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Canoë-kayak

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Cet article possède unparonyme, voirCanoë (homonymie).

Canoë-kayak
Description de l'image Canoeing (slalom) pictogram.svg.
Données clés
Fédération internationaleFédération internationale de canoë (FIC)
Sport olympique depuis1936(sport de
démonstration en1924)
Description de cette image, également commentée ci-après
Course en ligne (eau calme).

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Lecanoë-kayak oucanoé-kayak est uneactivité physique deloisir ousportive, pratiquée avec des embarcations propulsées à la pagaie, comme lecanoë, lekayak, leraft ou lapirogue. Cette activité est également désignée par l'expression générique « sports de pagaie ».

Le canoë-kayak se pratique enloisir (tourisme nautique, pratique individuelle, compétitions ou associative) ou encompétition, dans les milieux d'eau calme (étangs), d'eau vive (rivières) et maritime (estuaires,mer). La sécurité implique la maîtrise du bateau, un entraînement technique et physique, l'équipement, l'information préalable des conditions du parcours (météo, état du parcours), l'encadrement… variables selon le type de pratique.

Les pratiquants de ce sport se nomment céistes.

Historique

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Inuit photographié vers 1929 lors de l'expédition Harriman.

Le terme français « canoë-kayak » apparait au milieu duXXe siècle[1]. Formé à partir des motscanoë etkayak, il rassemble plusieurs activités de sport ou loisir réalisées non seulement avec uncanoë ou unkayak, mais plus généralement avec toute embarcation propulsée par despagaies (sports de pagaie), telle que lapirogue et lebateau-dragon, leradeau pneumatique (raft) ou lewave-ski. Le canoë-kayak se distingue ainsi de l'aviron (sport), activité réalisée dans des embarcations propulsées avec desavirons (rames) fixés de chaque côté.

L'intégration en Occident auXXe siècle du canoë, du kayak, du raft et de la pirogue dans une discipline sportive globale, ainsi que la redéfinition linguistique avec l'invention de ce terme composé, ont certainement participé à la réappropriation de ces pratiques ancestrales issues d'autres cultures[2].

Lecanoë est originaire d'Amérique du Nord, où lesAmérindiens s'en servaient commeembarcation de transport ; la propulsion et la direction étant assurées par une pagaie simple. Lekayak nous vient desInuits, en particulier desAléoutes ; utilisé notamment pour la chasse, il était manœuvré à l'aide d'une pagaie simple ou double. La distinction entre canoë et kayak tient donc plus du type de pagaie et de la position d'assise qu'au nombre de ses occupants : il y a des canoës monoplaces et des kayaks à deux, quatre ou dix places par exemple. Cette embarcation à dix places demeure un lourd canot dénomméRabaska auCanada . Il est utilisé par lesautochtones comme moyen de transport de matériel et de déplacements estivale pour les familles.
On trouve d'autres pratiques de la pagaie à travers les temps, les peuples, les régions :pirogues (Afrique, Amériques),va’a (Polynésie),vaka (îles Cook). Les embarcations mues à la pagaie sont parmi les plus anciens moyens de déplacement humains, utilisant les chemins d'eau, bien longtemps avant la roue sur les chemins de terre.Elles sont pratiquées pour divers autres usages : moyen de transport, fêtes traditionnelles, annexes à de plus grandes embarcations, loisirs de promenades, de sport à sensation, de glisse.

Articles détaillés :Canoë,Kayak,Rafting etPirogue.

Les pratiques de canoë-kayak ont beaucoup évolué depuis la fin duXXe siècle, se diversifiant notamment pour les activités de loisir et sport, aidées par l'emploi de nouveaux matériaux et procédés de fabrication dans les embarcations elles-mêmes, mais également dans la pagaie ou les accessoires de sécurité. Initialement en écorce ou en peau tendue sur une armature de bois, canoës et kayaks furent construits en toile tendue sur armature métallique, en bois latté, en métal, et désormais surtout en plastiques et matériaux composites (fibre de verre,carbone,Kevlar). Les embarcations ont pris des formes et équipements propres à de nouvelles pratiques, plus exigeantes (free-style, haute rivière, mer…) ou grand public (embarcations non pontées — c'est-à-dire que le pagayeur est assis dessus et non plus dedans —, avec ou sans autovideur…). La forme actuelle des canoës et kayaks dépend plus de la pratique à laquelle ils sont destinés, et de préférences individuelles, que de leur origine. Ainsi, il est souvent facile de confondre un canoë avec un kayak. Seule la position assise ou à genoux du pagayeur — et la pagaie double ou simple — permet de les différencier aisément.

La pratique de compétition en eau calme débute enAngleterre en1865. LaFrance (1869) et l'Amérique du Nord (1871) suivent. La fédération internationale est créée en1924 ; elle organise les premiers championnats d'Europe en1933 et les championnats du monde en1938. Le programme olympique comprend des courses en eau calme depuis1936.

En eau vive, la première compétition se tient en1939 enAllemagne. La Coupe du monde est créée en1945 et le slalom en eau vive est inclus au programme olympique en1972.Le premier championnat du monde de descente de rivière est couru en 1959 sur laVézère (France).

Technique sportive

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Le canoë-kayak d'eau calme se pratique avec deux types d'embarcations qui obligent le kayakiste ou le céiste à adopter des techniques différentes, même si très souvent les concepts sont les mêmes.

Propulsion en kayak : le kayakiste est assis sur un siège bas au fond du bateau. Ses pieds reposent sur des cales fixes (en loisir) ou réglables, ou une barre communément appelée « cale-pied » ou « barre à pied ». Le kayakiste pagaie alternativement des deux côtés[3], chassant l'eau vers l'arrière. Mais c'est en fait surtout le pagayeur qui se tire vers l'avant sur l'eau où il s'est ancré avec la pagaie, et transmet le mouvement au bateau via son tronc, par contact de ses fesses et poussée de ses pieds. Propulsion et direction sont assurées simultanément. Des actions correctives (coup de pagaie au large, en arrondi) peuvent être nécessaires. Explications techniques en commentaire[4]
Sur les kayaks de course en ligne, le kayakiste a les genoux plus relevés, et ses pieds commandent une barre de gouverne qui traverse le cale-pied, et actionne par des poulies un gouvernail.

Propulsion en canoë : le pagayeur est installé assis sur un siège, un pouf ou un barreau, les genoux au fond du bateau. En compétition, on utilise des calages au niveau des genoux et des hanches. Le mouvement de pagayage est un peu différent du kayak. Notamment, la pagaiesimple (à une pale) n'est (normalement!) utilisée que d'un côté, et il faut donc « redresser » la direction. Ceci est assuré par un 'redressement', soit en faisant gouvernail à l'arrière (débutants, loisir), soit en « col de cygne », ou (« coup en J »[5] (freine moins, pas d'à-coup)[6].En canoë de course en ligne, le céiste a une position dite « en tchèque », un genou au fond du bateau, l'autre en « fente avant », qui permet de produire un effort plus intense.

La difficulté du mouvement, notamment en compétition, et en particulier en canoë/position tchèque, est compliquée par l'instabilité des bateaux, très profilés, combinée à la recherche de performance pour aller le plus vite possible. Le kayakiste ou céiste, en constante situation de précarité, doit gérer l'équilibre. Même les meilleurs au monde ont des pertes d'équilibre, surtout dans les fins de courses avec la fatigue. Voir l'articleCourse en ligne.

Aux techniques de propulsion décrites ci-dessus s'ajoutent d'autres techniques pour agir sur la direction et l'équilibre (« manœuvres »), souvent associées pour réaliser des « figures » de styles, mais aussi pour gérer la navigation (tactiques, sécurité).

Par exemple : la manœuvre de l'« appel » consiste à utiliser une pale de la pagaie qui agit passivement en incidence à l'avant du bateau pour tourner rapidement. L'écart (en canoë) consiste à déplacer le bateau latéralement; lapropulsion circulaire permet de corriger activement la direction ; lesappuis, en suspension ou en poussée, permettent de stabiliser unegîte excessive voire redresser le bateau ; l'esquimautage permet de retourner complètement le bateau chaviré sans sortir du bateau ; l'ancrage permet d'accrocher le bateau dans un virage pour empêcher de déraper ; lachandelle est une figure consistant à soulever l'avant ou l'arrière du bateau, souvent à la faveur d'une vague ; lesoleil est une chandelle aboutissant au pivotement vertical complet du bateau ; lefreestyle comporte de nombreuses figures similaires ausurf. En rivière, unbac consiste à traverser un courant en oblique ; unstop courant consiste à s'arrêter sur le bord ou derrière un caillou en faisant demi-tour ; unereprise de courant consiste, une fois arrêté vers l'amont, à repartir dans le courant ; unelettre à la poste combine une reprise et un stop-courant.

Propulsion, manœuvres et dangers font l'objet de descriptions théoriques[7].

Organisation de l'activité

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Article connexe :Nautisme en France.

Le canoë-kayak recouvre le sport de compétition olympique, des disciplines compétitives non olympiques et les pratiques de loisir et de tourisme libre ou commercial.

LaFédération française de canoë-kayak (FFCK) catégorise les activités de canoë et de kayak en fonction de la nature du milieu aquatique où elles sont pratiquées : eau vive, eau calme, mer.

  • L'eau vive (EV) correspond aux milieux aquatiques de types rivière ou fleuve avec des mouvements d'eau dus à la pente et aux rochers dutorrent, ayant un effet direct plus ou moins fort sur l'embarcation : rapides, marmites, drossages, vagues, tourbillons; les classes officielles de difficulté en EV vont de classe I à VI, niveau extrême possible en conditions rares. À partir de la classe IV, la reconnaissance des passages est nécessaire.
  • L'eau calme permet rapidement d'agir sur la maniabilité de son embarcation en maîtrisant l'éventuel courant faible et le vent : desbarrages peuvent présenter des dangers, ils sont à reconnaître, et souvent nécessitent un portage.
  • Lamer rassemble les activités en océan, mer ou estuaires de fleuves, où les informations sur la météo, les marées et les courants sont nécessaires.

La FFCK et les fédérations européennes proposent une échelle de compétences dans les trois milieux de pratique sous forme dePagaies Couleurs - Euro Paddel Pass -, certifiées dans les écoles françaises de canoë-kayak labellisée. Des manifestations de loisir et des compétitions sont organisées.

Pratiques

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Loisir

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Randonnée nautique

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Le kayak est monoplace ou biplace, le canoë se pratique seul, à deux, voire trois à huit personnes, embarcations privées, d'associations, ou en location. Les formes sont en général polyvalentes volumineuses et assez stables. C'est une pratique touristique ou de loisir vert, surtout estivale ou occasionnelle, sur les rivières calmes, comme les parcours de l'Ardèche, la Dordogne, la Vézère, le Tarn, l'Héraultetc. mais aussi sur les étangs et lacs…

Kayak de mer

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Article détaillé :Kayak de mer.

Cette discipline permet de découvrir les bords de mer (tourisme, raids) ou de réaliser des courses (Merathon,Marathon). Elle se pratique avec des kayaks très longs (cinq mètres en moyenne), souvent munis d'une dérive et quelquefois d'une voile, avec des compartiments fermés par des trappes permettant de recevoir des vivres, tentes, sacs de couchage. Le kayak est immatriculé aux affaires maritimes[8], le kayakiste de mer peut donc pêcher, alors que les kayaks définis comme « engins de plage » ne le permettent pas.

Freestyle

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Article détaillé :Rodéo.
Surf en kayak de rodéo.

En eau vive, lerodéo oufreestyle se pratique avec un kayak ou un canoë monoplace sur desspots (vagues ou rouleaux formés par le courant), on parle alors defreestyle, et le pratiquant utilise les mouvements d’eau et le relief pour effectuer desfigures. Les pratiquants de cette discipline se réunissent souvent sous forme deteam où ils organisent ensemble de nombreux festivals réunissant concerts, spectacle aquatique ainsi qu’aérien.
Les pratiquants dénommés « freestylers » ou « rodéomans » n’hésitent pas à parcourir plusieurs centaines de kilomètres à la recherche duspot parfait. Les plus connus en France sont Hawaï-sur-Rhône, Charnay…

Kayak de rivière

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Kayak de rivière en Nouvelle-Zélande.

La discipline consiste à descendre des rivières dans un kayak ou un canoë, généralement en plastique. Cette activité nécessite à la fois des qualités techniques, physiques et mentales afin de pouvoir être réalisée en toute sécurité. C'est également pour cette raison qu'elle se pratique généralement en équipes organisées.

Wave-ski et Kayak surf

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Articles détaillés :Wave-ski etKayak surf.

Sur une plage à vagues, le wave-ski consiste à enchaîner le plus de figures, à l’instar dufreestyle. Cette discipline est un compromis entresurf et kayak. Le kayakiste est assis sur une planche et les pieds encastrés dans des foot-straps. Le kayak-surf est davantage un bateau — on y entre ; il a généralement la forme d'un « sabot » — qu'une planche.

Compétition

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Les compétitions sont gérées essentiellement par laFédération internationale de canoë (FIC), reconnue par leCIO et l'AGFIS.

Le canoë-kayak est un sport olympique depuis1936 grâce à lacourse en ligne (lavitesse sur 200 m, 500 m et 1 000 m en couloirs de bassin plat, la finale est accessible à travers des courses éliminatoires). Leslalom a été pour la première fois discipline olympique en1972 puis a disparu jusqu’en1992 et lesJeux olympiques deBarcelone (leslalom en bassin d'eau vive ; le parcours de 300 m à 400 m contre la montre comprend des passages de portes qui peuvent entraîner des pénalités en cas de passage incorrect).

Les disciplines non olympiques sont ladescente et plus récemment lefreestyle, lewave-ski et lekayak-polo. La FIC gère la descente de rivière d'eau vive contre la montre, le kayak-polo, le dragon-boat, le marathon, le freestyle, le kayak-surf, lerafting dans certains pays, et le canoë à voile.

Des discussions concernant leva’a (pirogue à balancier duPacifique) sont en cours.

En France, les pratiquants en compétition sont classés par catégories basées sur l'âge.

Ces catégories sont les suivantes :

  • poussin : 9 et 10 ans ;
  • benjamin : 11 et 12 ans ;
  • minime : 13 et 14 ans ;
  • cadet : 15 et 16 ans ;
  • junior : 17 et 18 ans ;
  • senior : 19 à 34 ans ;
  • vétéran : à partir de 35 ans. La catégorie vétéran est organisée par tranches d’âges de cinq années (ex. : 35 à 39 = V1 ; 40 à 44 = V2).

Outre ces catégories d'âge, il existe une catégorie spécifique nommée « handikayak », spécifique aux pratiquants handicapés.

Pratique féminine

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Les épreuves féminines de canoë monoplace slalom et sprint font leur apparition auxJeux Olympiques de Tokyo en 2020[9]. Elles étaient déjà apparues lors des Championnats du Monde2009 et2010.

La justification pour laquelle le canoë était interdit aux femmes était la suivante : "concourir sur un ou les genoux déformerait le bassin et engendrerait des risques pour de futures grossesses"[10].

Course en ligne

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Article détaillé :Course en ligne.

Sur un plan d’eau calme, neuf concurrents répartis en couloirs doivent parcourir une distance donnée afin de franchir en premier la ligne d’arrivée (comme c'est également le cas enaviron (sport)). En compétition, on distingue deux types de distances :

  • la vitesse : 200 ou 500 mètres pour les femmes et 200 ou 1 000 mètres pour les hommes ;
  • le fond : 5 000 mètres pour tous.

Par ailleurs, les embarcations peuvent être monoplaces, biplaces ou quadruples (on parle alors respectivement de K1, K2 ou K4 pour les kayaks et de C1, C2 et C4 pour les canoës).

Slalom

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Article détaillé :Slalom.
Compétition de slalom (Nationale 2).

Sur des eaux turbulentes, les concurrents doivent parcourir une distance d’environ trois cents mètres et négocier dix-huit à vingt-cinq portes dans un minimum de temps. Il y a plusieurs types de portes : les portes vertes qui se franchissent dans le sens du courant, les portes rouges qui se franchissent à contre-courant les porte en « sky » qui sont sur deux piquets. On doit passer entre les portes sans les toucher, dans le sens de la descente pour les vertes, en remontée pour les rouges. Chaque touche donne une pénalité de 2 points, tandis qu'une porte franchie de manière incorrecte (ou qui n'est pas franchie) entraîne 50 points de pénalité. Les pénalités sont ajoutées au temps réalisé qui est converti en points (1 point = 1 seconde). Il existe différents types d’embarcations pour pratiquer le slalom : le kayak monoplace (le kayakiste est assis dans le bateau), le canoë monoplace C1 (le céiste est à genoux dans son embarcation et utilise une pagaie simple à une pale), le canoë biplace C2. D’une manière générale les embarcations des slalomeurs de compétition sont enaramide (ou Kevlar) ou fibre de carbone ou un mélange des deux : les progrès techniques des dernières années ont fait que la conception des bateaux de slalom est sans cesse marquée par l’avènement de nouvelles formes et volumes. Les bateaux actuels mesurent entre 3,5 m et 3,7 m.

Descente

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Article détaillé :Descente.
Course en eau vive.

Sur eau vive moyennement turbulente, le compétiteur doit aller le plus vite possible d’un point à un autre de la rivière (c’est une course contre la montre), il s’agit de bien choisir sa trajectoire en fonction des courants et des obstacles naturels que forment les rochers. Il existe deux types de courses : la descente « course classique » de moins de 30 minutes, et la descente « sprint » d’une distance de 500 m à 1 000 m et d'une durée comprise entre 30 secondes et 2 minutes 30 secondes ; une course sprint se déroule en deux manches, deux fois le même parcours.

Kayak-polo

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Article détaillé :Kayak-polo.

Sur plan d’eau calme, le kayak-polo est un sport collectif qui voit s’opposer deux équipes de cinq joueurs sur des périodes de deux fois dix minutes. C’est un sport spectaculaire où il faut associer aisance en bateau avec adresse au ballon et esprit d’équipe. On peut le comparer à du water-polo mais dans un bateau.

Marathon

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Article détaillé :Marathon.

Le marathon est une course de longue distance sur plan d’eau ou rivière avec la possibilité d’effectuer deux ou trois portages. Les épreuves durent deux ou trois heures voire plus.

Les pirogues (Dragon Boat, Va'A, Waka, Vaka)

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Articles détaillés :Va’a etDragon Boat.

Originaire des îles du Pacifique Sud, c’est une embarcation qui peut comporter jusqu’à huit pagayeurs.Diverses embarcations traditionnelles survivent, avec même des compétitions dont :

  • leVa’a (pirogue polynésienne à balancier) en tête de file pratiqué en France jusqu’à huit pagayeurs par embarcation, mais aussi leWaka (pirogue maorie), leVaka (pirogue des îles Cook) ;
  • Course de dragon boat.
    leDragon Boat (embarcation chinoise, avec un équipage d’une vingtaine de pagayeurs).

Merathon (Ocean Racing)

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Article détaillé :Merathon.

Sur un parcours en mer, le mérathon est une course longue distance en kayak de mer, surf-ski ou en pirogue.

War canoë

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Le Canada est le seul pays au monde à avoir dans sa liste d'embarcations de compétition un canoë de quinze rameurs. Communément appelé « war canoë » il provient des premiers habitants de l'Amérique, les Iroquois par exemple qui se déplaçaient sur les rivières canadiennes pour faire la guerre. Leur bateau était semble-t-il très rapide et semblable au C-15. Bien sûr, aujourd'hui ce dernier est conçu exclusivement pour la course et a subi des refontes majeures pour optimiser sa vitesse.

Le bateau est en fait un grand canoë de quatorze rameurs (sept gauchers, sept droitiers) et d'un barreur debout à l'arrière. Ce dernier s'occupe de la direction, mais occupe aussi le poste de chef de bateau (souvent l'entraîneur). C'est une embarcation rapide considérant son poids, et le bois est encore le matériau le plus répandu et le plus prisé pour ces embarcations.

Les courses dewar canoë sont très impressionnantes en raison de la grosseur des bateaux qui coursent dans les mêmes couloirs que le reste des bateaux.

Kayak extrême

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Les compétitions peuvent consister en des franchissements de portes ou des descentes chronométrées sur des rivières tumultueuses. Elles se déroulent en équipes ou en individuel.

Autres pratiques

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  • Lehandikayak

La positionassise en kayak mono ou biplace permet la pratique à deshandicapés moteurs des membres inférieurs et du dos. Des modèles de kayak stables avec des dossiers et des sièges bien formés existent dans le commerce et en location. Il est assez facile d'adapter le siège avec les matériaux modernes.Les malvoyants profitent des biplaces, des aveugles pratiquent le C2 en eau vive.Des précautions particulières concernent les personnes sensibles au froid.Des moniteurs sont formés par la FFCK pour l'accueil des handicapés (complément handikayak).

  • Kayak neige

Anecdotiques, des équipements ont été construits à partir d'une paire de ski, de raquettes à neige, avec pagaies modifiées, pour glisser sur la neige, voire faire des randonnées.

  • Canoë béton : anecdotique aussi, mais il existe des challenges de canoë construits en béton.

Matériels

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Les bateaux utilisés en loisir et tourisme sont essentiellement le canoë, le kayak et le raft, en matériaux rigides, tendus sur ossature (les pliants) ou gonflables. Les bateaux sont ouverts avec un espacé interne fermé faisant flottabilité, et des sièges ou fixation moulées.Les bateaux de compétition recourent aux résines synthétiques armés de tissus de verre ou de carbone/kevlar, plus légers, avec des formes plus fines mais moins robustes.Les pagaies sont en bois, en résine/fibres, ou en polyéthylène selon l'usage.S'ajoutent divers accessoires, dont legilet de sécurité (flottabilité 30 à 70 N – 3 à 7 kgf), lecasque (pour la rivière, le K-polo), la jupe (ou jupette) pour fermer l'hiloire (trou d'homme) (pour la rivière, la mer, le K-polo) ; des vêtements isothermes (en rivière et mer : par exemple combinaisons néoprène similaire àcelles de plongée, bottillons…)

Sécurité

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Outre les aspects spécifiques (notamment en mer), quelques précautions générales pour naviguer en eau calme : le port dugilet de sécurité (selon les normes en vigueur[11]) et autres équipements adaptés à sa taille, le port – si nécessaire – delunettes de soleil contre la réverbération de l'eau, et autres protections de la peau et de la tête (crème solaire, couvre-chef), notamment en randonnée et en mer.

Ladifficulté d'une rivière (à naviguer en CK) est appréciée sur une échelle de « classe » I à VI partiellement subjective en fonction des obstacles (vagues, rochers, branches), de la vitesse et du débit du courant (pente), de la notion d'engagement[12]… La classe I correspond à un plan d'eau ou quasi sans courant, tandis que la classe VI correspond à des passages torrentueux très difficiles voire réputés infranchissables ou très exposés. On désigne en chiffre romain la difficulté globale du parcours, complétée de chiffre(s) arabe (par ex III-4, ou III(4,5+) correspondra à une classe III sur l'ensemble du parcours, avec un ou plusieurs passages en classe 4 voire un passage en classe 5/6).Cette classification est similaire à celle utilisée par desnageurs en eau-vives, mais ne s'applique pas aux difficultés de la navigation en mer.

Notes et références

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  1. DictionnaireLe Grand Robert, 2001. Prononcé[kancekajak]
  2. Voir Jacques Gleyse, « Colonisation ou métissage dans les pratiques corporelles : le « texmex » ou le « hamburger » ? »,Corps et culture,no 6/7, 2004.consulter en ligne et Gérard Richez et Josy Richez Battesti, « Les composantes patrimoniales du canoë récréatif au Canada »,Norois,no 199, 2006.consulter en ligne
  3. Une main est fixe sur le manche, l'autre coulisse d'un tiers de tour à chaque coup de pagaie dans un sens puis dans l'autre
  4. La force de traction du kayak contrairement à ce que l'on peut croire n'est pas créée par les bras qui sont en fait accessoires au mouvement. Toute la force vient de deux axes très efficaces du corps humain, soit les jambes et le tronc. Rapidement, le mouvement peut être disséqué en trois parties. Le « catch » qui consiste à entrer une palme de la pagaie dans l'eau avec vigueur et avec le bon angle pour permettre une bonne prise dans l'eau. Ensuite vient le « bloc » qui consiste à bloquer ses bras, durcir son tronc et à l'aide de sa jambe du côté de la palme utilisé amorcer une traction en poussant sur la barre. L'effet escompté est de pousser la hanche qui fera tourner le tronc. Cela avec la synergie du bloc des bras permettra à la pagaie de tirer de l'eau. L'image que les entraîneurs utilisent pour décrire le mouvement est que la pagaie doit entrer à chaque coup dans un bloc de béton fendu pour y laisser passer la pagaie. Celui-ci ne bougera pas, c'est le kayak qui va avancer avec l'aide de la traction du tronc et de la hanche. Finalement, le mouvement est finalisé par la « sortie » qui consiste à relever le coude à la fin du mouvement de jambe pour préparer l'autre coup.
  5. le poignet se tord pour que la face arrière de la pale se retrouve à l'extérieur
  6. Le mouvement est amorcé par la hanche du côté de la pagaie (on ne pagaie que d'un côté en canoë) qui avance au maximum vers l'avant. Le but est d'aller chercher le plus de distance possible vers l'avant. Ensuite, le canoéiste laisse tomber son poids dans l'eau. Au moment où la pagaie est complètement immergée, il se relève. Par le fait même il tirera son bateau à l'aide de cet appui dans l'eau. Dès que ce mouvement s'amorce, il commence déjà à prévoir le prochain en propulsant à nouveau sa hanche vers l'avant. La direction est assurée par des coups plus au large ou un effet de gouvernail par levier au moyen du coup de poignet à la fin du coup (« coup en J » ou « courant J »).
  7. Topo théorique sur le Kayaks -STAPSde Franche-Compté
  8. [1]
  9. « Le canoë veut s'ouvrir aux femmes à partir des JO 2020 »,Eurosport,‎(lire en ligne, consulté le)
  10. « Edition du soir Ouest France », surwww.ouest-france.fr(consulté le)
  11. normes en vigueur / CK rhone alpes
  12. Difficulté des rivières en Canoe-Kayak

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Disciplines ducanoë-kayak
Eau Calme
Eau Vive
Mer
Multi-milieux
v ·m
Liste des médaillés
v ·m
Jeux olympiques d'été actuels
Jeux olympiques d'hiver actuels
Disciplines olympiques additionnelles
Ancienssports olympiques
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