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Capea

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Unecapea est, théoriquement, lalidia debecerros ou denovillos pour lesaficionados ou lestoreros débutants[1], sanspicadors, ni mise à mort. Elle était autrefois très prisée lors des fêtes patronales de village[2]. Elle l'est encore dans certains pays d'Amérique latine comme laColombie où elle prend le nom deCorrelajas[3]

Historique

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Capea intitulée Gran corrida de toros y cucaña deEugenio Lucas Velázquez, 1860

Les capeas se déroulaient sur les places des villages où l'on construisait des barricades de protection (souvent peu efficaces...) et où l'on faisait sortir plusieurs bêtes à la fois, vaches et taureaux. Ces animaux sans caste étaient le plus souvent dangereux. Comme ils revenaient plusieurs fois, ils avaient appris à tuer et non plus à charger, causant ainsi de nombreux morts parmi lesaficionados mais aussi dans la foule, ce qui explique l'interdiction descapeas dès leXVe siècle par la reineIsabelle la Catholique. Puis la reine les autorisa de nouveau en exigeant que les cornes des taureaux fussent emboulées[4].

Déroulement

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Le caractère économique de l'entreprise interdisait que l'on tue les taureaux, qui pouvaient ressortir autant de fois que l'on voulait et qui, ayant déjà été toréés, devenaient des « toros professionnels » qu'aucun amateur ne pouvait maîtriser sans y laisser sa vie ou sans se faire cruellement blesser[2].

Le gouvernement espagnol finit par interdire ce genre de « jeu » le[1], mais l'interdiction ne fut pas respectée et le gouvernement espagnol dut la renouveler le, à nouveau sans grand succès.Antonio Elorza écrivait en 1933« Los toreros de capea non ganan dinero ; ganan cornadas y privacions »[2]. (« Les toreros de capea ne gagnent pas d'argent ; ils gagnent des coups de corne et des privations. »)

Confirmée en 1962, l'interdiction descapeas de village n'avait toujours aucun effet en 1966, année où le gouverneur d'Aragon y mit un terme à la suite de la mort de « Frasquito », bien que les argonais aient toujours été friands de ce genre de spectacle. Il faudra quand même attendre les années 1970 pour que cette tradition prenne fin[1].

De nos jours, c'est en Colombie qu'elle connaît un véritable engouement sous le nom decorrelajas, lors des fêtes patronales rurales. Extrêmement dangereuses, elles font beaucoup de blessés parmi lesbanderilleros qui opèrent en couple (homme et femme). Mais elles font partie des réjouissances incontournables au moment des carnavals

Notes et références

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  1. ab etcBérard 2003,p. 355
  2. ab etcCasanova et Dupuy 1981,p. 36
  3. Ortiz 2004,p. 105
  4. Flanet et Veilletet 1986,p. 15

Bibliographie

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Voir aussi

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v ·m
Afición ettauromachie
Accessoires
Aficionados
Aficionados
ComportementsBronca
Divers
Ferias
Associations loi de 1901
Autres thèmes :
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