Vue du lac de Neuchâtel et du littoral depuis la chaîne jurassienne.
Le canton de Neuchâtel est situé aunord-ouest de laSuisse dans lemassif du Jura. Il comprend une partie basse bordant lelac de Neuchâtel, désignée parle Littoral oule Bas ainsi qu'un plateau plus élevé, situé à environ 1 000 mètres d'altitude, désigné parles Montagnes neuchâteloises oule Haut. La ville deNeuchâtel est située sur le littoral, celles deLa Chaux-de-Fonds et duLocle sont situées dans les Montagnes. Elles jouxtent lafrontière française située sur leDoubs, du nom de larivière qui coupe la vallée en deux.Le Bas s'étend deVaumarcus jusqu'à la limite dulac de Bienne. Plusieurs vallées existent entrele Haut etle Bas. LeVal-de-Travers, situé à l'ouest du canton et leVal-de-Ruz - au centre - en sont les principales.
Les gorges de l'Areuse entre le Val-de-Travers et le Littoral.
La géomorphologie du Jura est de typekarstique, ce qui rend difficile la présence d'un grand nombre de lacs et cours d'eau. Malgré cela, on compte un certain nombre de lacs et de rivières dans le canton.
Lelac de Neuchâtel déjà cité plus haut est le plus grand lac entièrement sur territoire suisse. D'autre part, on peut citer lelac des Taillères situé près deLa Brévine et souvent utilisé en hiver pour le patinage lorsqu'il est gelé. Lelac des Brenets est situé à la frontière entre la Suisse et la France près de l'ancienne commune desBrenets. Le canton compte également deux lacs artificiels formé sur leDoubs par lebarrage du Châtelot : lelac de Moron et lelac de Biaufond.
Les principales rivières du canton sont l'Areuse qui traverse le Val-de-Travers pour se déverser dans le lac de Neuchâtel après avoir emprunté lesgorges de l'Areuse, laSerrière près de Neuchâtel, leSeyon qui traverse le Val-de-Ruz, emprunte lesgorges du Seyon pour se déverser dans le lac de Neuchâtel et finalement le Doubs qui fait la frontière entre la Suisse et la France.
Les vallées des Montagnes comprennent plusieurs hauts-marais, dont le plus important (et le plus visité) est lebois des Lattes auxPonts-de-Martel. Après avoir été exploitées pendant plusieurs siècles (chauffage et tourbe horticole), cestourbières sont désormais protégées depuis 1978. Elles recèlent une faune et une flore particulières comme laVipère péliade ou des plantes carnivores comme lesRossolis (Drosera sp.), des espèces fortement menacées dans le Jura et plus généralement en Suisse.
Le canton de Neuchâtel est également connu pour sespâturages boisés. Ils sont formés d'une mosaïque d'arbres et de prés, utilisés durant l'été pour la pâture du bétail, principalement des vaches mais également pour la production forestière.
Le canton abrite également parmi les dernières populations deGrand Tétras de la chaîne jurassienne.
Plusieurs lignes dechemin de fer traversent le canton, dont la principale est celle dite « du pied du Jura » où passent lesICN reliantGenève ouLausanne àBâle ouZurich /Saint-Gall. Ces trains s'arrêtent àNeuchâtel ; des trains régionaux circulent sur cette même ligne en direction d'Yverdon-les-Bains et de Bienne (liaison ouverte en 1860). Une ligne régionale relie Neuchâtel aux villes du Haut en passant par lagare de Chambrelien (où le train doit rebrousser chemin). Une ligne relie finalement la Chaux-de-Fonds à Bienne. Toutes ces lignes sont exploitées par lesCFF. Une ligne relie également Neuchâtel àBerne, elle est exploitée par la sociétéBLS.
Plusieurs lignes de bus relient les gares à la plupart des communes du canton, exploitées par TransN ouCarPostal. Finalement, un tram relie Neuchâtel àBoudry.
Toutes les villes, ainsi que certains villages, ont par ailleurs leur propre réseau interne de transports par bus ou trolley.
Le canton entretient un réseau dense de routes parmi lesquelles on peut citer l'autoroute A5 traversant le littoral et continuant en direction de Bienne et d'Yverdon-les-Bains et la H20 entre Neuchâtel et la Chaux-de-Fonds puis Le Locle qui emprunte le tunnel sous laVue des Alpes inauguré en 1994.
La navigation sur lelac de Neuchâtel est possible durant toute l'année. Des bateaux relient chaque jour les rives nord et sud du lac et du printemps à l'automne des lignes à vocation touristique permettent quotidiennement des excursions sur les lacs deBienne et deMorat[15]. Après plusieurs années consacrées à sa restauration, le bateau à vapeur et à roues à aubes « Neuchâtel » a été remis en service en avril 2014.
La présence d'hominidés dans la région est attestée dès lepaléolithique moyen, avec la présence denéandertaliens occupant lagrotte de Cotencher et la grotte des Plaints. Entre-3800 et-3500, les terres neuchâteloises sont l'origine de lacivilisation de Cortaillod dont les hommes commençaient à construire des villages, cultiver des céréales et façonner des poteries. Les découvertes archéologiques exceptionnelles faites lors de lacorrection des eaux du Jura (1868-1878) sur le site deLa Tène ont donné au second âge du fer le nom deLa Tène (de-500 à-50) et témoignent que l'endroit devait être un important péage sur la route entre leRhône et leRhin.
Jusqu'à l'an mil, on a peu de matériel concernant la région en particulier. On sait qu'en998 les moines deCluny fondent leprieuré de Bevaix. Ces années voient aussi la création de la ville deNeuchâtel. En1011, première apparition écrite du nom de Neuchâtel dans un acte de donation deRodolphe III de Bourgogne à sa femme Irmengarde. Le territoire cantonal devientvassal des Bourguignons, puis aussi combourgeois avec les cantons alémaniques ou encore sous la coupe duSaint-Empire romain germanique.
En1814, le roi de Prusse reprend officiellement possession de la principauté. Neuchâtel est reçu le (en même temps queGenève) dans laConfédération suisse, avec pleine égalité de droits[18].
Durant un siècle, le futur canton se développe économiquement, avec l'essor de l'horlogerie et la création de nombreuses manufactures textiles (lesindiennes). LaSociété typographique de Neuchâtel édite durant cette période de nombreux livres interdits en France.
Le, la Diète fédérale réunie à Zurich admet la principauté de Neuchâtel dans la Confédération suisse, comme 21e canton. Elle reconnaît au roi de Prusse la qualité de prince de Neuchâtel.
L'acte de réunion proprement dits du canton a été signé ultérieurement, soit le, la signature du Pacte fédéral du entérinant définitivement ces admissions. Dans la tradition, le canton de Neuchâtel reconnaît son adhésion à la Confédération le. Le a été célébré le bicentenaire.
Cette adhésion comme Principauté et canton implique que les dirigeants, dont le gouverneur du canton ainsi que les chefs de l'armée, seront nommés par le roi de Prusse. En revanche, militairement, il sera défendu par la Suisse et il devra se soumettre aux impératifs de celle-ci (envoyer des contingents à sa requête), et les échanges commerciaux seront soumis aux exigences suisses (taxe, douanes, ...), mais le canton devra continuer de payer les émoluments sous forme d'impôts au roi de Prusse.
Ce n'est qu'avec la révolution du que Neuchâtel perd son statut de principauté en échange de celui de république, et s'intègre pleinement à la Suisse moderne. Il rompt les liens avec lamonarchie prussienne qui ne s'en formalise pas, dans les faits en tout cas, car le traité de 1814 n'a pas officiellement été révoqué.
La Chaux-de-Fonds en 1863 lors du Tir fédéral.
En à la suite de l'affaire de Neuchâtel, une tentative de coup d'État monarchiste durant laquelle le roi de Prusse menace de prendre les armes contre Neuchâtel et qui se finit par l'arrestation des putschistes, les dirigeants européens menés par Napoléon III, peu enclins à voir les troupes prussiennes traverser le Rhin, réussissent la médiation qui enlève tout droit sur Neuchâtel au roi de Prusse et accorde définitivement le statut de pays neutre à la Suisse.
À partir du, jour de la proclamation de la république, on peut dire qu'excepté cette affaire neuchâteloise, son histoire se confond avec celle de la Suisse. La réunion du nouveau canton à l'État fédéral est fêtée avec grand bruit lors duTir fédéral de 1863 à La Chaux-de-Fonds.
Lescommunes du canton sont au nombre de 24 depuis 2025. Chacune est administrée par un conseil général (législatif) et un conseil communal (exécutif). Le conseil général est formé théoriquement de 41 personnes mais certaines communes ne parviennent pas à atteindre ce nombre de conseillers. Les conseils communaux sont formés de 5 membres. Les élections communales se déroulent tous les 4 ans, les dernières ont eu lieu le dans vingt-et-une communes. Six communes ont eu des élections tacites en raison du peu de candidats présentés.
Souverain, le peuple exerce ses droits notamment en élisant, pour quatre ans, les 100 députés du Grand Conseil, qui exerce le pouvoir législatif, et les cinq membres du Conseil d'État, qui exerce le pouvoir exécutif[19].
Jusqu'aux élections de 2021, le Grand Conseil comprenait 115 membres élus à la proportionnelle tous les 4 ans. À partir du 18 avril 2021, le nombre de députés a été réduit à 100.
Répartition des sièges au Grand Conseil pour la législature 2025-2029[20]
Parti politiques
Nombre de sièges
Parti libéral-radical (PLR)
30
Parti socialiste neuchâtelois
27
Parti ouvrier et populaire (POP)
8
Les Verts
15
Union démocratique du centre (UDC)
12
Le Centre (LC)
3
Parti Vert 'libéral (VL)
5
Total
100
Répartition des sièges au Grand Conseil pour la législature 2021-2025
Partis politiques
Nombre de sièges
Parti libéral-radical (PLR)
32
Parti socialiste neuchâtelois (PS)
21
Parti ouvrier et populaire (POP)
8
Les Verts
19
Union démocratique du centre (UDC)
8
Le Centre (LC)
4
Parti Vert'liberal (VL)
8
Totaux
100
Répartition des sièges au Grand Conseil pour la législature 2017-2021[21]
Partis politiques
Neuchâtel
Boudry
Val-de-Travers
Val-de-Ruz
Le Locle
La-Chaux-de-Fonds
total Canton
PLR
14
11
3
5
3
7
43 (+8)
PS
11
7
2
3
2
7
32 (-1)
Les Verts
5
4
1
2
1
4
17 (+5)
UDC
0
2
2
1
1
3
9 (-11)
POP
0
0
0
0
2
4
6 (-3)
Verts-libéraux
2
2
0
0
0
0
4 (-1)
PDC
1
0
0
0
0
1
2 (+1)
SolidaritéS
2
0
0
0
0
0
2 (-7)
Total
35
26
8
11
9
26
115
Répartition des sièges au Grand Conseil pour la législature 2013-2017[22]
Il comprend cinq conseillers d'État, élus pour quatre ans.
Il exécute les tâches gouvernementales et dirige l’administration cantonale. Il planifie et coordonne les activités de l’État et, selon la Constitution de 2002, il présente un programme de législature au Grand Conseil[23].
En outre, annuellement, un projet de budget, un compte administratif et de bilan ainsi qu’un rapport sur sa gestion financière et administrative sont présentés au Grand Conseil.
De plus, il se doit de veiller à ce que l’activité de l’administration soit conforme au droit, doit prendre les initiatives assurant le développement du canton, doit veiller par des mesures utiles de la collaboration de l'État avec les autres cantons, communes neuchâteloises, ainsi qu'avec la Confédération. Enfin, le Conseil d'État représente l'État aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de son territoire.
Composition du Conseil d'État pour la législature 2025-2029[24]
Le canton de Neuchâtel dispose d'unepolice cantonale[25]. Profondément réformée en 2009, laPolice neuchâteloise est issue de la fusion des anciennes gendarmerie et police judiciaire.
Deux établissements pénitentiaires se trouvent sur le territoire cantonal et sont gérés par les autorités :
Le canton de Neuchâtel comptait 175 757 habitants au 31 décembre 2020, dont 74,9 % ayant la nationalité suisse[28].
Le tableau et le graphe suivant montrent l'évolution de la population depuis 1850 et par région. Les données jusqu'à 1941 viennent du recensement fédéral de la population[29], les données depuis 1950 viennent du service de statistique du canton[30].
Région
Total canton
Littoral
Montagnes
Val-de-Ruz
Val-de-Travers
1850
22 784
29 014
7 197
11 758
70 753
1860
27 343
36 630
8 561
14 835
87 369
1870
30 613
40 442
8 996
15 374
95 425
1880
34 198
43 178
9 201
16 167
102 744
1888
35 668
46 872
9 064
16 549
108 153
1900
42 633
57 027
9 442
17 177
126 279
1910
47 087
58 233
9 622
18 119
133 061
1920
46 910
57 599
9 719
17 121
131 349
1930
45 934
53 949
8 939
15 502
124 324
1941
47 626
48 471
7 970
13 833
117 900
1950
53 845
51 772
8 203
14 036
127 856
1960
64 446
58 405
8 817
14 507
146 175
1970
80 912
62 935
10 178
14 213
168 238
1980
81 027
55 241
10 807
11 645
158 720
1990
83 528
52 660
12 153
11 981
160 322
1995
86 548
54 005
13 309
12 408
166 270
2000
87 405
52 905
13 981
12 185
166 476
2005
89 279
52 836
14 669
12 196
168 980
2010
91 848
52 804
15 417
11 952
172 021
2015
94 683
54 637
16 579
12 071
177 970
2020
94 921
52 015
17 146
11 675
175 757
Le graphique qui aurait dû être présenté ici ne peut pas être affiché car il utilise l'ancienne extension Graph, désactivée pour des questions de sécurité. Des indications pour créer un nouveau graphique avec la nouvelle extension Chart sont disponiblesici.
Au niveau de l'enseignement secondaire supérieur, le canton comprend trois lycées, des lycées d’enseignement professionnel, des écoles supérieures et écoles de métiers (horlogerie, microtechnique, mécanique, électronique et électrotechnique, arts appliqués (bijouterie, gravure, etc.), du paramédical et du social, du commerce et de l’administration, des métiers de la nature, des métiers du bâtiment, de l’informatique de gestion, du tourisme, de la gestion commerciale, et d'autres domaines. Le canton comprend également des écoles de culture générale[31].
Au niveau des écoles supérieures, l'Université de Neuchâtel offre à plus de 4 000 étudiants des cursus d'étude en lettres et sciences humaines, en sciences, en droit, en sciences économiques et en théologie.
LaHaute école ARC offre sur son site de Neuchâtel des formationsHES en gestion (économie d'entreprise, informatique de gestion et droit économique), en ingénierie, dans le domaine de la santé ainsi qu'en conservation-restauration. La Haute école ARC comporte des instituts orientés vers la recherche appliquée.
Au, le taux de chômage dans le canton de Neuchâtel est de 2,9 %, représentant 2 572 personnes. En comparaison, ce taux est de 2,2 et 3,3 % en Suisse et en Suisse romande respectivement. En, le taux de chômage du canton était supérieur d'un point. La région qui a le taux de chômage le plus bas estcelle du Val-de-Ruz (1,8 %). Larégion Val-de-Travers a quant à elle le taux le plus élevé (3,1 %)[32].
En 2021, le nombre de bénéficiaires de l'aide sociale dans le canton de Neuchâtel représente 6,6 % de la population. Ce taux s'élevait à 7,0 % en 2019 et à 6,8 % en 2020. Parmi les bénéficiaires, 4 652 sont des personnes seules, 3 128 sont des familles monoparentales, 3 005 sont des couples sans enfant, 505 sont des couples avec enfant et 285 sont dans des situations autres. De plus, 41,6 % des bénéficiaires sont des personnes sans emploi (chômeurs inclus), 34 % sont des personnes non actives et 24,5 % sont des personnes actives occupées. Le montant moyen perçu par les bénéficiaires est de 701 francs en 2021 alors qu'il était de 668 francs en 2019[33].
Un média écrit,ArcInfo, couvre le canton de Neuchâtel. Le titre est issu de la réunion en 2018 des quotidiensL’Express etL’Impartial, tous deux édités par la Société Neuchâteloise de Presse, elle-même possession du groupe ESH Médias.
Par ailleurs, une radio régionale,RTN, couvre l'ensemble du canton.Canal Alpha en est la télévision régionale.
En 2005, le canton offrait 83 724 emplois dans 9 257 établissements. En 2009, il comptait 85 400 emplois[34] au dernier trimestre, soit une variation[35] de l'emploi de -2,0 %.
À la fin du trimestre 2010, bien que le secteur tertiaire reste dans le négatif avec -0,6 %, grâce au 2,5 % de reprise du secteur secondaire, le canton atteint un total de reprise positif : +0,6 %.
Au troisième quartile de l'année 2011, la variation de l'emploi est un de meilleurs scores positifs depuis des années : + 3,9 %, avec une augmentation de l'emploi de 6 % pour le secondaire et 2,5 % pour le tertiaire. La fin de l'année 2012 restera stable avec 90 600 emplois offerts, ce qui correspond à une croissance du marché de l'emploi de 3,1 %.
Le secteur primaire représente 3 269 emplois (3,9 %) et 1 113 établissements (12 %). Le secteur secondaire employait 29 154 personnes (34,8 %) dans 1 947 établissements (21 %). Le secteur tertiaire offrait 51 301 postes de travail (61,3 %) dans 6 197 établissements (66,9 %) (Mémento statistique neuchâtelois, 2008).
Le secteur secondaire est fortement lié au secteur de l'horlogerie qui offre plus de 10 % des emplois, et ceci sans compter tous ceux des domaines liés. Environ un tiers des emplois de l'industrie horlogère suisse se trouvent dans le canton[36].
Le canton de Neuchâtel, à l'instar du Jura, de Vaud et Genève, reste un canton attractif pour les travailleurs frontaliers. Pour la seule année 2012 Neuchâtel a vu son effectif de travailleurs frontaliers[37] augmenter de 11,2 % en l'espace de trois semestres. Les travailleurs frontaliers occupent principalement le secteur secondaire de même que le tertiaire.
Selon certains médias[38], la libre circulation des personnes faciliterait la sous-enchère salariale de la part des employeurs : les frontaliers seraient souvent engagés sans CCT et avec un salaire inférieur à celui d'un Suisse.
À Neuchâtel[39], depuis 2009, des postes supplémentaires d'inspecteurs du travail ont été créés dans le but de protéger les droits du travail des frontaliers qui vivent en moyenne avec un salaire de 2 250 CHF mensuel.
Le canton de Neuchâtel a pour emblèmes undrapeau et unblason. Les armoiries de Neuchâtel se blasonnent :Tiercé en pal de sinople, d’argent et de gueules à la croix d’argent au deuxième canton[40].