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Canton du Valais

46° 16′ 30″ nord, 7° 30′ 00″ est
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« Valais » redirige ici. Pour les autres significations, voirValais (homonymie).

État du Valais
Blason de État du Valais
Blason
Drapeau de État du Valais
Drapeau
Localisation du canton en Suisse.
Noms
NomallemandStaat Wallis
NomitalienStato del Vallese
NomromancheChantun Vallais
Administration
PaysDrapeau de la SuisseSuisse
Entrée dans la Confédération(210 ans)
ISO 3166-2CH-VS
Chef-lieuSion
Districts13
Communes122
ExécutifConseil d'État (Staatsrat) (5 sièges)
LégislatifGrand Conseil(Grosser Rat) (130 sièges)
Conseil des États2 sièges
Conseil national8 sièges
Démographie
GentiléValaisan
Population
permanente
371 288 hab.(31 décembre 2024)
Densité71 hab./km2
Rang démographique8e
Langues officiellesFrançais,allemand
Géographie
Coordonnées46° 16′ 30″ nord, 7° 30′ 00″ est
AltitudeMin. 372 m (Léman)
Max. 4 634 m (Pointe Dufour)
Superficie5 224,25 km2
Rang3e
Liens
Site webwww.vs.ch
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Lecanton du Valais (VS, enallemand :Kanton Wallis), officiellementÉtat du Valais (enallemand :Staat Wallis)[1] est l'un des26cantons de laSuisse. Il est composé de13districts et sonchef-lieu estSion. Sondrapeau porte13 étoiles rouges et blanches représentant les districts du canton sur un fond blanc et rouge.

Le Valais est le neuvième canton du pays par sa population et le troisième par sa superficie. Il est partagé entre laSuisse romande — la partiefrancophone de l'ouest du pays — et laSuisse alémanique ; il est limitrophe des cantons deBerne etVaud au nord, des cantons d'Uri et duTessin à l'est, de laFrance à l'ouest et de l'Italie au sud. Le territoire du canton suit principalement lavallée du Rhône jusqu'auLéman et se trouve dans lesAlpes suisses, faisant du Valais l'un des trois cantonsalpins de la Suisse avec lesGrisons et le Tessin. C'est une destination touristique majeure, réputée pour ses nombreuses stations alpines, telles queCrans-Montana,Verbier etZermatt, et ses montagnes, leCervin étant devenu un emblème du canton.

La plus grande ville du canton est Sion, suivie deMartigny etMonthey. Le canton compte 371 288 habitants au31 décembre 2024 et il est l'un des trois cantons dont le français et l'allemand sont les langues officielles. Traditionnellement, le canton est divisé en trois régions, leBas-Valais, le Valais central et leHaut-Valais, cette dernière abritant la population germanophone.

Le Valais entre définitivement dans laConfédération suisse en tant que canton en 1815.

Étymologie

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Le Valais correspond historiquement à l’ancienne « valléePennine » (Vallis Pœnina), nom que lesRomains donnèrent à la région. Par la suite, auVIe siècle, elle sera désignée sous la forme depagus Vallensis (« pays de la Vallée ») ou tout simplementVallensis[2].

Cette étymologie a par ailleurs laissé une trace en français : le toponyme « Valais », masculin aujourd'hui, se comporte comme un toponyme féminin, ainsi dit-on « en Valais » et non pas « dans le Valais » ni « au Valais ».[réf. nécessaire]

Enfrancoprovençal, le canton s'appellelo Valêc ; le francoprovençal ne connait pas de prononciation de référence, ainsi ce mot peut être prononcé[va.ˈlai(k)],[va.ˈlɛi(k)],[va.ˈliː(k)],[va.wi] ou[vai][3].

Géographie

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Généralités

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Le Rhône à la hauteur duLéman. À gauche lecanton de Vaud, à droite le Valais.

Le canton du Valais est situé au sud-ouest de la Suisse. Il correspond approximativement à la hautevallée du Rhône, dans lesAlpes, qui s'étend duglacier du Rhône jusqu'auLéman. LeRhône prend sa source au pied ducol de la Furka (2 429 mètres), dans un affaissement en forme de fourche, entre le Blauberg et le Furkahorn, à la frontière des cantons d’Uri et du Valais. Le Rhône coule d'abord approximativement d'est en ouest jusqu'àMartigny. À ce niveau, son cours se détourne de façon brutale vers le nord en formant un coude. Il se jette dans le Léman après avoir passé un défilé étroit àSaint-Maurice. Le Valais est situé à cheval entre les Alpes valaisannes (ouAlpes pennines), lesAlpes lépontines, lesAlpes uranaises et lesAlpes bernoises.

Le Valais est un canton-frontière. Il est limité au nord par le Léman, lecanton de Vaud et lecanton de Berne, à l’est par les cantons d’Uri et duTessin. Au sud, il partage ses frontières avec l’Italie (laVallée d'Aoste et lePiémont) et à l’ouest avec laFrance (Haute-Savoie). Le centre de gravité du Valais selon l'Office fédéral de topographie, se trouve aux mayens de Gillou à 1 870 mètres d'altitude, au-dessus deSaint-Luc, dont les coordonnées Swiss Grid (système suisse de coordonnées) sont : E 612.813/N 117.582[4].

Le canton du Valais culmine à lapointe Dufour, à 4 634 m d'altitude, ce qui représente également le point culminant de laSuisse[5],[6], et son point le plus bas se trouve au bord duLéman sur les territoires des communes deSaint-Gingolph etPort-Valais, à 372 m d'altitude[7],[8]. Avec une superficie de 5 224,25 km2, le Valais est le troisième plus grand canton de Suisse[9].

Relief

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LeCervin vu deZermatt.

Hydrographie

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Le Valais est en très grande partie situé dans lebassin versant du Rhône. Seuls les versants nord ducol du Sanetsch et ducol de la Gemmi sont au-delà de la crête nord des Alpes dans le bassin versant de l'Aar. La commune deZwischbergen et une grande partie de la commune deSimplon sont sur le versant sud des Alpes dans lebassin versant du Pô.

Alpes Bernoises (nord)Alpes Valaisannes (sud)

[Barrage] / Vallée /Rivière

FieschertalBinntal
Nanztal
Lötschental, laLonzaVallée de Saas, laVispa
Dalatal, laDala (Loèche-les-Bains)Barrage de Mattmark,Vallée de Zermatt (aussi dénommée Nikolaital)
Turtmanntal, laTourtemagne
Barrage de Tseuzier, laLienneVal d'Anniviers (Eifischtal), laNavizence
LaSionneGrande DixenceVal d'Hérens (Eringertal), laBorgne
Barrage de CleusonVal de Nendaz, laPrintze
LaLizerneBarrage de MauvoisinVal de Bagnes (Baniental), laDranse de Bagnes
Val d'Entremont, laDranse d'Entremont
Val d'Illiez

Climat

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Article détaillé :Climat du canton du Valais.
Sierre.

Les hautes chaînes de montagnes qui l'enserrent de toutes parts mettent partiellement le Valais à l'abri des dépressions venues de l'Atlantique ou de laMéditerranée. Le canton possède unclimat particulier marqué par un fort ensoleillement, en hiver comme en été. Le Valais est la région la plus sèche de Suisse avec deux fois moins de précipitations que sur le plateau. La réalité est toutefois plus complexe, l'ouest est plus humide que le Valais central, les versants sud et nord ne sont pas touchés par les mêmes perturbations et l'altitude joue un rôle important sur les températures et les précipitations. Ce climat de type alpin varie tout au long de la vallée du Rhône, ce qui lui permet d'être une région viticole et fruitière assez importante. La ville deSierre est d'ailleurs connue pour son ensoleillement, elle avait été baptisée par les RomainsSirrum amœnum, « Sierre l'Agréable », d'où son surnom de « Cité du Soleil ».

Relevé météorologique du Valais pour la période 1981-2010.
DonnéesStationjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Températures moyennes max. (°C)Grand-St-Bernard[10]−4,4−4,9−3,2−0,93,78,211,511,37,53,6−1,5−3,72,3
Sion[11]4,46,912,516,62124,52726,121,716,79,54,716
Viège[12]2,7612,216,120,824,226,725,921,516,28,23,215,3
Températures moyennes min. (°C)Grand St-Bernard−9,8−10,2−8,5−5,9−1,32,24,851,9−1,3−6,3−8,9−3,2
Sion−3,6−2,31,44,58,711,813,813,39,95,60,4−2,65,1
Viège−5,4−3,90,13,17,210,111,911,68,44,2−0,7−4,23,5
Précipitations (mm)Grand St-Bernard2322082152322131581351361432022482462 368
Sion514742354954585744525264603
Viège534350465544424641575762596
Ensoleillement (heures)Grand St-Bernard5510615113914918321219816012567251 571
Sion9212417619721824526924420415898682 093
Viège114182202220236267247209154
Source : MétéoSuisse.

Voies de communication et transport

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La route ducol de Grimsel (col de la Furka en arrière-plan).
Entrée dutunnel de base du Lötschberg, àRarogne.

Fermé de tous côtés par de hautes chaînes de montagnes à l'exception du débouché duRhône à la hauteur du goulet deSaint-Maurice, le canton est isolé de ses voisins. Toutefois, ces barrières naturelles peuvent être franchies par descols de haute altitude ainsi que par des tunnels ferroviaires ou routiers.

Le réseau routier relie les villes et villages de plaine, ainsi que les nombreux villages qui s'égrènent le long des vallées perpendiculaires à la vallée du Rhône. Le franchissement des montagnes se fait par plusieurs cols routiers, souvent de haute altitude (plus de 2 000 mètres) :col du Grimsel,col de la Furka,col du Nufenen,col du Simplon,col du Grand-Saint-Bernard,col de la Forclaz et lepas de Morgins. Ces cols sont fermés durant l'hiver, sauf la Forclaz, le Simplon et le pas de Morgins. Le Grand-Saint-Bernard reste lui franchissable grâce autunnel du même nom. L'autorouteA9 (Brigue-Lausanne-Vallorbe) reliant laFrance à l'Italie, traverse lavallée jusqu'àSierre. Le dernier tronçon, entre Sierre et Brigue, est en construction.

L'ancien pont deSaint-Maurice et l'ouverture du Valais à travers le débouché duRhône.

Leréseau ferroviaire principal traverse laplaine duRhône. ÀBrigue, il bifurque d'une part en direction deBerne (par letunnel du Lötschberg), d'autre part en direction de l'Italie (par letunnel du Simplon). Le réseau est exploité principalement par lesCFF et leBLS mais certains trains étrangers y circulent également (pendolino etTGVLyria). Les communications ferroviaires ont été facilitées par le creusement de longstunnels (les tunnels du Lötschberg et du Simplon, déjà mentionnés, et letunnel de la Furka). Elles ont également été rendues plus aisées vers le nord, par la mise en service en décembre 2007[13] dutunnel de base du Lötschberg dont le portail Sud se situe dans la plaine àRarogne et qui a permis un gain de temps substantiel dans la liaison entre le Valais et la ville de Berne. Le réseau secondaire est assuré par des entreprises privées dont lesTransports de Martigny et Régions, lesTransports publics du Chablais et leMatterhorn-Gotthard Bahn.

Le Valais compte aussi de nombreuxtéléphériques etfuniculaires qui relient certaineslocalités de montagne à la plaine du Rhône (téléphérique CBV,funiculaire SMC, etc.), ce qui permet d'éviter les nombreuxlacets des routes de montagne souvent sinueuses, du type des lacets deNiouc, sur la route qui relie Sierre auval d'Anniviers.

On trouve aussi différentsaérodromes, construits par l'Armée suisse qui, auXXe siècle, ont vu dans le Valais un lieu stratégique pour la défense aérienne. Le plus important est l'aéroport international de Sion. La sociétéAir-Glaciers y a son quartier général.

Enfin, le Valais jouxtant aussi leLéman, laCompagnie générale de navigation relie les villages duBouveret et deSaint-Gingolph, et permet d'emprunter à partir de là différents itinéraires sur le lac.

Histoire

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Article détaillé :Histoire du Valais.
Partition desalpes occidentales entre les provinces de laGaule et de l'Italie au temps de l'empire romain. Le Canton du Valais dans la région de l'Italie romaine desAlpes Graiae et Poninae.
Obligation du canton du Valais en date du 31 decembre 1924

Préhistoire et Antiquité

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Occupé dès la Préhistoire, le territoire du Valais voit se développer une civilisation originale à l'Âge du bronze.

AuIVe siècle av. J.-C., quatre tribusceltes se partagent son territoire, incorporé parAuguste dans l'Empire romain en 15 av. J.-C[14].

Le Valais gallo-romain, situé sur l'importante route duGrand-Saint-Bernard, est prospère. Lechristianisme y est attesté dès377 et un évêché existe à Martigny au plus tard en381.

Moyen Âge

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À la chute de l'Empire, la région passe sous la domination desBurgondes avant d'être intégrée dans l'empire carolingien. Quand celui-ci se disloque, elle fait partie duroyaume de Bourgogne transjurane, dont l'abbaye deSaint-Maurice d'Agaune est le centre religieux. en999, le comté du Valais devient propriété de l'évêque de Sion, sur donation deRodolpheIII de Bourgogne.

Suit une période de désordre favorable à l'apparition du système féodal, où le canton est partagé entre les propriétés de la maison de Savoie et celles de l'évêque de Sion. AuXIe siècle, il est intégré auSaint-Empire romain germanique et les anciennes propriétés sont remplacées par de nombreuses seigneuries féodales, les Savoyards et l'évêque de Sion n'étant plus que suzerains. Il faut attendre 1260-1270 pour entendre parler depays du Valais. En 1375, le sire de la Tour et, en 1420, celui de Rarogne, membres les plus illustres de la noblesse locale, sont renversés par les communes alliées au prince-évêque de Sion : c'est la fin du féodalisme et le début du patriciat avec la formation d'une élite au sein des différentes communautés et une plus grande indépendance de ces dernières. Cette élite prend bientôt la place des nobles au sein du Conseil général, ancêtre de la Diète[15]. Parallèlement se déroulent lesprocès de sorcellerie du Valais, précurseurs de la grandechasse aux sorcières en Europe[16],[17].

La partie amont du territoire se germanise par vagues successives d'immigration entre lesIXe et XIVe siècles ; parallèlement l'influence des comtes, puis ducs, deSavoie augmente dans le Bas-Valais. Le Valais devient allié des cantons suisses à la fin duXIVe siècle et sa frontière est fixée à laMorge de Conthey. Lors desguerres de Bourgogne, et surtout après labataille de la Planta en 1475, le Haut-Valais envahit les territoires savoyards, annexe le Bas-Valais jusqu'àMassongex et l'organise en pays sujet. Les Bas-Valaisans passent alors sous l'autorité de l'évêque de Sion, secondé par un Conseil du Pays qui réunit les députés des communautés locales.

Époque moderne

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En1536, la Savoie perd le Chablais valaisan. Le Bas-Valais reste sujet du Haut, qui voit la puissance de l'évêque diminuer au profit des Patriotes, représentants des sujets de l'évêque, qui forment en1634 une véritable république fédérale, laRépublique des Sept-Dizains.

Les derniers bûchers pour sorcellerie brûlent en Valais en 1730, avec l'exécution de Pétronille du Six et de Pierre Terrettaz[18].

Ce n'est qu'avec laRévolution française que le Bas-Valais s'émancipe. Le Valais est ballotté entre laRépublique helvétique (1798-1802), l'indépendance théorique (1802-1810) et l'incorporation à l'Empire français (1810-1813). À la chute deNapoléon Ier, les Alliés le poussent à adhérer à laConfédération suisse, dont il devient le vingtième canton le.

Époque contemporaine

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Divisé entre le Haut germanophone et le Bas francophone (majoritaire), le Valais est proche de se diviser en deux demi-cantons vers1840. Membre duSonderbund (1845-1847), il est défait.

La deuxième moitié duXIXe siècle voit le développement des transports ferroviaires et routiers et les débuts du tourisme.

Le début duXXe siècle voit l'industrialisation du pays : chimie àMonthey etViège, métallurgie de l'aluminium àChippis et exploitation des ressources hydrauliques. À partir de1950, le tourisme de masse se développe et de nombreuses stations apparaissent.

En 2018, le canton procède à la deuxième révision totale de sa Constitution en élisant uneAssemblée constituante. Le projet, coûteux de plusieurs millions de francs, a ensuite été refusé par le peuple en mars 2024.

Politique et administration

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Organisation du territoire

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Carte présentant les communes et districts du canton du Valais.
Logo du canton du Valais
Articles connexes :Districts du canton du Valais etCommunes du canton du Valais.

Depuis le, le canton du Valais compte122communes qui sont réparties entre douzedistricts et deux demi-districts :Brigue (7 communes),Conches (8),Conthey (5),Entremont (5),Hérens (6),Loèche (12),Martigny (10),Monthey (9),Rarogne oriental (6),Rarogne occidental (11),Saint-Maurice (9),Sierre (10),Sion (5) etViège (19)[19],[20]. Parmi les communes valaisannes, 59 se trouvent dans la partie francophone du canton[21].

Sion est le chef-lieu du canton ainsi que le siège duGrand Conseil, duConseil d'État et duTribunal cantonal du canton du Valais[22]. Sept communes valaisannes ont le statut deville : Sion (37 154 habitants au 31 décembre 2024),Martigny (22 247),Monthey (19 074),Sierre (17 829),Brigue-Glis (14 085),Viège (8 838) etZermatt (6 099)[23]. Le Valais compte également cinqagglomérations statistiques : Brigue-Viège (49 167 habitants au), Martigny (23 726), Monthey (34 543), Sierre (27 041) et Sion (89 955)[24].

Organisation politique

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Article connexe :Politique dans le canton du Valais.

Le canton du Valais est unerépublique[25]. Le 25 novembre 2018, à la suite de la votation du 4 mars de la même année, a lieu l'élection de l'Assemblée constituante, qui est chargée de rédiger une nouvelle constitution pour le canton.

Les élections communales (ou municipales) et cantonales ont lieu tous les quatre ans. Les dernières élections communales se sont déroulées en octobre 2020, tandis que les dernièresélections cantonales ont eu lieu en mars 2021.

Communale

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Articles connexes :Exécutif communal en Suisse : Valais etLégislatif communal en Suisse : Valais.

Le pouvoir exécutif des communes valaisannes est représenté par un conseil communal dont deux conseillers tiennent les rôles de président et vice-président[26],[27]. Ces derniers sont élus selon lesystème majoritaire[28]. Le reste du conseil peut être élu selon lessystèmes proportionnel ou majoritaire[29]. Le nombre de conseillers est toujours impair et peut varier entre3 et 15, président et vice-président compris[30]. Les membres du conseil communal sont élus tous les quatre ans, et entrent en fonction le de l'année qui suit leur élection[31],[32]. Depuis les dernières élections communales, en 2020, leParti démocrate-chrétien est le plus représenté parmi les présidents de communes valaisannes, avec une trentaine de sièges enHaut-Valais et 29 dans le Valais romand[33].

Côté législatif, les plus petites communes s'organisent enassemblée primaire, qui réunit les habitants ayant ledroit de vote[26]. À partir de700 habitants, les communes peuvent élire un conseil général à la place de l'assemblée primaire[34]. Il se compose alors de 20 à 60 membres selon la population de la commune[35].

Cantonale

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Articles connexes :Conseil d'État du canton du Valais etGrand Conseil du canton du Valais.

Le pouvoir exécutif est exercé par leConseil d'État, composé de cinq membres[26] élus tous les quatre ans par un scrutin majoritaire à deux tours. Une présidence tournante annuelle a lieu, comme pour leConseil fédéral suisse.

Le pouvoir législatif est exercé par leGrand Conseil, composé de 130 députés[26], élus ausystème proportionnel.

Représentation au niveau fédéral

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Le canton du Valais est représenté auParlement fédéral par deuxconseillers d'États et huitconseillers nationaux[26]. Pour la législature 2019-2023, ces représentants sont, au Conseil national,Mathias Reynard (PSS),Philippe Nantermod (PLR),Sidney Kamerzin (PDC),Benjamin Roduit (PDC),Michael Graber (UDC),Philipp Matthias Bregy (PDC),Jean-Luc Addor (UDC) etChristophe Clivaz (Les Verts), et au Conseil des ÉtatsBeat Rieder (PDC) etMarianne Maret (PDC).

Population et société

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Profil démographique

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Au début duXXIe siècle, le canton du Valais est majoritairementrural, et ses espacesurbains ne représentent que 6 % de son territoire[36]. En 2019, la population cantonale habite cependant à hauteur de 72 % dans les districts où se trouvent les villes valaisannes, à savoir les districts deSierre,Sion,Martigny,Monthey,Viège etBrigue. Entre 1991 et 2019, seule la population dudistrict de Conches a connu une baisse (−10 %) alors que le district de Monthey a connu la plus forte hausse avec +58 %. En 2019 toujours, 39,7 % de la population habite en Valais central pour 36,2 % enBas-Valais et 24 % enHaut-Valais[37]. Le Haut-Valais a la croissance démographique la moins forte des trois régions (+13 % entre 1991 et 2019)[37] et sa progression annuelle moyenne est respectivement trois et quatre fois moins élevée que celles du centre et du Bas-Valais[38].

Au 31 décembre 2024, le Valais a la quatrième plus petite densité de population de Suisse avec 71 hab/km2, valeur en dessous de la densité totale de la Suisse (216,8 hab/km2)[23],[39].

Évolution démographique

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Au 31 décembre 2024, le canton du Valais est le neuvième canton suisse, avec 371 288 habitants, soit 4,2 % de la population totale de la Suisse. La densité de population atteint 71 hab/km2[23].

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Évolution de la population cantonale entre 1850 et 2020[40],[41].

Enseignement

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La HES-SO Valais àSierre.

Formation primaire et secondaire

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En Valais, le système éducatif comprend deux années d'école enfantine suivies de six années d'école primaire. Celle-ci est suivie par lecycle d'orientation, qui dure trois ans sauf si l'élève a obtenu les notes nécessaires pour entrer aucollège à la fin de sa deuxième année de cycle. La fin du cycle d'orientation marque la fin de lascolarité obligatoire.

L'élève peut ensuite choisir entre trois filières d'études : lafilière professionnelle (apprentissage), la filièreculture générale ou lecollège. Le Valais possède quatrecollèges qui permettent d'obtenir uncertificat de maturité cantonal en cinq ans d'études (contrairement à la majorité des cantons suisses où la maturité suisse peut s'obtenir en trois ou quatre ans d'études) : lecollège des Creusets et lecollège de la Planta àSion, lecollège de l'Abbaye àSaint-Maurice et lecollège Spiritus Sanctus àBrigue.

Formation tertiaire

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En ce qui concerne lesHautes Écoles, il n'y a pas de haute école universitaire (HEU) en Valais. On peut cependant distinguer plusieurs types d'offre de formation de niveau tertiaire. Les formations HES (Hautes Écoles Spécialisées) dispensent des formations qui sont intégrées au processus de Bologne (filières de niveaubachelor) :

  • la branche valaisanne de laHaute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), laHES-SO Valais-Wallis, installée sur deux sites àSierre et àSion : informatique de gestion, économie d'entreprise, tourisme, systèmes industriels, technologies du vivant, énergie et techniques environnementales, soins infirmiers, physiothérapie, travail social, arts visuels ;
  • la haute école pédagogique du Valais (HEP-VS)[42] assure la formation initiale, complémentaire et continue des enseignants des écoles enfantines, primaires etsecondaires 1 et 2 (général) ;
  • l'école cantonale d'art du Valais offre un cycle de formation tertiaire enarts visuels, lequel se compose du programme Bachelor HES-SO et du programme MAPS - Art in Public Sphere, orientation du Master HES-SO en arts visuels auquel est liée la recherche ;
  • leConservatoire de Lausanne - Site de Sion a regroupé les activités de la Haute école de musique depuis 2008 ;
  • laFernfachhochschule Schweiz Brig (FFHS)[43] est une haute école spécialisée à distance reconnue par la Confédération. Les formations proposées sont orientées vers l'informatique, l'informatique de gestion, l'économie d'entreprise et l'ingénierie appliquée.

Les instituts universitaires de formation et de recherche :

  • l'institut universitaire Kurt Bösch[44] (IUKB) a pour mission de développer des activités d'enseignement et de recherche dans la perspective innovante de l'inter- et transdisciplinarité. Il concentre ses activités sur les deux orientations thématiques suivantes : lesdroits de l'enfant et les études en tourisme ;
  • la formation universitaire à distance, Suisse[45] (FS-CH) propose des programmes d'études universitaires et des formations continues à distance ;
  • en décembre 2012, l'EPFL et le Valais ont signé une convention créant le pôle EPFL Valais Wallis. Ce pôle comprendra onze chaires dans les domaines de l'hydroélectricité, de la santé, de la chimie verte et de la nutrition et ouvrira ses portes en 2014[46].

La formation par la recherche est aussi possible en Valais, par l'intermédiaire de l'Institut de recherche Idiap àMartigny, qui permet d'obtenir undoctorat de l'EPFL, grâce au partenariat entre ces deux institutions[47]. Outre l'Idiap, le Valais compte neuf autres instituts de recherche de niveau universitaire : le Centre de recherches énergétiques et municipales (CREM), l'Institut ICARE, le Centre de technologie en informatique de gestion (TEWI), Le Centre de recherche sur les plantes médicinales et aromatiques Médiplant, l'Institut de Recherche en Ophtalmologie (IRO), l'institut de recherche en Réadaptation-Réinsertion (IRR), le Centre alpin de phytogéographie (CAP), le Centre Régional d'Études des Populations Alpines (CREPA), le Centre universitaire de recherche sur le plurilinguisme (CURP/UFM), l'Institut universitaire de recherche sur l'histoire de l'arc alpin (FGA).

Sports

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Un patrouilleur de laPatrouille des Glaciers.
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En Valais, un organisme réunit les associations sportives sous un même toit, la Fondation Aide Sportive Valaisane (FASV). Son but est d'apporter aux associations une réflexion sur des problèmes communs comme la psychologie dans le sport, l'autorité et le sport, l'entraînement mental dans le sport, le marketing et le parrainage dans le sport, le sport et les médias et sport et publicité (sponsoring). Pour encourager les associations cantonales et les clubs la FASV a dicté une Charte dufair-play et récompense par le versement d'une somme importante les actions les plus exemplaires parmi celles qui seront soumises et annoncées par les associations sportives. L'Association Valaisanne des Journalistes de Sport AVJS désigne des candidats aux Mérites sportifs valaisans sur la base des propositions de la commission des mérites, elle choisit dix candidats individuels, cinq équipes, cinq espoirs et cinq dirigeants.

Le Valais s'est proposé à quatre reprises pour organiser lesJeux olympiques d'hiver, la première fois pour organiser lesJeux de 1976 (Sion 1976), la deuxième pour lesJeux de 2002 (Sion 2002) et la troisième fois pour organiserceux de 2006 (Sion 2006). Le Valais n'a toutefois pas été choisi. En 2018 le projet de candidature « Sion 2026 », s'étalant sur toute la Suisse, a été rejeté par le peuple valaisan (53.98%), malgré un budget nettement plus restreint que précédemment (consécutif à l'Agenda 2020 du CIO visant à réduire la construction d’infrastructures coûteuses) et le soutien de celui-ci.

Cultes

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Le Valais est l'un des cantons les pluscatholiques avec, en 2019, environ 68,9 % des habitants de 15 ans ou plus catholiques ; seulsUri (74,8 %) etAppenzell Rhodes-Intérieures (74 %) dépassent le Valais, la part de catholiques en Suisse étant de 36,5 %[48],[49]. Les autres cultes notables présents en Valais sont leProtestantisme (5,6 %), l'Islam (3,2 %) et les autres communautés chrétiennes (2,6 %). 18,8 % des 15 ans ou plus sont sans appartenance religieuse[48].

Médias

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Le Nouvelliste est unquotidien local publié enfrançais qui couvre l'ensemble de l'actualité du Bas-Valais et du Valais central. Fondé en 1903 àSaint-Maurice, il est imprimé àSion de 1960 à 2019, année à laquelle son éditeur, legroupe Hersant Média, inaugure un centre d'impression regroupant ses publications àMonthey[50],[51].Le Nouvelliste a le statut de premier quotidien valaisan, étant imprimé en 34 000 éditions et touchant, en 2017, près de 112 000 lecteurs et lectrices quotidiennement en version papier et 30 000 personnes sur son site internet[52],[53]. Plusieurs journaux francophones publient également de manière régionale, tels que leJournal de Sierre etLa Gazette àMartigny[54],[55]. Les informations officielles du canton sont publiées tous les vendredis dans leBulletin Officiel[56]. Le Valais comptait deux journaux de partis politiques :le Confédéré, un hebdomadaire soutenant leParti radical-démocratique et publié depuis 1861[57],[58], etle Peuple valaisan, un organe officiel duParti socialiste suisse qui est publié sous ce nom depuis 1953 avant de devenirle peuple.vs en 2015[59],[60]. LeHaut-Valais possède son propre journal enallemand, leWalliser Bote, publié depuis 1840 d'abord en tant qu'hebdomadaire puis dès 1969 comme quotidien[61]. En 2012, le journal devenu indépendant en 1981 tire 24 046 exemplaires par édition pour un audience, en 2014, de 51 000 lecteurs et lectrices[61],[62].

Depuis sa création àSierre en 1984, lachaîne de télévision localeCanal 9 propose des émissions culturelles, économiques, historiques, politiques, sociales et sportives[63],[64]. Elle est diffusée dans tout le Valais francophone depuis 2002 et propose des émissions en langue allemande depuis 2009. Les rédactions de la chaîne se situent à Sierre et à Brigue, et elle possède également des antennes régionales à Monthey, Martigny et Sion[64]. En 2015, la chaîne a une place importante au sein des médias valaisans, avec une moyenne de 60 000 téléspectateurs par soirs[63].

Trois chaînes de radios diffusent depuis le Valais.Rhône FM a une programmation orientée sur la partie francophone du canton du Valais, tandis queRadio Chablais couvre leChablais, laRiviera vaudoise ainsi que lePays d'Enhaut[65]. Enfin, Radio Rottu est la seule radio de la partie germanophone du Valais et propose une animation entièrement enhaut-valaisan[66].

Personnalités

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Politiques

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Pascal Couchepin en conférence.

Le Valais a fourni quatre conseillers fédéraux à laSuisse :Josef Escher,Roger Bonvin,Pascal Couchepin etViola Amherd[67].Micheline Calmy-Rey, qui a effectué sa carrière politique dans lecanton de Genève, est originaire de et née àChermignon[68].

Sportives

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Stéphane Lambiel auxchampionnats du monde de 2005.

Plusieurs personnalités sportives sont natives du Valais, comme les skieursRoland Collombin,Pirmin Zurbriggen,Joël Gaspoz,Steve Locher,Fernande Bochatay,Chantal Bournissen,Didier Défago, lepatineurStéphane Lambiel, lesfootballeursStéphane Grichting,Gelson Fernandes,Edimilson Fernandes etVincent Sierro, l'escrimeuseSophie Lamon et l'escrimeuseTiffany Géroudet, les cyclistesSteve Morabito etSébastien Reichenbach ou les lutteurs internationauxJimmy Martinetti etGrégory Martinetti.

Enski alpin,Pirmin Zurbriggen est médaillé auxchampionnats du monde 1985, 1987 et 1989 et médaillé auxJeux olympiques de 1988. Il est élusportif suisse de l'année en 1985.Didier Défago a remporté la médaille d'or auxJeux Olympiques de 2010. D'autre part, le canton a délivré à laFIFA son président actuel :Gianni Infantino.

Artistiques

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Économie

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Randonnée hivernale entre Bettmeralp et Riederalp.
Balade en montagne - Verbier.
Bains thermaux - Ovronnaz.

Tourisme

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Le Valais bénéficie d'une longue tradition touristique. Les hôteliers furent à la base de l'essor du tourisme valaisan ; beaucoup d'entre eux, telCésar Ritz, ont consacré temps et argent pour satisfaire une clientèle provenant du monde entier. Le canton possède plus de120 destinations d'hiver et d'été, dont :

La plupart des stations sont situées à plus de 1 500 mètres d'altitude et 9 domaines skiables se trouvent au-dessus de 3 000 mètres.

Le canton compte de nombreuses stations thermales que l'on trouve notamment àSaillon,Loèche-les-Bains,Ovronnaz,Val-d'Illiez, Breiten etBrigerbad.

Le Valais dispose de neuf parcours de golf au total,5 parcours de18 trous :Crans-Montana,Loèche-les-Bains,Sierre,Sion,Verbier et4 parcours de9 trousCrans-Montana,Obergesteln,Riederalp etZermatt.

Secteur secondaire

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LaGrande-Dixence et ses 285 mètres de haut.
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L'industrie est très diversifiée, elle va desprofils enaluminium à la fabrication de mouvements mécaniques pour l'industrie horlogère, des moules de haute précision auxproduits pharmaceutiques et debeauté, descomposants électroniques auxmatières plastiques, de lamicrotechnique auxbiotechnologies, en passant par lespierres synthétiques (Hrand Djevahirdhjian à Monthey). LesmultinationalesAlcan,Lonza etNovartis occupent la moitié de lamain-d'œuvre industrielle du canton, elles sont localisées àViège pourLonza, àSteg-Hohtenn,Sierre etChippis pourAlcan etNovelis et àMonthey pourNovartis. Pour sa partEvionnaz abriteBASF Orgamol. Lespetites et moyennes entreprises sont bien représentées dans la plupart des régions du canton, elles assurent une production de haut niveau dans les domaines les plus divers. 90 % desentreprises valaisannes occupent moins de100 personnes. Parmi d'autres banques, labanque cantonale du Valais assure le développement économique de la région.

Le Valais est également un très grandexportateur d'électricité : de nombreuxbarrages (plus de 13), en particulier celui de laGrande-Dixence, sur la commune d'Hérémence, fournissent une grande quantité d'énergie hydroélectrique. Les principaux complexes hydro-électriques du canton sont lebarrage d'Émosson, lebarrage de Mauvoisin, lebarrage de Cleuson, lebarrage de Mattmark, lebarrage de Moiry, lebarrage de Tseuzier et lebarrage de Salanfe.

LeBas-Valais possède également uneraffinerie, àCollombey, reliée par unoléoduc au port deGênes enItalie.

Ungazoduc, appelégazoduc du Rhône et appartenant à la compagnieSwissgaz, relieObergesteln àBex.

Secteur primaire

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Lesabricots sont très réputés en Valais.
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L'agriculture, qui fut longtemps la principale activité du canton, a perdu de son importance, elle a longtemps été la base de l’économie. Mais depuis la fin duXIXe siècle, l’agriculture et l’élevage ont progressivement décliné, cédant la place à l’industrie. Les grandes cultures (céréales,maïs,colza,betterave ettabac) se concentrent essentiellement dans leBas-Valais et dans certaines zones de montagne (pour leseigle notamment). Depuis peu, une nouvelle culture, lesoja, a fait son apparition dans quelques exploitations et permet ainsi de diversifier la production. On cultive aussi desplantes aromatiques etmédicinales.

Les cultures maraîchères (abricots,pommes etpoires) restent renommées. On tire uneeau-de-vie des abricots (l'abricotine) et de lapoire Williams (Williamine).

La culture de lavigne est demeurée importante. Le Valais est le plus grand canton viticole deSuisse avec5 000 hectares de vignes, soit le tiers de la production totale en Suisse. La commune de Chamoson, avec ses427 hectares de vigne, est la plus grande commune viticole du Valais. Levignoble valaisan, produisant tant desvins blancs querouges, est très diversifié et plus de 40 cépages différents y sont élevés. Certains, d'excellente valeur, sont très anciens et n'existent plus que dans cette région. L'urbanisation exerce cependant une pression sur les terres agricoles[69].

Vignes à Sion

L’élevage est une source de revenus non négligeable pour l’économie agricole du canton. Le cheptel valaisan est composé debovins, dont la fameuserace d’Hérens[70], typique de la région. La plupart des têtes sont élevées pour la production laitière ou laviande. On y élève également deschèvres et desmoutons dont le rôle dans la conservation du paysage est bien démontré. L’exploitation forestière est présente en Valais, mais occupe toutefois une place restreinte dans l’économie du canton, du fait de sa morphologie et de sonclimat.

Une particularité du village de Mund, situé à 1 200 m d'altitude au-dessus de Naters : la plantation d'une fleur, leCrocus sativus L (116 producteurs). De celle-ci on tire lesafran. La récolte s'étend de mi-octobre à mi-novembre sur 14 000 m2. Le safran de Mund a été enregistré en tant qu'AOC par l'Office fédéral de l'agriculture le.

Industrie de la pierre

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En raison de sa richesse géologique, le Valais, depuis la Préhistoire, a recours à une grande palette de minéraux à des fins diverses. L'exploitation la plus ancienne a été découverte sur le site de Crettaz-Polet àSembrancher, datant duNéolithique moyen, vers 3200 av. J.-C. Les trouvailles de la nécropole deSion, au Petit-Chasseur, remontent au Néolithique final, entre 2500 et 2200 avant notre ère. Les nombreuses stèles sculptées mises au jour montre que l'on transportait alors déjà des blocs pesant plusieurs centaines de kilos. Les Romains ont exploité plusieurs sites destéatite (pierre ollaire), en particulier à Dossen-Gletschergarten, au-dessus deZermatt. Cette production se poursuit jusqu'au haut Moyen Âge et bien au-delà, puisque dès leXVIe siècle presque toutes les maisons étaient équipées en pierre ollaire[71].

De petites carrières locales, dans les vallées de la rive gauche du Rhône, fournissaient des prasinites et desschistes verts, à Saas-Zermatt,Anniviers, auVal d'Hérens ou àBagnes. La carrière de Martemo près d'Évolène a produit une belle roche bleutée, veinée de blanc, souvent utilisée pour décorer les bâtiments et pour façonner des fontaines et statues[71].

Les Alpes valaisannes offrent de grandes opportunités pour l'exploitation dugneiss. La carrière de la Massa, àNaters, a été ouverte en 1898 pour produire les moellons nécessaires à la construction dutunnel du Simplon[71].

L'ardoise fait partie des schistes faciles à débiter en feuillets pouvant atteindre jusqu'à un mètre carré. De nombreuses exploitations ont eu lieu en Valais, àTermen,Ried-Brig,Leytron,Sembrancher, ouDorénaz, entre autres[71].

Legranite est très présent dans les massifs du Mont-Blanc, des Aiguilles-Rouges, de l'Aar et du Gotthard. En outre, les glaciers ont transporté, sous forme de blocs erratiques, des blocs de granit jusque dans la plaine, sur une très vaste étendue. On a beaucoup utilisé ce matériau très dur et résistant, notamment auXIXe siècle, pour des colonnades, des escaliers, des fontaines, des encadrements de portes et fenêtres, des bordures de trottoirs et des bornes[71].

Le Valais est riche également en carrières dequartzite. Mais seule celle deSaint-Léonard reste sporadiquement en activité. Cette roche produit du béton, du ciment, de l'abrasif et alimente également l'industrie du verre. AuXIXe siècle,Monthey etMartigny abritaient une verrerie[71].

Le travertin sert lui aussi à l'encadrement de portes et fenêtres, on en observe des illustrations à l'église protestante deMartigny, à celle de Saint-Romain àSavièse, et plus généralement sur de nombreuxportails d'églises[71],[72].

Le marbre deSaillon, dont une veine decipolin, ou marbre rubané a été découverte en 1873, a connu une grande célébrité durant le dernier quart duXIXe siècle et a été exporté dans toute l'Europe[73].

Culture locale

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Toile de chemise traditionnelle des éleveurs de bétail.

Le canton du Valais possède destraditions culturelles riches et variées.

  • LaMédiathèque Valais, à Sion pour le patrimoine imprimé, Martigny pour le patrimoine audiovisuel, est le centre de documentation sur le Valais. Elle poursuit une politique active de publication afin de faire connaître ses fonds et offrir au public des outils de recherche documentaire performants. À Martigny elle propose régulièrement des expositions de photographies et des projections de films, alors que le site de Sion organise des cycles de conférences et de lectures sur le patrimoine et la littérature.
  • La Société d'histoire du Valais romand (SHVR).
  • L'Association cantonale valaisanne de mycologie (ACVM).
  • Le CentrePro Natura d'Aletsch sis à la villa Cassel, datant de 1902.
  • La Murithienne - Société valaisanne des sciences naturelles.
  • La Société Académique du Valais contribue à l'enseignement supérieur et à la recherche scientifique en Valais.
  • SAVAR, la société d'astronomie du Valais romand.
  • La fondation Fellini à la Maison du Diable à Sion qui propose expositions sur le cinéma, films de Fellini ou autres.
Masque en bois d'uneTschäggätä dans leLötschental.

Emblèmes

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Article connexe :Drapeau et armoiries du canton du Valais.
Le drapeau du Valais (à droite), devant les bâtiments de la commune deMonthey.

Le canton du Valais a pour emblèmes undrapeau et unblason. Les armoiries du Valais se blasonnent :Parti d’argent et de gueules, à treize étoiles, posées en trois pals 4, 5 et 4, de l’un en l’autre[80].

C'est au début duXVIIe siècle que les Patriotes valaisans font usage des sept étoiles pour représenter lesSept-dizains sur les premières monnaies frappées par la république ainsi que sur les sceaux officiels et les imprimés. Des documents papiers provenant de la première fabrique valaisanne de papier établie àSaint-Gingolph puis àVouvry, sont filigranés de l'écu valaisan aux sept étoiles. Ces documents datent de 1639 et 1647. Les couleurs sont : parti d'argent et parti degueules, qui étaient à la fois celles du pays et celles du diocèse.

Aucun changement n'est apporté aux armoiries desSept-dizains de 1600 jusqu'à larévolution valaisanne et laRépublique helvétique (1798 - 1802). Réuni à la nouvelle République, le Valais des dixDizains est contraint d'adopter les lois et les principes, il est donc invité à faire disparaître les armoiries du Canton. Le Directoire exécutif invite le canton à effacer également les couleurs valaisannes. Durant cette période, le canton choisit l'emblème du chapeau de la liberté ou chapeau de Guillaume Tell.

La République indépendante du Valais est constituée le et le 4 septembre, les formes du sceau et des armes de l’État sont déterminées :« Les couleurs de la République sont le blanc et le rouge. Sur ce fond, il y aura douze étoiles qui répondent aux douze divisions territoriales, Conches, Brigue, Viège, Rarogne (demi-district), Mörel (demi-district), Loèche, Sierre, Sion et les nouveaux districts du Bas-Valais : Hérens, Martigny, Entremont, St-Maurice et Monthey. »

Sous leDépartement du Simplon (1810 - 1813) tout doit s'adapter à l'organisation de l'Empire français et l'ancienne cocarde du Valais est interdite. À la fin du régime, le, le Valais retrouve son indépendance et demande son admission dans la Confédération. La nouvelle constitution apporte un changement important. Des parties détachées des dizains de Sion et de Martigny se forme un treizième district, celui de Conthey. Les nouvelles armoiries comportent donc treize étoiles sur fond rouge et blanc[81].

Langues

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Les deux langues officielles en Valais sont lefrançais et l'allemand. Le canton est divisé en ces deux ensembles linguistiques, délimités par laRaspille, rivière en amont de laville deSierre. À l'est, les habitants parlent lehaut-valaisan alors qu'à l'ouest, les habitants parlent lefrançais ou l'arpitan (aussi appelé « francoprovençal » ou « patois »). En 2010, les langues parlées sont les suivantes : lefrançais et l'arpitan, parlés par 66,5 % des habitants, l’allemand par 28,0 %, l'italien par 3,7 %, l'anglais par 2,5 %, et les autres langues par 13,7 %[82].

À la suite de laconquête romaine en25 av. J.-C., le Valais parle lelatin, qui évoluera et deviendra par la suite l'arpitan (et plus précisément ses variétésvalaisannes). Puis, à partir duVIIIe siècle des colons venus de l'Oberland bernois, lesWalser, vont commencer à s'installer dans le Haut-Valais et descendre leRhône. Graduellement les villages vont se convertir à la langue germanique ; à titre d'exempleLoèche-les-Bains, arpitanophone auXIIIe siècle, devient germanophone auXVIe siècle[83]. Lafrontière linguistique finira par se stabiliser au niveau de la Raspille, laissant environ deux tiers de la vallée romand (leBas-Valais et leValais central) et un tiers germanique (leHaut-Valais).

La langue vernaculaire des habitants n'est pas la langue officielle. Dans le Haut-Valais, ce n'est pas lehaut-valaisan mais l'allemand standard qui est utilisé dans l'éducation, dans les affaires officielles, et plus généralement à l'écrit. De même, dans le Bas-Valais et le Valais central ce n'est pas l'arpitan mais le français qui est utilisé à cet égard.

Aujourd'hui, cette situation dichotomique a changé. Tandis que dans le Haut-Valais les habitants continuent de parler le haut-valaisan[84] et d'écrire en allemand standard, dans la partie romande le français a largement supplanté l'arpitan[85], à tel point que dans les villages de plaine il est rare d'entendre l'idiome d'origine, et dans la plupart des autres localités il est en forte régression. Il est encore parlé par les enfants dans quelques villages, particulièrement dans la région d'Evolène[86], et que quantité de personnes nées avant 1950 le parlent encore quotidiennement àSavièse, àNendaz ou dans leval d'Anniviers ; dans la plaine (à Fully, entre autres), ou dans le Val de Bagnes, où la proximité relative du canton de Vaud a poussé les autochtones à s'expatrier pour travailler, l'arpitan a déjà été largement abandonné. Une « fête romande et interrégionale du patois » est organisée à Martigny tous les deux ans en présence de groupes provenant de toutes les régions où l'usage de l'arpitan est traditionnel. Des initiatives ont été lancées pour tenter de sauver cette langue, notamment par la Fondation du patois[87].

Langue principale parlée par la population résidente (en %)Légende
  • Français
  • Allemand
  • Italien
  • Autre(s) langue(s) seulement
Sources[88]

Exemple comparatif des langues du Valais

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Walser (Ernen)Am Morget, we nu der Maanet schiint, geit der Püür uf d Matta fer ga z määje. Äm säggschi weckt är schiini Fröw, wa nu teif gschlaafe het.
Allemand standardAm Morgen, wenn noch der Mond scheint, geht der Bauer auf die Wiese, um zu mähen. Um sechs Uhr weckt er seine Frau aus dem tiefen Schlaf.
Arpitan (Savièse)Lo matin, quand le luna brelye oncor, le payisan s’emmode por seyér lo prât. A siéx hores il dèsome la savua fèna que drome coment des troncs.

Ó matën, can i ona brelé ouncó, i paijan ch’ënmóde pó chéé ó pra. A chi j-our.e i désoune a chavua féna kyé drome cómin dé tron.

Français standardLe matin, quand la lune brille encore, l'agriculteur part faucher à la prairie. À six heures il réveille sa femme d'un sommeil profond.
Source[89]

À noter : Le texte arpitan est donné deux fois : le premier est dans la graphie supradialectaleORB, le deuxième dans une graphie phonétique locale[89].

Répartition linguistique par district

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Lors du recensement effectué en 2005, la répartition linguistique était la suivante :

DistrictPopulation
2000
% Allemand% Français% autresPopulation
2005
Brigue23 05291,91,46,723 984
Conches4 74392,80,66,64 761
Loèche11 63191,82,45,812 121
Rarogne10 38096,10,83,110 888
Viège26 81987,24,58,327 200
Valais
germanophone
76 62578 954
Conthey20 0942,790,66,721 841
Entremont12 1381,791,96,412 990
Hérens9 0292,295,02,89 919
Martigny33 6931,588,69,936 627
Monthey33 3892,687,79,737 505
Saint-Maurice10 4202,090,17,911 252
Sierre40 0188,180,211,743 120
Sion36 9935,185,19,839 367
Valais
francophone
195 774212 621

Ainsi, fin 2005, le Valais germanophone comptait 27,1 % de la population du canton, contre 72,8 % pour le Valais francophone.

On constate dans le canton une poussée francophone, ces dernières décennies : la population duHaut-Valais, correspondant au Valais germanophone, n'augmente sur la période 2000-2005 que de 2 329 habitants soit 3,04 %. Le Valais francophone (Bas-Valais) gagne pour sa part pas moins de 16 849 résidents soit 8,61 %.

D'autre part la comparaison des recensements de 1990 et 2000 fait apparaître une nette poussée de la langue française, de l'ordre de 5 à 6 % de la population globale, dans les districts de Sion et Sierre, et ce au détriment de la minorité allemande qui y habite (et qui constituait une majorité àSierre jusqu'aux environs de 1920)[90].

Lieux et monuments

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Lechâteau de Valère et lehaut de Cry en arrière-plan.
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De nombreux monuments émaillent le paysage valaisan. Les plus connus sont certainement labasilique de Valère où l'on trouve le plus vieil orgue du monde encore jouable, et l'abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune. Le Valais compte plusieurs châteaux d'importance historique, fréquemment bâtis à des emplacements autrefois stratégiques:château de Tourbillon,château de Saint-Maurice,château de Stockalper,château de la Bâtiaz,château de la Majorie,château de la Porte du Scex, lechâteau Mercier, lechâteau de Villa, le château épiscopal deLoèche-Ville, laTour Tavelli etc. Il faut mentionner également plusieurs églises qui présentent une architecture de qualité, en particulier celles dues à l'architecte Ulrich Ruffiner (vers 1480 - vers 1550) qui a laissé de nombreux édifices entre Sion et lavallée de Conches :église Saint-Théodule à Sion, église deRarogne, église d'Ernen... Dans la vallée de Conches, on rencontre aussi plusieurs belles églises baroques ou baroquisées. L'architecture religieuse contemporaine a aussi donné des édifices intéressants, comme les œuvres de l'architecte genevois Jean-Marie Ellenberger (1913 - 1988) àSierre (église Sainte-Croix) ou àVerbier.

Dans l'architecture civile, deux hospices, situés chacun à l'un des cols menant vers l'Italie, assuraient autrefois le ravitaillement des pèlerins qui se rendaient à Rome et des voyageurs : l'hospice du Grand-Saint-Bernard et l'hospice du Simplon. On rencontre aussi des vestiges romains intéressants, comme l'amphithéâtre de Martigny. Sion est également un « site majeur de la préhistoire européenne »[91]. On peut y voir en particulier les dolmens duPetit-Chasseur, ensemble de grandes sépultures collectives remontant auIIIe millénaire av. J.-C. Lesponts sont aussi un élément important du paysage bâti valaisan. Du fait de son relief montagnard qui oblige à franchir de nombreux obstacles naturels, le canton comporte plusieurs ponts, anciens ou modernes, souvent audacieux, parmi lesquels lepont du Gueuroz qui fut un temps le plus haut pont d'Europe, et lepont du Ganter, sur la route du Simplon.

Visible depuis le Valais central, lastatue du Christ-Roi rappelle la traditioncatholique du canton.

Parmi les musées les plus importants du canton, laFondation Gianadda àMartigny attire de nombreux visiteurs de toute la Suisse et des pays frontaliers. Le canton compte également plusieurs musées, parmi lesquels le musée cantonal des beaux-arts, le musée cantonal d'histoire, lemusée cantonal d'histoire naturelle, lemusée de la vigne et du vin ou encore lemusée des Traditions et des barques du Léman.

Patrimoine naturel

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Végétation et flore

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La vallée du Rhône entourée des Alpes.

Le Valais bénéficie d'une extraordinaire diversité depaysages qui contraste entre les sommets enneigés à plus de 4 000 m et les coteaux secs et les fonds de vallées humides.Les climats particuliers de la vallée du Rhône, la présence de grands espaces sauvages et l'étendue des forêts naturelles se traduisent naturellement par une exceptionnelle richesse de la végétation. En Valais, il est utile de savoir reconnaître les différents étages de végétation, le collinéen, le montagnard, le subalpin, l'alpin et le nival.

  • L'étage collinéen est l'étage des forêts de feuillus. En réalité, la végétation naturelle fait place presque partout aux cultures (vignes). La plaine du Rhône a une végétation naturelle dite alluviale qui est constituée de saules et d'aulnes ainsi que de peupliers.
  • L'étage montagnard est la zone où se développent le hêtre et le sapin pour le Bas-Valais et le pin sylvestre dans la partie la plus sèche du Valais central. On trouve aussi le frêne qui abonde le long des chemins, des haies et desbisses. Certaines cultures, céréales, pommes de terre sont encore possibles ainsi que l'herbe de fauche (dont les modalités de gestion influent sur la biodiversité[92], notammententomologique).
  • L'étage subalpin est la partie qui s'élève jusque vers les derniers arbres et s'arrête dans les rhododendrons ou les genévriers nains. C'est dans cette zone que l'on trouve les forêts sombres de résineux. Dans le Bas-Valais, c'est l'épicéa qui domine, mais ailleurs dans le canton le mélèze l'accompagne, ainsi que l'arolle sur les hauteurs très ensoleillées de la chaîne pennine. C'est dans cet espace que l'on trouve aussi lesmayens (résidence temporaire) avec leurs pâturages.
  • L'étage alpin se trouve au-dessus des forêts. C'est là que se développent les pelouses rases qui sont le reflet des multiples variations de sol et de microclimat. Ces espaces sont impressionnants par leur floraison, leur parfum et leur diversité. C'est dans ces alpages que séjourne le bétail en été. La végétation spécialisée n'est pas influencée par la pâture qui se développe sur les éboulis, les crêtes et les pentes sèches, Dans les roches, on trouve une multitude de plantes qui poussent en touffes et qui sont adaptées aux divers milieux rustiques.
  • L'étage nival s'étend jusqu'aux sommets les plus élevés, on n'y trouve plus que des mousses, des lichens et des algues. Parfois, dans des conditions rares et favorables, comme dans des niches rocheuses et protégées, poussent quelques plantes à fleurs.
Levallon de Réchy, une desréserves naturelles du Valais.

Laflore valaisanne est tellementdiversifiée que l'on ne peut la développer en détail sur cette page. Nous nous bornerons à citer quelquesréserves naturelles avec leurs domaines d'intérêt.

Le canton fut au cours des siècles derniers un terrain de découverte pour beaucoup de scientifiques qui lui rendirent hommage en attribuant à plusieurstaxons l'épithètevallesiacus.

Faune

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Deuxvaches d'Hérens au combat.
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Le Valais est privilégié pour safaune sauvage abondante et facile à observer. Par sa superficie, sa situation géographique et sonclimat, le Valais offre à la faune desbiotopes de qualité. La richesse de la faune valaisanne donne la mesure de la diversité des milieux qui abritent 49 espèces demammifères terrestres et 24 dechauves-souris, près de200 espèces d'oiseaux, 34 dereptiles,batraciens etpoissons, 57 delibellules, enfin, près de 1 400 espèces depapillons et plus de70 espèces desauterelles etcriquets. Ces chiffres augmentent si l'on s'intéresse auxpapillons nocturnes, auxhyménoptères ou auxcoléoptères (environ 4 000 espèces pour le Valais).

UnSaint-Bernard.

Lavache d'Hérens est unevache caractérielle typique du Valais. Les animaux de cette race sont dotés d'un tempérament vif et belliqueux qui se manifeste par un rituel de dominance exacerbé. Les combats auxquels se livrent naturellement les vaches lors de la mise à l'herbe, de lamontée à l'alpage ou lors de la réunion de deux troupeaux en témoignent. Néanmoins, les animaux restent paisibles et calmes le reste de l'année. Cette aptitude est bien sûr à la base de l'organisation des combats de vaches qui ont lieu chaque printemps. Ces manifestations rassemblent plus d'une centaine d'animaux répartis en diverses catégories selon l'âge et le poids. Après maintes joutes, l'une des combattantes est déclarée « Reine » par le jury. De telles manifestations sont également organisées dans laVallée d'Aoste avec les animaux de la racevaldostaine et, depuis quelques années, un combat a lieu annuellement dans la vallée deChamonix. L'aptitude au combat fait partie intégrante du patrimoine génétique de la race et, bien qu'aucune étude d'héritabilité n'ait été entreprise,il ne fait aucun doute que sa transmission est d'ordre héréditaire[réf. nécessaire].

Au cours de l'année 2016, une meute deloup se forme dans la région Augstbord en amont deRarogne. Le canton a longtemps pratiqué une politique hostile au prédateur, en raison des dégâts causés sur les élevages d'ovins[93].

Trouvant son origine dans l'histoire de l'hospice du Grand-Saint-Bernard, leSaint-Bernard est une race de chien très appréciée pour son caractère et son hospitalité. Cette race fut la vedette de différents films parmi lesquelsBeethoven. Un musée est consacré à l'historique de cette race à Martigny.

Notes et références

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Notes

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Références

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Annexes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Documents officiels

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  • Concept cantonal de développement territorial, Sion, Département de l’économie, de l’énergie et du territoire,(lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Livres

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Lois

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  • Constitution du Canton du Valais : 131.232, État du Valais,(lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Loi sur les communes (LCo) : RS 175.1, État du Valais,(lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Loi sur les droits politiques (LcDP) : RS 160.1, État du Valais,(lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

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Liens externes

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