Proche deLuigi Ghirri et deGiorgio Messori, il partage avec ce photographe et cet écrivain la recherche de la simplicité. Il a redonné à cette notion liée à la philosophie classique, mystique ou métaphysique, une dimension humaniste qui se rapproche à la fois de l'idéal renaissant - dans le rapport recherché entre microcosme et macrocosme- et des découvertes scientifiques contemporaines - auxquelles il fait référence dans son poèmePoussière.
On lui doit également un roman,Gustavo, qui raconte l'histoire d'un homme qui abandonne une femme et sombre peu à peu dans la folie.
Carlo Bordini a composé avec la peintreRosa Foschi Patella, le livre d'artistePolvere, et avec le musicienPatrizio Esposito,Voyage 5, e Mas($)acro, opéra pop.
Manuale di autodistruzione, Rome, Fazi, 1998 (réédité en 2004).
Pezzi di ricambio, Rome, Empirìa, 2003 (proses courtes).
Gustavo, una malattia mentale, Rome, Avagliano, 2006 (roman).[1]
Il a coordonné avec Antonio Veneziani l'anthologieDal fondo, la poesia dei marginali, Rome, Savelli, 1978 (rééditée chez Avagliano en 2007), le recueilRenault 4, Scrittori a Roma prima della morte di Moro (Rome, Avagliano, 2007).Non è un gioco, notes de voyage autour de la poésie en Amérique du Sud, est sorti en 2008 chez Luca Sossella editore.
Olivier Favier, Francesco Pontorno, « Haute Simplicité, entretien avec Carlo Bordini, suivi d'une prose et de sept poèmes »,Europe, juin.
Olivier Favier, « Une poétique de l’obscène et de la simplicité »,Poeti d’oggi / Poètes italiens d’aujourd’hui (études réunies par Y. Gouchan), Italies,no 13, Université de Provence, 2009.
Olivier Favier, « Danger de Carlo Bordini »,Le Matricule des angesno 103,.