Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Capacité thermique

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirCapacité.

Capacité thermique
Description de cette image, également commentée ci-après
La grandecapacité thermique massique de l'eau donne à labouillotte une grande capacité thermique sous un volume raisonnable.
Données clés
Unités SIjoule parkelvin (J K−1)
DimensionM·L 2·T −2·Θ −1
NatureGrandeurscalaireextensive
Symbole usuelCX{\displaystyle C_{X}} àX{\displaystyle X} constant
Lien à d'autres grandeursCX=T(ST)X{\displaystyle C_{X}=T\left({\partial S \over \partial T}\right)_{X}}
ConjuguéeTempérature

modifier

Lacapacité thermique (anciennementcapacité calorifique) d'un corps est unegrandeur qui mesure lachaleur qu'il faut luitransférer pour augmenter satempérature d'unkelvin. Inversement, elle permet de quantifier la possibilité qu'a ce corps d'absorber ou de restituer de la chaleur au cours d'une transformation pendant laquelle sa température varie.

Elle s'exprime enjoules parkelvin (J K−1). C'est unegrandeur extensive : la capacité thermique est d'autant plus grande que laquantité de matière est importante. On peut donc définir une capacité thermiquemolaire (exprimée en joules par mole kelvin,J K−1 mol−1) et une capacité thermiquemassique (exprimée enjoules par kelvin kilogramme,J K−1 kg−1, anciennement appeléechaleurspécifique).

La capacité thermique dépend des conditions opératoires mises en œuvre lors de sa détermination. Elle dépend notamment du phénomène mis en jeu pour augmenter la température :force de pression, force électromagnétique, etc. Par conséquent, il peut être défini plusieurs capacités thermiques.

Ledeuxième principe de la thermodynamique implique qu'un corps ne peut être stable que si ses capacités thermiques sont strictement positives (un corps emmagasine de la chaleur lorsque sa température augmente). Toutefois, la thermodynamique n'interdit pas qu'une capacité thermique puisse être négative (un corps libère de la chaleur lorsque sa température augmente). Des exemples s'observent notamment enphysique stellaire.

Définitions

[modifier |modifier le code]

Concept et définition générale

[modifier |modifier le code]

Concept de capacité thermique

[modifier |modifier le code]
En raison de leur mobilité interne, lesmolécules peuvent emmagasiner de l'énergie d'agitation dans desdegrés de liberté internes qui contribuent à la capacité thermique.

La notion decapacité thermique est due àJoseph Black (1728-1799)[1]. Avant le développement de lathermodynamique moderne, on pensait que lachaleur était un fluide (vision ditesubstantialiste) : lefluide calorique. Les corps étaient susceptibles de contenir une certaine quantité de ce fluide, qu'ils pouvaient emmagasiner ou restituer, d'où l'appellation decapacité calorifique. Aujourd'hui, l'énergie interne des systèmes est considérée comme constituée des énergies cinétique et potentielle microscopiques desmolécules. La chaleur n'est plus un fluide, mais un transfert d'énergie désordonnée à l'échelle microscopique. Lacapacité calorifique est désormais appeléecapacité thermique.

L'animation ci-contre montre que les molécules sont des ensembles plus ou moins complexes d'atomes reliés par desliaisons. L'agitation thermique entraîne des mouvements de translation, de rotation et de déformation des liaisons par vibration. Les atomes ont des degrés de liberté supplémentaires dans la possibilité qu'ont leurs électrons de changer d'orbitale atomique. Sauf si ces molécules sont piégées dans un réseau cristallin, elles ont également la possibilité de se déplacer dans l'espace. Chacune de ces possibilités de mouvements intra-atomiques, interatomiques et moléculaires constitue undegré de liberté de la molécule. L'apport ou la soustraction d'énergie à une molécule se fait par intensification ou par ralentissement de l'ensemble de ces mouvements, en respectant le principe d'équipartition sur tous les degrés de liberté.

La capacité d'une molécule à absorber ou restituer une énergie constitue sa capacité thermique. Elle est donc d'autant plus grande que le nombre de degrés de liberté disponibles est plus élevé. Elle est en outre influencée par les interactions entre molécules, qu'il s'agisse des mêmes molécules pour uncorps pur, ou d'espèces différentes pour unmélange.

Définition générale

[modifier |modifier le code]

Les capacités thermiques se définissent pour des corps purs comme pour des mélanges, sous une seulephase et en l'absence detransition de phase, àcomposition chimique (fractions molaires) etquantité de matière globale constantes (c'est-à-dire en l'absence deréaction chimique, d'apport ou d'extraction de matière).

Lors d'une transformation impliquant un transfert dechaleurQ{\displaystyle Q} et un changement de températureΔT{\displaystyle \Delta T}, la capacité thermiqueC{\displaystyle C} du corps considéré dans la transformation peut en première approche être définie selon :

Q=CΔT{\displaystyle Q=C\,\Delta T}

La capacité thermique dépend cependant des conditions opératoires dans lesquelles elle est déterminée. Il est ainsi nécessaire de préciser dans quelles conditions la transformation a été effectuée, par exemple à pression ou à champ magnétique constant, soit de façon générale àX{\displaystyle X} constant :

QX=CXΔT{\displaystyle Q_{X}=C_{X}\,\Delta T}

De plus, la capacité thermique n'est pas une constante : elle varie en fonction de la grandeurX{\displaystyle X} gardée constante dans la transformation, de la températureT{\displaystyle T} et de laquantité de matièren{\displaystyle n} (la capacité thermique est une grandeurextensive) :CX=CX(X,T,n){\displaystyle C_{X}=C_{X}\!\left(X,T,n\right)}. Elle est par conséquent définie plus précisément par la variation élémentaire :

δQX=CXdT{\displaystyle \delta Q_{X}=C_{X}\,\mathrm {d} T}

Dans le cas d'unetransformation réversible, la variation élémentaire de chaleur est liée à la variation élémentaire de l'entropieS{\displaystyle S} dusystème thermodynamique par :

δQ=TdS{\displaystyle \delta Q=T\,\mathrm {d} S}

La capacité thermique peut donc être définie dans le cas d'une transformation réversible par :

CX=T(ST)X,n{\displaystyle C_{X}=T\left({\partial S \over \partial T}\right)_{X,n}}

La condition de composition constante étant implicite et générale à toutes les capacités thermiques, il est souvent omis de préciser dans la notation que ladérivée partielle est effectuée àquantité de matièren{\displaystyle n} constante :

Capacité thermique àX{\displaystyle X} constant :CX=T(ST)X{\displaystyle C_{X}=T\left({\partial S \over \partial T}\right)_{X}}

La variation de l'entropie peut donc être écrite,à composition constante, sous la forme :

Variation de l'entropie :TdS=CXdT+T(SX)TdX{\displaystyle T\,\mathrm {d} S=C_{X}\,\mathrm {d} T+T\left({\partial S \over \partial X}\right)_{T}\,\mathrm {d} X}

En thermodynamique

[modifier |modifier le code]

Les capacités thermiques les plus employées sont définies enthermodynamique, pour des transformations impliquant des forces depression.

Capacité thermique isochore

[modifier |modifier le code]

Dans unetransformation réversible, lachaleurQ{\displaystyle Q} absorbée par unsystème thermodynamique (corps pur oumélange)monophasé de composition constante peut être exprimée en fonction de la températureT{\displaystyle T} et du volumeV{\displaystyle V} selon[2] :

δQ=TdS=CVdT+ldV{\displaystyle \delta Q=T\,\mathrm {d} S=C_{V}\,\mathrm {d} T+l\,\mathrm {d} V}

avec :

δQV=TdS=CVdT{\displaystyle \delta Q_{V}=T\,\mathrm {d} S=C_{V}\,\mathrm {d} T}
d'où la relation :
Capacité thermique isochore :CV=T(ST)V{\displaystyle C_{V}=T\left({\partial S \over \partial T}\right)_{V}}
δQT=TdS=ldV{\displaystyle \delta Q_{T}=T\,\mathrm {d} S=l\,\mathrm {d} V}
d'où la relation :
Coefficient calorimétrique de dilatation :l=T(SV)T{\displaystyle l=T\left({\partial S \over \partial V}\right)_{T}}
Lapremière relation de Clapeyron donne[2] :l=T(PT)V{\displaystyle l=T\left({\partial P \over \partial T}\right)_{V}}.

Si seules les forces de pression sont susceptibles de travailler, avecP{\displaystyle P} la pression exercée par l'extérieur sur le corps, on peut écrire pourU{\displaystyle U} l'énergie interne du système :

dU=PdV+TdS=CVdT+(lP)dV{\displaystyle \mathrm {d} U=-P\,\mathrm {d} V+T\,\mathrm {d} S=C_{V}\,\mathrm {d} T+\left(l-P\right)\,\mathrm {d} V}

D'où une autre définition de la capacité thermiqueisochore[2] :

Capacité thermique isochore :CV=(UT)V{\displaystyle C_{V}=\left({\partial U \over \partial T}\right)_{V}}

La capacité thermique isochore dépend du volume, de la température et de la quantité de matière :

CV=CV(V,T,n){\displaystyle C_{V}=C_{V}\!\left(V,T,n\right)}

Capacité thermique isobare

[modifier |modifier le code]

Dans unetransformation réversible, lachaleurQ{\displaystyle Q} absorbée par unsystème thermodynamique (corps pur oumélange)monophasé de composition constante peut être exprimée en fonction de la températureT{\displaystyle T} et de la pressionP{\displaystyle P} selon[3] :

δQ=TdS=CPdT+hdP{\displaystyle \delta Q=T\,\mathrm {d} S=C_{P}\,\mathrm {d} T+h\,\mathrm {d} P}

avec :

δQP=TdS=CPdT{\displaystyle \delta Q_{P}=T\,\mathrm {d} S=C_{P}\,\mathrm {d} T}
d'où la relation :
Capacité thermique isobare :CP=T(ST)P{\displaystyle C_{P}=T\left({\partial S \over \partial T}\right)_{P}}
δQT=TdS=hdP{\displaystyle \delta Q_{T}=T\,\mathrm {d} S=h\,\mathrm {d} P}
d'où la relation :
Coefficient calorimétrique de compression :h=T(SP)T{\displaystyle h=T\left({\partial S \over \partial P}\right)_{T}}
Ladeuxière relation de Clapeyron donne[3] :h=T(VT)P{\displaystyle h=-T\left({\partial V \over \partial T}\right)_{P}}.

Si seules les forces de pression sont susceptibles de travailler, avecV{\displaystyle V} le volume du corps, on peut écrire pourH{\displaystyle H} l'enthalpie du système :

dH=VdP+TdS=CPdT+(h+V)dP{\displaystyle \mathrm {d} H=V\,\mathrm {d} P+T\,\mathrm {d} S=C_{P}\,\mathrm {d} T+\left(h+V\right)\,\mathrm {d} P}

D'où une autre définition de la capacité thermiqueisobare[3] :

Capacité thermique isobare :CP=(HT)P{\displaystyle C_{P}=\left({\partial H \over \partial T}\right)_{P}}

La capacité thermique isobare dépend de la pression, de la température et de la quantité de matière :

CP=CP(P,T,n){\displaystyle C_{P}=C_{P}\!\left(P,T,n\right)}

En électromagnétisme

[modifier |modifier le code]

Enélectromagnétisme, d'autres capacités thermiques sont définies dans le domaine de laréfrigération magnétique, qui met en application l'effet magnétocalorique, c'est-à-dire le changement de température d'un matériau magnétique soumis à unchamp magnétique externe[4],[5],[6]. La force considérée lors des transformations est laforce magnétique.

Les matériaux étudiés étant le plus souvent des solides, il n'est pas tenu compte des variations de volume du système lors des transformations (ladilatation thermique d'un solide étant faible, le travail des forces de pression est négligé devant celui de la force magnétique). Cependant, en toute rigueur, les capacités thermiques suivantes, en plus d'être définies à composition constante, sont également définies à pression constante.

Trois capacités sont définies :

Capacité thermique à champ magnétique constant :CH=T(ST)H{\displaystyle C_{H}=T\left({\partial S \over \partial T}\right)_{H}}

avecH{\displaystyle H} lechamp magnétique,

Capacité thermique à induction magnétique constante :CB=T(ST)B{\displaystyle C_{B}=T\left({\partial S \over \partial T}\right)_{B}}

avecB{\displaystyle B} l'induction magnétique,

Capacité thermique à aimantation constante :CM=T(ST)M{\displaystyle C_{M}=T\left({\partial S \over \partial T}\right)_{M}}

avecM{\displaystyle M} l'aimantation.

Les trois grandeurs sont liées par la relation générale :

B=μ0(H+M){\displaystyle B=\mu _{0}\left(H+M\right)}

avecμ0{\displaystyle \mu _{0}} laperméabilité magnétique du vide. Toutefois, dans le domaine de la réfrigération magnétique, les matériaux étudiés sont naturellement très faiblement voire pas du tout magnétiques (soitMH{\displaystyle M\ll H}) et la relation retenue dans ce domaine est généralement :

B=μ0H{\displaystyle B=\mu _{0}H}

ainsiCH=CB{\displaystyle C_{H}=C_{B}}.

On appellerelation de Maxwell-Weiss la relation :

Relation de Maxwell-Weiss :(SB)T=(MT)B{\displaystyle \left({\partial S \over \partial B}\right)_{T}=\left({\partial M \over \partial T}\right)_{B}}

La différentielle de l'entropie s'écrit :

δQ=TdS=CBdT+T(MT)BdB{\displaystyle \delta Q=T\,\mathrm {d} S=C_{B}\,\mathrm {d} T+T\left({\partial M \over \partial T}\right)_{B}\,\mathrm {d} B}

ou :

δQ=TdS=CHdT+μ0T(MT)HdH{\displaystyle \delta Q=T\,\mathrm {d} S=C_{H}\,\mathrm {d} T+\mu _{0}T\left({\partial M \over \partial T}\right)_{H}\,\mathrm {d} H}

L'aimantationM{\displaystyle M}, variableextensive, est le pendant du volumeV{\displaystyle V} en thermodynamique, l'induction magnétiqueB{\displaystyle B}, variableintensive, est celui de la pressionP{\displaystyle P}.

Capacités intensives

[modifier |modifier le code]

La capacité thermiqueCX{\displaystyle C_{X}} est une grandeurextensive : toutes choses étant égales par ailleurs, si l'on double la quantité d'un corps quelconque il faut lui apporter deux fois plus d'énergie pour augmenter sa température d'un kelvin. La capacité thermique dépend en conséquence de laquantité de matièren{\displaystyle n}, ou de lamassem{\displaystyle m}, ou duvolumeV{\displaystyle V} occupé par ce corps. On peut ainsi définir plusieurs grandeursintensives :

Si le système contientN{\displaystyle N} espèces chimiques, chaque espècei{\displaystyle i} étant représentée par la quantiténi{\displaystyle n_{i}}, lethéorème d'Euler sur les fonctions homogènes du premier ordre permet d'écrire :

CX=i=1NniC¯X,i{\displaystyle C_{X}=\sum _{i=1}^{N}n_{i}{\bar {C}}_{X,i}}

ou, en introduisantn=iNni{\displaystyle n=\sum _{i}^{N}n_{i}} la quantité totale de matière dans le mélange etxi=ni/n{\displaystyle x_{i}=n_{i}/n} lafraction molaire du corpsi{\displaystyle i} dans le mélange :

C¯X=i=1NxiC¯X,i{\displaystyle {\bar {C}}_{X}=\sum _{i=1}^{N}x_{i}{\bar {C}}_{X,i}}

Relations sur les capacités thermiques

[modifier |modifier le code]

Stabilité thermodynamique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Équilibre thermodynamique.

Une capacité thermique se conçoit intuitivement comme étant positive : un corps emmagasine de la chaleur lorsque sa température augmente, il en restitue lorsque sa température diminue. Ceci répond audeuxième principe de la thermodynamique et correspond à une condition de stabilité de tout système thermodynamique[7].

Condition de stabilité thermodynamique
CV>0{\displaystyle C_{V}>0}
CP>0{\displaystyle C_{P}>0}
Démonstration pour la capacité thermique isochore

Soit un système thermodynamique soumis à une température extérieureText{\displaystyle T_{\text{ext}}} constante. On suppose le système à volumeV{\displaystyle V} constant. La variation de l'énergie interneU{\displaystyle U} du système vaut :

dU=δW+δQ=PdV0+δQ=TextdS[TextdSδQ]{\displaystyle \mathrm {d} U=\delta W+\delta Q=-P\,{\cancelto {0}{\mathrm {d} V}}+\delta Q=T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S-\left[T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S-\delta Q\right]}
dUTextdS=[TextdSδQ]{\displaystyle \mathrm {d} U-T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S=-\left[T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S-\delta Q\right]}

La température extérieureText{\displaystyle T_{\text{ext}}} étant constante, on a :

d[UTextS]=[TextdSδQ]{\displaystyle \mathrm {d} \left[U-T_{\text{ext}}S\right]=-\left[T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S-\delta Q\right]}

Ledeuxième principe de la thermodynamique implique que le termeTextdSδQ{\displaystyle T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S-\delta Q}, ou chaleur non compensée de Clausius, ne peut être que positif ou nul et par conséquent :

d[UTextS]0{\displaystyle \mathrm {d} \left[U-T_{\text{ext}}S\right]\leq 0}

À volumeV{\displaystyle V} constant, lorsque le corps est soumis à une température extérieureText{\displaystyle T_{\text{ext}}} constante, la fonctionUTextS{\displaystyle U-T_{\text{ext}}S} ne peut donc que décroitre. Ceci implique qu'à l'équilibre stable cette fonction atteint unminimum. La fonctionU{\displaystyle U} ayant pour variables naturelles le volumeV{\displaystyle V} et l'entropieS{\displaystyle S}, la fonctionUTextS{\displaystyle U-T_{\text{ext}}S}, à volumeV{\displaystyle V} constant, a pour seule variable naturelleS{\displaystyle S}. Pour que l'équilibre soit stable, la fonction doit donc répondre à :

([UTextS]S)V=0{\displaystyle \left({\partial \left[U-T_{\text{ext}}S\right] \over \partial S}\right)_{V}=0} (condition d'équilibre)
(2[UTextS]S2)V>0{\displaystyle \left({\partial ^{2}\left[U-T_{\text{ext}}S\right] \over {\partial S}^{2}}\right)_{V}>0} (condition de stabilité : la fonction est à un minimum)

La dérivée seconde doit être positivestrictement. Si la dérivée seconde est nulle, l'équilibre estmétastable, mathématiquement il s'agit d'unpoint d'inflexion de la fonction ; si elle est négative, l'équilibre estinstable, il s'agit d'un maximum de la fonction.

Si l'on considère la dérivée partielle de l'énergie interne :

(US)V=T{\displaystyle \left({\partial U \over \partial S}\right)_{V}=T}

on a à l'équilibre stable :

([UTextS]S)V=TText=0{\displaystyle \left({\partial \left[U-T_{\text{ext}}S\right] \over \partial S}\right)_{V}=T-T_{\text{ext}}=0}
(2[UTextS]S2)V=(TS)V>0{\displaystyle \left({\partial ^{2}\left[U-T_{\text{ext}}S\right] \over {\partial S}^{2}}\right)_{V}=\left({\partial T \over \partial S}\right)_{V}>0}

On en déduit qu'un corps à l'équilibre ne peut être stable qu'à la températureT=Text{\displaystyle T=T_{\text{ext}}} et que si sa capacité thermique isochore est positivestrictement[7] :

Condition de stabilité :CV=T(ST)V>0{\displaystyle C_{V}=T\left({\partial S \over \partial T}\right)_{V}>0}

Un corps ne peut être stable que si son entropie augmente lorsque sa température augmente à volume constant. Autrement dit, un corps ne peut être stable que s'il absorbe de la chaleur lorsque sa température augmente à volume constant.

 
Démonstration pour la capacité thermique isobare

Soit un système thermodynamique soumis à une température extérieureText{\displaystyle T_{\text{ext}}} constante. On suppose le système et le milieu extérieur à l'équilibre mécanique permanent (même pression) et que cette pressionP{\displaystyle P} est constante. La variation de l'énergie interneU{\displaystyle U} du système vaut :

dU=δW+δQ=PdV+δQ=PdV+TextdS[TextdSδQ]{\displaystyle \mathrm {d} U=\delta W+\delta Q=-P\,\mathrm {d} V+\delta Q=-P\,\mathrm {d} V+T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S-\left[T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S-\delta Q\right]}
dU+PdVTextdS=[TextdSδQ]{\displaystyle \mathrm {d} U+P\,\mathrm {d} V-T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S=-\left[T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S-\delta Q\right]}

À pressionP{\displaystyle P} constante, on a, en introduisant l'enthalpieH=U+PV{\displaystyle H=U+PV} :

d[U+PV]TextdS=dHTextdS=[TextdSδQ]{\displaystyle \mathrm {d} \left[U+PV\right]-T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S=\mathrm {d} H-T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S=-\left[T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S-\delta Q\right]}

La température extérieureText{\displaystyle T_{\text{ext}}} étant constante, on a :

d[HTextS]=[TextdSδQ]{\displaystyle \mathrm {d} \left[H-T_{\text{ext}}S\right]=-\left[T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S-\delta Q\right]}

Ledeuxième principe de la thermodynamique implique que le termeTextdSδQ{\displaystyle T_{\text{ext}}\,\mathrm {d} S-\delta Q}, ou chaleur non compensée de Clausius, ne peut être que positif ou nul et par conséquent :

d[HTextS]0{\displaystyle \mathrm {d} \left[H-T_{\text{ext}}S\right]\leq 0}

À pressionP{\displaystyle P} constante, lorsque le corps est soumis à une température extérieureText{\displaystyle T_{\text{ext}}} constante, la fonctionHTextS{\displaystyle H-T_{\text{ext}}S} ne peut donc que décroitre. Ceci implique qu'à l'équilibre stable cette fonction atteint unminimum. La fonctionH{\displaystyle H} ayant pour variables naturelles la pressionP{\displaystyle P} et l'entropieS{\displaystyle S}, la fonctionHTextS{\displaystyle H-T_{\text{ext}}S}, à pressionP{\displaystyle P} constante, a pour seule variable naturelleS{\displaystyle S}. Pour que l'équilibre soit stable, la fonction doit donc répondre à :

([HTextS]S)P=0{\displaystyle \left({\partial \left[H-T_{\text{ext}}S\right] \over \partial S}\right)_{P}=0} (condition d'équilibre)
(2[HTextS]S2)P>0{\displaystyle \left({\partial ^{2}\left[H-T_{\text{ext}}S\right] \over {\partial S}^{2}}\right)_{P}>0} (condition de stabilité : la fonction est à un minimum)

La dérivée seconde doit être positivestrictement. Si la dérivée seconde est nulle, l'équilibre estmétastable, mathématiquement il s'agit d'unpoint d'inflexion de la fonction ; si elle est négative, l'équilibre estinstable, il s'agit d'un maximum de la fonction.

Si l'on considère la dérivée partielle de l'enthalpie :

(HS)P=T{\displaystyle \left({\partial H \over \partial S}\right)_{P}=T}

on a à l'équilibre stable :

([HTextS]S)P=TText=0{\displaystyle \left({\partial \left[H-T_{\text{ext}}S\right] \over \partial S}\right)_{P}=T-T_{\text{ext}}=0}
(2[HTextS]S2)P=(TS)P>0{\displaystyle \left({\partial ^{2}\left[H-T_{\text{ext}}S\right] \over {\partial S}^{2}}\right)_{P}=\left({\partial T \over \partial S}\right)_{P}>0}

On en déduit qu'un corps à l'équilibre ne peut être stable qu'à la températureT=Text{\displaystyle T=T_{\text{ext}}} et que si sa capacité thermique isobare est positivestrictement[7] :

Condition de stabilité :CP=T(ST)P>0{\displaystyle C_{P}=T\left({\partial S \over \partial T}\right)_{P}>0}

Un corps ne peut être stable que si son entropie augmente lorsque sa température augmente à pression constante. Autrement dit, un corps ne peut être stable que s'il absorbe de la chaleur lorsque sa température augmente à pression constante.

 

Une capacité thermique négative suppose qu'un corps absorbe de la chaleur lorsque sa température diminue et en dégage lorsque sa température augmente. Un tel corps mis en contact avec un air ambiant plus chaud verrait sa température augmenter pour atteindre l'équilibre thermique, c'est-à-dire l'homogénéité des températures entre les deux milieux. En raison de sa capacité thermique négative cette augmentation de température s'accompagnerait d'une génération de chaleur par le corps. Cette chaleur se transmettrait à l'air ambiant qui, en raison de sa capacité thermique positive, verrait sa température augmenter à son tour. Les températures du corps et de l'air augmenteraient ainsi sans pouvoir atteindre l'équilibre thermique, avec une génération infinie de chaleur par le corps contraire auxpremier etdeuxième principes de la thermodynamique[8]. Inversement, un tel corps introduit dans un milieu plus froid initierait une production de froid infinie.

Toutefois la thermodynamique n'interdit pas qu'une capacité thermique soit négative, mais un tel corps serait instable et donc difficilement observable, à moins que d'autres phénomènes compensent cette instabilité. Enphysique stellaire la stabilité des étoiles est expliquée par une capacité thermique négative due à l'attraction gravitationnelle entre ses constituants. Une étoile génère parfusion nucléaire plus d'énergie qu'elle ne peut en rayonner, ce qui, avec une capacité thermique positive, induirait une telle accumulation de chaleur, et donc une telle augmentation de température, que l'étoile serait instable et mourrait rapidement. La capacité thermique négative permet d'accumuler la chaleur tout en maintenant une température stable[9].

Relation de Mayer et relation de Reech

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Relation de Mayer etRelation de Reech.

Relations

[modifier |modifier le code]

Les capacités thermiquesCP{\displaystyle C_{P}} etCV{\displaystyle C_{V}} sont liées entre elles et auxcoefficients thermoélastiques par larelation de Mayer :

Relation de Mayer :CPCV=T(PT)V(VT)P=TPβVα{\displaystyle C_{P}-C_{V}=T\left({\partial P \over \partial T}\right)_{V}\left({\partial V \over \partial T}\right)_{P}=TP\beta V\alpha }

et larelation de Reech :

Relation de Reech :γ=CPCV=χTχS{\displaystyle \gamma ={C_{P} \over C_{V}}={\chi _{T} \over \chi _{S}}}

avec :

Dans le domaine de laréfrigération magnétique, une relation similaire à la relation de Mayer peut être établie :

Relation de Mayer en électromagnétisme :CMCB=T(MT)B(BT)M{\displaystyle C_{M}-C_{B}=T\left({\partial M \over \partial T}\right)_{B}\left({\partial B \over \partial T}\right)_{M}}

Implications

[modifier |modifier le code]

À partir des relations de Mayer et de Reech on peut calculer les capacités thermiques selon :

CP=γTPβVαγ1{\displaystyle C_{P}=\gamma {TP\beta V\alpha \over \gamma -1}}
CV=TPβVαγ1{\displaystyle C_{V}={TP\beta V\alpha \over \gamma -1}}

Larelation de Mayer peut aussi s'écrire sous la formeCPCV=TVχT(Pβ)2{\displaystyle C_{P}-C_{V}=TV\chi _{T}\left(P\beta \right)^{2}}. On peut par ailleurs montrer qu'un corps ne peut être stable que si sacompressibilité isotherme est positive strictement[7] :χT>0{\displaystyle \chi _{T}>0}. Par conséquent la relation de Mayer montre que :

Relation entre capacités thermiques :CP>CV{\displaystyle C_{P}>C_{V}}

Pour un corps parfaitement indilatable (dont le volume ne varie pas avec la température, soitα=0{\displaystyle \alpha =0}) ou parfaitement incompressible (dont le volume ne varie pas avec la pression, soitχT=0{\displaystyle \chi _{T}=0}), la relation de Mayer implique également que :

Pour un corps parfaitement indilatable ou incompressible :CP=CV{\displaystyle C_{P}=C_{V}}

Les liquides et les solides peuvent être assimilés avec une bonne approximation à des corps parfaitement indilatables et incompressibles ; ce n'est pas le cas des gaz.

Variations isothermes des capacités thermiques

[modifier |modifier le code]

Variation de la capacité thermique isochore

[modifier |modifier le code]

La différentielle de l'entropie :

TdS=CVdT+ldV{\displaystyle T\,\mathrm {d} S=C_{V}\,\mathrm {d} T+l\,\mathrm {d} V}

donne :

CVT=(ST)V{\displaystyle {C_{V} \over T}=\left({\partial S \over \partial T}\right)_{V}}
lT=(SV)T{\displaystyle {l \over T}=\left({\partial S \over \partial V}\right)_{T}}

Lethéorème de Schwarz permet d'écrire :

(2SVT)=(2STV){\displaystyle \left({\partial ^{2}S \over \partial V\partial T}\right)=\left({\partial ^{2}S \over \partial T\partial V}\right)}
(CV/TV)T=(l/TT)V{\displaystyle \left({\partial \,C_{V}/T \over \partial V}\right)_{T}=\left({\partial \,l/T \over \partial T}\right)_{V}}

Le terme de gauche étant une dérivée partielle à température constante, on a :

1T(CVV)T=(l/TT)V{\displaystyle {1 \over T}\left({\partial C_{V} \over \partial V}\right)_{T}=\left({\partial \,l/T \over \partial T}\right)_{V}}

Lapremière relation de Clapeyron :

lT=(PT)V{\displaystyle {l \over T}=\left({\partial P \over \partial T}\right)_{V}}

permet finalement d'obtenir[2] :

Variation isotherme de la capacité thermique isochore :(CVV)T=T(2PT2)V{\displaystyle \left({\partial C_{V} \over \partial V}\right)_{T}=T\left({\partial ^{2}P \over \partial T^{2}}\right)_{V}}

Variation de la capacité thermique isobare

[modifier |modifier le code]

La différentielle de l'entropie :

TdS=CPdT+hdP{\displaystyle T\,\mathrm {d} S=C_{P}\,\mathrm {d} T+h\,\mathrm {d} P}

donne :

CPT=(ST)P{\displaystyle {C_{P} \over T}=\left({\partial S \over \partial T}\right)_{P}}
hT=(SP)T{\displaystyle {h \over T}=\left({\partial S \over \partial P}\right)_{T}}

Lethéorème de Schwarz permet d'écrire :

(2SPT)=(2STP){\displaystyle \left({\partial ^{2}S \over \partial P\partial T}\right)=\left({\partial ^{2}S \over \partial T\partial P}\right)}
(CP/TP)T=(h/TT)P{\displaystyle \left({\partial \,C_{P}/T \over \partial P}\right)_{T}=\left({\partial \,h/T \over \partial T}\right)_{P}}

Le terme de gauche étant une dérivée partielle à température constante, on a :

1T(CPP)T=(h/TT)P{\displaystyle {1 \over T}\left({\partial C_{P} \over \partial P}\right)_{T}=\left({\partial \,h/T \over \partial T}\right)_{P}}

Ladeuxière relation de Clapeyron :

hT=(VT)P{\displaystyle {h \over T}=-\left({\partial V \over \partial T}\right)_{P}}

permet finalement d'obtenir[3] :

Variation isotherme de la capacité thermique isobare :(CPP)T=T(2VT2)P{\displaystyle \left({\partial C_{P} \over \partial P}\right)_{T}=-T\left({\partial ^{2}V \over \partial T^{2}}\right)_{P}}

Variation de la capacité thermique à induction magnétique constante

[modifier |modifier le code]

À l'instar des deux capacités précédentes, il peut être démontré pour la capacité thermique à induction magnétique constante que :

Variation isotherme de la capacité thermique à induction magnétique constante :(CBB)T=T(2MT2)B{\displaystyle \left({\partial C_{B} \over \partial B}\right)_{T}=T\left({\partial ^{2}M \over \partial T^{2}}\right)_{B}}

Applications

[modifier |modifier le code]

En construction

[modifier |modifier le code]

D'une manière générale, plus un matériau estdense, plus il conduit la chaleur et plus sacapacité thermique volumique est élevée. Appliquée à unmatériau de construction, uneparoi, un local ou un bâtiment, la capacité thermique représente la quantité de chaleur que ceux-ci emmagasinent lorsque leur température augmente. La capacité thermique entre donc dans les calculs de ladiffusivité thermique et de l'effusivité thermique, deux grandeurs essentielles pour quantifier l'inertie thermique.

Quelques valeurs

[modifier |modifier le code]

Capacités thermiques d'un gaz parfait

[modifier |modifier le code]

Pour ungaz parfait, selon laloi des gaz parfaits :

PV=nRT{\displaystyle PV=nRT}

on a :

(CVV)T=T(2T2P)V=T(2T2nRTV)V=nRTV(2T2T)V=nRTV(T1)V=0{\displaystyle \left({\partial C_{V} \over \partial V}\right)_{T}=T\left({\partial ^{2} \over \partial T^{2}}P\right)_{V}=T\left({\partial ^{2} \over \partial T^{2}}{nRT \over V}\right)_{V}={nRT \over V}\left({\partial ^{2} \over \partial T^{2}}T\right)_{V}={nRT \over V}\left({\partial \over \partial T}1\right)_{V}=0}
(CPP)T=T(2T2V)P=T(2T2nRTP)P=nRTP(2T2T)P=nRTP(T1)P=0{\displaystyle \left({\partial C_{P} \over \partial P}\right)_{T}=-T\left({\partial ^{2} \over \partial T^{2}}V\right)_{P}=-T\left({\partial ^{2} \over \partial T^{2}}{nRT \over P}\right)_{P}=-{nRT \over P}\left({\partial ^{2} \over \partial T^{2}}T\right)_{P}=-{nRT \over P}\left({\partial \over \partial T}1\right)_{P}=0}

La capacité thermique isochore et la capacité thermique isobare d'un gaz parfait ne dépendent que de la température et de la quantité de matière[10],[11],[12] ; ceci est conforme auxlois de Joule :

CV=CV(T,n){\displaystyle C_{V}=C_{V}\!\left(T,n\right)}
CP=CP(T,n){\displaystyle C_{P}=C_{P}\!\left(T,n\right)}

Pour un gaz parfaitmonoatomique, de typeargon, laphysique statistique montre queC¯V=32R{\displaystyle {\bar {C}}_{V}={3 \over 2}R}à toute température ; la relation de Mayer induit queC¯P=52R{\displaystyle {\bar {C}}_{P}={5 \over 2}R}. On a doncγ=5/31,67{\displaystyle \gamma =5/3\approx 1{,}67}.

Pour un gaz parfait diatomique, de typedioxygène oudiazote et leur mélangeair,à température ambiante, il est possible de même de démontrer queC¯V=52R{\displaystyle {\bar {C}}_{V}={5 \over 2}R} etC¯P=72R{\displaystyle {\bar {C}}_{P}={7 \over 2}R}, soitγ=7/5=1,4{\displaystyle \gamma =7/5=1{,}4}. Ces valeurs augmentent avec la température.

Capacité thermique isobare des corps simples

[modifier |modifier le code]

Le tableau suivant donne la capacité thermique isobare molaire, enJ K−1 mol−1, descorps simples (par exemple H, N, O, F, Cl, Br, I sont respectivement H2, N2, O2, F2, Cl2, Br2 et I2) pris dans leurétat standard de référence à une température de25 °C et une pression de100 kPa[13]. Les valeurs extrêmes sont :

H
28,836
He
20,786
Li
24,86
Be
16,443
 B
11,087
C
8,517
N
29,124
O
29,378
F
31,304
Ne
20,786
Na
28,23
Mg
24,869
Al
24,2
Si
19,789
P
23,824
S
22,75
Cl
33,949
Ar
20,786
K
29,6
Ca
25,929
 Sc
25,52
Ti
25,06
V
24,89
Cr
23,35
Mn
26,32
Fe
25,1
Co
24,81
Ni
26,07
Cu
24,44
Zn
25,39
Ga
25,86
Ge
23,222
As
24,64
Se
25,363
Br
36,057
Kr
20,786
Rb
31,06
Sr
26,4
 Y
26,53
Zr
25,36
Nb
24,6
Mo
24,06
TcRu
24,06
Rh
24,98
Pd
25,98
Ag
25,35
Cd
26,02
In
26,74
Sn
27,112
Sb
25,23
Te
25,73
I
36,888
Xe
20,786
Cs
32,21
Ba
28,07
*
Lu
26,86
Hf
25,73
Ta
25,36
W
24,27
Re
25,48
Os
24,7
Ir
25,1
Pt
25,86
Au
25,418
Hg
27,8419
Tl
26,32
Pb
26,65
Bi
25,52
PoAtRn
FrRa
20,786
**
LrRfDbSgBhHsMtDsRgCnNhFlMcLvTsOg
  
 *
La
27,11
Ce
26,94
Pr
27,2
Nd
27,45
PmSm
29,54
Eu
27,66
Gd
37,03
Tb
28,91
Dy
27,7
Ho
27,15
Er
28,12
Tm
27,03
Yb
26,74
 **
Ac
27,2
Th
26,23
PaU
27,665
NpPuAmCmBkCfEsFmMdNo

Le tableau suivant donne la capacité thermique isobare massique, enJ K−1 g−1, les valeurs extrêmes étant :

H
14,304
He
5,193
Li
3,582
Be
1,825
 B
1,026
C
0,709
N
1,04
O
0,918
F
0,824
Ne
1,03
Na
1,228
Mg
1,023
Al
0,897
Si
0,712
P
0,769
S
0,708
Cl
0,479
Ar
0,52
K
0,757
Ca
0,647
 Sc
0,568
Ti
0,523
V
0,489
Cr
0,449
Mn
0,479
Fe
0,449
Co
0,421
Ni
0,444
Cu
0,385
Zn
0,388
Ga
0,373
Ge
0,32
As
0,329
Se
0,321
Br
0,474
Kr
0,248
Rb
0,363
Sr
0,306
 Y
0,298
Zr
0,278
Nb
0,265
Mo
0,251
TcRu
0,238
Rh
0,243
Pd
0,246
Ag
0,235
Cd
0,232
In
0,233
Sn
0,227
Sb
0,27
Te
0,202
I
0,214
Xe
0,158
Cs
0,242
Ba
0,204
*
Lu
0,154
Hf
0,144
Ta
0,14
W
0,132
Re
0,137
Os
0,13
Ir
0,131
Pt
0,133
Au
0,129
Hg
0,1388
Tl
0,129
Pb
0,13
Bi
0,122
PoAtRn
FrRa
0,094
**
LrRfDbSgBhHsMtDsRgCnNhFlMcLvTsOg
  
 *
La
0,195
Ce
0,192
Pr
0,193
Nd
0,19
PmSm
0,197
Eu
0,182
Gd
0,236
Tb
0,182
Dy
0,173
Ho
0,165
Er
0,168
Tm
0,16
Yb
0,155
 **
Ac
0,12
Th
0,118
PaU
0,116
NpPuAmCmBkCfEsFmMdNo

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. « Joseph Black », surEncyclopédie Larousse en ligne(consulté le).
    Joseph Black définit lachaleur spécifique, appelée aujourd'huicapacité thermique massique.
  2. abc etdCorriou 1984,p. 10.
  3. abc etdCorriou 1984,p. 11.
  4. AfefLebouc, FaridAllab, Jean-MarcFournier et Jean-PaulYonnet,Réfrigération magnétique,vol. RE 28, Techniques de l'ingénieur,, 15 p.(lire en ligne),p. 2.
  5. DanielFruchart et DamienGignoux,Matériaux magnétocaloriques,vol. RE 130, Techniques de l'ingénieur,, 15 p.(lire en ligne),p. 3.
  6. (en) R.L.Carlin,Magnetochemistry, Springer, Berlin, Heidelberg,(ISBN 978-3-642-70735-3,lire en ligne),p. 36-51.
  7. abc etdOlivier Bonnefoy,École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, « Thermodynamique »[PDF], 2016 (version 2.8)(consulté le),p. 49-50.
  8. (en) Henri J.F. Jansen, Department of Physics, Oregon State University, « Thermodynamics »[PDF],(consulté le),p. 75.
  9. Roger Balian, « Pourquoi le Soleil n’explose pas, ou les bienfaits d'une chaleur spécifique négative »,Reflets de la physique,Société française de physique,no 10,‎,p. 14-15(lire en ligne[PDF], consulté le).
  10. Roland Solimando, Louis Schuffenecker et Jean-Noël Jaubert,Propriétés thermodynamiques du corps pur,Techniques de l'ingénieur (no AF 050),(lire en ligne), paragraphes 1.4.2p. 5 et 1.5.2p. 6.
  11. Richard Taillet, Loïc Villain et Pascal Febvre,Dictionnaire de physique, Louvain-la-Neuve,De Boeck Supérieur,, 956 p.(ISBN 978-2-8073-0744-5,lire en ligne),p. 422.
  12. Gustave Ribaud, « Variation des chaleurs spécifiques des gaz parfaits avec la température »,Journal de Physique et le Radium,vol. 6,no 2,‎,p. 55-64(lire en ligne[PDF]).
  13. (en) David R. Lide,CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc,,90e éd., 2804 p., Relié(ISBN 978-1-4200-9084-0).

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
Articles
Ouvrages

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Capacité_thermique&oldid=229116316 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp