Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Carentan

49° 18′ 12″ nord, 1° 14′ 54″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecCarantec.

Carentan
Carentan
La mairie.
Blason de Carentan
Blason.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNormandie
DépartementManche
ArrondissementSaint-Lô
CommuneCarentan-les-Marais
IntercommunalitéCommunauté de communes de la Baie du Cotentin
Code postal50500
Code commune50099
Démographie
GentiléCarentanais
Population6 024 hab.(2022)
Densité385 hab./km2
Géographie
Coordonnées49° 18′ 12″ nord, 1° 14′ 54″ ouest
AltitudeMin. 0 m
Max. 30 
m
Superficie15,66 km2
Élections
DépartementalesCarentan
Historique
Fusion
Intégrée àCarentan-les-Marais
Dissolution
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Carentan
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Carentan
Géolocalisation sur la carte :Manche
Voir sur la carte topographique de la Manche
Carentan
Géolocalisation sur la carte :Manche
Voir sur la carte administrative de la Manche
Carentan
modifier 

Carentan est une anciennecommune française, située dans ledépartement de laManche enrégion Normandie, devenue le unecommune déléguée au sein de lacommune nouvelle deCarentan-les-Marais. Au, la commune déléguée est supprimée[1].

Géographie

[modifier |modifier le code]
Le canal des Espagnols[2] dans les marais.

Carentan est située au milieu de vastes marais assainis et transformés en riches prairies, au confluent de laTaute et de laDouve. LaCapitale des Marais, aux portes de la péninsule duCotentin et de labaie des Veys[Note 1], est au cœur duparc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. La place qui devait être isolée des inondations contrôlait cette partie du Cotentin, et le passage se faisait au niveau des Ponts d'Ouve, qui ne laissait le passage qu'à un chariot[4]

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]
Communes limitrophes deCarentan[5]
(comm. nouv. deCarentan-les-Marais)
AuversSaint-Côme-du-Mont
(comm. nouv. deCarentan-les-Marais)
Saint-Côme-du-Mont
(comm. nouv. deCarentan-les-Marais)
MéautisCarentanSaint-Hilaire-Petitville
(comm. nouv. deCarentan-les-Marais)
MéautisSaint-Georges-de-Bohon
(comm. nouv. deTerre-et-Marais)
Saint-Georges-de-Bohon
(comm. nouv. deTerre-et-Marais)

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Transports et déplacements

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
La gare.

La ville est dotée d'unegare ferroviaire sur laligne Cherbourg-Caen-Paris et est traversée par lesRN 13 etRN 174.

Elle est desservie par le transport en commun départemental par bus (Manéo) via la ligne 001 Cherbourg-Octeville - Valognes - Carentan - Saint-Lô. Son port est relié à la mer par un canal.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formesCarenton etKarentonem en 1063 et 1066[6],Karentomum auXIe siècle[7],Carentonus en 1136[6] etCarentan en 1319[6].

La localité est désignée à l'époque gallo-romaine sous la formeCarentomagus qui serait issue de l'anthroponymegauloisCarentus[7],[6], ou de l'adjectifcarento, « cher », « beau »[8], et de*magos, « marché »[7].

Legentilé estCarentanais.

Histoire

[modifier |modifier le code]
Coiffe traditionnelle de Carentan.

Sa position-clé a fait de Carentan, au gré des diverses guerres, une place forte des marais très disputée. La cité deCarentomagus fut souvent assiégée et détruite, lors desincursions vikings et desguerres franco-anglaises.

Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

LeVendredi saint 1106,Henri Beauclerc débarque àBarfleur afin de s'emparer de la Normandie au détriment de son frèreRobert Courteheuse, avant de marcher sur Carentan pour y célébrer la fête dePâques[9],[10], avecSerlon, évêque de Sées[11]. Carentan, siège d'unevicomté, est probablement dès leXIe siècle ceinte derempart. Lechâteau est situé dans l'angle sud-est du bourg et sondonjon roman est probablement construit entre 1150 et 1200[12]. Vers 1170, le roi d'Angleterre,Henri II Plantagenêt séjourne à Carentan avec sonchancelierThomas Becket[13], et à partir de 1199, c'estJean sans Terre qui y fera de fréquents séjours[12].

Le château de Carentan ne fut jamais une propriété particulière. Après avoir été la possession des ducs de Normandie, il fut réuni, par Philippe Auguste, à la couronne de France jusqu'à la Révolution, excepté pendant la guerre de Cent Ans avec l'occupation anglaise, le temps du roi de Navarre, et un peu durant les guerres de Religion[14].

La place est fortifiée parBlanche de Castille (1188-1252) pendant la minorité deSaint Louis[15]. Ceinte deremparts, on y accède par deuxportes principales, à l'est celle de Saint-Hilaire versBayeux, à l'ouest celle de Saint-Cosme[13] ou porte Houlegatte, versValognes etCoutances. Les noms des portes rappellent les villages,Saint-Côme-du-Mont etSaint-Hilaire-Petitville, vers lesquelles elles sont tournées[16]. Le cœur de la cité est alors la place royale, actuelle place de la République. L'enceinte ne semble pas avoir été flanquée par de nombreusestours, au vu des plans de 1674 et 1754, qui laissent supposer l'existence d'une tour ronde et de deux tours carrées[16].

Vers 1238, les domaines de Carentan et d'Auvers furent détachés de labaronnie de Saint-Sauveur, dont avait héritéJean Ier d'Harcourt (1226-1288) parSaint Louis, afin d'éviter l'accroissement dufief, qui les donnas à l'un des puînés, Raoul[17]. En[18], la ville reçut la visite de Louis IX, qui s'y arrêta avant de poursuivre surValognes puisCherbourg.

Guerre de Cent Ans

[modifier |modifier le code]

Au début de laguerre de Cent Ans, l'armée d'Édouard III d'Angleterre, fraîchement débarquée à laHougue le se fait livrer la place lors de lachevauchée qui se terminera par labataille de Crécy et la reddition deCalais[19],[20]. C'est au cours de ce conflit que l'ancienne place forte sera modernisée : ledonjon annulaire oushell-keep est renforcé et les capacités résidentielles sont augmentées[21]. Les bourgeois de la ville refusant de se défendre, les deuxcapitaines de la ville, Nicolas de Grouchy et Roland de Verdun[22],[Note 2], la livrèrent sans combattre[Note 3], ce qui n'empêcha pas les Anglais de la mettre au pillage puis de raser lesmurailles, d'abattre les maisons et de la livrer aux flammes. Le conseiller du roi, Michaël de Northburgh, nous dit que« vins et victuailles » s'y trouve à foison. Un millier de Carentanais, parmi les plus riches seront envoyés captifs en Angleterre[13]. Après le départ des Anglais, les carantanais reprirent par les armes la ville et le château[23].

Charles le Mauvais, qui avait obtenu en, par letraité de Valognes confirmant celui deMantes, le clos du Cotentin avec la ville deCherbourg, les vicomtés deCarentan,Coutances etValognes[25], fait rebâtir les fortifications.

En 1449, dans le cadre de lareconquête de la Normandie occupée par les Anglais, l'armée royale deCharles VII reprend la ville au bout de cinq jours[26], et c'est à Carentan que se regroupèrent les troupes française, 500 à 600 lances (environ 3 000 hommes), sous les ordres du comte de Clermont,Jean II de Bourbon, assisté par l'amiralPrigent de Coëtivy, le sénéchal de Poitou et d'Anjou,Pierre de Brézé,Odet d’Aydie, à la demande de Charles VII et à la suite du débarquement àCherbourg, le, d'une armée de secours anglaise, avec à sa têteThomas Kyriell, et qui avait pour objectif de rallierCaen. Mais les Français ne purent empêcher les Anglais, environ 5 000 hommes, d'avancer et de franchir le passage desVeys[27].

Après le départ des Anglais, en 1460, on relève les remparts à la suite des destructions de la guerre de Cent Ans[16].

Cadre de vie

[modifier |modifier le code]

Quai à vin auMoyen Âge, le port de Carentan fut certainement à l'origine de la ville[28]. Unefoire annuelle dite de la Saint-Liénard se tenait tous les[29].

En 1324, des endiguements de terres prises sur la mer sont reconnus à Carentan où« les propriétaires de terrains bornés par la mer peuvent conquérir sur la ligne de leur héritage, autant de terre que leur permettent leur industrie et leurs capitaux »[30].

Temps modernes

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Guerres de Religion (France).

En 1562, dans le cadrepremière guerre de Religion lesprotestants dévastent la ville[31] et en prennent temporairement le contrôle[32].

En 1572, Montgommery fortifie à nouveau la ville en faisant creuser par les paysans un canal pour créer des zones inondables[15]. Le la ville capitule devant les troupes royalistes[33]. Lors de lacinquième guerre de Religion, les deux chefs protestants,Gabriel Ier de Montgommery et le marquis deColombières, François de Bricqueville, s'emparent à nouveau de la ville[32],[33], et c'est à Carentan que se retira Montgommery après son échec de la prise duchâteau de Valognes dont il avait entrepris le siège le, et qu'il abandonna au bout de seize jours à l'annonce de la venue deMatignon[34].

En 1594, la ville qui avait pris parti pour laLigue se soumit àHenri IV

En 1679, Carentan est pratiquement complètement détruite à la suite d'un nouvel incendie[15]. À cette époque la ville a pourgouverneur Antoine de Longaulnay auquel succéda son fils François Antoine de Longaulnay[35].

Le château, avec sondonjon, est auXVIIIe siècle enfermé dans une première enceinte bastionnée construite parVauban[36]. Il n'en subsiste de nos jours aucun vestige[37] ; elle est rasée comme celle deCherbourg. Mais en 1754, on édifie une seconde enceinte bastionnée afin de protéger la ville[15].

En 1735,Louis XV fait construire sur la rivière d'Ouve le barrage de la Barquette avec ses seize portes de chêne remplacée tous les vingt-cinq ans, afin d'empêcher la mer de recouvrir les marais[4].

Révolution française et Empire

[modifier |modifier le code]

La commune est chef-lieu dedistrict de 1790 à 1795.

En,Napoléon Ier s'y arrêtera, après avoir séjourné quatre jours àCherbourg afin de surveiller l'avancement des travaux duport militaire[38].

Époque contemporaine

[modifier |modifier le code]

En 1853, on démantèle toutes les fortifications. En 1870-1871, lors de laguerre franco-allemande on dispose au niveau de laDouve une ligne de35 batteries (pièces de marine) prises dans les réserves de l'arsenal de Cherbourg ou débarquées de la flotte, et en 1871, on projette d'inonder les marais à partir de Carentan dans le plan de défense de la place de Cherbourg[15].

Bataille de Normandie

[modifier |modifier le code]
Lt. Col. Robert Cole,101e Airborne, exposant un drapeau capturé à l'ennemi après la charge à la baïonnette qu'il a menée à Carentan, le.
Article détaillé :Bataille de Carentan.

Au cours de laSeconde Guerre mondiale, dès le, la commune est le théâtre de violents affrontements entre parachutistes américains de la101e Airborne Division et lesFallschirmjäger allemands. C'est finalement à la baïonnette que la ville sera prise par les Américains le. Certains bâtiments assez anciens de la ville portent encore les stigmates de la bataille. Ces évènements sont relatés en détail dans le livreFrères d'armes et lamini-série qui en est tirée (épisode 3).

Selon le GénéralEisenhower, Commandant suprême des Forces alliées en Europe, Carentan (l'objectif de la101e Airborne) est la clé du débarquement. Dans ses mémoires, il écrira :« Le, j'ai fait le tour de la zone du débarquement en compagnie de l'amiral Ramsay, et je me suis entretenu avec leField Marschal Montgomery, legénéral Bradley, et les commandants des forces navales. Tous étaient inquiets des conditions de débarquement défavorables et aspiraient à une amélioration de la météo qui permettrait à nos troupes d'exploiter pleinement leurs premiers succès… Sur la plage d'Omaha, qui continuait à nous causer le plus d'anxiété, le général Bradley nous a signalé une certaine amélioration, mais à la suite de cette réunion des commandants, je décidais de modifier le plan tactique immédiatement afin que toutes les forces américaines, leVe etVIIe Corps, se concentrent sur la liaison des plages de débarquement à Carentan. »

Pour le général Bradley également, c'est l'objectif de la101e airborne qui est primordial. « Un risque majeur de l'opération Overlord était qu’une fois à terre, les Alliés seraient incapables de relier et consolider les cinq têtes de pont avant que les Allemands ne montent une contre-attaque blindée majeure visant à diviser leurs forces et de les rejeter à la mer. Cette menace pour la liaison des plages se matérialisa. À cet instant, Carentan était sans doute le point le plus vital de toute l’opération à cause de la précarité des défenses américaines qui s’y trouvaient. Le secteur était détenu par la101e division aéroportée, qui avait été pratiquement isolée sur le secteur.

Dans la planification de l'opération Overlord, Carentan avait été désignée comme un objectif principal du D-Day, car la ville se trouvait entre les plages de débarquement d’Omaha et Utah. Après une étude plus approfondie, sa capture avait été jugée trop ambitieuse, et il a été décidé que la ville serait prise plus tard, lorsque la situation tactique serait plus favorable. La mission révisée de la101e division aéroportée était de prendre les rivières et canaux au nord, àSaint-Côme-du-Mont et au nord-est de Carentan. »

Cependant le général Bradley tenait à capturer Carentan au plus vite, et la voulait pour le Jour J+1. S’il n’y arrivait pas, il était prêt à la détruire, si nécessaire, et nota encore dans ses mémoires :« Nous devons rejoindre le général Gerow au plus vite. J’avais dit au général Collins, anticipant des difficultés dans ces marais : si cela devient nécessaire pour gagner du temps, envoyez 500 ou même 1 000 tonnes de bombes sur Carentan et détruisez la ville. Ensuite, précipitez-vous et vous l'obtiendrez[39]. ».

Fusion de communes

[modifier |modifier le code]

Le, Carentan intègre avec trois autres communes la commune deCarentan-les-Marais[40] créée sous le régime juridique descommunes nouvelles instauré par la loino 2010-1563 du deréforme des collectivités territoriales. Les communes d'Angoville-au-Plain, Carentan,Houesville etSaint-Côme-du-Mont deviennent descommunes déléguées et Carentan est le chef-lieu de la commune nouvelle.

Le, les communes deBrévands,Veys etSaint-Pellerin rejoignent la commune nouvelle[41], suivies le deBrucheville,Catz,Montmartin-en-Graignes,Saint-Hilaire-Petitville etVierville[42]. La commune nouvelle est alors composée de douze communes déléguées.

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Manche.
  • Élections législatives de 2007 (2e tour) : 52,2 % pourPhilippe Gosselin (UMP), 47,8 % pour Jean-Karl Deschamps (PS)
  • Élection présidentielle de 2007 : 53 % pour Nicolas Sarkozy, 47 % pour Ségolène Royal
  • Élections municipales de 2008 : 51,85 % pour Jean-Pierre Lhonneur (UMP - CPNT), 48,15 % pour Hervé Houel (PS - MoDem)
  • Élection présidentielle de 2012 : 53,84 % pour François Hollande, 46,16 % pour Nicolas Sarkozy
  • Élections municipales de 2014 : 69,80 % pour Jean-Pierre Lhonneur (DVD), 30,20 % pour Pascal Guilbert (PS)

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires successifs[44]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant laLibération de la France
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
17721780du Motel Petit  
17801783Jean Thomas Desplanques-Dumesnil  
17831786Laurens de Préfontaine  
17861790Jean Thomas Desplanques-Dumesnil  
1790 François-Anne-René-Marie Le Maignen  
     
  Charles Théodore Desplanques-Dumesnil  
     
17921793François Lemaignen  
17941795Yves Duval  
1795 Jean Gabriel Aubry  
  Charles Bouthreuil  
  J. Lesage de Néville  
17981800Jacques Poidevin  
18001815Jean-Charles Cornavin-Chanvalon  
18151815Fontaine  
18151824Jean-Charles Cornavin-Chanvalon  
18241833Louis Desjardins  
18331840Paul Enouf  
18401848Léon Lemarinel  
18481852Jean-Louis Sivard de Beaulieu  
18521862François Mac-Auliffe  
18621888Amédée Gouville Médecin
18881889[45]Adolphe Pouillat  
18891896Alexis Cauville  
18961899Georges Naux  
18991900Amand Artu Médecin
19001901Alexandre Boissel-Dombreval  
19011903Auguste Delœuvre  
19031904Edmond Lefebvre  
19041908Amand Artu Médecin
19081912Auguste Delœuvre  
19121913Charles Merluzeau  
19131917Louis Lelandais  
19171919Ferdinand Javogue  
19191920Amand Artu Médecin
19201925Jean-Baptiste Caillard Médecin
19251926Frédéric Raux Vétérinaire
19261928Charles Mouchel Lafosse  
19281944[46]Jean-Baptiste Caillard Médecin
 
1944novembre 1947[47]Albert Joret  
novembre 1947décembre 1967
(démission)
Georges AlphonseRPFChef de service chezGloria
Conseiller général de Carentan(1949 → 1967)
janvier 1968mars 1971Léon GillesCDCommerçant
Conseiller général de Carentan(1967 → 1973)
mars 1971septembre 1978André Gillot[48],[49]DVD-UDFDirecteur de l'usine Gloria
Conseiller général de Carentan(1973 → 1979)
Conseiller régional de Basse-Normandie(1974 → 1977)
Démissionnaire
septembre 1978mars 2008Jean-François LandryDVDExpert-comptable
Conseiller général de Carentan(1998 → 2004)
mars 2008[50]décembre 2015Jean-Pierre Lhonneur[51]UMPLRResponsable recherche et développement
Adjoint au maire
Président de laCC de Carentan-en-Cotentin(2002 → 2013)
Président de laCC de la Baie du Cotentin(2014 → 2020)

Leconseil municipal était composé avant la fusion de vingt-neuf membres dont le maire et ses adjoints[52]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal deCarentan-les-Marais le jusqu'en 2020.

Liste des maires délégués
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
janvier 2016mai 2020Jean-Pierre LhonneurLRResponsable recherche et développement
Maire délégué deSaint-Côme-du-Mont(2023 → )
mai 2020[53]décembre 2024Jérôme LemaîtreSENotaire

Jumelages

[modifier |modifier le code]

Carentan est jumelée avec la ville allemande deWaldfischbach-Burgalben enRhénanie-Palatinat depuis 1966 et avec la ville anglaise deSelby depuis 1974.

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

En 2022, la commune comptait 6 024 habitants. Depuis 2004, les enquêtes derecensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Carentan[54]) et les chiffres depopulation municipale légale des autres années sont des estimations[Note 4].Carentan a compté jusqu'à 6 589 habitants en 1982.

           Évolution de la population  [modifier]
179318001806182118311836184118461851
2 6322 8572 7173 0092 7732 8012 9203 0692 986
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
3 0253 1103 0563 0203 1393 0453 2323 4833 739
           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
3 9684 0763 9873 5663 6563 6413 8764 2894 794
           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
196219681975198219901999200820132018
5 2565 5636 1876 5896 3006 3406 0585 8845 853
           Évolution de la population  [modifier], suite (4)
2019--------
5 841--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puisInsee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs

[modifier |modifier le code]

Le Club sportif carentanais fait évoluer deux équipes defootball enligue de Basse-Normandie et deux autres, ainsi qu'une équipe féminine de football à 8, endivisions de district[57].

L'hippodrome Maurice-de-Folleville (hippodrome de la Russie) est sur le territoire communal.

Économie

[modifier |modifier le code]

La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP)Beurre d'Isigny etCrème d'Isigny[58].

La commune héberge depuis 2014 une unité deméthanisation développée par Methaneo, qui collecte des déchets agricoles et agro-industriels pour produire dubiométhane injecté sur le réseau de gaz local[59].

Le marché hebdomadaire se tient le lundi.

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
L'église Notre-Dame.
Le pont canal.
Normandy Victory Museum

La ville a gardé de son passé médiéval quatremaisons à arcades desXIVe – XVe siècles bâties sur l'ancienne place royale, de nos jours place de la République. Ces arcadesgothique sont uniques en Normandie. Elles sont supposées être le reste d'un ancien marché couvert. L'ensemble est partiellement inscrit au titre desmonuments historiques par arrêté du[60]. Le château quant à lui a complètement disparu et on ne conserve son souvenir que dans le nom de la rue du Château[Note 5]. Quatre autres bâtiments sont inscrits : l'hôtel de Ponthergé du milieu duXVIe siècle (rue Sebline)[61], lamaison du 47 rue Holgate[62], l'ancienne loge maçonnique duXVIIIe[43] (impasse des Saules)[63] et l'hôtel Hervieu-de-Pontlouis ou Dey duXVIIe siècle (7, rue de l'Église)[64].

Parmi les autres monuments protégés aux monuments historiques ont trouve encore l'église Notre-Dame desXIIe,XVe,XVIe – XIXe siècles[43], détruite en 1443 et reconstruite enstyle gothique flamboyant à la fin duXVe siècle. Elle est classée au titre desmonuments historiques parliste de 1862[65]. L'édifice n'a conservé de l'époque romane qu'un portail latéral et des piliers[66]. Elle abrite de nombreuses œuvres classées au titre objet de 1905 à 1981[67] dont des stalles duXVIe[68],[43].

On peut encore noter :

Pour mémoire

Carentan dans les arts et la culture

[modifier |modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]

Natifs de Carentan

[modifier |modifier le code]

Autres

[modifier |modifier le code]

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Blason de CarentanBlason
D'argent à l'aigle degueules, accompagnée de neufbillettes en orle ; au chef d'azur chargé de troisfleurs de lys d'or[75].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Carentan
Alias du blason de Carentan
Pendant lePremier Empire :D'hermine, au coq de gueules, chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent ; franc quartier des villes de troisième ordre[73].
Blason à dessiner
Blason à dessiner
SelonVictor-Adolphe Malte-Brun[74], « d'azur, à unsautoir d'argent ».

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Le bourg de Carentan en assurait le contrôle[3].
  2. Tous les deux détenaient desfiefs dans la région, le premier àCarquebut, le second àRoncey[23].
  3. Ce qui leur valut d'être décapité, auxHalles de Paris, en[24].
  4. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décretno 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
  5. Ledonjon roman situé Place du Petit-Valnoble, qui en était le dernier vestige fut rasé en 1800. La décoration d'une de ses anciennes portes et l'archivolte du portail de l'église sont de la même facture[12].

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Suppression des communes déléguées de Carentan, Saint-Hilaire-Petitville et Vierville à compter du1er janvier 2025.
  2. Le canal dans Wikimanche
  3. Georges Bernage,La Normandie médiévale : 10 itinéraires,Éditions Heimdal,coll. « La France Médiévale »,, 174 p.(ISBN 2-902171-18-8),p. 12.
  4. a etbDavy 2014,p. 19.
  5. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  6. abc etdErnest Nègre,Toponymie générale de la France,t. 1 :Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève,(lire en ligne),p. 193.
  7. ab etcAlbert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,.
  8. René Lepelley,Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau,Éditions Charles Corlet,(ISBN 2-905461-80-2),p. 86.
  9. Maurice Lecœur,Le Moyen Âge dans le Cotentin : Histoire & Vestiges, Isoète,, 141 p.(ISBN 978-2-9139-2072-9),p. 10.
  10. Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre),Val de Saire, Isoète,, 173 p.(ISBN 978-2-9139-2076-7),p. 86.
  11. Barfleur, son église : leur histoire, Les Amis de l'église de Barfleur,, 159 p.(ISBN 978-2957499304),p. 21.
  12. ab etcBernage 1980,p. 13.
  13. ab etcLecœur 2007,p. 129.
  14. Delattre, 2002,p. 46.
  15. abcd eteGuy Le Hallé (préf. Hervé Morin,photogr. Yves Buffetaut),Châteaux forts de Basse-Normandie,t. II, Louviers, Ysec Éditions,, 160 p.(ISBN 978-284673-215-4),p. 82-83 (Carentan).
  16. ab etcBernage 1980,p. 14.
  17. Davy 2014,p. 64.
  18. Lecœur 2007,p. 14.
  19. Maurice Lecœur (ill. Michel Lemonnier,photogr. Norbert Girard),Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Isoète,, 296 p., 25 × 29 cm, couverture couleur, cartonné(ISBN 978-2-913920-38-5),p. 104.
  20. Bernard Beck,Châteaux forts de Normandie, Rennes,Ouest-France,, 158 p.(ISBN 2-85882-479-7),p. 74.
  21. Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon),ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500,t. 2, Bayeux,Éditions OREP,, 127 p.(ISBN 978-2-8151-0790-7), « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir »,p. 36.
  22. Gautier 2014,p. 100.
  23. a etbAndré Plaisse,La grande chevauchée guerrière d'Édouard III en 1346, Cherbourg, Éditions Isoète,, 111 p.(ISBN 2-905385-58-8),p. 53.
  24. Lecœur 2007,p. 16.
  25. André Davy,Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles,coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand »,, 319 p.(ISBN 978-2-91454-196-1),p. 169.
  26. Beck 1986,p. 89.
  27. François Neveux, « La bataille de Formigny dans la guerre de Cent Ans »,Annuaire des cinq départements de la Normandie, Congrès de Grandcamp 2012, L'Association normande et les assises de Caumont,170e congrès,‎,p. 165-166(ISBN 978-2-9537313-3-0,ISSN 0755-2475).
  28. Benoît Canu, « Les marais du Cotentin - Usages et pouvoirs d'un espace »,vmf,no 232,‎,p. 30.
  29. Comité Gille de Goubervilleet al. (préf. Annick Perrot,ill. Kévin Bazot, sous la direction de Julien Deshayes),Voyage en Cotentin avec Gilles de Gouberville,Éditions Heimdal,, 95 p., 30 cm, illustrations couleur(ISBN 978-2-84048-581-0,EAN 9782840485810,BNF 46897276),p. 77.
  30. ArchéoCotentin t. 2, Cadre de vie, vie quotidienne et environnement,p. 69.
  31. Le Hallé 2015,p. 44.
  32. a etbBeck 1986,p. 91.
  33. a etbMichel Hébert et André Gervaise,Châteaux et manoirs de la Manche, Condé-sur-Noireau,Éditions Charles Corlet,, 176 p.(ISBN 978-2-84706-143-7),p. 79.
  34. Jean Barros,Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine,t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles,, 391 p.(ISBN 2-9505339-1-4),p. 59.
  35. Edmond Thin,Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer,Éditions OREP,, 165 p.(ISBN 978-2-915762-82-2),p. 100.
  36. Beck 1986,p. 92.
  37. Beck 1986,p. 102.
  38. Yves Deloison (préf. Bernard Cazeneuve,Nathalie Kosciusko-Morizet,photogr. Carole Barriquand-Treuille),Quand la Manche raconte l'histoire de France : De l'Avranchin au Cotentin 30 sites remarquables à découvrir, Cherbourg, Les éditions du Cotentin,, 165 p.(ISBN 979-10-90687-15-8),p. 141.
  39. Major GeneralMaurice Rose (général), World War II's Greatest Forgotten Commander.
  40. « Recueil des actes administratifs de décembre 2015 »[PDF], surle site de la préfecture de la Manche(consulté le).
  41. « Recueil des actes administratifs de juillet 2016 »[PDF], surle site de la préfecture de la Manche(consulté le).
  42. « Recueil des actes administratifs de décembre 2018 »[PDF], surle site de la préfecture de la Manche(consulté le).
  43. abcdef etgGautier 2014,p. 131.
  44. Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et René Letenneur[43].
  45. Décédé en exercice le.
  46. Tué par les bombardements alliés dans l'exercice de sa profession.
  47. Réélu en 1947, Albert Joret refuse la fonction.
  48. « Carentan. Maire, conseiller général, directeur de l'usine Gloria… André Gillot a marqué l'histoire : André Gillot, habitant de Saint-Hilaire-Petitville (Manche), raconte cent ans de souvenirs, à vivre avec une casquette de maire et de dirigeant d'entreprise »,La Presse de la Manche,‎(lire en ligne, consulté le)« il a été élu maire 1970 à la suite de Léon Gilles et réélu en 1977. Il a démissionné en septembre 1978 « car mes fonctions chez Gloria ne me permettaient pas d’assurer la mission ».
  49. « Maire de Carentan, directeur d’une entreprise… André Gillot est décédé »,La Presse de la Manche,‎(lire en ligne, consulté le)« Ancien maire et directeur de l’entreprise Gloria à Carentan (Manche), André Gillot est décédé le dimanche. Il était âgé de101 ans ».
  50. « Carentan : Jean-Pierre Lhonneur succède à Jean-François Landry », surouest-france.fr,Ouest-France(consulté le).
  51. Réélection 2014 :« Ouest-france.fr - Municipales à Carentan. Jean-Pierre Lhonneur repart pour un2e mandat »(consulté le).
  52. « Carentan (50500) - Municipales 2014 », surelections.ouest-france.fr,Ouest-France(consulté le).
  53. « Jean-Pierre Lhonneur réélu maire de Carentan-les-Marais auprès de 12 maires délégués », suractu.fr,La Presse de la Manche(consulté le).
  54. Date du prochain recensement à Carentan, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
  55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années2006200720082009201020112012201320142015201620172018.
  57. « C.S. Carentanais », surSite officiel de la Ligue de Basse-Normandie(consulté le).
  58. AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
  59. Guillaume Le Du, « Carentan va aussi se chauffer au biogaz », surouest-france.fr,(consulté le).
  60. « Maisons », noticeno PA00110355.
  61. « Maison », noticeno PA00110356.
  62. « Maison », noticeno PA00110354.
  63. « Ancienne loge maçonnique », noticeno PA00110353.
  64. « Hôtel Hervieu de Pontlouis », noticeno PA00110655.
  65. « Église Notre-Dame », noticeno PA00110352.
  66. Delattre, 2002,p. 47.
  67. Œuvres mobilières à Carentan.
  68. « Stalles », noticeno PM50000158.
  69. Lecœur 2005, Trésors du Cotentin,p. 211.
  70. Bernage 1980,p. 18-19.
  71. ArchéoCotentin t. 2, Le fait religieux et le fait funéraire,p. 107.
  72. Le Hallé 2015,p. 83.
  73. https://archive.wikiwix.com/cache/20110224061111/http://perso.numericable.fr/briantimms3/chf/05bassenormandie.htm.
  74. Victor-Adolphe Malte-Brun :La France illustrée, tome 3, Jules Rouff éditeur, Paris, 1882
  75. « Carentan Manche », surGASO, la banque du blason(consulté le).
v ·m
Manche
Calvados
v ·m
canton de Carentan
canton de Pont-Hébert
canton de Bricquebec
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Carentan&oldid=224074460 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp