Sur le plan historique et culturel, Casteide-Doat fait partie de laprovince duBéarn, qui fut également unÉtat et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].
Réseaux hydrographique et routier de Casteide-Doat.
La commune est drainée par leLys, le ruisseau de Coustaus, le ruisseau de Gatuch, le ruisseau de Sanous, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Au, Casteide-Doat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[2]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (33,1 %), zones agricoles hétérogènes (29,8 %), forêts (25,5 %), prairies (11,6 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment leLys. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 2009 et 2018[28],[26].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Casteide-Doat.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[29]. 81 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2018[26].
Le toponymeCasteide-Doat apparaît sous les formesCastaede de Montaneres (1372[31], contrats de Luntz[32]),Castanhede (1385[31],censier de Béarn[33]),Castahede (1429[31], censier deMontaner[34]),Castaeda et lo terrador aperat de Doat (1429[31], censier deBigorre[34]),Castéyde (1602[31], réformation de Béarn[35]),Doat-Castéyde (1727[31], dénombrement de Castéide[36]) etCastéide-Doat (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[31]).
La vicomté de Montaner, ou Montanérès, vassale des comtes de Gascogne, avait rejoint la vicomté de Béarn par mariage à la fin duXIe siècle[39].
Paul Raymond notait aussi[31], dans son ouvrage paru en 1863, que Casteide-Doat était dans lecanton de Montaner, anciencanton français inchangé depuis 1790 ; il a été remplacé depuis 2015 (indiqué ci-dessus) par le canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès, avec lesélections départementales de mars 2015.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].
L'église Saint-Laurent[47], à Castéide, d'origine médiévale, fut agrandie auXVIIIe siècle et restaurée en 1876. À Doat, l'église de l'Assomption-de la-Bienheureuse-Vierge-Marie[48] date, quant à elle, partiellement duXVe siècle. Ces deux églises recèlent du mobilier[49],[50], un tableau[51], des statues[52] et des objets[53],[54] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).