| Contexte général | |||||||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sport | Ski alpin | ||||||||||||||||||||
| Période active | 1991-2006 | ||||||||||||||||||||
| Site officiel | www.carole-montillet.com | ||||||||||||||||||||
| Biographie | |||||||||||||||||||||
| Nom dans la langue maternelle | Carole Montillet | ||||||||||||||||||||
| Nationalité sportive | |||||||||||||||||||||
| Nationalité | France | ||||||||||||||||||||
| Naissance | (52 ans) | ||||||||||||||||||||
| Lieu de naissance | Grenoble | ||||||||||||||||||||
| Taille | 164 cm | ||||||||||||||||||||
| Poids de forme | 73 kg | ||||||||||||||||||||
| Palmarès | |||||||||||||||||||||
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Carole Montillet-Carles, née le àGrenoble, est uneskieuse alpine française,championne olympique dedescente en2002. Elle est la première skieuse française championne olympique depuisMarielle Goitschel en1968. Médaillée de bronze lors de la compétition par équipes desmondiaux 2005 deBormio, elle remporte laCoupe du monde desuper-G en2003, puis termine deuxième en2004, saison où elle est aussi troisième du classement de la descente, et obtient la troisième place de la coupe du monde de Super G2001. C'est lors de cette saison qu'elle remporte la première de ses huit victoires en coupe du monde, quatre en descente et quatre en Super G.
Elle est également pilote derallye-raid depuis son retrait des pistes, remportant à plusieurs reprises leRallye Aïcha des Gazelles et participant à plusieurs éditions duParis Dakar. Elle occupe également un rôle de consultante au sein des équipes deFrance Télévision, commentant les épreuves desJeux olympiques et deschampionnats du monde.
Native deGrenoble, Carole Montillet et sa sœur Christèle grandissent dans le Vercors. Leur père les inscrit à l'école de ski deVillard-de-Lans où Carole remporte sa première course à l'âge de huit ans avant d'obtenir son premier titre de championne de France de slalom à l'âge de onze ans[1].
Après son entrée en équipe de France, elle prend son premier départ encoupe du monde lors de lasaison 1991-1992, en décembre àSanta Caterina en Italie lors d'unSuper G, course où elle termine30e. En janvier, elle termine22e lors de sa première descente, àSchruns enAutriche. Lors des compétitions de ski desJeux olympiques de 1992 d'Albertville, elle se voit confier un rôle d'ouvreuse[2]. Elle dispute une troisième course lors de cette saison en obtenant la26e place du Super G deVail dans le Colorado.
C'est dans cette même station qu'elle commence lasaison suivante, en décembre, disputant la descente puis le Super G, puis deux courses àLake Louise au Canada. Après le retour en Europe, elle obtient une première place dans unTop 15 avec une quatorzième place lors d'une descente àVeysonnaz en Suisse. Elle participe auxChampionnats du monde deMorioka au Japon. Elle termine huitième de la descente, remportée par la CanadienneKate Pace. C'est finalement àKvitfjell en Norvège qu'elle obtient son meilleur résultat, une troisième place. Pour son premier podium, elle est devancée par Kate Pace et l'AméricainePicabo Street[3].
Septième lors de sa première course de lasaison 1993-1994, une descente àTignes, son meilleur résultat sur le reste de la saison est une onzième place lors du Super G de laSierra Nevada en Espagne.
Son meilleur résultat du début desaison 1994-1995 est une23e place d'une descente à Lake Louise. Revenue en Europe, elle dispute des courses FIS et decoupe d'Europe. Elle retrouve le circuit de la coupe du monde début janvier mais ses résultats ne sont toujours pas satisfaisant avec comme meilleur résultat une24e place àCortina d'Ampezzo. Elle alterne ensuite les courses de coupe d'Europe et de coupe du monde, obtenant deux quatorzièmes places sur ce circuit, lors des descentes deLenzerheide etBormio.
Lors du début desaison suivante, elle obtient une huitième place à Lake Louise, puis termine quatrième lors du Super G deVal-d'Isère remporté parAlexandra Meissnitzer[4]. Début janvier, elle dispute des courses FIS puis retourne en coupe du monde, obtenant une dixième place au Super G deGarmisch-Partenkirchen et une cinquième place de la descente de Val d'Isère. Lors deschampionnats de monde de Sierra Nevada, initialement prévus en 1995 mais reportés par manque de neige, elle termine onzième du Super G, puis vingtième de la descente. Lors des courses de fin de saison, ses meilleurs résultats sont deux quatorzièmes places en descente. Elle obtient un titre de championne de France de descente.
Pour sa première course encoupe du monde 1997, elle obtient son meilleur résultat en carrière avec une deuxième place de la descente de Lake Louise, derrière l'AllemandeKatja Seizinger[5]. Elle enchaine par une troisième place du Super G de Vail, remporté par la RusseSvetlana Gladishiva[6]. En décembre, elle termine septième à Val d'Isère. Après une victoire en course FIS àMegève, son meilleur résultat lors des courses précédant leschampionnats de monde deSestrières. Elle termine quatrième du Super G remporté par l'ItalienneIsolde Kostner[7]. Quatre jours plus tard, elle termine septième de la descente remportée par l'AméricaineHilary Lindh. Après les mondiaux, elle termine troisième de la descente de Happo One au Japon remportée parVarvara Zelenskaïa puis une sixième place lors de la deuxième descente sur ce site, également remportée par la Russe.
C'est par une treizième place lors d'un slalom parallèle à Tignes qu'elle commence la saison decoupe du monde. Lors de la campagne nord-américaine, son meilleur résultat est une dixième place lors de la descente de Lake Louise. Lors du retour en Europe, elle termine sixième, ses compatriotesMélanie Suchet etRégine Cavagnoud terminant respectivement quatrième et cinquième, d'une descente à Val d'Isère disputée en deux manches en raison de fortes rafales de vent[8]. Son meilleur résultat au cours du mois de janvier est une onzième place lors du Super G à Cortina d'Ampezzo. Lors desJeux olympiques deNagano, elle termine quatorzième du Super G, emporté par l'AméricainePicabo Street[9]. Lors de la descente remportée par l'Allemande Katja Seizinger[10], elle termine également quatorzième, sa compatrioteFlorence Masnada terminant troisième. Après les jeux, elle obtient un titre de championne de France de Super G àSerre Chevalier.
Elle fait ses débuts encoupe du monde 1998-1999 à Lake Louise où elle termine huitième du Super après des places de18e et17e lors des descentes. Elle ne termine pas les deux courses disputées à Val d'Isère. Après des courses à Veysonnax et maribor, elle renoue avec une place dans leTop 10, dixième du Super G et cinquième place de la descente deSankt Anton en Autriche, deux courses disputées le même jour et remportées toutes deux par la SuissesseCorinne Rey-Bellet[11]. Lors des courses de Cortina d'Ampezzo, elle obtient une dixième place d'un Super G. Lesmondiaux se déroulent à Vail. Les épreuves de vitesses sont dominées par les Autrichiennes, qui terminent aux trois premières places du Slalom, Alexandra Meissnitzer devançantRenate Götschl etMichaela Dorfmeister, Carole Montillet terminant quinzième. Les Autrichiennes remportent également les trois médailles de la descente, Renate Götschl l'emportant devant Dorfmeister etStéphanie Schuster, Montillet terminant22e et troisième Française derrière Mélanie Suchet septième et Florence Masnada onzième. Après les mondiaux, elle obtient deux nouveauxTop 10, neuvième des descentes àÅre en Suède et deSaint-Moritz. Elle remporte ensuite les titres de championne de France de descente et Super G àLa Clusaz.
Carole Montillet reprend la compétition lors de saison suivante en janvier lors des compétitions de coupe d'Europe à Tignes. Elle renoue avec lacoupe du monde lors de la descente d'Altenmarkt où elle termine quinzième. Une semaine plus, lors de la descente de Cortina d'Ampezzo, elle termine cinquième d'une course remportée par Régine Cavagnoud[12]. À Santa Caterina, elle termine quatorzième de la descente puis treizième du Super G. Elle ne parvient plus à entrer dans leTop 15 lors de ses courses suivantes, obtenant son meilleur résultat à Bormio avec une seizième place lors de la descente. Elle termine en fin de saison deuxième des championnats de France de descente àValloire et troisième de ceux de Super G disputés à Tignes.
Les premières courses de vitesse de lacoupe du monde 2000-2001 se disputent enAmérique du Nord, à Aspen puis Lake Louise. Carole Montillet termine deuxième de la deuxième descente disputée sur ce dernier site, derrière Isolde Kostner[13]. Lors du retour en Europe, à Val d'Isère, elle termine troisième du Super G remporté par Régine Cavagnoud devantMichaela Dorfmeister[14],[15]. Lors desmondiaux de Sankt Anton, elle termine cinquième de du Super G, course où Régine Cavagnoud remporte son premier titre mondial[16]. Elle termine ensuite dixième et première Française de la descente, Cavagnoud prenant la douzième place, course remportée par Michaela Dorfmeister[17].
Pour la première course suivant les mondiaux, elle s'impose à Garmisch-Partenkirchen lors d'un Super G, sa première victoire en coupe du monde, devant les Autrichiennes Renate Götschl etBrigitte Obermoser[18]. Lors de l'étape suivante, disputée à Lenzerheide, elle termine troisième du Super G remporté par Isolde Kostner devant Renate Götschl[19]. Avec un total de405 points, elle termine à la troisième place du classement général du Super G, classement remporté par Régine Cavagnoud, et quatrième du classement de la descente, derrière sa compatriote, le classement étant remporté par Isolde Kostner devant Renate Götschl.
Soulagée d'avoir obtenue sa première victoire en coupe du monde, elle effectue sa meilleure préparation depuis le début de sa carrière[20]. Elle termine à la douzième place lors de l'ouverture de lasaison suivante sur un slalom géant disputé àSölden où Régine Cavagnoud termine troisième[21]. Deux jours plus tard, lors d'un entraînement en Autriche, elle figure parmi les premiers, avec les entraîneurs Laurent Donato et Xavier Fournier, à arriver sur le lieu d'impact où Régine Cavagnoud vient de percuter Markus Anwander, entraîneur de l'équipe d'Allemagne, qui traversait la piste[22]. Régine Cavagnoud décède finalement deux jours plus tard à l'hôpital d'Innsbruck[22]. À la fin du mois suivant, pour la reprise de la coupe du monde àCopper Mountain aux États-Unis, Carole Montillet termine sixième d'un géant remporté par la NorvégienneAndrine Flemmen[23]. Lors des épreuves de Lake Louise, elle termine16e puis19e des deux descentes, avant de terminer deuxième du Super G, derrière l'AllemandePetra Haltmayr[24]. Lors du retour en Europe, elle concède deux échecs à Val d'Isère, dont un abandon lors de la descente[25]. Lors des étapes suivantes, elle obtient plusieurs places dans desTop 10, lors de la descente de Saint-Moritz, des deux deSaalbach-Hinterglemm, lors des slaloms géant de Lienz puis Maribor, ou lors du Super G de Cortina d'Ampezzo. Toutefois, épuisée par les sollicitations journalistiques, et au bord de la rupture, elle décide de ne pas rejoindre la station d'Åre pour les dernières épreuves avant les Jeux olympiques[26],[27]. Elle rejoint directement les États-Unis, àSan Diego, et coupe avec le ski[28].
C'est en tant que porte-drapeau de lasélection française - elle est désignée par leComité national olympique et sportif français (CNOSF) fin janvier[29] - lors de la cérémonie d'ouverture qu'elle fait ses débuts auxJeux de Salt Lake. Ses premiers entraînements de la descente ne sont pas satisfaisants[2]. La descente sur la piste de vitesse de Snowbasin, première course féminine descompétitions de ski alpin, est finalement remise au lendemain et, sur les conseils d'un de ses anciens entraîneurs, elle oublie totalement le ski, la préparation, les vidéos[30]. Le matin de la course, elle prend une nouvelle décision peu courante : sur proposition de son technicien, elle abandonne sa paire de ski fétiche pour une paire qu'elle n'a jamais utilisée[31]. Partie en onzième position, elle franchit la ligne d'arrivée avec une avance de1 s 52 surIngeborg Marken, alors en tête[32]. Personne ne parvient à réussir un meilleur temps et elle devance Isolde Kostner de0 s 45 et Renate Götschl de0 s 83. Elle devient ainsi la première Française à obtenir un titre olympique en ski alpin depuisMarielle Goitschel en1968[33]. Partie en sixième position lors du Super G, elle termine finalement septième d'une course remportée par l'ItalienneDaniela Ceccarelli[34]. Cinq jours plus tard, elle participe au géant, terminant18e, la victoire revenant à la CroateJanica Kostelić. Après les Jeux, elle obtient une huitième place lors de la descente de Lenzerheide. Elle termine sa saison par les championnats de France où, après une deuxième de la descente, elle remporte le titre en slalom géant.
Lors de lacoupe du monde 2002-2003, elle termine en décembre deuxième de la première descente de Lake Louise, derrière l'AllemandeHilde Gerg[35]. Le lendemain, elle remporte sa première descente de coupe du monde en devançant la Suissesse Corinne Rey-Bellet et l'Autrichienne Renate Götschl[36]. Lors de la troisième course sur ce site, un Super G, elle termine troisième, derrière l'ItalienneKaren Putzer et l'AllemandeMartina Ertl-Renz[37]. Lors du même mois de décembre, elle remporte le Super G de Val d'Isère[38]. Mi-janvier, elle remporte le premier Super G deCortina d'Ampezzo, devant Renate Götschl et Hilde Gerg[39].
Lors desmondiaux de Saint-Moritz, elle se fait piéger avec le « wagon des favorites », dont Renate Götschl et l'Italienne Karen Putzer, par la levée du vent sur la partie haute de la course[40]. Partie avec ledossard 30 réservé à la numéro un du classement mondial, elle termine quatorzième, le titre étant remporté par Michaela Dorfmeister[40]. Lors de la descente, elle termine septième d'une course remportée par la CanadienneMélanie Turgeon[41]. Après les mondiaux, elle termine deuxième du Super G d'Innsbruck derrière Renate Götschl, celle-ci se rapprochant à39 points de la Française au classement général de la spécialité avec eux courses à disputer[42]. Elle remporte finalement ce classement devant Renate Götschl[43]. Elle termine également quatrième du classement de la descente et sixième du classement génal de la coupe du monde.
Lors de lasaison suivante, Carole Montillet remporte la première descente de Lake Louise, s'imposant devant Hilde Gerg et l'AméricaineKirsten Clark[44]. Le lendemain, elle remporte la deuxième descente, devant Michaela Dorfmeister et Renate Götschl[45]. En janvier, elle termine quatrième du Super G de Cortina d'Ampezzo[46]. Le lendemain, elle termine troisième de la descente, course remportée par Hilde Gerg devant Renate Götschl[47]. Le lendemain, Carole Montillet s'impose sur la deuxième descente face à Renate Götschl, l'AméricaineLindsey Kildow terminant troisième[48]. En février, elle remporte, avec l'AllemandeMaria Riesch, le Super G deHaus im Ennstal en Autriche[49]. À la fin de ce même mois, elle termine deuxième du Super G d'Åre, derrière Renate Götschl. Elle termine la saison à la troisième du classement général de la descente, devancée par Renate Götschl et Hilde Gerg, et deuxième de celui du Super G, également remporté par Renate Götschl. Elle termine également cinquième du classement général de la coupe du monde.
Pour la première course de vitesse de lacoupe du monde suivante, à Lake Louise en, elle termine deuxième de la première descente, devancée par l'Américaine Lindsey Kildow[50]. Le lendemain, elle termine troisième de la deuxième descente, remportée par Hilde Gerg qui s'impose devant Renate Götschl[51]. Elle obtient ensuite deuxTop 10 en Super G, à Altenmarkt-Zauchensee et Saint-Moritz, avant d'obtenir une cinquième place à Santa Caterina puis une troisième place le lendemain sur la deuxième descente disputée sur cette piste, cette dernière course étant remportée parIngrid Jacquemod.
Auxmondiaux deBormio, elle ne termine pas le Super G. Elle termine ensuite21e de la descente, remportée parJanica Kostelić[52]. Avec Ingrid Jacquemod,Pierrick Bourgeat,Christel Pascal,Laure Pequegnot etJean-Pierre Vidal, elle remporte la médaille de bronze de la compétition par équipes, remportée par l'Allemagne devant l'Autriche[53].
Avant les premières épreuves de vitesse de lasaison 2005-2006, disputées à Lake Louise, elle annonce son objectif de remporter une nouvelle médaille d'or olympique, déclarant bénéficier de l'émergence d'Ingrid Jacquemod qui lui permet de se confronter au plus haut niveau lors des entraînements[54]. Elle termine23e et29e des deux descentes, puis douzième du Super G. Avant de revenir en Europe, elle termine seizième du Super G d'Aspen. Elle termine sixième à Val d'Isère d'une descente remportée par Lindsey Kildow[55], puis dixième le lendemain sur le Super G. Début janvier, elle remporte deux courses FIS, deux Super G à Morzine-Chatel-Bernex. Elle retourne sur le circuit de la coupe du monde pour des25e et23e places lors des deux descentes deBad Kleinkirchheim où elle termine34e du Super G. Après un abandon et une33e place à Saint-Moritz, elle termine sixième du Super G de Cortina d'Ampezzo remporté par Anja Paerson[56]. Le lendemain, pour sa dernière course avant les Jeux, elle termine onzième de la descente. Lors des entraînements de la descente desJeux olympiques de Turin, elle perd le contrôle à la réception d'un saut[57]. Malgré de nombreuses contusions, elle prend part à la descente, remportée par Michaela Dorfmeister, terminant28e[58]. Le dimanche suivant, lors du Super G, elle termine cinquième du Super G, course de nouveau remportée par Michaela Dorfmeister[59]. Alors qu'elle annonce qu'elle va mettre un terme à sa carrière en fin de saison, la fédération française lui rend hommage en la nommant de nouveau porte-drapeau pour la cérémonie de clôture[60].
Associée àMélanie Suchet, son amie et ancienne coéquipière en équipe de France, Carole Montillet participe à des compétitions automobiles (rallyes-raids). Elles débutent toutes les deux une seconde carrière à l'occasion duRallye Aïcha des Gazelles auMaroc. Enquad au début, où elles gagnent deux fois en 2004 et 2005[61], puis en voiture, où elles se classent également deux fois secondes (en 2006[61] et 2007). Carole Montillet dispute régulièrement cette compétition, remportant en 2011 la catégorie 4 × 4 associée à Syndiely Wade[62], fille du président sénégalaisAbdoulaye Wade, puis l'édition suivante, avec Julie Verdaguer comme copilote[63]. Carole Montillet et Valérie Dot remportent la25e édition du Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc dans la catégorie« Expert »[64],[65]. Elle confirme l'année suivante en remportant l'épreuve associée à Sylvie Frèches en tant que copilote, sur un Toyota HDJ 80[66].
Avec Mélanie Suchet, Carole Montillet participe à d'autres compétitions automobiles. En 2006, elles terminent douzième des 24 Heures tout-terrain de Paris àChevannes et elles participent à la Transafricaine Classic. Elles remportent leur catégorie et se classent sixième au général. Cela leur sert de préparation au prochainParis Dakar[67]. Elles abandonnent lors de celui-ci lors de la dixième étape[68], une panne électronique les contraint à l'abandon. En novembre, elles repartent pour la seconde édition de la Transafricaine au volant de leurNissan. Elles participent toutes deux à l'édition suivante mais ne sont pas coéquipières[68]. Lors de l'édition 2009, Carole Montillet abandonne de nouveau[68].
Carole Montillet devient consultante pourFrance Télévisions en 2009 à l'occasion deschampionnats du monde deVal-d'Isère,Luc Alphand etAntoine Dénériaz étant les autres consultants de la chaîne[69]. Le duo Alphand-Montillet est de nouveau présent l'année suivante pour lesJeux olympiques de Vancouver[70], puis en 2011 lors desmondiaux deGarmisch-Partenkirchen. C'est également le cas lors desmondiaux 2013 deSchladming[71], lors desJeux olympiques de Sotchi[72], en 2015 pour les demondiaux deBeaver Creek[73] et en 2017 lors desmondiaux deSaint-Moritz[74]. France Télévisions renouvelle cette équipe de consultants lors desJeux olympiques d'hiver de 2018[75].
Elle est également la marraine de la station de ski duLioran, dans leCantal[76].
En 2017, elle devient administratrice de la Compagnie des Alpes[77].
| Carole Montillet | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseillère rég. d'Auvergne-Rhône-Alpes Conseillère spéciale au sport | |
| – (5 ans, 5 mois et 28 jours) | |
| Élection | 13 décembre 2015 |
| Président | Laurent Wauquiez |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Carole Montillet Chavent |
| Date de naissance | (52 ans) |
| Lieu de naissance | Grenoble |
| Profession | Skieuse alpine |
| modifier | |
Lors de l'élection régionale de 2015 en Auvergne-Rhône-Alpes, elle figure sur la liste deLaurent Wauquiez, tête de liste LR-UDI-MoDem[78]. Le, elle est nommée conseillère déléguée aux Sports dans l’organigramme de la région, poste où elle succède àGwendal Peizerat[79].
Auscrutin suivant, en 2021, elle figure en dernière position, non-éligible, de la liste départementale de l'Isère[80].
| Épreuve / Édition | |||
| Descente | 14e | 28e | |
| Super G | 14e | 7e | 5e |
| Slalom géant | - | 18e | - |
| Épreuve / Édition | |||||||
| Descente | 8e | 20e | 7e | 22e | 10e | 7e | 21e |
| Super G | - | 11e | 4e | 15e | 5e | 14e | Ab. |
| Slalom géant | - | - | - | - | - | 19e | - |
| Coupe des nations | - | - | - | - | - | - |
| Saison / Épreuve | Général | Descente | Super G | Géant | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Class. | Points | Class. | Points | Class. | Points | Class. | Points | ||
| 1992 | 105e | 15 | 49e | 9 | 53e | 6 | --- | ||
| 1993 | 59e | 92 | 27e | 92 | --- | --- | |||
| 1994 | 59e | 108 | 22e | 84 | 38e | 24 | --- | ||
| 1995 | 67e | 70 | 28e | 67 | 50e | 3 | --- | ||
| 1996 | 31e | 267 | 13e | 164 | 17e | 103 | --- | ||
| 1997 | 15e | 102 | 8e | 240 | 10e | 159 | --- | ||
| 1998 | 26e | 276 | 11e | 139 | 16e | 102 | --- | ||
| 1999 | 26e | 319 | 11e | 212 | 107e | 19 | --- | ||
| 2000 | 55e | 150 | 25e | 102 | 48e | 31 | --- | ||
| 2001 | 9e | 702 | 4e | 297 | 3e | 405 | --- | ||
| 2002 | 16e | 443 | 13e | 180 | 9e | 129 | 16e | 134 | |
| 2003 | 6e | 869 | 4e | 313 | 1re | 493 | 28e | 63 | |
| 2004 | 5e | 957 | 3e | 492 | 2e | 402 | 25e | 63 | |
| 2003 | 18e | 410 | 7e | 284 | 16e | 126 | --- | ||
| 2006 | 37e | 191 | 20e | 88 | 22e | 103 | --- | ||
| Épreuve / Édition | Descente | Super G | Total |
| 2001 | – | 1 | |
| 2003 | 3 | ||
| 2004 | 4 | ||
| Total | 4 | 4 | 8 |
Carole Montillet a été 7 fois Championne de France Elite dont :
| Édition | Année | Quad/moto 1 | Quad/moto 2 |
|---|---|---|---|
| 14e | 2004 | ||
| 15e | 2005 |
(2èmes: 2006 et 2007)
| Édition | Année | Pilotes | Copilotes | Véhicules |
|---|---|---|---|---|
| 21e | 2011 | Prototype Springbok | ||
| 22e | 2012 | Prototype Buggy Jugand |
| Édition | Année | Pilotes | Copilotes | Véhicules |
|---|---|---|---|---|
| 25e | 2015 | Toyota | ||
| 25e | 2016 | Toyota |