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Carbon-Blanc

44° 53′ 45″ nord, 0° 30′ 19″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Carbon-Blanc
Carbon-Blanc
La mairie.
Image illustrative de l’article Carbon-Blanc
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementGironde
ArrondissementBordeaux
IntercommunalitéBordeaux Métropole
Maire
Mandat
Patrick Labesse
2020-2026
Code postal33560
Code commune33096
Démographie
GentiléCarbonblannais
Population
municipale
8 342 hab.(2022en évolution de +2,84 % par rapport à 2016)
Densité2 161 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 53′ 45″ nord, 0° 30′ 19″ ouest
AltitudeMin. 10 m
Max. 55 
m
Superficie3,86 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineBordeaux
(banlieue)
Aire d'attractionBordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de la Presqu'île
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Carbon-Blanc
Géolocalisation sur la carte :France
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Carbon-Blanc
Géolocalisation sur la carte :Gironde
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Carbon-Blanc
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Carbon-Blanc
Liens
Site webcarbon-blanc.fr
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Carbon-Blanc est unecommune duSud-Ouest de laFrance, située dans ledépartement de laGironde, enrégionNouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Localisation

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Commune de l'extrême nord de l'Entre-deux-Mers, dans la presqu'île formée par la confluence entreDordogne etGaronne, Carbon-Blanc est également située dans le nord de l'aire d'attraction de Bordeaux et dans sonunité urbaine.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontAmbarès-et-Lagrave,Bassens,Lormont etSainte-Eulalie.

Carte
Les limites communales de Carbon-Blanc et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deCarbon-Blanc[1]
Ambarès-et-Lagrave
BassensCarbon-Blanc[1]Sainte-Eulalie
Lormont

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Gironde.

Historiquement, la commune est exposée à unclimat océanique aquitain[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatiqueAquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 903 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deMérignac à 12 km àvol d'oiseau[5], est de14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Carbon-Blanc est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant73 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (92,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (75,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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Réseau autoroutier

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AutorouteA 10E5E606, sortiesSortie 43 etSortie 44.

TrainTER Nouvelle-Aquitaine

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La ville abrite une gare (Gare de Sainte-Eulalie - Carbon-Blanc) située sur laligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean et desservie par lesTER Nouvelle-Aquitaine.

Réseau TBM actuel

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Carbon-Blanc est desservie par leslignes TBM suivantes:

Réseau TBM à compter du 4 septembre 2023[15]

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Le réseau TBM évoluant au 4 septembre 2023,Carbon-Blanc sera desservie par leslignes TBM suivantes:

  • (T) (A) (arrêt-terminusLa Gardette)
  • (Bus)7 - 29 (desserte partiel du collège) - 31 - 60 - FlexGare

Réseau TransGironde

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Les lignes 201, 202 et 301 partent de la station de tramButtinière, traversent la commune et desserventBlaye,Saint-Ciers-sur-Gironde,Pleine-Selve,Sante-Eulalie,Izon etLibourne.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Carbon-Blanc est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1987, 1988, 1999, 2009, 2013 et 2021[18],[16].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Carbon-Blanc.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 420 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 420 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[20],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1997, 2003, 2005, 2010, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Toponymie

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Pour certains, Carbon-Blanc (autrefois " Le Charbon - Blancq ", "Le Cherbon-Blancq", puis "le Carbon-Blanc") est un dérivé de « charbon blanc » (lèpre). La commune devrait ainsi son nom à laléproserie qui y était installée auMoyen Âge, créée par les moines de l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Bonlieu.

Pour d'autres, Carbon-Blanc tire son origine de la terre (charbon) blanche argileuse qu'on trouve partout à faible profondeur dans le sous-sol et qui alimentait une tuilerie. Plusieurs lieux de la commune portent d'ailleurs le nom de "Terre Blanche", "Roche Blanche", "les Roches".

Le terme « charbon blanc » était parfois employé dans le Miditoulousain pour désigner la partie centrale de l'épi de maïs, en raison du fait que sa couleur est blanche et que sa légèreté en fait un combustible intéressant, notamment pour bien« faire prendre » le feu lorsqu'on allume la cheminée.

Histoire

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Carbon-Blanc n'est pas seulement la plus petite commune de la Métropole bordelaise par sa taille (moins de 4 kilomètres carrés), mais c'est aussi une des plus jeunes puisque sa création date de 1853, date à laquelle un décret de Napoléon III en a séparé le territoire de celui de Bassens. Mais son histoire est très ancienne.

Une villa gallo-romaine

Les premières traces d'occupation humaine remontent à l'antiquité romaine. Une villa, dont on a mis au jour les vestiges, occupe alors le bas du versant qui conduit à la vallée du Gua, à l'emplacement de l'actuel foyer municipal.

Heurs et malheurs du Moyen Âge

Détruite par les invasions successives desWisigoths et desVikings, il n'en reste que des ruines lorsqu'en 1141 des moines cisterciens créent dans la vallée du Gua, sur des terres appartenant au baron de Montferrand, l'abbaye de Bonlieu et encouragent des habitants à venir s'installer près des ruines de la villa gallo romaine afin de mettre en valeur le territoire. Ainsi naît le premier village de Carbon-Blanc, alors appelé « Territoire des Reliques » (ou « des ruines »)

Mais les guerres incessantes du Moyen Âge, dont laguerre de Cent Ans, réduisent à néant l'œuvre entreprise.

La paix revenue, le baron de Montferrand et l'abbé de Bonlieu font appel, en 1500, à de nouveaux habitants, les encourageant à venir s'installer dans l'ancien « Territoire des Reliques », appelé alors « le Charbon-Blanc ». Pourquoi ce nom ? Peut-être parce que le sous-sol contient une argile blanche pratiquement omniprésente ? Peut-être parce qu’il y a, attenant à l'abbaye de Bonlieu un hôpital, dans lequel grâce à l'eau d'un ruisseau affluent du Gua, on peut être guéri d'une maladie de peau dite du charbon ?

Désormais, le village est connu sous le nom de « le Charbon-Blanc » d'où vient le nom actuel de Carbon-Blanc. Il rassemble quelques habitants près de l'abbaye et d'une chapelle édifiée sous le vocable de Notre-Dame des Bonnes Reliques (car l'église paroissiale Saint-Pierre de Bassens est bien loin).

Prospérité des Temps Modernes

Mais la prospérité de Carbon-Blanc date duXVIIIe siècle. Le grand chemin royal de Paris à Bordeaux, aménagé par la volonté du roiLouis XV, traverse désormais le bourg qui se transforme. La vieille rue publique qui va de l'abbaye de Bonlieu aux derniers vestiges romains (les rues du Moulin et Thérèse d'aujourd'hui) est doublée par le grand chemin royal (l'avenue Austin-Conte), délimitant l'actuelle esplanade Thérèse. Les travaux amènent la destruction de la chapelle, mais les habitants vont pouvoir assister aux offices dans l'abbaye de Bonlieu. On trouve désormais le long des deux rues principales la prison seigneuriale, un relais de poste (le premier sur la route Bordeaux-Paris), une auberge, la grande demeure du notaire, et les maisons plus modestes des artisans et commerçants nécessaires aux habitants et voyageurs, ainsi que celles de quelques bordelais assez modestes (et sans doute originaires de Carbon-Blanc).

En même temps, près de Carbon-Blanc comme sur toute la rive droite de la Garonne des « bourgeois et privilégiés de Bordeaux » se font construire de belles demeures au milieu de leurs vignes : elles leur servent de résidence d'été et leur permettent ainsi d'échapper aux chaleurs de la ville.

Naissance de la commune de Carbon-Blanc auXVIIIe siècle

En 1789, on envisage de créer une commune ayant pour chef-lieu Carbon-Blanc (avec pour église paroissiale la chapelle de l'abbaye de Bonlieu) en prenant des terres sur les deux rives du Gua dans les paroisses de Bassens et Sainte Eulalie. Finalement, on renonce à ce projet et l'abbaye de Bonlieu est vendue aux enchères et en grande partie détruite. La paroisse de Bassens devient la commune de Bassens-Carbon-Blanc. Le bourg de Carbon-Blanc, plus important que celui de Bassens, est choisi comme chef lieu de la commune (et du canton), mais l'église paroissiale reste à Bassens.

Trouvant qu'ils ont trop de chemin à faire pour assister aux offices religieux, les habitants de Carbon-Blanc obtiennent la construction d'une chapelle en 1848 (vouée à saint Paulin), puis la transformation de la chapelle en église paroissiale l'année suivante et, finalement, la création d'une nouvelle commune en 1853.

Ces transformations administratives ne modifient guère la vie des Carbonblanais. Jusqu'au milieu duXXe siècle, ils continuent à vivre modestement de la viticulture et des activités liées au trafic routier sur la Nationale 10. Les grands domaines sont toujours la propriété de quelques familles de la bourgeoisie bordelaise.

Les transformations récentes

Tout change dans les années 1960. Le vignoble est en grande partie détruit par la neige et les gelées de 1957 et 1958. La terre rapportant moins, les propriétaires sont tentés de vendre leurs biens. En même temps, en 1967, la construction du pont d'Aquitaine permet des relations plus faciles avec Bordeaux et incite des habitants de la rive gauche à s'installer sur la rive droite.

Ainsi commencent à se développer les lotissements de maisons individuelles et la construction de quelques immeubles collectifs qui font passer la population de 1149 habitants en 1946 à près de 8000 aujourd'hui.

Plus petite commune de la métropole, Carbon-Blanc est ainsi une des communes où la densité de population est la plus élevée. Mais, tout en étant solidement ancrée dans le grand ensemble urbain métropolitain, elle tient à conserver ses caractères de ville jardin et de centre d'activités et de commerces, héritées de son riche passé.

Sources :

Politique et administration

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Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Bordeaux du département de laGironde.

Elle était depuis 1801 lechef-lieu ducanton de Carbon-Blanc[22]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de la Presqu'île[23],[24]

Articles détaillés :Liste des cantons de la Gironde,Conseil départemental de la Gironde etListe des conseillers départementaux de la Gironde.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de laquatrième circonscription de la Gironde.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de la Gironde etListe des députés de la Gironde.

Intercommunalité

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Carbon-Blanc était membre de lacommunauté urbaine de Bordeaux, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le1er janvier 1968, en exécution de la loino 66-1069 du 31 décembre 1966 relative auxcommunautés urbaines.

Cette communauté urbaine a été transformée enmétropole le1er janvier 2015 par décret du pris en exécution de laloi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPTAM). Cette structure, dont la commune est désormais membre, porte le nom deBordeaux Métropole.

Tendances politiques et résultats

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En 1976, Philippe Madrelle (PS) est élu maire et le demeure jusqu'en 2001. Lors des élections municipales de 2001, il se présente en tant que tête de liste et démissionne à la suite de l'élection en laissant la place de maire à Franck Maurras[25].

Franck Maurras (PS) se présente en tant que tête de liste en 2008. Son unique adversaire, Marie-Claude Gougaud (UMP) reçoit alors 22,33 % des suffrages. Le, Franck Maurras annonce sa démission à la presse et avoue avoir détourné des fonds d'une association d'accompagnement à la création d'entreprise « Gironde Initiative »[26].

Le, Nicolas Madrelle, fils dePhilippe Madrelle, ancien maire de la ville, jusqu'alors2e maire-adjoint au conseil municipal, est élu maire de Carbon-Blanc.

Au premier tour desélections municipales de 2014 en Gironde, la listeSE menée par Alain Turby obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 638 voix (51,33 %, 22 conseillers municipaux élus dont un communautaire), devançant largement les listes menées respectivement par[27] :
- le maire sortant Nicolas Madrelle (PS, 1 096 voix, 34,34 %, 5 conseillers municipaux élus) ;
- Annick Becerro (EXG, 457 voix, 14,32 %, 2 conseillers municipaux.
Lors de ce scrutin, qui a mis fin à près de 40 années de majorité de gauche, 37,34 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2014 en Gironde.

Au second tour desélections municipales de 2020 en Gironde[28], la liste DVG menée par Patrick Labesse obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 379 voix (56,07 %, 23 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant la liste DIV menée par le maire sortant Alain Turby (1 080 voix, 43,92 %, 6 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 55,97 % des électeurs se sont abstenus[29],[30].

Article connexe :Élections municipales de 2020 en Gironde.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mai 19451976André Vignau-Anglade  
1976mars 2001Philippe MadrellePSProfesseur d'anglais
Conseiller municipal d'Ambarès(1965 → 1971)
Sénateur de la Gironde(1980 → 2019)
Député de la Gironde (4e circ.)(1968 → 1980)
Conseiller régional(1986 → 1989)
Président du conseil régional d'Aquitaine(1981 → 1985)
Conseiller général de Carbon-Blanc(1968 → 2015)
Président du Conseil général de la Gironde(1976 → 1985 et 1988 → 2015[31])
mars 2001septembre 2013[32],[33]Franck Maurras[34]PSConseiller municipal de Carbon-Blanc(1995 → 2001)
Vice-président de laCommunauté urbaine de Bordeaux( ? → 2013)
Démissionnaire
octobre 2013[35]2014Nicolas Madrelle[36]PSFils de Philippe Madrelle, chef d'entreprise
Conseiller régional(2010 → 2015)
mars 2014[37],[38]juillet 2020Alain TurbySE puisLREM[39]Cadre supérieur
Conseiller métropolitain délégué deBordeaux Métropole(2014 → 2020)
juillet 2020[40]En cours
(au 2 avril 2021[41])
Patrick LabesseEÉLVDirecteur de l'école Emile-Barbou, retraité.
Vice-président deBordeaux Métropole(2020 → )

Politique de développement durable

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2005)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Qu'a-t-il été réamisé depuis 2005 ?

La commune a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[42].

Jumelages

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La commune entretient des accords de coopérations avec[43] :

Population et société

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Les habitantssont appelés lesCarbonblannais[44] et les Carbonblannaises.

Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

En 2022en évolution de +2,84 % par rapport à 2016, la commune de Carbon-Blanc comptait 8342 habitants. À partir duXXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Carbon-Blanc). Les autres chiffres sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
185618611866187218761881188618911896
735839918851824788887846855
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
190119061911192119261931193619461954
8658658529589641 1271 1071 1491 300
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
196219681975198219901999200420062009
1 6283 0754 5675 7335 8426 6206 7297 0076 901
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
201420192022------
7 3528 2548 342------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puisInsee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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  • Du Rock Mon Pote (Festival de musique Rock) qui se tient chaque année fin mai début juin dans le PARC FAVOLS au centre de la ville.
  • Centre culturel Favols (anciens bâtiments du château) qui comprend le cinéma, la médiathèque et l'école de musique de la ville. Une salle polyvalente y est également présente.
  • Château Brignon (ancien domaine viticole) où siège une pépinière d’entreprises ainsi qu'un centre de compétences à la formation de chef d’entreprise. Des manifestations sont également organisées dans la grande salle de Brignon (ancien chai).
  • Parc Favols où sont organisées de nombreuses manifestations, notammentCarb'on Fête, manifestation organisée tous les ans début septembre et où sont singulièrement venus Natasha St-Pier (2016), Keen'V (2017), Vitaa (2018) ou encore Magic System (2019).

Médias

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Les scènes intérieures de la sérieFamille d'accueil ont été tournées dans une résidence du château Brignon à Carbon-Blanc[46].

Des scènes extérieures du filmLe règne animal avecRomain Duris ont été tournées dans le centre de Carbon-Blanc[47].

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine culturel

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  • Micro-musée dans l'église : mini musée regroupant quelques "trésors" de Carbon-Blanc.

Patrimoine naturel

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Personnalités liées à la commune

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  • André Cassadou (1854-1938), homme politique, député de la Gironde de 1910 à 1914.
  • Philippe Madrelle (président du conseil départemental de la Gironde, président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, sénateur, député, conseiller régional et départemental, maire de Carbon-Blanc)
  • Jérôme Fernandez (ancien joueur de handball international français reconverti entraîneur).

Carbon-Blanc autrefois

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  • Le bourg

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bordeaux, il y a une ville-centre et72 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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  1. Carbon-Blanc surGéoportail, consulté le 5 décembre 2015.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. »[PDF], surhaute-vienne.chambre-agriculture.fr,(consulté le),p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  5. « Orthodromie entre Carbon-Blanc et Mérignac », surfr.distance.to(consulté le).
  6. « Station Météo-France « Bordeaux-Mérignac » (commune de Mérignac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  7. « Station Météo-France « Bordeaux-Mérignac » (commune de Mérignac) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  9. « La grille communale de densité », surinsee,fr,(consulté le).
  10. « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », surinsee.fr(consulté le).
  11. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Carbon-Blanc ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », surinsee.fr(consulté le).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  15. Le réseau TBM à compter du 4 septembre 2023
  16. ab etc« Les risques près de chez moi - commune de Carbon-Blanc », surGéorisques(consulté le).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », surgironde.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque inondation.
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  33. Mila Ta Ninga, « Démission du maire de Carbon-Blanc : les habitants attendent des réponses : Le maire socialiste de Carbon-Blanc, Franck Maurras a tout avoué. Il s'est servit dans la caisse de l'association qu'il dirige, s'est dénoncé et a déposé sa démission auprès du préfet de la Gironde. Les raisons sont encore trop floues pour les habitants qui attendent des réponses »,France Bleu Gironde,‎(lire en ligne, consulté le).
  34. Franck Maurras, ancien élu de Carbon-Blanc, était poursuivi pour avoir détourné plus de 188 000 euros des comptes de l'association Gironde Initiative, dont il était directeur, « Bordeaux : deux ans de prison avec sursis pour l’ancien maire de Carbon-Blanc »,Sud Ouest,‎(lire en ligne).
  35. Yannick Delneste, « Carbon-Blanc : élu maire, Nicolas Madrelle perpétue la dynastie : L’ancien édile de Mombrier Nicolas Madrelle a été élu maire hier soir sous l’œil de son père Philippe. Trois conseillers socialistes ont marqué leur désapprobation »,Sud Ouest,‎(lire en ligne).
  36. « Le fils du président du conseil général de Gironde, Nicolas Madrelle, mis en examen : Nicolas Madrelle, conseiller régional socialiste, éphémère maire de Carbon-Blanc et fils de Philippe Madrelle, le président du Département de la Gironde, est soupçonné d'avoir occupé un emploi fictif en 2009. Il devra s'en expliquer devant la justice »,France Bleu,‎(lire en ligne).
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