Lecanon bouddhique est l'ensemble des textes attribués d'une part auBouddha lui-même et d'autre part aux différentesexégèses qui ont complété sa doctrine. Il existe plusieurs éditions de ce canon, qui varie selon les écoles et les pays dans lesquels il est produit.
Lecanon pāli est la collection de textes dubouddhismetheravada conservés en languepāli. Ce canon a été écrit en suivant latradition orale des textes lors du4econcile (Ier siècle de notre ère) auSri Lanka sur des feuilles de palmier. Ce canon est le survivant le plus complet qui nous reste des différents canons primordiaux bouddhiques du nord de l'Inde. Il a été imprimé de façon mécanique dès leXIXe siècle et est maintenant disponible sous forme électronique.
Le canon pāli est divisé en trois parties appeléespiṭaka (corbeille) et l'ensemble du canon est connu sous le nom detipiṭaka (les trois corbeilles) :
Cette partie concerne les règles pour lesangha (les moines et les nonnes) (vinaya). Ces règles sont précédées d'une histoire qui raconte comment le Bouddha est venu à promulguer une telle règle ; suivie par une explication et une analyse. Il y a trois sous-parties auVinayapiṭaka :
La seconde partie est lesuttapiṭaka qui regroupe les enseignements du Bouddha (sutta). Lesuttapiṭaka a cinq sous-parties (appelées nikāya) :
L'abhidhammapiṭaka est une collection de textes de nature philosophique (abhidhamma) qui donne une description systématique du monde. Il comporte sept livres :
Le canon chinoisDazangjing (chinois: 大藏經; pinyin: Dàzàng jīng), rédigé sous le patronage d’empereurs, s’est conservé plus complètement en Corée et au Japon. La collection japonaise,Taisho Shinshu Daizokyo, constitue la base du canon chinois en ligne[1].
La traduction de textes bouddhiques commença enMongolie très tôt, probablement dès leXIVe siècle, mais la compilation d'un canon en tant qu'unité en soi se fit ultérieurement.
Lekanjour imprimé comprend 108 volumes et est une traduction du kanjour tibétain dePékin. Cette édition a été faite entre1628 et1629 sous le règne deLigdan Khan (1604-1634). Cette édition a été révisée sous le règne deKangxi (1662-1723) et préparée pour une impression xylographique.
Il existe deux versions du kanjour mongol ; une version manuscrite conservée àSaint-Pétersbourg et une version imprimée rééditée auXXe siècle enInde parLokesh Chandra. Parallèlement il existe une version imprimée dutanjour mongol.