Pour les articles homonymes, voirFerret.
Ne doit pas être confondu avecCap Ferrat.
Cap Ferret | |
Le cap Ferret en 2004. | |
Localisation | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Coordonnées | 44° 37′ 19″ nord, 1° 14′ 59″ ouest |
Océan | Océan Atlantique |
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Lecap Ferret est uncap français formant uncordon littoral qui se situe à l'extrémité sud de la presqu'île deLège-Cap-Ferret enGironde. Il sépare l'océan Atlantique et lebassin d'Arcachon.
Le cap Ferret n'a que 3 000 ans d'histoire géologique : c'est la formation la plus récente de la côtegasconne. Comme dans de nombreux sites desLandes de Gascogne, le sol comporte une couche degrès résultant de la cimentation des grains de quartz entre eux par des hydroxydes de fer et de la matière organique : la couche d'alios. L'eau ruisselant dans la nappe est donc très chargée en fer et, lorsqu'elle débouche sur la plage, elle provoque des traînées oxydées aux couleurs de rouille.
C'est ce phénomène qui justifie l'appellation donnée à la pointe de la presqu'île de « Lo Cap Herret », « La tête ferrugineuse » engascon. Par la suite, des géographes orthographièrentCap Horet ouHerret, puisFerret sous l'influence du français, mais en conservant dans la prononciation le son du « h » aspiré gascon[1].
Le cap Ferret est l'extrémité de la presqu'île de Lège-Cap-Ferret qui s'est formée par l'allongement, depuis seulement environ 2 000 ans, d'une flèche sableuse, alimentée par ladérive littorale nord-sud due aux courants côtiers, et qui ferme partiellement lebassin d'Arcachon. Celui-ci, à l'est, et l'océan Atlantique, à l'ouest, offrent au cap Ferret une situation géographique et climatique originale entre deux « mers ». On peut ainsi profiter, d'un côté, des paysages du bassin d'Arcachon et, de l'autre, des vagues et de l'immensité de laCôte d'Argent. À la Pointe, où s'effectue la jonction entre le bassin d'Arcachon et l'océan Atlantique, on observe, au milieu despasses, lebanc d'Arguin et, au-delà, ladune du Pilat.
Le site est soumis à une forteérosion éolienne et marine ; cette dernière marque plus particulièrement la pointe en raison du phénomène cyclique d'ouverture despasses du bassin d'Arcachon à chaquemarée descendante.
L'observation de l'évolution de la flèche sableuse au cours des derniers 250 ans montre une progression durant environ 60 ans (1768-1826) puis une stabilité relative durant environ 70 ans (1826-1894). De 1894 à 1964, la flèche s'est allongée de 70 m alors que la rive interne s'est érodée et, depuis 1973, on observe un recul constant de la flèche vers le nord du fait de l'érosion qui continue[2]. Sur le versant atlantique, au début duXXIe siècle, le trait de côte recule entre trois et quatre mètres par an[3].
Lebanc dit « du Mimbeau » est une langue de sable couverte en partie de végétation (oyats,tamaris, petits pins…) et qui forme unelagune séparée du bassin juste avant la pointe du cap Ferret. Son nom vient du surnom d’un marin de La-Teste-de-Buch, Jean Dubos, qui y avait installé une cabane et qui disparut en mer en1831[4].
La flèche du Mimbeau s’est formée aux alentours de1880. Jusqu’en1950, cette flèche était alimentée par le sable transporté par lahoule depuis l’extrémité du cap Ferret. Avec les premières protections contre l’érosion marine construites depuis1950, l’alimentation en sable du Mimbeau s’est interrompue. Son enracinement s’est déplacé vers le nord jusqu’en1984 et sa pointe s’est rallongée. Depuis1996, le Mimbeau ne montre plus d’importantes modifications[2] ; cependant, en 2016, la fosse du Mimbeau, c’est-à-dire le « trou » situé au large de la flèche sableuse, s’approfondirait dangereusement, faisant craindre des effondrements[5].
Le paysage le plus présent du cap Ferret est celui de la forêt dunaire, qui représente 75 % de lapresqu'île[6]. Cette forêt fut plantée au début duXIXe siècle à l'initiative deNicolas Brémontier pour fixer les dunes et assécher les marécages[6]. De nos jours, cette forêt est gérée par l'ONF et la possession est répartie entre l'État (à 50 %), les propriétaires privés et la commune[6].
La forêt de Lège, qui comprend environ 7000 hectares, est présente sur la totalité de la presqu'île[7]. Cette forêt accueille de nombreuses espèces végétales et animales de par la richesse de ses milieux (étangs,tourbières et ruisseaux), soit 305 espèces végétales et 215 espèces animales[8].
Sur la presqu’île du cap Ferret se trouvent des forages exploitant une nappe de pétrole située à 3 200 m de profondeur appartenant auxressources du bassin aquitain. Le puits du cap Ferret, ouvert en 1962, exploitait par un forage dévié le gisement de « Lavergne » situé sous la mer, entre la pointe et lebanc d’Arguin[9]. Il a été fermé en 1994 parESSO-Rep, filiale d’Exxon et ancien exploitant, en raison du débit trop faible. Le puits a été déplacé plus au nord à cause de l’érosion.
La société pétrolièreVermilion, qui a racheté les champs pétrolifères d'Esso, a été autorisée à réexploiter le gisement de « Lavergne » jusqu’en 2029 et à forer des puits additionnels[10],[11]. Les hydrocarbures sont acheminés via unoléoduc aubec d'Ambès.
AuXIXe siècle, quelques pêcheurs s'installent en divers endroits de la presqu'île, tandis que la pointe n'est occupée que de façon temporaire. Les pêcheurs deLa Teste et de Meyran (quartier et port deGujan-Mestras) y accostent enpinasse pour traquer les poissons à l'entrée du bassin ou sur le rivage côté océan. Ils érigent alors quelques cabanes de fortune sur les plages qu'ils peuvent atteindre facilement par unchenal. Protégés par la pointe du cap Ferret, ils sont à l'abri des vents d'ouest et à proximité des bancs de poissons entrant ou sortant dubassin et de ceux qui circulent en haute mer. En 1857, une douzaine de cabanes sont présentes sur les plages à proximité du phare qui vient d'être édifié, le « quartier des pêcheurs ». Tout au long de cette seconde moitié duXIXe siècle, quelques fonctionnaires, douaniers, gardiens de phare et gardes forestiers chargés de l'ensemencement des dunes, rejoignent cette population de pêcheurs venue principalement des ports de la rive sud du bassin. Pour ceux-ci, le territoire de la presqu'île du cap Ferret est désigné comme étant « de l'autre côté d'eau ».
Sous l'impulsion de l'empereurNapoléon III, l'ostréiculture se généralise à partir de 1860, et des concessions sur le domaine public maritime sont octroyées pour construire des cabanes ostréicoles. C'est à cette période charnière que l'ostréiculture et un peu plus tard le tourisme, vont s'imposer dans le paysage économique local.
Du fait de sa difficulté d'accès par voie de terre, la presqu'île du cap Ferret est restée longtemps un lieu accessible uniquement par voie maritime par quelques ostréiculteurs, des pécheurs en mer et des chasseurs passionnés. De résidents occasionnels, quelques-uns s'y installent pourtant peu à peu de manière permanente, constituant plusieurs villages échelonnés le long de la péninsule : la Pointe aux chevaux, L'Herbe, La Vigne, Petit et Grand-Piquey, Les Jacquets, etc. Même si quelques villas sont construites pour des propriétaires fortunés, l'approvisionnement en denrées de première nécessité et la scolarité des enfants posent problème, faute de structures adaptées. L'appartenance administrative de la presqu'île à la « lointaine » commune de La Teste-de-Buch ne facilite pas les choses, avec l'apparition d'un tourisme « sauvage » dont les constructions envahissent le pays de façon plus ou moins désordonnée voire illégale.
Des premiers essais de boisement ont été réalisés par l'État au cap Ferret dès 1809[12]. De ce fait, les terrains appartenant à l'État étaient administrés par les Eaux et Forêts et formaient une partie de la forêt domaniale de Garonne[13] sur la moitié sud de la presqu'île appartenant à la commune deLa Teste.
Une aliénation importante de la forêt domaniale, dePiquey au Boque, avait déjà eu lieu en 1860 au profit de la famille Lesca (cf. l'article de la « chapelle algérienne », qui faisait partie du domaine constitué par Léon Lesca entre les années 1860 et 1880). Le cap Ferret est constitué de terrains dunaires sablonneux, soumis aux embruns et à une très forte érosion marine sur la pointe et la côte noroît, sur lesquels les semis de pins maritimes venaient mal et, lorsqu’ils arrivaient à s’installer, donnaient des arbres tortueux et sans valeur commerciale.
De riches concessionnaires de postes de chasse désirèrent s'implanter plus durablement sur le cap, et usèrent de leur influence auprès de l'administration, de telle sorte que dès 1898, on évoquait la possibilité d'aliénation[14]. Ainsi, l’administration décida de se débarrasser d’un terrain boisé appartenant à l’État d’une superficie de 44 hectares, situé vers la pointe du cap Ferret en bordure du bassin (loi d’aliénation du 6 août 1905[15]) et le mit en vente aux enchères publiques le 12 octobre 1908, ceci pour une mise en valeur orientée vers des activités de « chasse, pêche et station balnéaire ». La vente était accompagnée d’obligations très précises transférées aux acquéreurs : défense des berges, viabilisation selon un plan établi, respect du code forestier, libre passage le long du rivage, mesures d’hygiène[16], etc.
Ces conditions ne furent pas respectées, notamment en ce concerne la défense des berges, si bien que par exemple, devant le restaurant « Chez Hortense », environ 175 m, équivalant à un hectare et comprenant notamment un débarcadère, est emporté par les courants en 1936. Le restaurant, fondé en 1914 par Hortense Crampé, rouvre en 1938 200 mètres plus loin, à la place du restaurant Roux. Durant laSeconde Guerre mondiale, il sert de cantine à une garnison allemande puis rouvre à laLibération. Les enfants d'Hortense reprennent ensuite l'affaire familiale, non sans continuer d'entretenir la digue pour protéger le restaurant des courants[17].
L’acquéreur des « 44 hectares » fut la Compagnie foncière des habitants du Cap-Ferret, organisme peu transparent administré par le sénateur girondinJoseph Capus[18] et l'homme d'affaires bordelais Maurice Larronde (1865-1941)[16],[19]. Le lot fut adjugé pour 0,70 franc le mètre carré soit l’équivalent du prix d’une douzaine d’huîtres de l'époque. De nos jours, la voirie n'est pas bitumée et l'éclairage public n'existe pas (« pour endiguer les flots de touristes » noteLe Monde), tandis que le raccordement au tout à l’égout n’a été réalisé qu’en 2005. Les carences et la liquidation du lotisseur initial, le refus des propriétaires de se constituer en association syndicale autorisée, les constructions sans autorisation ont créé une situation juridique trouble[20]. Ce quartier original de « Robinsons » fortunés a été porteur de conflits entre ses résidents et l’administration[18].
Au sud des « 44 ha » s’est installé en 1985, l'homme d'affairesBenoît Bartherotte[21], qui, afin de pouvoir exploiter ses « cabanes » construites sur son vaste terrain et jouir d’un panorama unique sur la dune du Pilat, engouffre perpétuellement des tonnes de remblais dans une digue éphémère[22]. Il explique :« La pointe a perdu 700 mètres entre 1973 et 1995. La digue a stoppé ça net »[3].
Dix ans après la vente des « 44 hectares », en janvier 1919, l’État considérant à nouveau que la conservation des terrains du cap Ferret ne présentait pas d’intérêt forestier en raison des peuplements clairsemés, de la charge que représente l’entretien des berges soumises à l'érosion, et des nombreuses concessions accordées (environ 180) en bordure du bassin, décida de se séparer de 493 hectares du cap Ferret. Pour cette opération, l’État souhaita non pas vendre mais échanger.
Se présenta opportunément un architecte parisien,Charles Labro, associé à un entrepreneur de travaux publics, « Alexandre » Joyeux, qui se porta acquéreur en vue de les échanger, de 2551 hectares deforêts de faible valeur[23],[24]. Le nouveau propriétaire, la Compagnie d’entreprises immobilières (CEI), commença dès 1920 à vendre le cap Ferret par lot et construisit des voies et la route le reliant àPiquey (11 km). L’acteur principal du lotissement, ponctué de crises multiples, de faillites, de mutations de sociétés, de spéculations et même d’escroqueries en tous genres, fut Alexandre Joyeux, personnage inquiétant, plus ou moins lié au célèbreJoseph Joanovici[16]. La maison forestière du Cap-Ferret, occupée par Jean Bousquet, devenue inutile, était comprise dans l'échange Labro. Elle fut transformée en auberge de 1927 à 1980, date à laquelle elle fut démolie pour édifier un centre commercial et d'animation (public) et une résidence immobilière autour d'une piscine (privée), l'ensemble conservant le nom « La Forestière »[25].
Avec l’érosion éolienne, la dune non entretenue par les propriétaires privés envahit peu à peu des lots et des maisons proches de l’océan sur le quartier dit « des Ensablés ». Après maîtrise foncière, par achats amiables et expropriations dans l’intérêt public, de lourds travaux de contrôle des mouvements dunaires sont réalisés en 1994-1995[26] par leConservatoire du littoral dans ce secteur[27]. Désormais un sentier d’interprétation du paysage « Abécédaire » permet de parcourir ce cordon dunaire sur 5 km[28].
Après un premier développement touristique dans l'entre-deux-guerres[29], la station balnéaire du cap Ferret connut un coup d’arrêt avec la faillite de la CEI en 1936 et le frein qu’imposa l’administration à l’anarchie du lotissement. Les multiples concessionnaires devaient acheter les parcelles qu’ils louaient auparavant. Mise en zone de défense durant l’occupation allemande, le village du Cap-Ferret connut une période d’abandon, jusqu’à 1945. Puis à partir de 1955, avec l’autorisation de rachat des terrains appartenant à la CEI par la Nouvelle Société foncière du Cap Ferret, une accélération du développement en 1957 et 1960, ceci en majeure partie grâce à de riches Bordelais[30].
En 1972 est créée l'association Protection et aménagement Lège-Cap-Ferret (PALCF) pour s'opposer à un projet demarina porté par la mairie sur le site duMimbeau (1200 places de bateaux et 500 logements avec plusieurs étages) et plus généralement au risque de bétonnisation de la presqu'île. Notamment grâce à l'organisation d'un contre-référendum local et au soutien du maire de BordeauxJacques Chaban-Delmas, il est annulé[3],[31].
Le filmLes Petits Mouchoirs (2010) a beaucoup participé à lanotoriété nationale du Cap Ferret. De nombreuses résidences secondaires de luxe y sont construites, notamment par l'entreprise familiale des fils deBenoît Bartherotte,« des « cabanes » en pin, et les jardins qui vont avec ». Pour ce dernier,« on a réussi à protéger la presqu’île de l’invasion du béton et des horreurs qu’on voit ailleurs ». Station balnéaire estivale, le Cap Ferret compte 80 % de résidences secondaires, si bien que 30 000 personnes y vivent l'été contre 600 en basse saison[3].
Les plages atlantiques sont accessibles depuis la route par des chemins d'accès piéton, parfois à même le sable, parfois encaillebotis. En réalité, il n'y a pas « des » plages : l'ensemble de la côte girondine est une plage continue de plus de 150 km. Le naturisme est toléré en dehors des plages surveillées. La baignade peut être dangereuse (baïnes). Subsistent encore à certains endroits des ruines deblockhaus allemands, vestiges dumur de l'Atlantique[40],[41].
La plage des Américains se situe entre le port de la Vigne et la jetée de Bélisaire et donne sur le bassin. Elle doit son nom à un épisode de laPremière Guerre mondiale.Les États-Unis entrent dans le conflit en 1917 et installent plusieurs aérodromes ethydrobases dans la région, afin de défendre les convois de navires dans legolfe de Gascogne et chasser lessous-marins allemands. En janvier 1918, 330 soldats et 38 officiers américains de l'US Navy débarquent au lieu dit « Le Boque » et y construisent deux grands hangars en bois, des logements, des bureaux et des cuisines. Moderne, le camp est équipé d'une stationTSF et d'un groupe électrogène, le Cap Ferret n'étant à l'époque pas encore raccordé au réseau électrique. En dépit du caractère très boisé de la presqu'île, le bois servant à ériger les bâtiments est importé d'Amérique. La base abrite une dizaine de canots à moteurs et environ douzehydravions. Fin 1918, l'armistice est signé. Les militaires quittent alors la base, laissant sur place le matériel et les habitations, qui furent réutilisées par les locaux[42],[43]. Le développement du tourisme et la construction de villas cossues au milieu des pins, autour de la plage, les ont cependant fait disparaître.
Les plages les plus prisées de la station balnéaire sont les plages océannes surveillées de l'Horizon et du Truc Vert ainsi que celle du Grand-Crohot, plus au nord, à l'ouest du village de Lège.
Le Cap-Ferret est une station balnéaire réputée de laCôte d'Argent. Cela lui vaut d'être fréquentée, notamment l'été, par de nombreuses célébrités[44] qui recherchent le calme et la beauté dubassin d'Arcachon. Ainsi, avec des prix de maisons dépassant presque toujours le million d'euros, le Cap-Ferret est surnommé le « Saint-Tropez de l'Atlantique »[45]. Il cultive cependant une ambiance éloignée du bling-bling deMykonos, Saint-Tropez ouIbiza, les personnalités en vacances étant peu abordées ou interpellées, l'aspect nature et « les pieds dans le sable » participant à la renommée de la presqu'île, autour de la culture des huîtres, des villas respectant pour la plupart un certain cadre architectural en bois et d'une forme de décontraction et d'une simplicité branchée[46].
La station est prisée depuis le début duXXe siècle : des personnalités commeLe Corbusier,Raymond Radiguet,Jean Anouilh etFoujita y ont séjourné[47].Jean Cocteau évoque pour sa part un « Far West », un « village nègre » où l'« on se croirait aux premiers âges du monde »[46]. En 1921, il écrit à sa mère :
« On rame, on dort, on se roule dans le sable, on se promène nu dans les paysages duTexas [...]. Deux familles bordelaises d'une vulgarité atroce et une solitaireOphélie oxygénée composent toute la population de cette rive déserte[48]. »
Au début des années 1930, le cuisinier Jean Alibert, formé chezAuguste Escoffier, dirige l'hôtel-restaurant La Forestière, près du phare. Plusieurs personnalités fréquentent son établissement (par exemple l'écrivainAbel Hermant, les actricesLysiane Bernhardt,Alice Cocéa etSuzy Vernon), la presse se faisant l'écho de leur venue au Cap Ferret[49],[50].
Plus récemment, d'autres commeLino Ventura,Jane Fonda,Jean-Paul Belmondo,Johnny Hallyday,Laura Smet,Emma de Caunes etJamie Hewlett,Yodelice,Marc-Olivier Fogiel,Claire Chazal,Yvan Attal etCharlotte Gainsbourg ou encorePatrick Poivre d'Arvor y sont aussi venues en vacances[46]. Parmi les plus habitués, on peut citer :
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