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Caramany

42° 44′ 07″ nord, 2° 34′ 15″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecCaramy ouCaramanie.

Caramany
Caramany
Vue du village depuis le rocher de la Bade.
Blason de Caramany
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementPyrénées-Orientales
ArrondissementPrades[1]
IntercommunalitéCommunauté de communes Agly Fenouillèdes
Maire
Mandat
Christian Lemoine
2020-2026
Code postal66720
Code commune66039
Démographie
GentiléCarmagnols
Population
municipale
130 hab.(2022en évolution de −13,33 % par rapport à 2016)
Densité9,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées42° 44′ 07″ nord, 2° 34′ 15″ est
AltitudeMin. 129 m
Max. 765 
m
Superficie14 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionPerpignan
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesLa Vallée de l'Agly
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Caramany
Géolocalisation sur la carte :France
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Caramany
Géolocalisation sur la carte :Pyrénées-Orientales
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Caramany
Géolocalisation sur la carte :Pyrénées-Orientales
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Caramany
Liens
Site webMairie de Caramany
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CaramanyÉcouter (Caramanh enoccitan) est unecommune française située dans le nord dudépartement desPyrénées-Orientales, en régionOccitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans leFenouillèdes, une dépression allongée entre lesCorbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agly et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deuxzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Caramany est une commune rurale qui compte 130 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de577 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitantssont appelés les Caramagnols ou Caramagnoles.

Caramany est principalement connu pourson barrage etson lac, ainsi que sonvignoble.

Vue depuis le relais de télévision

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Caramany se trouve dans ledépartement desPyrénées-Orientales, enrégionOccitanie[I 1].

Elle se situe à 27 km à vol d'oiseau dePerpignan[2],préfecture du département, à 18 km de Prades[3],sous-préfecture, et à 25 km deRivesaltes[4],bureau centralisateur ducanton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour lesélections départementales[I 1].La commune fait en outre partie dubassin de vie d'Ille-sur-Têt[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] :Cassagnes (3,4 km),Lansac (3,5 km),Bélesta (3,6 km),Trilla (4,3 km),Trévillach (4,4 km),Montalba-le-Château (4,5 km),Rasiguères (4,6 km),Planèzes (5,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Caramany fait partie duFenouillèdes, une dépression allongée entre lesCorbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone delangue occitane[6].

Communes limitrophes deCaramany[7]
Saint-Arnac,
Ansignan
LansacRasiguères
TrillaCaramany[7]Cassagnes
TrévillachMontalba-le-ChâteauBélesta
Situation de la commune.

Géologie et relief

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Cavité rocheuse à proximité du village.

Caramany possède une superficie de1 400 ha et son altitude varie de 129 à 765 mètres[8].

Le territoire communal est principalement situé en terrain deroches métamorphiques (migmatites,paragneiss, et plusieurs roches jusqu'au facièsgranulite (Charnockites)) alors que le reste du Fenouillèdes se partage majoritairement entrecalcaires - généralement duCrétacé (Albien…) - légèrementmarmorisés etgranites plus ou moins altérés enarène granitique[9].

De multiples plis et failles recoupent ces unités lithologiques.[réf. nécessaire]

Le village est entouré de nombreuses grottes, creusées dans letuf, qui est aussi utilisé dans la partie supérieure du clocher du village.[réf. nécessaire]

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10].

Hydrographie

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Le lac.
Le lac à un niveau historiquement bas, été 2008.

Caramany est traversée par l'Agly. Laretenue d'eau de ce fleuve crée unlac situé en majeure partie sur le territoire de la commune.

Ce lac a une superficie de 170 hectares, pour une longueur d'environ 7 km.

À l'été 2008, le village a été touché par une pénurie d'eau sans précédent[11]. Des mesures draconiennes ont été prises par la préfecture. Le lac a atteint son niveau le plus bas depuis son inauguration en 1994. Une sécheresse encore plus sévère touche la commune, comme l'ensemble du département, à partir du printemps 2022[12],[13].

Dès sa mise en eau en 1994, le lac a été aleviné par la Fédération Départementale des Associations de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques des Pyrénées-Orientales.[réf. nécessaire]

Il existe également un certain nombre de ruisseaux permanents ou temporaires, qui irriguent les deux rives carmagnoles de l'Agly. Sur la rive droite, au sud de la commune, se trouvent notamment les ravins de Balderbe, de la Bécède et de la Teulière. En outre, un réseau de canaux d'irrigation de jardins alimente en eau une partie réduite du territoire communal, à l'ouest du bourg, au pied de la colline de Péménard. Ces canaux sont gérés par uneassociation syndicale autorisée (ASA)[14].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat des Pyrénées-Orientales.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[15]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat de montagne et leclimat méditerranéen et est dans la région climatiquePyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 776 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deSaint-Paul-de-Fenouillet à 10 km àvol d'oiseau[17], est de14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 765,9 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 2] est recensée sur la commune[21] :le « massif du Sarrat d'Espinets » (1 772 ha), couvrant6 communes du département[22] et une ZNIEFF detype 2[Note 3],[21] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans lesPyrénées-Orientales[23].

  • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Caramany.
  • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
  • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Caramany est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,2 %), cultures permanentes (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), eaux continentales[Note 5] (8,9 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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L'accès à Caramany peut se faire par plusieurs voies routières :

Par des chemins sinueux et aléatoirement praticables, Caramany est également reliée aux bourgs voisins deTrilla,Trévillach etCassagnes.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Caramany est vulnérable à différents aléas naturels :inondations, climatiques (grand froid oucanicule),feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[25],[26].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau dubassin de l'Agly[27].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés auretrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à descavités souterraines[28]. Une cartographie nationale de l'aléaretrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[29]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[30].

  • Carte des zones inondables.
    Carte des zones inondables.
  • Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas derupture. La commune fait partie des66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[31].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Caramany est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

Toponymie

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Formes du nom

Le nom de la commune est attesté sous les formesKaramay en1211,Karamanho en1242[33],Caramain en 1261[34],Caramayn en1304 etCaramany en1395[35]. Sur les cartes deCassini duXVIIIe siècle, on trouveCaramaing, graphie encore utilisée auXIXe siècle en concurrence avecCaramany[36].

Enoccitan, le nom de la commune estCaramanh dans la graphie moderne dulanguedocien. Toutefois, il paraît normal de conserverCaramany qui correspond à la graphie catalane en usage depuis le Moyen Âge[35]. Les deux graphies correspondent à la même prononciation d'unn finalmouillé, proche de ce qui en français s'écrirait « Caramagne »[35].

Le panneau d'entrée du village
Étymologie

Il s'agit d'un type toponymique basés sur l'élément pré-indo-européen*kar « pierre », devenuquer à l'époque médiévale, suivi du latinmagnus « grand »[37],[38], d'où le sens global de « grande pierre », appliqué par extension à tout rocher fortifié et prenant donc le sens degrand château-fort[35].

Une autre explication fait appel au nom de personne germaniqueCaraman, repris tel quel[39].

Les toponymes voisins sontCaraman (Haute-Garonne,Carmanum, CaramanhXIIIe siècle), lepuig de Caramany enEmpordà etla Rocamany àMosset[35].

Histoire

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L'histoire du village est étroitement liée à celle de l'Agly. Lors de la construction dubarrage, d'importantes fouilles archéologiques ont permis la découverte de nombreux vestiges, dont une ceux de lanécropole du Camp del Ginèbre datant duNéolithique[Note 6] vieille de plusieurs milliers d'années. Ces occupations, d'abord implantées sur la rive gauche, se poursuivront auMoyen Âge sur la rive droite, à l'emplacement de l'actuel cimetière, certainement pour se rapprocher de ce Grand Rocher, sur lequel s'élèvera unchâteau fort puis le village lui-même.

Le village de Casas ou Cazes, attesté au Xe siècle et aujourd'hui disparu, s'étendait autour de l'église Saint-Étienne de l'Horto. Il précède l'existence du village de Caramany[40]. Les seigneurs de ce village étaient les comtes de Cerdagne dontBernard Taillefer. En 1017, il donne l'église de Casas à son filsGuifré, évêque de Besalú, tandis que le village revient à son autre fils, nommé Hugues, ancêtre probable des seigneurs de Caramany. La dernière trace documentaire de Casas date de 1177.

La première mention connue de Caramany remonte à 1211[40], alors que l'existence d'une familleseigneuriale est attestée en1242 ; cette année-là, Huguet de Caraman est un des principauxchevaliers de la vicomté de Fenouillet, suzerain des lieux. En1258, letraité de Corbeil rattache définitivement la vicomté de Fenouillèdes au royaume de France, et Caramany, comme tous leschâteaux voisins, devient alors un poste avancé pour la défense de lafrontière. Le village voisin deBélesta a gardé la trace de cette époque puisque est parfois ajoutée au nom du village la dénomination « de la Frontière ».

Abandonnée par ses premiers détenteurs qui ont préféré rester du côté catalan, la seigneurie verra se succéder un grand nombre de propriétaires : après laRévolution, le dernier, le comte de Mauléon Narbonne a vendu ses biens, château et terres, aux habitants de la commune.

Larue du Clocher.

En1790, lors de la création des départements par l'Assemblée constituante, leFenouillèdes a retrouvé les anciens comtés duRoussillon, de laCerdagne, duCapcir et duConflent pour former le département actuel desPyrénées-Orientales.

L'église et le château.

LesXVIIIe et XIXe siècles correspondent à une période d'expansion. Le village atteint son pic de population, se développe et sort de sesremparts. L'église également s'agrandit et unclocher est érigé par les habitants eux-mêmes de1847 à1849, sous la conduite de l'abbé François Bria.

Les surfaces cultivées augmentent, et à la culture descéréales et desoliviers succède la vigne qui devient, auXXe siècle, la seule ressource économique de la commune. Lacave coopérative dont la construction est lancée en1923 pour une mise en service l'année suivante[41], s'est lancée dans une démarche de qualité dès1966[42]. Lavinification par le procédé de lamacération enraisin entier à l'époque incitée par l'œnologue Jean Rière, a construit la renommée desvins de Caramany[42].

À partir de 2021, la commune est intégrée au périmètre duParc naturel régional Corbières-Fenouillèdes.

Légende

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Les « canons de Caramany ».

À l'instar de nombre de petits villages, plusieurs croyances et légendes ont été véhiculées de génération en génération. La plus connue d'entre elles dans le village est certainement celle descanons de Caramany, entretenue par la présence de deux poutres dépassant du mur sud du château. Pendant laguerre du Roussillon, qui oppose le royaume d'Espagne aux révolutionnaires français, en 1793, elles auraient ainsi été prises pour des canons par des Espagnols ayant pris la décision de s'aventurer vers le nord[43].

Politique et administration

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Canton

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Dès1790, la commune de Caramany est incluse dans lecanton de La Tour (devenu plus tardLatour-de-France) et ne le quitte plus par la suite[44].

À compter desélections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveaucanton de la Vallée de l'Agly.

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires de laRévolution française à laLibération
Liste des maires de 1790 à 1944[45]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17901791François Bedos  
17911793Dominique Richard  
17931795Charles Chauvet  
17951797Joseph Vaysse agent communal de lamunicipalité de canton
17971799Michel Surre idem
17991800Jean-Baptiste Lafforgue maire
18001816Louis Chauvet  
18161823Dominique Fourcade  
18231826Joseph Vignaud  
18261830Jean Montferrand  
1830 Louis Chauvet  
18301838Jean Estèbe  
18381840Jean Bedos  
18401843Pierre Rolland  
18401846Jean Montferrand  
18461850Jean Estèbe  
18501858Charles Estève  
18581865Michel Sabineu  
18651870Pierre Larourt  
18701874François Vaysse  
18741876Raymond Estève  
18761877François Vaysse  
18771878Raymond Estève  
1878 François Delonca  
18781881Eugène Tresserres  
18811884François Vaysse  
18841886Michel Tisseyre  
18861912Nicolas Dabat  
19121915Paul Gély-Fort
(1871-1951)
RadicalCultivateur
19151917Jean-Baptiste Estève conseiller municipal,
fait fonction de maire
19171919Justin Lacourt adjoint,
fait fonction de maire
19191941Paul Gély-FortRadical puisSFIOCultivateur (sans doute viticulteur)
Conseiller d'arrondissement ducanton de Latour-de-France (1919-1937)
19411944Gervais Caillens nommé parVichy
 
La mairie et la place de la mairie.
Vue du village depuis les environs du « Ruisseau ».
Emplacement de l'ancienne herse.
Liste des maires depuis la Libération[45]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19441947Eloi Tresseres  
19471971Clément Caillens  
19711982Eloi Tresseres mort en fonctions
19822001Edgard Ubert adjoint, remplace le maire,
élu en mars 1983
mars 2001mars 2014Ange Léon[46]  
mars 20142020Bernard Caillens[47] Enseignant[48].
2020En coursChristian Lemoine Ancien chauffeur de bus

Population et société

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Démographie ancienne

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La population est exprimée en nombre defeux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1693170917201774178817891790
67 f67 f67 f84 f382 H96 f400 H
(Sources :Jean-PierrePélissier,Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique,vol. 66 :Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS,, 378 p.(ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].

En 2022, la commune comptait 130 habitants[Note 7], en évolution de −13,33 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Orientales : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
433484456491492509561577571
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
570557565524523516507529512
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
504523536512507501420407369
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
327293241216170165143142145
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
152131130------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puisInsee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population de la commune ne cesse de baisser depuis le début duXXe siècle, comme pour bon nombre de communes rurales françaises. L'arrivée de nouvelles familles et de Britanniques pourrait relancer la croissance démographique du village, dont la population communale s'établit actuellement, en 2007, à142 habitants[I 5]. Depuis le milieu des années 2000, la démographie communale se stabilise voire augmente de nouveau très légèrement (148 habitants pour les chiffres 2013).

Le village, peuplé d’environ430 habitants à la Révolution, a connu une croissance jusqu’au milieu duXIXe siècle, puis un déclin lent et régulier jusqu'en 1886, date qui marque un retournement de tendance, la population connaissant des creux et des pics jusqu’en 1911. Après laPremière Guerre mondiale,exode rural et pertes dues aux conflits mondiaux se conjuguent pour faire perdre 75 % de sa population à la commune en moins d'un siècle.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années :1968[52]1975[52]1982[52]1990[52]1999[52]2006[53]2009[54]2013[55]
Rang de la commune dans le département114124124141152161162162
Nombre de communes du département232217220225226226226226

Enseignement

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La commune comporte une école primaire publique, d'un effectif de13 élèves (2016)[56].

Le secteur ducollège estIlle-sur-Têt[57].

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête patronale : 3 août[58] ;
  • Fêtes communales : 15 juillet et 13 août[58].

Santé

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Sports

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Économie

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Emploi

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Taux de chômage
200820132018
Commune[I 6]22,7 %13,6 %16,7 %
Département[I 7]10,3 %12,9 %13,3 %
France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à66 personnes, parmi lesquelles on compte 66,7 % d'actifs (50 % ayant un emploi et 16,7 % de chômeurs) et 33,3 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte26emplois en 2018, contre 39 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 33, soit unindicateur de concentration d'emploi de 78,8 % et un taux d'activité parmi les15 ans ou plus de 33,6 %[I 10].

Sur ces 33 actifs de15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 14 584 [I 13].

Emploi

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Le secteur primaire emploie 81,8 % des actifs, le secteur secondaire 3 % et le secteur tertiaire 15,2 %.

Entreprises et commerces

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Le destin économique, touristique et démographique de la commune dépend désormais du lac du barrage, qui devrait être aménagé à partir de 2016 avec une zone de baignade, et de la viticulture avec les vignes.

Blanc-de-blanc.
La cave coopérative vinicole.

Secteur primaire

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Vue partielle sur le vignoble.

Le secteur primaire, qui emploie 81,8 % des actifs, est très largement dominant dans la commune, orienté uniquement vers la culture viticole[I 14]. La cave coopérative de Caramany reste le seul commerce et la seule industrie de transformation de la commune. Elle a été rénovée en 2008, présentant un nouveau design, un nouveau slogan[59], un nouvel accueil. Elle regroupe 80 vignerons[42].

La commune est située au cœur duvignoble du Roussillon, au sein de l'appellationCôtes-du-roussillon villages. AvecLesquerde,Latour-de-France etTautavel, Caramany est l'un des quatre seuls villages de l'appellation à pouvoir accoler son nom à laproduction, appellation s'étendant aussi sur les communes voisines deBélesta etCassagnes, portant la surface à217 hectares au total[60]. La production en 2009 s'est élevée à5 920 hectolitres[60].

Les vignes sont de cépagessyrah,grenache noir,carignan, Lladoner Pelut, plantées sur des terrains d'arène granitique etgneiss. Les vins nécessitent un assemblage minimum de deux de ces cépages[60].

Le vin rouge de Caramany obtient régulièrement des médailles aux concours nationaux (médailles d'or en 2007, 2008, 2009, 2010, médailles d'argent en 2007 et 2009, médaille de bronze en 2004 et 2005 auConcours général agricole[61],Mâcon…)

Secteur secondaire

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3,0 % des actifs de la commune sont employés dans l'industrie[I 14].

Secteur tertiaire

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Les services divers emploient 15,2 % de la population active[I 14].

La commune a été durement touchée par l'exode rural, prolongé par une déprise agricole marquée. Si celle-ci s'est caractérisée par une démarche de qualité dans la production viticole et une baisse de la surface employée et des effectifs dans le secteur, elle a aussi sans doute contribué à ce qu'on appelle parfois la désertification des services de proximité. Une brochure touristique datant de 1977 enseigne que l'on trouvait à cette date à Caramany une épicerie, un tabac, une quincaillerie, une boulangerie et un local de vente-exposition d'artisanat local[62]. En 2010, ne subsistent que des commerces ambulants, avant que ne rouvre un bar-snack-épicerie au début des années 2010.

Tourisme

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Si l'activité touristique reste embryonnaire, elle se développe en été. La commune dispose d'un terrain de camping municipal, le camping du Lac, ouvert en période estivale, et de plusieursgîtes ruraux, qui hébergent les touristes pratiquant la randonnée (plusieurs sentiers balisés et unsentier d'interprétation[63] mis en place par le Pays d'accueil Agly-Verdouble traversent la commune), suivant la route des Vins ou se rendant ensuite dans les stations balnéaires de la côte (Canet-en-Roussillon,Saint-Cyprien,Le Barcarès, ou encoreCollioure. Il est possible de déguster les vins des vignerons de la commune au stand de la cave mais également à l'auberge du Grand-Rocher ou au bar de la place.

Chaque été, la municipalité propose des animations (feu de St-Jean, concours depétanque, loto (rifle),sardanes, grillades, visites etrandonnées, soirée dansante).

L'activité touristique du village pourrait être considérablement amplifiée avec l'ouverture du site de baignade du lac, dont le projet est lancé en 2016. Un commerce pourrait également voir le jour avec les travaux.

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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L'autel et le chœur de l'église.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blasonnement de la commune :

D'or au chef de gueules.

Galerie photo

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  • Une plaque de rue.
    Une plaque de rue.
  • Tuile en crête de coq, censée conjurer le mauvais sort.
    Tuile en crête de coq, censée conjurer le mauvais sort.
  • Tuile en fleur de lys, même croyance.
    Tuile en fleur de lys, même croyance.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. La principale photographie de la couverture de l'ouvrage deJean-Paul DemouleLa Révolution néolithique en France (éd. La Découverte) est celle de la nécropole de Caramany -[1]
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », surl'observatoire des territoires(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  2. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », surle site de l'Insee(consulté le).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  5. INSEE - Populations légales des communes des Pyrénées-Orientales en vigueur à compter du1er janvier 2010
  6. a etb« Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Caramany »(consulté le).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales »(consulté le).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière »(consulté le).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sursite de l'Insee(consulté le).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Caramany »(consulté le).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 »(consulté le).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 »(consulté le).
  13. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », surle site de l'Insee(consulté le).
  14. ab etcInsee - Résumé statistique des données locales de la commune de Caramany

Autres sources

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  1. « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
  2. Stephan Georg, « Distance entre Caramany et Perpignan », surfr.distance.to(consulté le).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Caramany et Prades », surfr.distance.to(consulté le).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Caramany et Rivesaltes », surfr.distance.to(consulté le).
  5. « Communes les plus proches de Caramany », survillorama.com(consulté le).
  6. Frédéric Zégierman,Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard,(ISBN 2-213-59961-0),p. 203-204.
  7. Carte IGN sousGéoportail
  8. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Atlas des paysages du Languedoc-Roussillon - Les fondements des paysages des Pyrénées-Orientales, Les paysages et la géologie
  10. « Plan séisme »(consulté le).
  11. Romane Sauvage, « Dès 2007, des sécheresses précoces dans les Pyrénées-Orientales », surina.fr,(consulté le).
  12. Emilien Vicens, « Sécheresse. Ce barrage des Pyrénées-Orientales est devenu méconnaissable », suractu.fr,(consulté le).
  13. Gary Dagorn, Léa Sanchez, Raphaëlle Aubert et Romain Imbach, « Visualisez la sécheresse historique qui frappe les Pyrénées-Orientales depuis deux ans »,Le Monde,(consulté le).
  14. Préfecture des Pyrénées-Orientales, « Liste des différentes Associations Syndicales Autorisées d’irrigation dans les Pyrénées-Orientales », surpyrenees-orientales.gouv.fr,(consulté le).
  15. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  17. « Orthodromie entre Caramany et Saint-Paul-de-Fenouillet », surfr.distance.to(consulté le).
  18. « Station Météo-France « St Paul De Fenouillet » (commune de Saint-Paul-de-Fenouillet) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  19. « Station Météo-France « St Paul De Fenouillet » (commune de Saint-Paul-de-Fenouillet) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
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  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
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  26. « Les risques près de chez moi - commune de Caramany », surGéorisques(consulté le).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », surle site de la préfecture, édition 2017(consulté le), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  28. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », surle site de la préfecture, édition 2017(consulté le), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  29. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
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  31. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », surle site de la préfecture, édition 2017(consulté le), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
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  34. Ernest Nègre,Toponymie générale de la France (lire en ligne)[2]
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  36. Fabricio Cardenas,Vieux papiers des Pyrénées-Orientales,Devenir maire à la place du maire à Caramany en 1815,1er février 2015
  37. Albert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,(ISBN 2-85023-076-6),p. 146a.
  38. Renada Laura-Portet,Toponimia rossellonesa, 1975[réf. non conforme].
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  41. Michel Wienin, « coopérative vinicole de Caramany », surinventaire.patrimoines.laregion.fr,(consulté le).
  42. ab etcVignerons de Caramany - Un savoir-faire de pionniers
  43. Bernard Caillens, « La légende des canons », surcaramany-paridulac.fr,(consulté le).
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  52. abcd eteINSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », surinsee.fr,(consulté le).
  53. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », surinsee.fr,(consulté le).
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  57. Inspection académique des Pyrénées-Orientales,« Circonscription de Prades »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),(consulté le).
  58. a etbMichel deLa Torre,Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste,coll. « Villes et villages de France »,(ISBN 2-7399-5066-7).
  59. Un goût irrésistible, traduit sur des affiches en anglaisAn irresistible taste
  60. ab etcConseil interprofessionnel des vins du Roussillon, AOP Côte du Roussillon Villages « Caramany »
  61. Concours général agricole. Palmarès complet
  62. Pari du lac - Dépliant de l'association « Caramany Promotion » en 1977
  63. Fédération départementale Tourisme de terroir - Pyrénées-Orientales, Sentiers d'interprétation du territoire
  64. « Eglise Saint-Etienne », surpop.culture.gouv.fr(consulté le).
  65. Romain Marrast, « Caramany », surtables-orientation-pyrenees.fr,(consulté le).
Précédé parSuivi par
Ansignan ouRasiguères
Caramany
Bélesta ouCassagnes
v ·m
Aude
Pyrénées-Orientales
v ·m
Communes duFenouillèdes
Nom des communes dans l'ordre suivant :français(occitan/catalan).
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