés à mort par contumace le 29 mars 1764, mais, défendus parVoltaire, ils sont innocentés en 1771.
Révolution et Terreur sous la Première République (1789-1804)
Au cours de laRévolution française et depuis le 12 juillet 1790, les ecclésiastiques de France devant prêter serment de fidélité à laConstitution civile du clergé, le clergé se divise entre clergé insoumis (réfractaires : ceux qui demeurent fidèles à la papauté) et le clergé jureur (constitutionnel).
En 1792, les réfractaires sont tous bannis de France. Ceux qui seront pris sur le territoire national sont punis de mort sur simple constatation de leur identité.
Le pasteurAlba Lasource, le représentant de Castres à laConvention nationale à Paris, s'est opposé à la déportation des prêtres catholiques « non-jurés » enGuyane française (voir laConstitution civile du clergé). Les prêtres « non-jurés » étaient de loin la majorité dans la région de Castres.Alba Lasource fut accusé d'être trop modéré et futguillotiné en octobre 1793. Suspecté d'être « tiède » envers la Révolution, Castres perdit son statut de préfecture.
Les exécutions par la guillotine avaient lieu sur l'actuelleplace Pierre-Fabre : c'est là que se trouvait l'échafaud, à l'emplacement de l'actuelle halle aux Grains. Un seul prêtre réfractaire y fut conduit : Jean-Pierre Alengrin (1749-1795). Une croix élevée près du parvis de l'église Saint-Jean-Saint-Louis rappelle ces évènements.
L'évêché qui avait été établi par le papeJean XXII en 1317 est supprimé, et n'est pas rétabli par leConcordat de 1801. Le siège de Castres est adjoint à l'évêché d'Albi. De préfecture du département du Tarn en 1790, la ville est reclassifiée en sous-préfecture en 1797 au bénéfice d'Albi, qui est établie préfecture du département.
Croix en hommage aux personnes exécutées sous la Terreur sur la place Pierre-Fabre en 1794.
Croix élevée pour le jubilé du pape Pie VIII sur la place Soult en 1830.
Le constructeur de chaudières à vapeur Ernest Cornac, qui deviendra une entreprise de construction de machines outils par la reprise de l'affaire familiale par le fils devenu ingénieur en mécanique ;
Le constructeur de pompes Schabaver, fabricant de pompes industrielles depuis 1802 ;
L'entreprise de fonderie Gillet, rue de la Fonderie à Castres.
En 1840, un musée de Castres (aujourd'huimusée Goya) ouvre ses portes est consacré à l'histoire naturelle, la minéralogie, la paléontologie et aussi quelques peintres françaises. Preuve de cette volonté de diffusion de la culture, la construction duthéâtre municipal est entreprise en 1891. Le 3 septembre 1859Jean Jaurès nait dans samaison familiale de Castres. En 1872, laplace Jean Jaurès (alors place Nationale) est achevée en tant que place centrale et principale de la ville. La ville est reliée auréseau ferroviaire[68] français en 1865.
Plaque en souvenir de Louis Mahuziès Maire de Castres (1835-1844).
Castres pendant la guerre de 1914-1918
Monument aux morts en hommage à tous les soldats tués pour la France, réalisé en 1922.
Lors de laPremière Guerre mondiale, la ville subit beaucoup de pertes humaines : 876 victimes, militaires et civiles, dont 246 ne se trouvent pas inscrites sur le monument aux morts[69]. Bonne illustration de ces dernières, l'équipe de rugby duCastres olympique est décimée au cours du conflit dont les frères Nicouleau.Une usine de poudre destinée à l'armée explose violemment au Mélou. Le souffle de l'explosion provoque l'effondrement de la façade ouest de la Cathédrale Saint Benoît.
Castres pendant la guerre de 1939-1945
Lerégime de Vichy applique sa politique rapidement, y compris dans le domaine du symbolique. C’est ainsi que, s’appuyant sur des dispositions remontant aux derniers mois de laTroisième République[70], il impose la débaptisation de rues dont le nom ne concorde pas avec ses valeurs, notamment celles évoquant l’Angleterre (anglophobie), les Juifs (antisémitisme), lecommunisme etc. Castres fait partie des villes qui doit débaptiser le plus de rues[71] ; ainsi la rue nommée en l’hommage du pédagogueanarchiste espagnolFrancisco Ferrer reprend son ancien nom,Saint-Jacques, plus conforme aux valeurs du régime. Le provençalisteFrédéric Mistral, dont les valeurs traditionnelles sont en accord avec celles de Vichy, obtient aussi une rue[72] ; et bien sûr, une voie est baptisée en l’honneur duMaréchal-Pétain[73].
Comme beaucoup de villes occupées du Sud-Ouest, la sous-préfecture du Tarn connaît les vicissitudes de la présence des troupes allemandes. Mais dès avant l’Occupation de la zone Sud, en 1941, laprison de Castres sert à enfermer les opposants politiques durégime de Vichy.
Grand Hôtel, siège de la Kommandantur lors de l'occupation de Castres jusqu'en 1944.
Ancienne prison de Castres (1941-1943) où furent enfermés des résistants, opposants allemands et étrangers au régime Nazi.
Plaque commémorative de l'ancienne prison de Castres pendant la Seconde Guerre mondiale.
En août 1942, des manifestations ont lieu contrela Relève. En 1942, lesnazis occupent Castres et s'installent à l'hôtel Beaudecourt et au Grand Hôtel où se trouve aussi la Kommandantur. Ils s'emparent de deux canons allemands de 1914-1918 exposés en ville, car ces deux pièces d'artillerie récupérées par l'armée française à la fin de la Grande Guerre constituaient un trophée de guerre. Ces deux canons étaient exposés, pendant l'entre-deux-guerres, sur l'actuelle place où est érigé le monument en hommage aux soldats morts pour la France.Des résistants sont exécutés par lesSS dans la région de Castres et de laMontagne Noire. Par un grand bluff du capitaine Jacques Lamon alias Dumoulin et accessoirement beau-frère du lieutenant Jacques Desplats, Castres est libérée par lesFFI de la zone A du Tarn, incluant un commando OSS américain[74] et laCieMarc Haguenau desmaquis de Vabre[75], en août 1944. 4 500 militaires allemands sont faits prisonniers et retenus au stade du Castres Olympique.
Entrée du parc et du château du Causse à Castres où fut héberger le président De Gaulle en 1951.
Le 6 mai 1951, Charles de Gaulle assiste à une messe à lacathédrale Saint-Benoît puis visite lemusée Goya et l'hôtel de Ville. Devant le monument aux morts en face de l'Évêché et une foule dense, de Gaulle prononce un discours pour soutenir le RPF à l'approche des élections législatives. En 1960, désormais président de laVe République, Charles de Gaulle retourne dans le Tarn et à Castres. Le 25 février 1960, Gaston Poulain, conservateur des musées de Castres, fait visiter le musée Jean Jaurès au président de la République. En ressortant du palais, côté jardin, le chef de l'état prononce un discours sur le parvis du théâtre face à une foule sur l'actuelle place de la République.
Castres aujourd’hui
Castres connait un dynamisme économique grâce à l'essor desLaboratoires Pierre Fabre, du secteur industriel du Mélou notamment le constructeur de machines-outils Cornac devenue Renault Automation et par la suite Comau France (groupe FIAT) et diverses entreprises comme Somalu et établissement Pierre Benne.
La ville possède une patinoire, un centre équestre, un golf, un camping, un stade d'athlétisme, une équipe de rugby (championne de France 5 fois). Le tourisme s’accroît et lesmusées Goyaet Jaurès ont connu un pic d'affluence en 2011 (environ 75 000 visiteurs) et 2023.
Salle de concert et de spectacles Gérard-Philipe.
Quartier résidentiel de la Capélanié situé près de la Montagne Noire.
DUT Métiers du Multimédia et de l'Internet (anciennement Services et Réseaux de communication) ;
DUT Techniques de Commercialisation ;
Licence pro. Contrôle qualité et Management des processus industriels (LP CQMPI) ;
Licence pro. Génie de la formulation ;
Licence pro. Conception et Intégration de services et produits multimédia (licence CISPM).
Master e-administration et solidarité numérique.
Autres écoles
École de formation en soins infirmiers
École supérieure numérique du Tarn
Centre de formation "Purple Campus"
Écoles des Beaux Arts et des arts dramatiques
École de danse et de musique
École Nationale du Cinéma et de l'Audiovisuel ENSAV (2014-2025)[76]
École des Beaux Arts. École d'art dramatique.Fresque du bienfaiteur Marcel Briguiboul. École des Beaux-Arts. Castres.
Campus Universitaire
Maison de Campus (médiathèque interuniversitaire, salles d'étude, salles de réunion, cafétéria).
Résidences universitaires Le Sidobre, Le Martinet et des Lices
Restaurant universitaire.
Manifestations culturelles et festivités
Office de Tourisme à Castres entre le théâtre et l'ancien évêché abritant le Musée Goya.
Marché de Noël de Castres en 2012.
Loup caché dans la forêt enchantée...
Petit chalet du père Noël au marché de Noël, place Jean-Jaurès
Manège pour enfants dans la forêt enchantée
Sapin de Noël décoré, place Soult en 2021
Traîneau du père Noël avec ses rennes, place Soult en 2022
Masqués au jardin de l'Évêché de Castres.
Lescolonnes Morris donnent un « air » parisien à la sous-préfecture tarnaise.
Médiathèque et Archives municipales de Castres construite en 1976. Des manifestations sont organisées tout au long de l'année.
Escapade vénitienne, en septembre, avec des déambulations en costumes et masques italiens entre l'Évêché, les vieilles maisons sur l'Agoût évoquant Venise. À la place Pierre Fabre, un marché de produits italiens s'installe.
La guinguette des bords de l' Agoût, de juin à septembre, s'organise au quai du moulin, en contrebas du jardin à la française de l'Évêché au bord de la rivière Agoût avec des chalets et un bar pour se restaurer, avec un espace détente, une scène...
LesRues'cambolesques, en juillet, forment un ensemble de spectacles gratuits de magie, de cirque, de musique, de danse...
LesExtravadanses, en juillet, misent sur des spectacles, animations, stages et autres expositions pour célébrer la danse dans tous ses états.
À portée de rue, en juillet, musique classique.
Couleurs du Monde, festival organisé en août, et sesballetsfolkloriques des quatre coins de la planète avec ses spectacles gratuits en plein air.
Concert de rentrée, en septembre, a lieu place Soult. concert gratuit.
Festival des lumières, en décembre, comme à Lyon, des fresques de sons et lumières sont projetées sur les façades de monuments de Castres comme celui de l'évêché (palais et cathédrale Saint-Benoît), le théâtre, des hôtels particuliers (Neyrac, Beaudecourt), des églises (Platé et Villegoudou), le palais de justice, les vieilles maisons sur l'Agoût, l'ancienne abbaye-collège Les Cèdres, la fontaine Saint-Jacques... Ces fresques nocturnes évoquent l'histoire de Castres, les guerres de Religion entre catholiques et protestants, les peintures de Francisco Goya, le parcours de Jean Jaurès, les parachutistes du8e RPIMA, les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, etc.
Fresques nocturnes dans le cloître de l'ancien collège Les Cèdres.
Hôpital du Pays d'Autan de Castres avec au loin la Montagne Noire.
La ville de Castres possède l'hôpital du Pays d'Autan au Causse, plus grand hôpital du sud du Tarn. Le CHIC (Centre Hospitalier Intercommunal de Castres-Mazamet) ressemble à paquebot avec ses cheminées, ses hublots, sa proue. On trouve aussi à Castres laclinique privé du Sidobre.
Les diverses activités sportives, amateures et professionnelles, permettent à Castres de décrocher le titre de « ville la plus sportive de France » en 1995. Cette année-là, relevons notamment que leCastres olympique est finaliste du Championnat-de-France du rugby (première division), et que leCastres Volley-Ball est promu enNationale 1B du Championnat-de-France (future Pro B, soit deuxième division).
Le club de rugby Castres olympique est créé en 1906 et évolue actuellement enTop 14 (1ère Division du Championnat de France de rugby).le CO évolue dans l'élite du rugby français depuis le titre deChampion de France du groupe B en 1989.
Castres a été cinq fois Champion de France de1re division en 1949, 1950, 1993[1], 2013 et 2018, trois fois finaliste en 1995, 2014 et 2022, et vainqueur de la Coupe de France en 1948.
Le CO participe à dix-neuf éditions de lacoupe d’Europe entre la première édition en 1996 et 2025. Castres est vainqueur duBouclier européen en 2003 et deux fois finaliste duChallenge européen en 1997 et 2000.
Finale 2013 :Rory Kockott et la mêlée castraise face aux Toulonnais.
Claude Puel natif de Castres, jouait en juniors au Castres Football Club quand il est remarqué par l'AS Monaco dont il intègre son centre de formation en 1977[79].
Guillaume Borne natif de Castres, commence le football à l'AS Lagarrigue, dans la banlieue de Castres, avant de rejoindre le Castres Football Club dans la catégorie benjamins. Lorsqu'il passe dans la catégorie 13 ans, il intègre le Centre de préformation deCastelmaurou[80]. À 15 ans, il intègre leCentre de formation du Stade rennais.
Nabil Taïder natif deLavaur, commence le football à l'âge de six ans au Castres FC[81]. Repéré dans les équipes de jeunes du Castres FC parErick Mombaerts, il intègre le centre fédéral de préformation de Castelmaurou[82] à l'âge de treize ans.
Départ d'étape du Tour de France à Castres en 2013. Régies de France TV entre les Arcades et les quais sur l'Agoût.
Voitures des directeurs sportifs des équipes cyclistes en centre-ville de Castres avant le départ d'étape 2013.
Autres formations sportives
La ville de Castres dispose également d'un club debasket-ball, avec le Castres Basket Club, ou encore d'un clubfootball américain, avec les Wolves de Castres. Les sports de glace sont aussi représentés au sein de la ville tout comme différentsarts martiaux (Judo-Eï Do Kan avec plusieurs titres nationaux par exemple) ou encore des sports de combat, ainsi qu'un club d'athlétisme bénéficiant d'une structure de qualité en la présence dustade du Travet, qui accueille de nombreux meetings dont une épreuve duchampionnat de France. Enfin, le dynamique et historique club degymnastique du Stade Castrais regroupe toutes sortes de disciplines (GAF,GAM,Trampoline,Tumbling,rock acrobatique) et représente la ville au plus haut niveau. La ville possède aussi un club deTennis de Table, le CTTT (Castres Tarn-sudTennis de Table).
Le stade Pierre-Fabre (anciennement stadePierre-Antoine de 1957 à 2017) est un stade qui accueille tous les matchs de rugby en championnat de France de Top 14 et Coupe d'Europe duCastres olympique à domicile.
Tribune Francis Rui, loges, espaces de réception, pub Gary Whetton écran géant au stade Pierre-Fabre.
Entrée et guichets du stade Pierre-Fabre.
Avant-match à Castres, entre la France et les Black Ferns (29-7), le 20 novembre 2021.
Lancé en touche des Françaises sur la pelouse castraise.
Offensive des Bleues face aux Black Ferns championnes du monde en titre à Pierre-Fabre.
Feux d'artifice au stade Pierre-Fabre de Castres le 28 juin 2023.
La ville de Castres possède un complexe de loisirs, sportif et ludique, comprenant des piscines intérieures et extérieures, avec jeux aquatiques, ainsi qu'une patinoire, tout près de l'université (IUT de chimie) et du campus de La Borde Basse.
Centre équestre
Le centre équestre de Castres, situé à La Borde Basse, organise une compétition nationale et une internationale.
Médias
Castres dispose d'une agence deLa Dépêche du Midi située quai Miredames gérant l'édition locale et sud-tarnaise du quotidien.
L'hebdomadaireLe Journal d'ici édité par Tarn Médias a son siège rue Mahuziès à Castres.
La ville a vu l'implantation d'une station de radio étudiante (RADIOM) en 2007[86].
Lacathédrale Saint-Benoit, rue de l'Hôtel-de-Ville, est la plus grande église de Castres. Elle a été bâtie à l'emplacement de l’abbatiale fondée auIXe siècle par lesbénédictins dont il reste le clocher, seul vestige d'architecture romane qui a conservé sur ses faces des bandes lombardes, du même type qu'àSaint-Salvy d'Albi, ainsi que desmodillons modulés. Le dernier niveau de la tour a été très largement modifié auXVIIe siècle. Après que lesguerres de Religion eurent détruit les deux premiers édifices, la construction fut confiée à l'architecte Caillau en 1677 puis Eustache Lagon reprit les travaux en 1710. Elle fut consacrée en 1718. Pour des raisons financières, elle n'a pas été terminée. L'entrée a été réalisée sur le côté. On distingue le style gothique de cet édifice situé derrière les jardins et le palais de l'évêché.
La naissance de l’église fut rendue possible grâce à un legs et un appel à souscription. Ainsi la construction débuta en 1867 et se termina six ans plus tard sous le regard de l’architecte de la ville M. Barthe. Son clocher est visible depuis les hauteurs de la Capélanié.
Façade rénovée de l'église Saint-Jean-Saint-Louis en 2024.
Clocher de l'église dominant la place de l'Albinque.
On peut l'entendre et le visiter tous les premiers samedis du mois et les jours de grandes fêtes religieuses (Noël, Pâques…), de 11 h à midi. Il est également accessible lors des circuits touristiques du centre ville organisés par l'office de tourisme ("Castres, l'insolite"), lors des Journées du Patrimoine, lors des festivités de la Saint-Jean...Le Nadalet (très ancienne coutume du pays de langue d'oc qui consiste à sonner les cloches durant les jours précédant Noël) est encore pratiqué au carillon de Notre-Dame de la Platé, du 17 au 23 décembre, de 18 h 30 à 19 h 30. L'association « Vie du Carillon en Pays tarnais » s'occupe de l'entretien et de l'animation de l'instrument.Il est aussi important de préciser que la sonnerie de Notre-Dame de la Platé est entièrement non-électrifiée, le carillon est entièrement manuel ainsi que les volées. L'accès au clocher est libre lorsque le carillon chante et permet également de découvrir l'horloge mécanique de 1923 encore en service se trouvant au-dessus de la voûte de l'église.
LeGrand temple protestant de Castres, rue du Consulat, Installé depuis 1795 dans l'ancienne chapelle du couvent des Capucins de Castres, le Grand Temple est aujourd'hui le principal lieu de culte protestant de la ville. Il est rattaché à l'église protestante unie de France.
Lecouvent des Cordeliers, rue Camille-Rabaud, est construit auXIVe siècle. Cet ancien couvent est ensuite détruit sous l'Ancien Régime. Il ne reste que la chapelle et l'ancienne Tour actuellement englobée dans les bâtiments du collège Jean-Jaurès.
La chapelle et la tour du couvent des Cordeliers, un des rares vestiges de l'édifice.
Ancienne chartreuse Notre-Dame de Bellevue de Saïx
SousHenri IV, l'installation du Tribunal de la Chambre de l'Édit et l'arrivée de nombreux magistrats ainsi que le développement économique de cette époque permirent la construction de quelques-uns des édifices majeurs de la ville.
C'est le sieur Oulès, déjà propriétaire d'une très belle maison à l'angle des rues Sabaterie et Camille-Rabaud, qui décida d'acquérir trois lots mitoyens de maisons qui s'élevaient sur la rue droite (Frédéric-Thomas) vers 1620. Il les fait détruire pour y construire son hôtel Oulès.Jean de Thomas de Labarthe devint propriétaire de l'hôtel Oulés le 27 aout 1643 et son petit fils Pierre de Thomas de Labarthe le revendit pour18 000 livres à Mr de Nayrac en 1753.Le dessin, les proportions et l'emplacement des baies à croisillons de la porte d'honneur et la tourelle à encorbellement rythment harmonieusement la façade des trois ailes. Les percements sont encadrés de pierre et de tableaux en brique apparente. L'oculus du portail est utilisé comme point de fuite.L'hôtel, dit aujourd’hui de Nayrac, nom de ses propriétaires du siècle suivant, est donc traité suivant un style très dépouillé, plus issu de l'influence de l'architectureLouis XIII, dans l'esprit de l'architecture toulousaine (ou albigeoise) en alliant très largement brique et pierre.La partie sud constituait l’aile des appartements avec une cour intérieure et un puits alors que dans la partie nord se trouvait la boutique.Une activité marchande
Les grandes arcades, aujourd’hui aveugles sur la rue, évoquent sans doute l'établissement de boutiques en relation avec les activités marchandes du commanditaire de l'hôtel dont les prétentions nobiliaires s'affichent dans la haute tour à galerie.Ainsi les boutiques du sieur Oulès trouvèrent leur emplacement dans la partie nord face à la rue Borrel. Afin de souligner l'importance accordée par son propriétaire à l'enseigne des deux arcades qui s'ouvrent sur l'échoppe, une avancée du corps de bâtiment en encorbellement sur la rue au-dessus est prétexte à une belle élévation richement décorée.
Hôtel de Jean Oulès dit le Comte Nayrac construit en 1620. Classé monument historique en 1997.
Utilisation des briques rouges dans le plus style qu'on retrouve à Toulouse et Albi
La construction classique de l'hôtel s'ordonne autour de la cour d'entrée ouverte sur la rue par un grand portail. Ce premier élément affiche le rang du propriétaire. Il est surmonté par un panneau sculpté qui porte les armes de la famille.
En entrant, le visiteur était accueilli par une croisée centrale (la fenêtre d'accueil) ouvrant sur un balcon à balustre. La porte d'entrée de l'hôtel, décalée dans l'angle à gauche, est précédée par un perron : la cour se devait de ménager la plus grande disponibilité aux cavaliers et véhicules hippomobiles.
Un très bel escalier droit dessert tous les étages et se retrouve au centre de l'édifice. Chaque porte est finement soulignée par des moulures discrètes. Cette cage d'escalier est une véritable tour carrée sur laquelle viennent se harper perpendiculairement les ailes. Ce principe a permis qu'uneloggia soit aménagée dans le dernier étage ; elle fut remaniée ultérieurement mais a gardé sa précieuse balustrade à galerie ouverte.
Un escalier aménagé dans un angle conduit dans le dernier niveau où se trouve une petite salle des gardes qui rappelle que l'édifice doit être défendu en cas de troubles publics.
Une tourelle àencorbellement, traitée en briques dans le style de laRenaissance dit Toulousaine, protège le petit escalier et donne à la façade du midi une allure particulière. Les façades sont ajourées de baies à croisillons dont lespilastres latéraux sont terminés par un chapiteau.
Né à Castres en 1680, ce dernier s'expatrie au Royaume-Uni en 1697 à la suite de la révocation del'édit de Nantes en 1685.
Il mène toute sa carrière dans l'armée anglaise et termine feld-maréchal.
Il meurt en 1770, comblé d'honneurs, aux côtés des rois et hommes célèbres d'Angleterre.
La façade n'est qu'une partie de l'hôtel originel : on retrouve certains éléments décoratifs tels que génoise et œil-de-bœuf ainsi qu'un bel encadrement de porte du même style sur le bâtiment voisin.
Descariatides (statues servant à supporter une corniche) portent uneloggiaRenaissance, ornementée de quatre colonnes de style ionique.
À l'intersection des deux façades se trouve une gargouille marquée par le temps.À l'intérieur, un escalier doté d'une rampe en fer forgé conduit à l'étage soutenu par des colonnes, où l'on distingue des médaillons en trompe-l'œil imitant le marbre qui contenaient, autrefois, les portraits de famille.L'escalier et la loggia sont supportés par une coquille en trompe.
Hôtel de Poncet et sa magnifique façade faites de colonnes et de sculptures.
Vue générale sur ce typique hôtel de Poncet de Castres.
Sculptures se trouvant à l'entrée de l'hôtel de Poncet.
Une devise à double sens. L'hôtel conserve sur la rue une porte à fronton à rouleaux encadrant une devise caractéristique de cette période. Cette inscription latine, au-dessus de la porte d'entrée de l'hôtel Jean Leroy, a deux traductions possibles. L'une édifiante : «Le ciel et non la terre». L'autre, plus libertine, au sens duXVIIe siècle «Pas seulement le ciel».
L'hôtel Leroy est situé près de l'église de la Platé.
La tour de l'hôtel Jean Leroy édifié auXVIIe siècle.
Du nom d'une très vieille famille de banquiers et marchands castrais, l'hôtel fut construit après 1760. Vendu en 1804, plusieurs propriétaires se succédèrent avant qu'il ne devienne, pour un temps, le siège de la sous-préfecture. Le ministère de la Guerre l'acquiert en 1874 pour abriter les bureaux de l'école d'artillerie de Castres et la demeure du général.
De 1942 à 1944, l'hôtel est occupé par les Allemands. Il sert aujourd’hui de cercle et mess de garnison. Les alentours ont été dégagés avec la suppression du mur et de la voie du petit train (qui a fonctionné de 1905 à 1962), devenue une rue pour automobiles séparant ainsi davantage les jardins de Beaudecourt et Frascaty.
À Castres, se trouve lechâteau du Causse entouré d'un parc boisé de plusieurs hectares. L'ancien président de la RépubliqueCharles de Gaulle, de passage à Castres en 1961, y a séjourné quelques jours.Ce château a été vendu par la Mairie de Castres en 2021.Le château possède des tours polygonales, une loggia, des boiseries, des vitraux, de nombreuses pièces avec des chambres, des salles de réception, des cuisines, un grenier.
Entrée du parc et du château du Causse à Castres en 2025.
Château du Causse entouré d'un parc, un autre joyau du patrimoine castrais.
Accès vers les salles de réception au rez-de-chaussée du Château du Causse.
Salle de réception pour les mariages et anniversaires au rez-de-chaussée depuis 2021.
Vitraux de style médiéval rénovés dans l'escalier menant au premier étage.
Silhouette familière du château avec ses tourelles se trouvant sur les hauteurs de Castres.
Maisons sur l'Agoût
La rivière était autrefois le centre vital de la ville. Ces maisons ont été dès leMoyen Âge le lieu d'activité principal des habitants.Ces maisons d'artisans abritaient différents corps de métiers tels que tanneurs, teinturiers, parcheminiers, papetiers et tisserands.Toutes ces maisons ont des bases médiévales dont les ouvertures sont en berceau ou en ogive.Les caves appelées «caoussino» en occitan (littéralement cela signifie usine à chaux) ouvrent sur la rivière et possédaient des lavoirs.Après avoir nettoyé et rincé les peaux dans l'Agout, on les déposait dans les cuves emplies de chaux. Au rez-de-chaussée étaient situés les appartements des ouvriers puis ceux des maîtres. Cependant, il n'était pas systématique de trouver sous le même toit l'habitat et l'activité professionnelle de l'artisan. Dès l'époque deLouis XIV, les documents cadastraux indiquent fréquemment des propriétaires différents pour les «caoussino» et les étages supérieurs.
Vieilles maisons de tisserands, papetiers, tanneurs et parcheminiers sur l'Agoût.
Maisons construites au Moyen Âge qui firent la prospérité de la cité castraise.
Chaque ouvrier au Moyen Âge utilisait une couleur différente pour se distinguer.
Castres appelé la « Petite Venise du Languedoc ».
Haut lieu touristique au cœur de l'écusson de Castres.
Vieilles maisons sur l'Agoût rénovées et repeintes en 2021.
Coche d'eau Miredames naviguant près des Vieilles Maisons sur l'Agoût.
Aux deux derniers étages, se trouvaient les séchoirs, l'un plus haut que les pièces d'habitation elles-mêmes afin que les cuirs ne traînent pas par terre. Ces pièces sont pourvues de petites ouvertures qu'il devait être aisé de fermer avec des volets de bois pour, en été, défendre les cuirs des ardeurs du soleil et en hiver de la force de la gelée. Sous les toits, le deuxième séchoir portait le nom de « soleiller », largement ouvert pour laisser pénétrer la lumière et l'air.
Ces maisons, appelées aussi « la petite Venise » ont conservé leurs encorbellements de bois et leurs balcons.Depuis les années 1980, ces maisons ont été restaurées et sont entrées dans la catégorieHLM, dans le cadre d'une réhabilitation du centre-ville.
Trois ponts relient les deux berges de l'Agout et le centre historique de la ville de Castres dont les maisons sur l'Agout constitue le centre névralgique.
Une statue deJean Jaurès (né à Castres le 3 septembre 1859) est placée entre les Arcades et la place en hommage à cet homme politique français (originaire de Castres), homme-d'état, orateur et parlementaire socialiste, qui s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Une plaque rappelle qu'il naquit à Castres. À l'autre extrémité de la place se trouve une fontaine, don du député Eugène Pereire, se composant de vasques, d'un bassin et de chérubins montés sur des poissons, de têtes de lions...
La place Jean-Jaurès accueille le marché les mardis, jeudis, vendredis et samedis matin, des évènements culturels, politiques. Cette place devint piétonne en 2005, et elle a été rénovée. Elle est revêtue avec du granit duSidobre.
Place Jean-Jaurès, lieu d'activités commerciales, culturelles, militaires et sportives.
Elle est constituée de granit provenant des carrières duSidobre.
Place Jean-Jaurès illuminée pour les fêtes de Noël en décembre 2011.
Fontaine avec ses vasques, son bassin, ses chérubins, ses têtes de lions...
Statue deJean Jaurès : célèbre tribun socialiste natif de Castres en 1859.
Plaque sur le lieu où Pierre de Fermat a été enterré en 1665, au centre de la place.
"Albinque" vient du motPorta Albinca, c'est-à-dire la « Porte d'Albi ». La place se compose d'un marché couvert construit en 1862, rénové en 2022, selon le modèle des pavillons parisiens, sous leSecond Empire de Napoléon III. L'église Saint-Jean-Saint-Louis fut érigée en 1872 en face du marché couvert. Le foirail et lagare ferroviaire des CFDT ont été détruits. Depuis 2012, la place de l'Albinque est entièrement rénovée afin de retrouver son agencement d'origine. En 2014 elle a été rebaptisée place Pierre-Fabre, en l'honneur dupharmacien éponyme. Un écran géant a été installé quand leCastres olympique fut champion de France deTop 14 en2018 et finaliste2022.
Plaque de la Place Pierre Fabre.
Le marché couvert de l'Albinque avec ses artisans, sa brasserie, son restaurant.
Cette grande place, arborée avec des jets d'eau, se situe à l'entrée de Castres. Cette place est entourée de nombreux commerces, restaurants, brasseries, banques. À proximité se trouve leJardin du Mail, une aire de jeux pour les enfants, et l'hôtel de police. L'institut de formation en soins infirmiers (IFSI) occupe les locaux d'un ancien cinéma Le Palace qui accueillit le concert deJohnny Hallyday en1966. Chaque mois de septembre, le concert de rentrée gratuit est organisé. En décembre, le marché s'installe sur la placeSoult car lemarché de Noël occupe la place Jean-Jaurès.Un écran géant a été installé quand leCastres olympique fut champion de France deTop 14 en2013 et finaliste en2014.
Les voitures de course du rallye de la Montagne Noire s'y rassemblent chaque année à l'occasion du départ de l'épreuve.
Castres a ouvert un musée d'histoire naturelle en 1840[90]. Le conservateur Gaston Poulain le rebaptisemusée Goya en 1947, contenant la plus grande collection de peintures espagnoles en France, après lemusée du Louvre.Lemusée Goya est installé dans les deux tiers de l'ancien palais de l'évêché de Castres dont les plans ont été dessinés parJules Hardouin-Mansart, l'un des architectes de Versailles.
Musée Goya au Palais de l'Évêché de Castres.
Entrée du Musée Goya depuis la cour intérieure de l'Évêché
Entrée du nouveau Musée Goya de Castres inauguré le 15 avril 2023
En 1949, une série de dépôts prestigieux du Louvre vient confirmer cette spécialisation :Le Portrait de Philippe IV deVelázquez,La Vierge au chapelet deMurillo. Depuis, le musée de Castres n'a cessé de s'enrichir et, plus particulièrement, ces vingt dernières années faisant de ce lieu, unique en son genre, une référence pour apprécier la création en Espagne, de l'Antiquité auXXIe siècle.
En 2021, le musée Goya connaît un renouveau de son parcours muséographique, une extension des surfaces exposables passant à 1 500 mètres carrés pour les collections de peintures, de sculptures, de monnaies hispaniques, de plats en céramiques, de jarres en faïence, de statuettes ibériques réparties sur 23 salles, la réfection des toitures, des façades, des fenêtres, du système de chauffage, la création d'une boutique de souvenirs et d'une billeterie... Le nouveau Musée Goya a été inauguré le 15 avril 2023 en la présence de 5000 visiteurs français et étrangers. Le Musée Goya possède aussi une bibliothèque et un centre de documentation Jeannine-Baticle, un atelier pédagogique, une Salle des États diocésains pour les conférences, les spectacles et réceptions, des tablettes tactiles et des vidéos-projections afin de rendre les visites plus interactives.
Créé en 1954 par Gaston Poulain, conservateur du musée Goya, à l’occasion du quarantième anniversaire de la mort deJean Jaurès à Castres, le musée est devenu centre national en 1988.Implanté au cœur de la ville, leCentre national et musée Jean-Jaurès a pour vocation de présenter la vie et l’œuvre du tribun. Son parcours muséographique présente les idées et thèmes fondamentaux de la pensée politique desXIXe et XXe siècles. Des expositions temporaires présentent des sujets autour de l'histoire contemporaine, de la caricature, de l'art et de l'illustration pour enfants.
Né à Castres le 3 septembre 1859, brillant élève, normalien d’exception,Jean Jaurès commence sa carrière comme professeur de philosophie.Écrivain et journaliste, il se lance très tôt dans la politique pour devenir, à vingt-six ans, l'un des plusjeunes députés de France. Préoccupé par les questions économiques et sociales de son temps,Jean Jaurès intervient en 1892 lors de la grande grève des mineurs de Carmaux dont il prend la défense. Dès lors, il devient le porte-parole de la classe ouvrière tout entière en mettant son éloquence et sa plume au service des avancées sociales (liberté syndicale, création des caisses de retraite…)
À la suite de la publication du fameuxJ'accuse…! deZola en 1898, Jaurès prend la défense ducapitaine Dreyfus, considérant qu’il ne s’agit pas d’une simple affaire individuelle, mais de la souffrance d’un homme accusé à tort et de ses conséquences politiques. En 1904, il fonde le quotidienL'Humanité, ce qui lui permet d’écrire en toute liberté. En 1905, à l’issue de longs débats, il parvient à unifier les divers courants socialistes sous la bannière de laSFIO.
Partisan convaincu de laséparation de l’Église et de l’État, Jaurès est également l’un des premiers à mettre en cause la politique coloniale de la France. Pacifiste par conviction, il s’attache, jusqu’à sa fin tragique, à sensibiliser l’opinion sur les conséquences de la guerre imminente. Le 31 juillet 1914, il est assassiné à Paris aucafé du Croissant et devient pour beaucoup le premier mort de laGrande Guerre.
Centre National et Musée Jean-Jaurès.
Panneaux relatant les débuts de l'engagement politique et social de Jean Jaurès.
Bureau de Jean Jaurès avec dessus la une du journalL'Humanité.
Masque mortuaire de Jean Jaurès assassiné en 1914 par la nationaliste Raoul Villain.
Salle du musée Jean-Jaurès, Jean Jaurès et la presse.
Œuvres artistiques honorant la mémoire du tribun socialiste.
Maison, rue Sœur-Richard, où naquit Jean Jaurès, le 3 septembre 1859.
Entrée de la modeste demeure familiale des Jaurès.
Nouvelle plaque commémorative (2025) rappelant le lieu de naissance deJean Jaurès.
CERAC Archéopole - Musée d'archéologie
Le CERAC (Centre d'Études et de Recherche Archéologique du Castrais) est situé au parc de Gourjade. Ce musée possède des collections dont notamment des vestiges d'une ancienne villa romaine de Gourjade, unhypocauste, dessilex, desamphores trouvées à Lameilhé, des poteries antiques, des ossuaires préhistoriques. Il y a aussi une bibliothèque, une boutique, des ateliers organisés pour les enfants...
CERAC Archéopole au parc de Gourjade à Castres.
Le Bolegason
Le Bolegason est fondé en 2001. Ce complexe culturel est situé près de la salle Gérard-Philipe et du cinéma. Le bâtiment se trouve aussi à proximité du cours d'eau de la Durenque. Il se compose d'une petite salle de concert, d'un studio d'enregistrement, d'un espace permettant à ses groupes de musique de s'entraîner grâce à l'acoustique et de bénéficier d'un accompagnement pour des projets artistiques musicaux. Il y a également un bar et une terrasse afin de se restaurer lors des concerts.
Salle de concert et studios d'enregistrement Lo Bolegason.
Salle Gérard-Philipe
La Salle Gérard-Philipe, située entre la scène du Bolegason, le cinéma CGR et le jardin du Mail, accueille notamment des spectacles, des concerts, des évènements culturels divers.
Inauguré le 17 avril 1904, ce théâtre destyle rococo italien a été construit sur des plans de Joseph Galinier, architecte de Toulouse et élève de Garnier. L'agencement intérieur reprend celui de l'Opéra Comique de Paris et le style architectural extérieur présente un mélange original d'emprunt aux siècles passés et de références au langage décoratif de son temps.Le tableau qui orne le foyer et la coupole surplombant la salle sont signésJean-Paul Laurens, décorateur de l'hôtel de ville de Paris, du Panthéon et du Capitole de Toulouse.Le tableau, représentant l'exécution de laneuvième symphonie de Beethoven, est intitulé « La Musique » et est daté de 1902.Dans la coupole, un trompe-l’œil représentant un vélum déchiré montre des scènes de la tragédie classique :Œdipe et sa filleAntigone, Hamlet et les fossoyeurs, Le songe d'Athalie etProméthée enchaîné sur le rocher.
Théâtre municipal face au jardin de l'Évêché de Castres.
Le théâtre de Castres dispose de l'unique coupole peinte parJean-Paul Laurens puisque celle duthéâtre de l'Odéon à Paris a été déposée lors de sa restauration. Dès 1904, le programme du théâtre était constitué d'une saison lyrique, d'une saison théâtrale et de soirée de variétés. En 1931, le théâtre s'ouvrit au cinéma parlant et après la Seconde Guerre mondiale cessa ses activités de scène. En 1982, la municipalité le fait restaurer et le rend à sa fonction première.Il est aujourd’hui un lieu de création et de diffusion artistique, doté d'un excellent équipement technique son et lumière. Il a connu une importante phase de rénovation sur les façades extérieures et à l'intérieur. Il a une capacité de 600 places. Des pièces de théâtre y sont jouées (vaudevilles…), des opéras, des spectacles organisés par des écoles. Des artistes y présentent des collections de peintures…
La façade du théâtre ornée de sculptures, décorations et des armoiries de la ville.
Le théâtre de Castres situé en face de l'évêché et du jardin à la française.
Lyre et blason de la ville de Castres sur le fronton du Théâtre.
Balcons et grande coupole.
Coupole du peintre Jean-Paul Laurens, 1906.
L'entrée du théâtre construit au début duXXe siècle.
Tête de tigre sculpté dans l'angle de l'entrée.
Fenêtres latérales en trompe l'œil pour faire entrer les décors des spectacles.
Statue de Jeanne d'Arc à l'entrée du jardin Frascaty.La fontaine du jardin Frascaty.
En 1715, monsieur Gauthier de Boisset, receveur de grenier à sel, fait construire l'hôtel Frascaty.Il appartiendra plus tard à la famille princière des Bourbon-Malauze qui prendra ce non. En 1753, Pierre de Thomas de Labarthe acheta cet hôtel et le nommera Frascaty. Après 1760, l'hôtel Beaudecourt est érigé non loin. Les fossés des fortifications sont comblés et, sur leur emplacement, on trace l'actuel boulevard des Lices. Dans un triangle formé par le front de l'hôtel Frascaty, la ligne du jardin de l'hôtel Beaudecourt et la portion du boulevard située entre la Tolosane et la porte Neuve, on plante un bosquet d'une centaine d'ormeaux.Ce lieu est d'abord nommé Les Ormeaux de la Porte Neuve. En 1865, un projet de jardin public est destiné à le remplacer. Diverses essences d'arbres sont plantées, la pièce d'eau est construite puis le jardin est entouré d'une grille, aujourd’hui disparue. Ce square prend le nom de Frascaty, car inspiré des jardins de cette ville située dans les environs de Rome.
Jardin Mahuziès
Ce jardin est situé derrière le Marché couvert et se compose d'une fontaine, d'arbustes, de rosiers et mobilier urbain.
École des Beaux Arts et parc de Briguiboul. Statue le Fauconnier.
Il s'organisait autour d'un bosquet de trois cèdres majestueux situé devant l'escalier. Les cèdres font partie de l'inventaire des « Arbres Remarquables des paysages tarnais », et dateraient des campagnes napoléoniennes. Après la chute d'un premier cèdre au printemps 2014, c'est un second arbre vieux de 150 ans qui a dû être abattu le 26 janvier 2015 car son système racinaire était rongé par un champignon, lephéole de Schweinitz(en). Depuis le 19 février 2015, le dernier cèdre qui ne semble pas atteint par la maladie se voit maintenant à nouveau entouré par deux nouveaux cèdres (du Liban, comme lui) mais seulement âgés de 25 à 30 ans.
À l'est de Castres, se trouve le site duSidobre où se trouvent d'immenses roches aux formes étranges et des carrières de granit. Le granit est vendu à différentes communes françaises et étrangères et il recouvre le sol de leurs rues, places ou avenues (ex. : Castres, Toulouse…).
Le Peyro Clabado.
Le Roc de l'Oie.
Cascade dans le Sidobre.
Le rocher tremblant des Sept-Faux.
Coche d'eau le Miredames : un bateau reliant le centre-ville au parc de Gourjade
Ledépartement du Tarn et la ville de Castres sont au cœur d'une région aux traditions culinaires où le « bien-manger » et le « manger-sain » sont de rigueur. Ici, d'un bout à l'autre d'un repas, les spécialités locales sont à l'honneur, comme la nougatine castraise : un bonbon en nougat aux amandes, enrobé d'un appareil à base de sucre glace et blancs d'œufs appelé glace royale.En entrée, toute une gamme charcutière spécifique comme lemelsát ou la bougnette. En plat de résistance, à côté du gibier, du canard et du cassoulet, on retrouve le cochon avec lefresinat, morceaux d'échine et de collier frais coupés en dés et cuisinés avec des pommes de terre.Pour accompagner tout cela, il y a toujours les champignons des forêts, cueillis du jour ou bien séchés. En dessert, c'est le poumpet.
Jacques Limouzy (1926-2021), né à Castres le 29 août 1926, homme politique français, gaulliste. Ancien ministre, ancien député-maire de Castres. Homme d'État, il a été ministre (par équivalence) étant secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le parlement de mars 1978 à mai 1981 ; auparavant secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale d'avril 1973 à mars 1974 puis de mars 1974 à mai 1974 ; ministre (par équivalence) étant secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le parlement de juin 1969 à juillet 1972. Élu à 9 reprises député du Tarn sur la période 1967 à 2002 (ce qui est un record). Il succède à Lucien Coudert en qualité de Maire de Castres, Jacques Limouzy est donc député-maire de Castres de mars 1971 à mars 1977 puis de mars 1989 à juin 1995. Il est président de l'intercommunalité Castres-Mazamet (dont il est cofondateur) de février 1993 à juillet 1995 puis d'avril 2001 à avril 2008 (district puis communauté d'agglomération). Enfin il fut aussi conseiller général (conseiller départemental) du Tarn de mars 1970 à mars 1988. De plus, Jacques Limouzy était énarque, et Sous-Préfet de profession avant d'entamer sa carrière politique. Jacques Limouzy meurt (à l'âge de 95 ans) au centre hospitalier intercommunal de Castres-Mazamet (l'hôpital du pays d'autan), le 7 novembre 2021.
Jean de Bouffard-Madiane (1597-1674), né à Castres, historien, diplomate et militaire français, connu pour son rôle durant les rébellions huguenotes et par ses « Mémoires sur les Guerres civiles du duc de Rohan, 1610-1629 ». Jean de Bouffard-Madiane a été le négociateur du traité de Paris entre le roi Louis XIII et les huguenots de La Rochelle le 5 février 1626. Son père, le capitaine de La Grange était resté célèbre pour avoir rendu Castres aux huguenots, deux ans après la Saint-Barthélémy.
Jean-Pierre Gabarrou (1944-1985), né à Castres le 12 août 1944, ancien député-maire de Castres, médecin-pédiatre de profession, membre du parti-socialiste à partir de1975, Jean-Pierre Gabarrou est élu maire de Castres enmars1977 et le restera jusqu'en mai 1985 (étant réélu en mars 1983). Jean-Pierre Gabarrou s'affirmait de sensibilité socio-démocrate (centre-gauche), et proche de Michel Rocard, il se lance alors à l'élection législative de juin1981, il est élu député du Tarn et fait ainsi son entrée à l'assemblée-nationale. Jean-Pierre Gabarrou est donc député-maire de Castres de juin 1981 à mai 1985. Il meurt soudainement en cours de mandat, victime d'une crise cardiaque le (à l'aube de ses 41 ans).
Jean Jaurès (1859-1914), né à Castres le 3 septembre 1859, homme politique français. Homme d'État, Jean Jaurès a fortement marqué la politique française desXIXe et XXe siècles. Il est notamment fondateur du Parti socialiste (SFIO) dont il a longtemps été le premier leader, et également fondateur du journalL'Humanité. Par-ailleurs il était député du Tarn (circonscription de Carmaux). Il meurt assassiné à Paris le 31 juillet 1914 (à l'aube de ses 55 ans). Il repose au Panthéon à Paris. Enfin, en son honneur, une statue a été érigée sur la principale place de la ville de Castres, place qui porte d'ailleurs son nom également en son honneur. Le musée Jean-Jaurès est situé au centre-ville de Castres, créé en 1954 (le musée devient alors aussi centre-national en 1988 avec l'inauguration des nouveaux locaux en présence de François Mitterrand, alors président de la République Française).
Kader Arif, très investi au parti-socialiste, il fut député-européen de 2004 à 2012, puis ministre-délégué aux anciens combattants de 2012 à 2014 (sous la présidence de François Hollande). Il passa toute sa jeunesse à Castres.
Philippe Folliot, député de latroisième circonscription du Tarn de 2002 à 2020, il a été conseiller municipal de Castres de 2008 à 2014, il est aussi ancien maire de Saint-Pierre-de-Trivisy, ancien conseiller général (conseiller départemental) du Tarn. Actuel sénateur du Tarn.
Hommes d'affaires
Pierre Fabre (1926-2013), né à Castres le 16 avril 1926,pharmacien et homme d'affairesfrançais, fondateur de l'un des trois plus grands groupes pharmaceutiques français, lesLaboratoires Pierre Fabre. En 1998, Pierre Fabre se diversifie dans le secteur des médias en créant laholdingSud Communication, ainsi que dans l'élite du Championnat de France derugby (le Top14) en faisant l'acquisition en 1988 du clubCastres olympique. En 2013, sa fortune professionnelle est estimée à 1,2 milliard d'euros par le magazineChallenges, ce qui le classe à la43e fortune de France. La plupart de ses usines et de ses centres de décision sont situées dans l'ex région Midi-Pyrénées et particulièrement dans ledépartement du Tarn, Castres (sa ville natale dont il était profondément attaché) restera le siège des Laboratoires Pierre Fabre. En 2007, Pierre Fabre est décoré de la Légion d'honneur par le président de la république française. Il meurt à Lavaur le 20 juillet 2013. En son honneur, en 2014, la Place de l'Albinque (l'une des places principales du centre-ville de Castres) devient Place Pierre-Fabre, en 2017 le Stade Pierre-Antoine où le Castres-Olympique évolue en Top 14 devient le Stade Pierre-Fabre. En 2024, le musée Goya de Castres consacre une exposition temporaire aux collections Pierre Fabre intitulée "Visions plurielles".
Charles Jaurès (1808-1870), né à Castres, amiral, commandeur de la Légion d'honneur, ayant participé à de nombreuses expéditions en Algérie, Égypte, Chine, Japon, etc. Il est enterré au Père Lachaise à Paris.
John Ligonier (1680-1770), né à Castres, dans une famille noble de huguenots sous le nom deJean Louis de Ligonier, maréchal dans l'armée britannique. Il participa aux guerres de succession d'Espagne et d'Autriche.
Clément Loubet (1868-1908), né à Castres, capitaine au Maroc.
Joseph Vidal de la Blache (1872-1915), né à Castres, officier et historien militaire, mort pour la France.
Sainte Émilie de Villeneuve (1811-1854), morte à Castres, religieuse qui fonda la congrégation de l’Immaculée Conception de Castres en 1836 et aida les pauvres. Elle a été canonisée le 17 mai 2015 par lepape François à Rome.
Pierre Borel (vers 1620-1671), né à Castres, médecin du roi Louis XIV, botaniste et érudit français né à Castres.
Maison natale de Charles Jaurès au 17 rue Victor Hugo à Castres.
Claude Puel (1961), né à Castres, joueur professionnel de football, il effectue toute sa carrière à Monaco avec qui il devient 2 fois Champion de France en1982 et1988, 3 fois Vice-Champion de France en 1984, 1991, et 1992. Il gagne également la Coupe de France en 1991. Il devient ensuite entraîneur de l'A.S Monaco, et gagne à nouveau un titre de Champion de France en2000. Puis entraînera Nice, Lille, Lyon, Saint-Étienne. Il est à ce jour le deuxième joueur le plus capé de toute l'histoire du club monégasque derrièreJean-Luc Ettori.
Lore Baudrit (1991), née à Castres, hockeyeuse française au Canada, en Suède et en Allemagne. Elle compte plus de 200 sélections avec l'équipe de France.
Parti émanché d'argent et de gueules de quatre pièces mouvant d'un flanc à l'autre, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Ces armes correspondent, pour la partie inférieure, à la bannière de la famille de Montfort et sont devenues celles de Castres après l'attribution de la seigneurie àGuy de Montfort en 1211[96].
Devise : « Debout ». Cimier : une chausse-trappe.
Armoiries de Castres. Salle du conseil municipal. Hôtel de Ville.
Voir aussi
Bibliographie
A. Combes, « Histoire de la ville de Castres, par ses enceintes, ses monuments et ses maisons », dansSociété littéraire et scientifique de Castres, 1858,2e année,p. 18-24(lire en ligne)
Journal de Faurin sur les guerres de Castres,(lire en ligne)
Mathieu Estadieu,Annales du Pays Castrais, Castres, 1893
Géraud Dumons, « La population protestante du Pays castrais », dansBulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, 1911,p. 138-156(lire en ligne)[97].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Castres comprend une ville-centre et sept communes de banlieue.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[44].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Mortier de 58 mm, il est l’une des armes les plus emblématiques de la Première Guerre mondiale. Les Poilus l’avaient appelé ainsi sans doute en raison de sa forme évoquant celle d’un batracien.