LesCaraïbes (également nommées laCaraïbe, l'espace Caraïbe, ou encore l'espace des Caraïbes) sont une région d'Amérique qui comprend la mer des Caraïbes, ses îles (certaines entourées par la mer des Caraïbes et d'autres bordant à la fois cette dernière et l'océan Atlantique Nord) et les côtes environnantes. Située en grande partie sur laplaque des Caraïbes, la région compte plus de 700îles,îlots,récifs etcayes.
La géographie est essentiellement tropicale et le climat est fortement influencé par la température de la mer et les précipitations, la saison desouragans entraînant régulièrement descatastrophes naturelles. En raison de leurclimat tropical et de leur géographie insulaire de basse altitude, les Caraïbes sont vulnérables à un certain nombre d'effets duchangement climatique, notamment l'augmentation de l'intensité des tempêtes, l'élévation du niveau de la mer, des saisons sèches plus longues.
Les Caraïbes ont été occupées par despeuples indigènes depuis au moins 3600 av. J.-C. Lorsque lacolonisation européenne a suivi l'arrivée deChristophe Colomb, la population a été rapidement décimée par des pratiques de travail brutales, l'esclavage et la maladie, et sur de nombreuses îles lesEuropéens ont supplanté les populations indigènes par desAfricains réduits en esclavage. Après l'indépendance d'Haïti par rapport à laFrance au début duXIXe siècle et le déclin de l'esclavage, les nations insulaires acquirent progressivement leur indépendance avec une vague de nouveaux États au cours desannées 1950 et1960. En raison de la proximité desÉtats-Unis, il existe également une longue histoire d'intervention américaine dans la région.
La définition la plus large de « grande région Caraïbes »[1] comprend l'ensemble des États et territoires ayant des côtes sur la mer des Caraïbes ou sur legolfe du Mexique, de même que les États et territoires adjacents sur l'Océan Atlantique. Certaines définitions y incluent lesBermudes[2].
Le mot « Cariba » a été déformé en languearawak en « caniba », lequel comportait uneconnotation positive ou négative selon l'ethnie qui l'envisageait et (via l'espagnol) a donné enfrançais le mot « cannibale »[5],[6].
La plus ancienne preuve de la présence humaine dans les Caraïbes se trouve dans le sud de l'île de laTrinité, où des vestiges datant desept mille ans ont été trouvés[7]. Ces sites précéramiques, qui appartiennent à l'âge archaïque (précéramique), sont ceux desOrtoiroides. Les premières preuves archéologiques de l'établissement humain àHispaniola remontent à environ 3600av. J.-C., mais la fiabilité de ces découvertes est mise en doute[8]. Des dates cohérentes de 3100av. J.-C. apparaissent àCuba. Les dates les plus anciennes dans les Petites Antilles datent de 2000av. J.-C. àAntigua. Le peu de sites précéramiques dans lesîles du Vent et les différences de technologie suggèrent que ces colons archaïques pourraient être originaires d'Amérique centrale. Il y a peu de preuves d'une telle colonisation des îles[8].
Au moment de la découverte par les Européens de la plupart des îles, trois peuples autochtones amérindiens vivent sur les îles : lesTaïnos dans lesGrandes Antilles, lesBahamas et lesîles sous le vent, lesKalinagos (Caraïbes) et lesGalibi dans lesîles au vent, et lesCiboneys dans l'ouest deCuba. Les Taïnos se subdivisent en Taïnos classiques, qui ont occupéHispaniola etPorto Rico, en Taïnos occidentaux, qui ont occupé Cuba, laJamaïque et l'archipel des Bahamas, et en Taïnos orientaux, qui ont occupé les îles sous le vent. La Trinité est habitée à la fois par des groupes delangue caribéenne et par des groupes delangue arawakienne[9].
Peu après l'arrivée deChristophe Colomb dans les Caraïbes, des explorateurs portugais et espagnols ont commencé à revendiquer des territoires en Amérique centrale et enAmérique du Sud. Ces premières colonies ont apporté de l'or enEurope, plus particulièrement enAngleterre, auxPays-Bas et enFrance. Ces nations espéraient établir des colonies rentables dans les Caraïbes. Les rivalités coloniales ont fait des Caraïbes le théâtre de guerres européennes pendant des siècles. Les Caraïbes ont donc été déchirées par les guerres pendant une grande partie de leur histoire coloniale, les conflits majeurs se passaient en Europe, avec des batailles mineures menées dans les Caraïbes. Certaines guerres, cependant, sont nées de troubles politiques dans les Caraïbes elles-mêmes[10].
L'espace caraïbe a été marqué culturellement par les différentescolonisationsoccidentales et lessociétés esclavagistes qui s'y étaient implantées. L'esclavage semble avoir été la principale cause de mortalité des populations indigènes entre 1492 et 1550, davantage que les maladies comme lavariole, lagrippe et lamalaria. Les populations autochtones ont subi le travail forcé dans les mines d'or et d'argent sur une grande échelle. Le travail forcé dans ces mines a provoqué la mort d'un tiers des ouvriers tous les six mois[11]. Les Caraïbes étaient aussi connues pour leurspirates, notamment dans les années 1560 jusqu'en 1720. Les termes « flibustier » et « boucanier » sont souvent utilisés pour décrire les pirates opérant dans cette région[12].
AuXIXe siècle, l'abolition de l'esclavage s'y est faite de manière progressive et en plusieurs phases, débutant entre 1793 et 1822 avec larévolution menée par les esclaves sur le territoire qui devait devenir par la suite la république d'Haïti et laRépublique dominicaine, poursuivant avec la majorité des autres îles et pays de la Caraïbe, comme laJamaïque (1833-1838),Saint-Barthélemy (1847) etSaint-Martin (1848), pour finir avecPorto Rico, en 1873, etCuba, de 1880 à 1886. Le, l'esclavage fut aboli dans les colonies britanniques[13] où 80 % de la population vivant sur ces territoires était réduite en esclavage. En 1848, lorsque la France abolit définitivement l'esclavage (celui-ci avait été aboli une première fois pendant la révolution française mais ensuite rétabli par l'empire napoléonien), les esclaves représentaient plus de 60 % de la population. AuSuriname, colonisé par les Pays-Bas, cette proportion atteint plus de 70 % lors de l'abolition en 1863. Une grande partie des affranchis se consacrèrent à l'agriculture et aux petits métiers. Pour satisfaire leurs besoins de main d’œuvre, les colons importèrent des travailleurs sous contrats d'Afrique, de Chine et surtout d'Inde. Entre 1838 et 1917, plus d'un demi-million de travailleurs indiens gagnèrent les colonies britanniques de la région des Caraïbes[14].
Haïti est la première nation caribéenne à obtenir son indépendance vis-à-vis des puissances européennes. Certaines nations obtiennent leur indépendance des puissances européennes auXIXe siècle[15],[16]. Certains petits États sont encore aujourd'hui dépendants des puissances européennes. Cuba est restée une colonie espagnole jusqu'à laguerre hispano-américaine. Entre 1958 et 1962, la plupart des Caraïbes sous contrôle britannique sont devenues lafédération des Indes occidentales avant de se séparer en plusieurs nations distinctes[17].
LesÉtats-Unis ont mené des opérations militaires dans les régions des Caraïbes et de l'Amérique latine pendant au moins cent ans[18].
À partir de la fin duXIXe siècle, les États-Unis donnent un caractèreimpérialiste à ladoctrine Monroe et entreprennent de resserrer leur influence militaire, économique et politique sur la région Caraïbe, y compris au moyen d'interventions militaires. L'objectif est de transformer cette mer des Caraïbes enmare nostrum en raison de son importance stratégique[19].
En pratiquant la « diplomatie du dollar », ils réalisent des interventions d'ordre financier aboutissant à l'établissement de contrôles américains sur les finances de plusieurs États (Honduras, Nicaragua, République dominicaine, Haïti). Ils acquièrent des territoires comme Porto Rico après la guerre contre l'Espagne en 1898, et lesÎles Vierges, achetées au Danemark en 1917. Certains États sont placés sous un statut proche duprotectorat, comme Cuba, en vertu de l'amendement Platt et de l'obtention de la base navale deGuantánamo, et comme lePanama, en vertu de la Constitution panaméenne (rédigée avec la participation du consul américain) et le déploiement permanent de forces américaines dans la zone du canal[19].
La victoire dans la guerre hispano-américaine et la signature de l'amendement Platt en 1901 ont assuré aux États-Unis le droit d'interférer dans les affaires politiques et économiques cubaines, militairement si nécessaire[20]. Après larévolution cubaine de 1959, les relations se sont rapidement détériorées, ce qui a conduit à l'invasion de labaie des Cochons, à la crise des missiles cubains et aux tentatives successives des États-Unis de déstabiliser l'île, fondées sur les craintes de laguerre froide face à la menace soviétique[21]. Les États-Unis ont envahi et occupé Hispaniola pendant 19 ans, dominant ensuite l'économie haïtienne par le biais de l'aide et du remboursement des prêts[22]. Les États-Unis ont de nouveauenvahi Haïti en 1994 et en 2004, ils ont été accusés par laCommunauté caribéenne d'avoir organisé uncoup d'État pour destituer le dirigeant haïtien élu,Jean-Bertrand Aristide[23].
En 1965, 23 000 soldats américains sont envoyés enRépublique dominicaine pour réprimer un soulèvement local contre le régime militaire[24]. Le présidentLyndon B. Johnson ordonne l'invasion pour endiguer ce qu'il considère comme une« menace communiste ». Cependant, la mission est apparue ambiguë et est fermement condamnée dans tout l'hémisphère comme un retour à ladiplomatie de la canonnière. En 1983, les États-Unis envahissent laGrenade à la suite du coup d'État ayant valu la vie àMaurice Bishop. Les États-Unis maintiennent une base militaire navale à Cuba, dans labaie de Guantánamo. Cette base est l'un des cinq commandements unifiés dont la zone de responsabilité est l'Amérique latine et les Caraïbes. Le siège du commandement est situé àMiami, enFloride[25],[26].
La géographie et le climat des Caraïbes sont variables : certaines îles de la région ont un terrain relativement plat d'origine non volcanique ; d'autres possèdent des chaînes de montagnes escarpées et imposantes[27]. Les eaux de la mer des Caraïbes abritent de grands bancs de poissons migrateurs, des tortues et des formations derécifs coralliens. Lafosse de Porto Rico, située en bordure de l'océan Atlantique et de la mer des Caraïbes, est le point le plus profond de tout l'océan Atlantique[28].
Le climat de la région est tropical, variant de laforêt tropicale humide dans certaines régions à lamousson et à la savane tropicale dans d'autres. Il y a également des endroits qui ont unclimat aride avec unesécheresse considérable certaines années, et les sommets des montagnes ont tendance à avoir unclimat tempéré plus frais[29].
Les précipitations varient en fonction de l'altitude, de la surface et des courants, comme lesremontées d'eau froide qui maintiennent lesîles ABC arides. Des ventsalizés chauds et humides soufflent constamment, créant à la fois des forêts tropicales et des climats semi-arides dans toute la région. Les climats de forêt tropicale humide comprennent des zones de basses terres près de la mer des Caraïbes, duCosta Rica auBelize, ainsi que la République dominicaine etPorto Rico, tandis que les climats de savane tropicale sèche plus saisonniers se trouvent à Cuba, dans le nord de la Colombie et du Venezuela, et dans le sud duYucatán, au Mexique. Les climats arides se trouvent le long de l'extrême côte nord du Venezuela jusqu'aux îles d'Aruba et deCuraçao, ainsi qu'à la pointe nord-ouest du Yucatán[29].
La saison des ouragans s'étend de juin à novembre, mais ils sont plus fréquents en août et septembre, et dans les îles du nord. La principale ceinture d'ouragans s'étend au nord-ouest de l'île de laBarbade, dans les Caraïbes orientales. Les îles deSaint-Martin etSaint-Barthélémy ont été lourdement frappées par l'ouragan Irma en 2017[30].
Leréchauffement climatique est causé par l'augmentation rapide desgaz à effet de serre dans l'atmosphère, principalement due à la combustion decombustible fossile, à la conversion des terres forestières en pâturages et à la monoculture des terres cultivées, les plus grandes contributions se produisant dans la période qui suit la révolution industrielle. Le changement climatique pourrait présenter des risques majeurs pour les îles des Caraïbes[31]. Les principaux changements sont une élévation du niveau de la mer, des ouragans plus forts, des saisons sèches plus longues et des saisons humides plus courtes[32].
En conséquence, le changement climatique devrait entraîner des changements dans l'économie, l'environnement et la population des îles[33].
Les îles possèdent des écosystèmes parmi les plus diversifiés du monde. Les animaux, les champignons et les plantes sont classés comme l'un des points chauds de la biodiversité parConservation International en raison de la diversité exceptionnelle de leurs écosystèmes terrestres et marins, qui vont des forêts nuageuses montagnardes aux forêts tropicales humides en passant par les broussailles de cactus. La région contient également environ 8 % (en superficie) des récifs coralliens du monde, ainsi que de vastes prairies sous-marines, que l'on trouve fréquemment dans les eaux marines peu profondes qui bordent les côtes insulaires et continentales de la région[34].
Pour les champignons, il existe une liste de contrôle moderne basée sur près de 90 000 enregistrements dérivés de spécimens dans des collections de référence, des comptes publiés et des observations sur le terrain[35]. Cette liste de contrôle comprend plus de 11 250 espèces de champignons enregistrées dans la région. Comme le notent ses auteurs, l'ouvrage est loin d'être exhaustif, et il est probable que le nombre total réel d'espèces de champignons déjà connues dans les Caraïbes soit plus élevé. Le nombre total réel d'espèces fongiques présentes dans les Caraïbes, y compris les espèces non encore enregistrées, est probablement beaucoup plus élevé, étant donné l'estimation généralement acceptée selon laquelle seulement environ 7 % de tous les champignons du monde ont été découverts[36].
Bien que la quantité d'informations disponibles soit encore faible, un premier effort a été fait pour estimer le nombre d'espèces de champignons endémiques dans certaines îles des Caraïbes. Pour Cuba, 2 200 espèces de champignons ont été provisoirement identifiées comme possibles endémiques de l'île ; pour la République dominicaine, le nombre est de699 espèces ; pour Porto Rico, le nombre est de789 espèces ; pour Trinité et Tobago, le nombre est de407 espèces[37],[38],[39],[40]. De nombreux écosystèmes des îles sont dévastés par la déforestation, la pollution et l'empiètement humain. L'arrivée des premiers humains est corrélée à l'extinction deschouettesgéantes et desparesseux nains du sol[41].
Les récifs coralliens de la région, contiennent environ soixante-dix espèces de coraux durs et entre cinq cents et sept cents espèces de poissons associés aux récifs, ont connu un déclin rapide de l'intégrité de l'écosystème ces dernières années, et sont considérés comme particulièrement vulnérables au réchauffement climatique et à l'acidification des océans[42]. Selon un rapport duPNUE, les récifs coralliens pourraient s'éteindre dans les vingt prochaines années en raison de l'explosion démographique le long des côtes, de la surpêche, de la pollution des zones côtières et du réchauffement climatique[43].
Certaines îles ont un terrain que les Européens ont trouvé propice à la culture pour l'agriculture. Letabac était une culture importante au début de l'ère coloniale, mais il a finalement été dépassé par la production de canne à sucre comme culture de base de la région. Lesucre était produit à partir de lacanne à sucre pour l'exportation vers l'Europe. Cuba et la Barbade ont été historiquement les plus grands producteurs de sucre. Le système de plantation tropicale en est donc venu à dominer le peuplement des Caraïbes. D'autres îles se sont avérées avoir des terrains impropres à l'agriculture, par exemple laDominique, qui reste fortement boisée. Les îles des Petites Antilles du Sud, Aruba,Bonaire et Curaçao, sont extrêmement arides, ce qui les rend impropres à l'agriculture. Cependant, elles possèdent des marais salants qui ont été exploités par les Néerlandais. L'eau de mer était pompée dans des bassins peu profonds, produisant du gros sel lorsque l'eau s'évaporait[44].
Au moment du contact avec les Européens, les groupes ethniques dominants dans les Caraïbes comprenaient les Taïnos des Grandes Antilles et des Petites Antilles du nord, les Karibs insulaires des Petites Antilles du sud, et des groupes distincts plus petits comme lesGuanajatabey de l'ouest de Cuba et les Ciguayo et Macorix de l'est d'Hispaniola. La population des Caraïbes est estimée à environ 750 000 habitants avant le contact avec les Européens, bien que des chiffres plus bas ou plus élevés soient donnés. Après le contact, les perturbations sociales et les maladies épidémiques telles que lavariole et larougeole (contre lesquelles ils n'avaient aucune immunité naturelle) ont entraîné un déclin de la population amérindienne[45]. De 1500 à 1800, la population augmente avec l'arrivée d'esclaves d'Afrique occidentale tels que lesKongos,Igbos,Akans,Fons etYorubas ainsi que des prisonniers militaires d'Irlande, qui ont été déportés pendant le règne deOliver Cromwell en Angleterre[46]. On estime que la population atteint2,2 millions d'habitants en 1800. Les immigrants d'Inde, de Chine, d'Indonésie et d'autres pays sont arrivés au milieu duXIXe siècle en tant que serviteurs sous contrat. La population régionale totale était estimée à37,5 millions en 2000[47]. La population est principalement d'origine africaine ; sur de nombreuses îles, on trouve également d'importantes populations d'origine mixte (notamment desMulatto-Créoles,Dougla,Mestizo,Quadroon,Cholo,Castizo,Criollo,Zambo,Pardo, desAsiatiques d'Amérique latine, desChindiens, desPanyols desEurasiens), ainsi que des populations d'origine européenne :néerlandaise,anglaise,française,italienne,portugaise etespagnole. Les Asiatiques, en particulier ceux d'originechinoise,indienne etindonésiennejavanaise, forment une minorité importante dans certaines parties de la région. LesIndiens forment une pluralité de la population àTrinité-et-Tobago, auGuyana et auSuriname. La plupart de leurs ancêtres sont arrivés auXIXe siècle en tant que travailleurs sous contrat[48].
Actuellement et depuis 2020,Haïti est le pays le plus peuplé des Caraïbes, juste devantCuba[49].
↑NatalieNoyaret,Le vampirisme et ses formes dans les lettres et les arts. Actes de la double Journée d'étude « Des confluences et conflits, le vampirisme et ses formes dans les lettres et les arts », Université de Nantes, 16-17 janvier 2009, organisée par le Centre de recherche sur les conflits d'interprétation, CERCI ; textes réunis et présentés par Nathalie Noyaret :XVe – XXIe siècle : 1492-2009, Paris, L'Harmattant,(lire en ligne).p. 41.(BNF42011222).
↑Jean-Paul Duviols,Le miroir du nouveau monde: images primitives de l'Amérique, Presses Paris Sorbonne, 2006,p. 8.
Joël Forthoffer,Les Transports dans le bassin Caraïbe: la primauté des réseaux sur la proximité spatiale, dans François Taglioni (dir.),Coopération et intégration - Perspectives américaines, éditions L'Harmattan, Paris, 2008,p. 77-92
Romain Cruse,Le Mai 68 des Caraïbes, éditions Mémoire d'encrier, 2018