Le canton de Zurich est principalement traversé par laTöss, laThur, laSihl, laLimmat et leRhin. La Töss vient du sud-est du canton, elle rejoint le Rhin vers le nord deBülach après avoir traversé l'est du canton et passé aux alentours deWinterthour. La Thur vient depuis le canton de Saint-Gall par celui de Thurgovie, elle passe dans le nord-est du canton et rejoint le Rhin vers la région deMarthalen. La Sihl part depuis lecanton de Schwytz et arrive dans celui de Zurich par le sud-ouest, elle passe dans tout l'ouest-sud-ouest du canton et se jette dans la Limmat dans la ville de Zurich. La Limmat est un assemblage de plusieurs rivières provenant ducanton de Glaris et de Saint-Gall, elle ne prend ce nom qu'à partir de la sortie dulac de Zurich dans la ville du même nom, elle suit l'actuelle agglomération entre Zurich etBaden, où elle rejoint l'Aar. Le Rhin vient depuis lecanton des Grisons, après avoir traversé plusieurs cantons et lelac de Constance, il entre au nord du canton de Zurich, il avale la totalité des rivières précédemment citées, même celles comme la Limmat qui rejoint l'Aar, qui se jette lui-même dans le Rhin. Tout le canton est sur le bassin versant du Rhin, qui débouche auxPays-Bas dans lamer du Nord.
Le canton de Zurich en 1698, gravure de J.G. Seiler.
L'histoire du canton est parallèle à celle de la ville deZurich. Le canton de Zurich a été en grande partie colonisé par les Romains, qui ont construit l'actuelle ville de Zurich, sous le nom deTuricum. Il était à la frontière de l'Empire romain et des mondes germaniques. Le canton fut dévasté par lesAlamans auVe siècle puis reconstruitsous latutelle de la ville de Zurich[pas clair].
À partir de 1519,Ulrich Zwingli introduisit laRéforme dans le canton et la ville de Zurich, qui furent gouvernés jusqu’à la révolution libérale de1830 par une riche bourgeoisie protestante ; ils se démocratisèrent progressivement dans le courant duXIXe siècle.
Gains de territoires (1409-1496) – jusqu'à aujourd'hui
En1409, les Habsbourg-Autriche remettent en gage la seigneurie de Neu-Regensberg (en allemand :Herrschaft Alt-Regensberg) à Zurich qu'il l'érige en bailliage de Regensberg (Landvogtei Regensberg). Son territoire recouvreBachs,Boppelsen,Buchs,Dielsdorf, Niedersteinmaur (aujourd'hui, partie deSteinmaur), Obersteinmaur (aujourd'hui, partie deSteinmaur),Oberweningen,Otelfingen,Schleinikon etSchöfflisdorf. S'y ajoute la haute juridiction sur les seigneuries deNiederweningen — relevant deConstance — et de Sünikon (aujourd'hui partie deSteinmaur), achetée en1705.
En1434, Beringer von Hohenlandenberg remet la seigneurie d'Andelfingen (Herrschaft Andelfingen) à Zurich, que la ville peut conserver après la restitution du comté de Kibourg à l'Autriche. D'abord bailliage interne, puis unie au bailliage de Kibourg de1465 à1473, la seigneurie devient un bailliage externe en1492. Son territoire recouvre, outreAndelfingen :Dörflingen, Guntalingen (aujourd'hui partie deWaltalingen),Ossingen,Waltalingen. Dès1450, son territoire comprend aussi, au sud de laThur :Thalheim, Dätwil (aujourd'hui partideAdlikon bei Andelfingen), Gütighausen,Dorf, Niederwil, Oberwil, une partie deHenggart etHumlikon. La haute juridiction surDörflingen et surRamsen relève d'abord du landgraviat de Nellenburg, rattaché en 1465 à l'Autriche antérieure ; Zurich l'achète en1770. La haute juridiction s'étend, en outre, àKleinandelfingen et à la seigneurie deFlaach-Volken, qui est dissoute en1780 et intégrée au bailliage d'Andelfingen.
En1458, Rudolf Mötteli vom Rappenstein cède la seigneurie d'Alt-Regensberg (en allemand :Herrschaft Alt-Regensberg) à Zurich qui l'érige en bailliage deRegensdorf (en allemand :Obervogtei Regensdorf). Son territoire recouvre, outreRegensdorf : Oberaffoltern — avecDällikon,Dänikon et Watt — et Unteraffoltern. La basse justice de Watt-Oberdorf appartient à l'abbaye de Wettingen (en allemand :Kloster Wettingen).
En1496, Hanns Gradner vend la seigneurie d'Eglisau (Herrschaft Eglisau) à Zurich qui l'érige en bailliage (Landvogtei Eglisau). Outre Eglisau, son territoire recouvreGlattfelden,Hüntwangen,Rafz,Wasterkingen etWil.
Aujourd’hui, le canton de Zurich est le premier canton de la Confédération par l’importance de sa population.
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Évolution de la population cantonale entre 1850 et 2020[21],[22].
La région dulac de Zurich est essentiellement utilisée comme zone de résidence et de loisirs, jouissant en outre d'un fort potentiel touristique. À l'est,l'Oberland est spécialisé dans lasylviculture et letextile. À l'ouest et au nord,l'Unterland prolonge la grande zone industrielle deZürich et de son agglomération. Le canton est donc principalement voué à l'industrie, concentrant ainsi près de la moitié des sièges sociaux des cent premières entreprises suisses. Les activités agricoles sont néanmoins préservées dans le nord du canton (vignes) et dans lesPréalpes (fruits, céréales, vignes, élevage).
L'allemand est la langue officielle du canton. On compte cependant 4 % d'italophones et quelques milliers de locuteurs duromanche. Toutefois, ce n'est pas l'allemand standard (en allemandHochdeutsch) qui est parlé, mais lezurichois (en zurichoisZüridütsch), un dialecte dusuisse allemand, lequel diffère quelque peu des autresparlers alémaniques helvétiques.
↑Office fédéral de la statistique,Catalogue des établissements pénitentiaires, Berne, Office fédéral de la statistique,, 111 p.(lire en ligne),p. 97 ; 101
↑Louis Mühlemann,Armoiries et drapeaux de la Suisse : recueil officiel des armoiries et drapeaux pour les 700 ans de la Confédération, Lengnau, Bühler,, 159 p.,p. 30
↑Usage des drapeaux, étendards et fanions (Règlement sur les drapeaux) - Règlement 51.340 f,Armée suisse,,p. 56.