Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Canicule

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirCanicule (homonymie).

Page d’aide sur les redirections

« Vague de chaleur » redirige ici. Pour les autres significations, voirVague de chaleur (homonymie).

Carte des anomalies de température par rapport à la normale (moyenne19712000) lors de l'été 2003 en Europe.

Unecanicule ouvague de chaleur est un phénomènemétéorologique detempératures de l'air anormalement élevées, diurnes et nocturnes, se prolongeant de quelques jours à quelques semaines, dans une zone relativement étendue[1],[2]. Elle survient avec un réchauffement très important de l'air, ou avec une invasion d'air très chaud (exemple enEurope : lesirocco en provenance duSahara), qui provoque notamment une baisse significative de l'amplitude thermique entre le jour et lanuit, la chaleur s'accumulant plus vite qu'elle ne s'évacue parconvection ourayonnement.

En standard, une vague de chaleur est qualifiée de canicule si elle égale ou dépasse certains seuils en intensité et en durée (par exemple au moins72 heures, soit3 jours, de suite). Elle peut être accompagnée d'un niveau d'humidité élevé, ce qui accroît lasensation de chaleur. Elle favorise aussi lapollution de l'air en augmentant le taux departicules en suspension, le risque d'incendie de forêt et la présence d'ozone troposphérique et d'oxydes d'azote, sources depollution photochimique secondaire, éventuellement exacerbée enville à cause desîlots de chaleur urbains[3].

Animation montrant sur la carte du monde que depuis le début duXXe siècle les canicules sont de plus en plus fréquentes et plus intenses.

Cent seizescientifiques ont conclu, dans une étude publiée par l'Union américaine de géophysique, que la canicule de 2016 (la plus chaude jamais enregistrée jusqu'alors) a« uniquement été rendue possible par un important réchauffement anthropique » [= résultant de l'intervention humaine]« à l'échelle d'un siècle »[4].

Les vagues de chaleur sont l'un des marqueurs les plus visibles duréchauffement climatique.En France au début desannées 2020, elles sont devenues cinq fois plus fréquentes qu'avant 1989, et leur précocité, leur intensité et leur durée tendent à s'aggraver. Leministère de l'Écologie invite à se préparer à une augmentation de4 °C (en moyenne) en2100, et le scénario pessimiste deMétéo-France prévoit qu'elles seront cinq fois plus longues quecelle de 2003[Passage à internationaliser].

Maxima et minima quotients durant la vague de chaleur qui a touchéAdélaïde en 2008, atteignant les40 °C à l'ombre le jour. Une canicule avecsurmortalité avait déjà touché le pays quatre ans auparavant[5].

Étymologie

[modifier |modifier le code]

Lesubstantifféminin[6],[7],[8],[9],[10] « canicule » (prononcé :[kanikyl][7]) est unemprunt[6],[7],[10] aulatincanicula[6],[7],[9], substantif féminin[11],diminutif decanis (« chien »)[7] signifiant proprement[7] « petite chienne »[6],[9]. Ce terme est employé depuis le romainVarron[10], en traduisant legrec ancienκύων /kúôn, « chien », désignant la même étoile,Sirius ou le chien d'Orion, pour nommer Canicula l'étoile particulièrement brillante de cetteconstellation duGrand Chien. Déjà enÉgypte antique, la déesseSopdet, personnification de l'étoile Sirius, était accompagnée d'unechienne. Souvent Sirius était simplement représentée par cet animal. Lelever héliaque de Sirius, période où l'étoile Sirius se lève en même temps que le Soleil et est donc visible à l'aube, marquait le nouvel an égyptien et le début de lacrue du Nil vers le 19 juillet, à la période la plus chaude de l'année[12]. Au niveau du45e parallèle de l'hémisphère nord, enEurope donc, et lors de la période du au, cette étoile très lumineuse se lève en même temps que leSoleil[13] : ce constat avait laissé penser aux anciens qu'il existait un lien entre l'apparition de cette étoile et les grandes chaleurs météorologiques. AinsiPline l'Ancien écrivait :« Quant à la Canicule, qui ignore que, se levant, elle allume l'ardeur du soleil ? Les effets de cet astre sont les plus puissants sur la terre : les mers bouillonnent (XVIII, 68) à son lever, les vins fermentent dans les celliers, les eaux stagnantes s'agitent[14]. »

Éléments de définition

[modifier |modifier le code]

En tant qu'« accident météorologique », les canicules résultent d'unblocage au sens météorologique du terme de la circulation atmosphérique d'altitude. Les météorologistes distinguent le blocage de typeanticyclone de blocage et le « bloc Oméga ». Dans les deux cas unanticyclone stationnaire coupé du flux zonal d'ouest par une puissante advection d'air très chaud et très sec remontant duSahara et duMaghreb est en cause. De telles conditions, si elles se produisent en plein été seront favorables à une canicule (et éventuellement à unesécheresse et alors des risques de feux).

La définition de la canicule est relative auclimat de la région considérée (enAfrique ou enScandinavie elle s'évaluera selon des critères différents), ce qui a empêché la création d'une définition universelle très précise : l'OMM la définit comme« réchauffement important de l’air, ou invasion d’air très chaud sur un vaste territoire » ; durant généralement« de quelques jours à quelques semaines »[1]. Lors des grandes canicules, lacolonne atmosphérique est réchauffée jusqu'au sommet de latropopause alors que la pollution reste plutôt confinée dans les basses couches de latroposphère. En 2003 un excès important d'ozone était cependant mesuré jusqu'à 6 km d'altitude enFrance[15].

La température de l'air n'est pas le seul critère, car modulé par l’hygrométrie et le déplacement d'air pour donner la température ressentie (de jour et de nuit)[note 1], de l'indice de chaleur, de l'indice humidex ou de l'indice detempérature au thermomètre-globe mouillé peut aider dans cette détermination.

Unindice universel a été mis au point dans les années 2010, prenant en compte à la fois la durée et l'amplitude des vagues de chaleur, qui a par exemple montré que la vague de chaleur de1972 enFinlande a eu une étendue et une ampleur spatiales comparables àcelle de 2003 en Europe (mais moins médiatisée car ayant touché des zones moins habitées)[16].

Dans certaines régions sahariennes par exemple, de fortes chaleurs, associées à des anticyclones persistants, peuvent durer de longuessemaines, voire desmois.

Belgique

[modifier |modifier le code]

EnBelgique, on parle de vague de chaleur climatique lorsque la température maximale du jour est égale ou supérieure à25,0 °C pendant au moins cinq jours consécutifs, dont trois jours supérieurs à30,0 °C. Elle prend fin la première journée où la température maximale passe sous les25,0 °C[17].

Canada

[modifier |modifier le code]

LeService météorologique du Canada considère qu'il y a canicule lorsqu'il fait30 °C ou plus pendant au moins trois jours de suite et que la température diminue peu pendant la nuit[18]. Cependant, le motcanicule n'est pas utilisé dans ses alertes météorologiques[19]. Le Service émet plutôt unAvertissement de chaleur qui a une définition spécifique adaptée à chaque province du Canada[20].

France

[modifier |modifier le code]
Enseigne de pharmacie affichant40 °C le1er juillet 2015 àSaint-Rémy-lès-Chevreuse.

Chaque région ayant ses caractéristiques propres, la définition de canicule n'est pas la même du Nord au Sud ni de l'Est à l'Ouest. Par exemple, pour laFrance métropolitaine :

Ces seuils sont réévalués presque annuellement parMétéo-France en partenariat avec l'Institut de veille sanitaire (InVS). En2019 en France, pour la première fois depuis que la météo existe, le seuil de45 °C a été franchi lors de lacanicule de fin juin-début juillet 2019 ; le record absolu a été enregistré àVérargues dans l'Hérault avec46 °C[23].

Suisse

[modifier |modifier le code]

EnSuisse, on parle de canicule quand les températures ne descendent pas en dessous de30 à35 °C (selon les régions) en journée et de20 à25 °C (selon les régions) pendant la nuit. Cependant, l'avis de canicule n'est émis qu'en fonction de la température quotidienne moyenne, calculée comme la moyenne des températures mesurées entre minuit et minuit (jour civil). Un avis de degré 2 est ainsi émis si la température moyenne dépasse25 °C pendant un ou deux jours. L'avis est de degré 3 si elle dépasse25 °C pendant trois jours au minimum. Il est de degré 4 si elle dépasse27 °C pendant au moins trois jours[24].

Histoire

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Calendrier de l'Égypte antique.
Temps de canicule, une lithographie deGrandville issue de l'ouvrageLes métamorphoses du jour. 1829.

Il y a trois millénaires,Sirius se levait avec le Soleil (lever héliaque de Sirius) au début de juillet. EnÉgypte antique, ce phénomène marquait le début de la saison de lacrue duNil et permettait de fixer lecalendrier annuel. Dans laRome antique, le début de la Canicule était célébré par la fête deNeptunalia (le). La Canicule s'achevait par la fête deVolcanalia[25], le 23 août.Il arrive que des étés caniculaires aient lieu plusieurs années de suite. Certains épisodes remarqués correspondent à trois années consécutives1383-1385, ou quatre comme en1331-1334 et1778-1781, ou sept comme en1757-1763 et même vingt comme en1718-1737[réf. nécessaire].

Conséquences

[modifier |modifier le code]

Conséquences sur la santé

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Pathologie liée à la chaleur.

Dans de nombreux pays, notammenten voie de développement, les canicules ont des effets collatéraux négatifs pour lasanté (maladies,famines et nombreuxmorts). Elles peuvent en effet :

Géographie des effets sanitaires de la canicule

[modifier |modifier le code]
  • Les zoneslittorales sont moins touchées (sauf sur le littoral méditerranéen en France).
  • De manière générale, lesîlots de chaleur urbains et lapollution de l'air qui leur est généralement liée exacerbent les effets locaux d'une canicule.
  • Les villes sont globalement plus touchées, à proportion de leur taille, phénomène remarqué pour la première fois à la fin duXVIIIe siècle, selon W.B Meyer[26]. Ainsi« En 1987,Athènes a enregistré unesurmortalité de 96,5 %, mais celle-ci n'a pas dépassé une moyenne de 32,5 % dans les autres villes de plus de 10 000 habitants, pour tomber à 26,8 % dans les plus petites villes et dans les campagnes[27] (...) En 1980, le nombre des morts en excès a surpassé la normale de 57 % àSaint-Louis et de 64 % àKansas City, mais d'à peine 10 % dans le reste duMissouri, essentiellement rural[28]. De même, alors que la vague de chaleur de l'été 1995 a entraîné une surmortalité de 11,2 % sur l'ensemble de l'Angleterre et duPays de Galles, le taux a atteint 23,0 % dans leGrand Londres[29]. »

Personnes particulièrement vulnérables aux canicules

[modifier |modifier le code]
  • De manière générale les bébés et lespersonnes âgées sont plus sensibles à ladéshydratation.
  • Dans les villes, les femmes âgées seules et isolées et les communautés pauvres sont les plus touchées par lasurmortalité. Lors d'une canicule d'une semaine survenue àChicago (29 juillet – 6 août 1999), les personnes seules (qui sont souvent aussipauvres et vivant dans un habitatprécaire) ont vu leur risque de décès multiplié par plus de huit[30] ;
  • Lesmalades mentaux ont environ 30 % et dans certains contextes jusqu'à 200 % de risque supplémentaire de décès lors d'une vague de chaleur[31], en partie à cause desmédicaments, mais aussi (puisque cette vulnérabilité était déjà démontrée vers 1950, avant la généralisation despsychotropes) pour d'autres raisons : ces personnes ont aussi fréquemment moins conscience dudanger ou y répondent par des comportements inappropriés. Ainsi dans leWisconsin en 1995[32], puis à Chicago en 1999[33], près de 50% des moins de 65 ans déclarés morts des suites de la canicule souffraient de troubles mentaux (dépression compris).
  • la prise decocaïne en période de canicule semble aussi aggraver le risque de décès paroverdose : + 33 % quand la température dépasse31,1 °C, effet non constaté pour lesopiacés[34].
  • l'alcoolisme est aussi un facteur de risque ; il aurait par exemple multiplié le risque par quinze auMissouri en 1995 (notamment parce qu'il perturbe l'hormone antidiurétique ce qui aggrave le risque de déshydratation et parce qu'il induit des réponses inappropriées à la chaleur), mais une étude n'a pas montré de lien entre quantité d'alcool ingérée et incidence des coups de chaleur[35] ce qui plaide pour un rôle à élargir au statut social plus vulnérable associé à la prise excessive d'alcool.

Suicides

[modifier |modifier le code]

Dans certains contextes (grandes villes et capitales notamment), les températures très supérieures à la température attendue (généralement associées à des pics depollution de l'air)[36],[37] affectent négativement lasanté mentale. On a montré au Japon que le nombre de blessures volontaires augmente ces jours là[38] ; et que dans les grandes villes américaines et du Mexique le taux de suicide augmente quand il fait très chaud[39]. Une étude publiée en2022, basée sur lessuicides survenus àBruxelles du au confirme ce fait pour l'Europe :« le risque cumulé de mortalité par suicide était presque deux fois plus élevé » dans la capitale belge (climat tempéré) dans les 0 à 6 jours suivant une chaleur modérée et extrême (par rapport à la température médiane de la période). Les auteurs notent qu'aucune association statistiquement significative n'a été constatée pour les jours où les températures étaient au contraire anormalement froides[40]. C'est une donnée à prendre en compte dans les stratégies d'adaptation au changement climatique, soulignent les auteurs de l'étude[40].

Surmortalité

[modifier |modifier le code]

L'été caniculaire de 2003 a surtout eu des effets urbains, entraînant une surmortalité de 15 000 personnes en France, soit un accroissement de la mortalité de plus de 30 % (la mortalité moyenne en France étant de 1 400 décès par jour[41]). L'impréparation du pays et la désorganisation du mois d'août ont transformé cet événement climatique exceptionnel en catastrophe sanitaire majeure[42]. La canicule de 2003 en France a montré comment les conséquences d'une vague de chaleur résultent de l'imbrication de causes naturelles et de facteurs sociopolitiques. Alors que les conséquences sanitaires d'une vague de chaleur étaient connues et décrites dans la littérature scientifique avant 2003, peu de mesures préventives étaient prévues, et l'impact des épisodes précédents sur la mortalité (par exemple 1976) était passé inaperçu. Jusqu'en 2003, les vagues de chaleur constituaient un risque sanitaire faisant l'objet d'une atténuation sociale dans le contexte français, ce qui explique en partie le nombre élevé de victimes[43]. Au total, on estime en 2003 à 70 000 le nombre de décès supplémentaires dus à cet événement en Europe[44].

Il existe des causesiatrogènes (induites par la prise de certains médicaments, tels que lesneuroleptiques qui inhibent la fonction thermorégulatrice ou lesanticholinergique dont plusieursantiparkinsoniens et diversanxiolytiques majeurs tels que l'atropine, labelladone, lesantidépresseurs tricycliques et lesantihistaminiques). Les patients prenant ces médicaments voient leur risque de mourir tripler, d'uncoup de chaleur ou de leur pathologie déstabilisée par la chaleur[45],[46].

À cause duréchauffement climatique, les prospectivistes et les récents rapports duGIEC considèrent que le phénomène risque d'empirer. En France, la surmortalité causé par les vagues de chaleur est entièrement compensée par la sous-mortalité lors des vagues de froid, même avec le pire scénario climatique possible[47].

Conséquences sur l'environnement

[modifier |modifier le code]
Bougies s'affaissant sous l'effet d'une canicule record : 46,4 °C àMelbourne le 7 février 2009.
RivièreSchwarza (Allemagne) privée d'eau lors de la canicule de 2015.

Les situations caniculaires,anticycloniques avec fortensoleillement etirradiation UV associée sont sources depollution photochimique[48] qui affecte aussi lesanimaux et lesécosystèmes. Unvent horizontal faible, voire inexistant, et une stabilité de l'air exceptionnelle limitent les échanges verticaux avec l'extérieur et la dispersion despolluants. Des polluants tel que l'ozone et lesNOx augmentent et stagnent alors, ainsi que lesparticules et les composés chimiques secondaires, ensemble responsables de pics de pollution[15].

Lessécheresses qui accompagnent souvent la canicule peuvent être catastrophiques car l'air présent en altitude y reste longtemps chaud et sec et elles favorisent les incendies de forêt, de brousse et même urbains. Les feux de biomasse aggravent considérablement la pollution de l'air ainsi durant plusieurs jours parfois que les grandsfeux d'artifice. Le stress thermique et hydrique tue de nombreusesplantes et affaiblit lesarbres.

La ressource en eau est souvent déjà au plus bas, et encore sur-sollicitée par l'agriculture, l'arrosage, des besoins d'eau de refroidissement industriel (pour lescentrales nucléaires notamment, qui ont durant cette période plus de difficulté à refroidir leur réacteurs ou certainespiscines de stockage) ou pour les besoins vitaux. Les polluants se concentrent alors dans les eaux de surface et de nappes superficielles dont la qualité se dégrade. Les eaux plus chaudes et plus stagnantes, où les poissons meurent, sont favorables aux pullulation rapides demicrobespathogènes (et demoustiques vecteurs de maladie) à certainsblooms algaux et à la production deméthane. Diverscours d'eau etzones humides peuvent s'assécher, privant lafaune d'eau. Les pluies d'orages, qui marquent souvent la fin d'une canicule, tombent sur une terre déshydratée qui les absorbe mal et est rendue plus vulnérable à larégression et dégradation des sols.Matières organiques, et le cas échéantsengrais et résidus depesticides sont alors facilement emportés dans les cours d'eau et vers lamer.

Conséquences sur les animaux domestiques

[modifier |modifier le code]

Pour lechien, une respiration accélérée (qui halète), le poil humide, la langue qui pend ou même des vomissement pour certains sont des signes qu'il y a une trop forte exposition à la chaleur. Pour réguler sa température corporelle, le chien utilise principalement salangue afin d'évacuer la chaleur tout en inspirant de l'air frais, mais aussi lescoussinets où se trouvent sesglandes sudoripares, mais cependant, cette surface des coussinets est trop petite pour être suffisante en cas de forte chaleur, et latruffe qui est aussi une zone dénuée defourrure. Il est recommandé de le placer dans la pièce la plus fraîche de l'habitation, avec de l'eau, et de le promener le matin avanth, et le soir après18 h. En période de forte chaleur, lebitume devient très chaud et le chien risque de se brûler les coussinets. Il faut également limiter les efforts du chien et éviter les transports en voiture et ne jamais le laisser seul dans l'habitacle de la voiture. Lechat tolère mieux la chaleur que le chien, et se rafraîchit instinctivement. Toutefois le chat doit disposer d'un coin d'ombre et d'eau à proximité s'il se trouve à l'extérieur[49],[50],[51].

Conséquences énergétiques et économiques

[modifier |modifier le code]
En période de canicule, cet aviateur travaillant à la pulvérisation depesticides contre lesmoustiques à partir d'une base militaire américaine a du mal à supporter son masque et sa tenue de protection.

La canicule induit dans les pays riches une surconsommationélectrique aux heures de pointe et parfois la nuit en raison de l'usage croissant et intensif desclimatiseurs. Ceci déséquilibre l'offre et la demande enénergie, au moment où la productionhydro-électrique et nucléaire estivales sont faibles ; quand les centrales nucléaires situées en bordure defleuve ont des difficultés à se refroidir[52],[53] et posent des problèmes de réchauffement des cours d'eau[54].

Après trois jours de forte chaleur, les températures nocturnes montent. La masse thermique des bâtiments augmente alors aussi, de même que la température de l'air urbain (qui est en outre aussi réchauffé par les climatiseurs). Ces derniers fonctionnent plus longtemps et consomment plus d'électricité. Ceci perturbe les schémas d'approvisionnements en électricité. Un tel appel d'électricité a lors de la canicule de 2006 touché l'Amérique du Nord, surchargé leréseau et sestransformateurs, privant ainsi des milliers de foyers et d'entreprises d'électricité (et de climatisation), enCalifornie principalement. À Los Angeles, des milliers de gens sont restés sans électricité cinq jours durant[55]. Dans le sud-estaustralien en 2009, plus d'un demi-million de personnes n'avaient plus d'électricité (en pleine canicule).

Lasurmorbidité et lasurmortalité induites par la chaleur ont aussi un coût humain et financier, pour lesystème de santé et la société.

Enfin, laproductivité autravail diminue aussi avec la chaleur (démontré par une étude dans43 pays[56]) et la santé des salariés en pâtit. Les capacités des entreprises sont affectées par dessupply chains limitée, les infrastructures énergétiques et de transport dégradées (par ex. fonte d'enrobé sur les routes et tarmacs, élongation desrails impliquant de faire ralentir lestrains…), le manque d'eau, etc.). En France, l'État dédommage ensuite régulièrement les acteurs économiques, notamment pour une partie des préjudices subis en raison de températures trop élevées, en classifiant la situation comme « catastrophe naturelle ». À titre d'exemple la canicule de juin 2015 (bien moindre que celle de 2003), étendue sur67départements (placés en vigilance orange-canicule) a eu un coût évalué à plus de 10 milliards d' [57].

Une exception correspond auxmillésimesviticoles exceptionnels qui coïncident souvent avec une canicule, lavigne supportant bien les très fortes chaleurs grâce à sonenracinement très profond.

Prospective et modélisation

[modifier |modifier le code]
Écart de températures en Europe par rapport à la normale lors de lacanicule de 2003.

On cherche à mieuxmodéliser, aux différentes échelles spatiotemporelles (continentales, régionales ou locales) la production et le déplacement desmasses d'air chaud, des panaches de feux debiomasse, et la modification des régimes photochimiques. Ces modèles sont en outre à mettre à jour au vu de l'évolution du climat, des températures nocturne, de ladestruction de la couche d'ozone, de diverses pollutions de l'air (Diesel,avion,navire en croissance…) et d'éventuels nouveaux polluants oucatalyseurs photochimiques introduits dans l'atmosphère. On espère des modélisations plus précise et rapides, dont pour« pouvoir appliquer des politiques de limitations des émissions anthropiques au bon moment et au bon endroit »[15].

Des études récentes ont montré que des vagues de chaleur estivales comme celles de 2003 ne pourraient avoir lieu sans avoir été préparées par des anomalies importants en termes desécheresse des sols (sécheresse qui limite les possibilités d'évapotranspiration des paysages exposés au soleil)[58],[59],[60],[61],[62]. D'autres interactions entre les composantes climatiques régionales peuvent également influencer les températures des vagues de chaleur, dont lesaérosols de poussière comme cela fut observé en2006[63].

En France les modélisations de2012[64] de Météo-France etParis (scénario tendanciel, c'est-à-dire « moyennement pessimiste » concernant les émissions mondiales degaz à effet de serre) confirment que le nombre et la gravité des canicules devraient augmenter d'ici 2100 (de2 à °C d'ici à la fin du siècle par rapport à la moyenne 1971-2006), surtout en juillet-août (3,5 à °C de plus que la normale), avec environ 12 fois plus de jours de canicules dans l'année[65].

L'ozone est un polluant-clé notamment induit par les précurseurs de l'ozone abondants dans les émissions de moteurs, chaudières, incinérateurs et feux de biomasse. La production d'ozone peine encore être modélisée, mais les corrélations entre précurseurs de l'ozone urbain et périurbain et les conditions météorologiques font depuis 20 ans l'objet de nombreuses études[66],[67],[68]. Pour des raisons encore mal comprises les modèles sous-estiment encore la présence d'ozone en altitude (mesurée par des avions de ligne équipés de capteurs, pour la base de données MOZAIC)[15].

De nouvelles modélisations et projections régionales du climat faite pour la période2021-2040 concluent à une probabilité accrue de vagues de chaleur (plus fréquentes et/ou géographiquement plus importantes en Europe que celle de 2010 enRussie)[16], en raison d'une influence anthropique qui tend à encore augmenter[69],[70],[71],[72],[73],[74].

La situation pourrait ensuite encore nettement empirer, dont en France[75],[76] avec des étés très chauds associés à de fortes vagues de chaleur et à des records de températures : dans les années 2070, une modélisation scientifique prévoit une méga-canicule aussi sévère que celle de 2003 (mais par rapport à son climat contemporain)[76]. Les fins deprintemps très chauds et secs pourront amplifier le caractère extrême de canicules en raison du manque d'évapotranspiration[76]. En 2100, l'augmentation des maxima de température estivale pourrait varier entre +°C et près de13 °C dans les cinqrégions étudiées en France (par rapport aux maxima historiques)[76]. Ces projections (jusqu'à plus de50 °C en France en été) sont« comparables aux estimations fournies par un grand nombre de modèles climatiques mondiaux »[76] précisent les auteurs.

Dans le dôme de chaleur de la régionÎle-de-France, quartiers et arrondissements seront plus ou moins exposés, selon la largeur des rues, la hauteur, la couleur et le type de bâtiments présents, le couvert végétal, la proximité ou la présence d'eau[65] ; lesIIe,IIIe,VIIIe,IXe,Xe etXIe arrondissements se réchauffent le plus (comme en 2003 avec4 à °C de plus qu'en petite couronne, en fin de nuit, et avec différence de2 à °C selon les arrondissements parisiens). Un effet de « panache de chaleur » modifie aussi la géographie de la bulle chaude[65]. Gagner quelques degrés pourrait améliorer la qualité de vie et épargner des vies (en 2003, quelques degrés de plus que la moyenne ont induit une surmortalité de 15 000 morts en France et près de 70 000 en Europe)[65]. Ces chiffres ont toutefois fait l'objet de nombreuses contestations. Selon l'OMS, ces chiffres répartis sur l'année n'ont pas été beaucoup plus élevés s'ils sont exprimés sur une année, sous le contrôle de la méthode de lissage, qui permet de comparer non plus un seul mois ou un seul été, mais un nombre de décès annuel.

Article détaillé :Îlot de chaleur urbain.

Préventions et gestion des effets

[modifier |modifier le code]

Organisations nationales de la prévision canicule

[modifier |modifier le code]

Depuis la fin duXXe siècle, laprévision des canicules progresse, associée dans un nombre croissant de pays à des efforts deprotection civile dédiés et à des alertes indiquant continuellement le niveau devigilance (selon les secteurs géographiques), avec par exemple :

Précautions, planification de réponses publiques

[modifier |modifier le code]

La canicule étant par définition exceptionnelle, les populations y sont mal préparées (contrairement aux chaleurs « habituelles »). Diverses autorités planifient des réponses sanitaires, et plus larges (ex. : en France, en complément du secondplan national d'adaptation au changement climatique (PNACC-2), unplan national de gestion des vagues de chaleur (qui modifie les plansORSEC départementaux)[81] relatif aux transports, énergie, agriculture, éducation, sports… a été publié le 8 juin 2023[82], et mis à jour[83],[84] en 2024, pour :

  1. limiter les impacts sur la vie quotidienne des Français,
  2. assurer la continuité desservices publics essentiels,
  3. assurer la continuité de la vie économique,
  4. protéger les milieux et ressources naturels.

Deux risques sanitaires directs et principaux pour les personnes sont : ladéshydratation, et le « coup de chaleur » (si, sous l'effet de l'environnement, latempérature corporelle s'élève au-delà de40,5 °C, le fonctionnement descellules est altéré).
Cinq catégories de personnes y sont particulièrement exposées :

  • les jeunesenfants, dépendants, qui - s'ils réclament spontanément à boire, en pleurant - ne savent parfois pas boire sans aide, ni de se protéger de la chaleur ;
  • les personnes faisant des efforts physiques (par exemple, ouvriers (agricoles, du bâtiment...), sportifs et randonneurs[85],[86]) car le travail musculaire est source dethermogenèse ; les salariés bénéficient de précautions particulières, notamment pour ceux travaillant en extérieur[87], ou les participants à des manifestations sportives ou culturelles de grandes importances se déroulant en plein air lors de canicules[84] ;
  • les personnes souffrant detroubles cardio-vasculaires : latranspiration ou l'hydratation excessive vont modifier lapression artérielle ;
  • les personnes âgées : plus vulnérables, et souvent dépendantes, elles perdent la notion de soif et doivent donc boire avant d'en avoir envie. Ayant fréquemment unehypertension artérielle (HTA) ou uneinsuffisance cardiaque, elles prennent souvent desdiurétiques et/ou un régime sans sel (qui peut conduire à unehyponatrémie, c'est-à-dire à une baisse du taux sanguin desodium). Certains médecins considèrent que le risque de déshydratation et d'hyponatrémie prime sur le risque d'œdème (gonflement des membres etœdème pulmonaire), car l'œdème pulmonaire est facile à détecter et à traiter (dont par un médecin généraliste à domicile), alors que la déshydratation et l'hyponatrémie sont difficiles à détecter et plus mortelles. La suspension de régimes sans sel et de diurétiques ne fait cependant pas consensus, et doit dans tous les cas se faire en accord avec lemédecin traitant, seul compétent en la matière ;
  • lessans domicile fixe, ou personnes vivant« en habitat précaire (squats, bidonvilles, campements, aires d’accueil de gens du voyage) sont surexposées à la chaleur et aux risques sanitaires d’autant qu’elles cumulent souvent des facteurs de risques aggravants : pathologies cardiovasculaires ou respiratoires, prise de traitement pour des maladies notamment psychiatriques, âge, isolement, errance, consommation de substance psychoactives dont l’alcool, déficit cognitif, difficultés d’accès à l’aide alimentaire, etc. »[84] ; ayant moins d'accès à l'eau potable et ne pouvant pas facilement se protéger de la chaleur, notamment car exclus des lieux frais (exemples : hall de supermarché, cinémas climatisés…).

Recommandations

[modifier |modifier le code]

Elles sont de se soucier des personnes vulnérables proches (en particulier, ne jamais laisser un enfant seul dans une voiture ou une caravane, même pour une courte durée), de se protéger du soleil de périodiquement se rafraîchir en se mouillant la peau (brumisation, bains, douches,gilet réfrigérant…) et se ventiler (éventail,ventilateur, voire profiter de lieux frais (églises…) ouclimatisés), et de boire suffisamment (avant d'avoir la sensation de soif intense), selon l'activité physique et selon la chaleur. Se couper lescheveux en cas d'une abondante chevelure ou se dégager lanuque avec unequeue-de-cheval ont aussi un effet bénéfique, car lecerveau étant unorgane vital, l'organisme cherchera à réguler sa température pour éviter l'hyperthermie. Le port d'unecasquette ou d'unchapeau permettent d'éviter lescoups de soleil sur la tête.« Depuis la canicule mortelle de 2003, les maires doivent tenir un registre des personnes vulnérables dans leur commune, notamment les personnes de plus 65 ans et les personnes handicapées, pour pouvoir les appeler et prendre de leurs nouvelles en cas de fortes chaleurs. L’inscription sur ce registre est volontaire et [mi-2024] peu de personnes à risque sont effectivement inscrites (entre 3 et 5% selon les communes) »[84].

Protection de l'habitation, des moyens de travail et des infrastructures

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Climatisation,Haute qualité environnementale etAdaptation au changement climatique.

Dans la journée, il est recommandé de garder lesfenêtres fermées pour éviter que la chaleur ne rentre, et de baisser lesstores ou fermer lesvolets, de préférence à l'extérieur des fenêtres pour éviter que les rayons du soleil chauffent les vitres et l'habitation. La nuit, quand les températures sont en dessous du lieu d'habitation, il est recommandé d'ouvrir les fenêtres pour faire circuler l'air et baisser la température. Il est également conseillé d'avoir une bonneisolation thermique du bâtiment : plafonds, murs, baies vitrées[88].

Recherche

[modifier |modifier le code]

Selon une étude de 2007 réalisée par leCEA et leCNRS, un déficit de pluie en Europe du Sud (Italie, sud de la France,Espagne etPortugal) enhiver serait annonciateur de canicule à 70 % sur l'Europe centrale et du nord[89].

Principales canicules par pays

[modifier |modifier le code]

Afrique

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Amérique du Nord

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Amérique du Sud

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Antarctique

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Asie

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Europe

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Canicule en Europe.

En Suisse, selon l'Office fédéral de la santé publique, les canicules de2003,2015 et2018 ont causé respectivement 1 000, 800 et 200 décès supplémentaires[90].

Océanie

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Dans la culture

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Dans la fiction

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Un air sec est plus facile à supporter qu'un air humide du fait de la plus faible dissipation thermique entre le corps et l'air ambiant.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. a etbDéfinition OMM :réchauffement important de l’air, ou invasion d’air très chaud sur un vaste territoire ; généralement elle dure de quelques jours à quelques semaines (vocabulaire météorologique international, OMM-N°182
  2. Lebel, Germain.,Dubé, Marjolaine. etInstitut national de santé publique du Québec. Direction de la santé environnementale et de la toxicologie.,Analyse des impacts des vagues régionales de chaleur extrême sur la santé au Québec de 2010 à 2015 : changements climatiques, Institut national de santé publique du Québec,(ISBN 978-2-550-77656-7 et2-550-77656-9,OCLC 1017011949,lire en ligne),p. 2
  3. Greuillet C et Galsomiès L (2013)« L’îlot de chaleur urbain et le lien avec la qualité de l’air Urban heat island and linkage with air quality »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?). Pollution atmosphérique, 163.
  4. « Le réchauffement climatique, seul responsable de la canicule en 2016 (étude) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),Orange Actualités,(consulté le)
  5. (en) Tong S, Ren C & Becker N ()Excess deaths during the 2004 heatwave in Brisbane, Australia. Int J Biometeorol. 2010;54(4):393–400.PMID20049484
  6. abc etd« Canicule », dans leDictionnaire de l'Académie française,Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le30 août 2017].
  7. abcde etfInformationslexicographiques etétymologiques de « canicule » (sens B) dans leTrésor de la langue française informatisé, sur le site duCentre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le30 août 2017].
  8. Entrée« canicule », dansÉmileLittré,Dictionnaire de la langue française,t. 1 :A – C, Paris,L. Hachette,,1 vol.,LIX-944, gr. in-4o (32 cm)(OCLC 457498685,BNF 30824717,SUDOC 005830079,lire en ligne [fac-similé]),p. 470,col. droite (lire en ligne [fac-similé]) [consulté le30 août 2017].
  9. ab etcEntrée« canicule » desDictionnaires de français [en ligne], sur le site deséditions Larousse [consulté le30 août 2017].
  10. ab etcEntrée« canicule », dansAlainRey (dir.), MarianneTomi, TristanHordé et ChantalTanet,Dictionnaire historique de la langue française, Paris,Dictionnaires Le Robert, (réimpr. janvier 2011),4e éd. (1re éd. février 1993),1 vol.,XIX-2614, 29 cm(ISBN 978-2-84902-646-5 et978-2-84902-997-8,OCLC 757427895,BNF 42302246,SUDOC 147764122,lire en ligne) [consulté le30 août 2017].
  11. Entrée« cǎnīcŭla », dansFélixGaffiot,Dictionnaire illustré latin-français, Paris,Hachette, 1934 (paru le),1re éd.,1 vol., 1702-XVIII, in-8o (26 cm)(OCLC 798807606,BNF 32138560,SUDOC 006209599,lire en ligne [fac-similé]),p. 253,col. 2 [consultés le30 août 2016].
  12. Christine Desroches Noblecourt,Le fabuleux héritage de l'Égypte, Paris, éditions Télémaque,, 325 p.(ISBN 2-7533-0020-8), pp. 14-39
  13. Employé en ce sens par Molière dansSganarelle (I,2) (1660)
  14. Pline l'Ancien,L'Histoire naturelle, livre II, Chapitre 40-42-43.
  15. abc etdTressol, M. (2008).Étude de la canicule européenne de 2003 avec les données aéroportées MOZAIC: pollution et transport (Doctoral dissertation, Université de Toulouse, Université Toulouse III-Paul Sabatier).
  16. a etb Simone Russo, Jana Sillmann and Erich M Fischer (2015)Top ten European heatwaves since 1950 and their occurrence in the coming decades | Published 27 November 2015 | IOP Publishing Ltd | Environmental Research Letters | Volume 10,no 12
  17. Dico Météo de l'IRM : Vague de chaleur sur www.meteo.be, consulté le
  18. MaximeDeland, « Météo: voici la différence entre une vague de chaleur et une canicule », surLe Journal de Montréal,(consulté le)
  19. « Vagues de chaleur : comment se rafraîchir? », surMilieux de vie en santé(consulté le)
  20. « Critères d’alertes météorologiques », surCanada.ca,(consulté le)
  21. a etbCanicule : à partir de quelle température court-on un risque ?, medisite.fr du, consulté le 27 juillet 2019
  22. Occitanie : deux pics de chaleur annoncés cette semaine, dont un proche d'un épisode de canicule, sur le site ladepeche.fr
  23. « C'est officiel : on a atteint les 46 °C en France en juin », surMétéo-France,.
  24. « Canicule - MétéoSuisse », surwww.meteosuisse.admin.ch(consulté le)
  25. Georges Dumézil,Fêtes romaines d'été et d'automne. Suivi de dix questions romaines, Paris,Gallimard,,2e éd., 298 p.(ISBN 978-2-07-029253-0),p. 64
  26. (en) Meyer W.B ,Urban heat island and urban health : early American perspectives,Prof. Geogr.,no 43, 1991p. 38-48.
  27. J.P. Besancenot,Vague de chaleur, pollution atmosphérique et surmortalité urbaine : l'exemple d'Athènes en juillet 1987, J.P. Besancenot, éd. Climat, pollution atmosphérique, santé, Dijon, Groupe de recherche Climat et Santé, 1995,p. 47-70.
  28. (en) Jones TS, Liang AP, Kilbourne EM,et al.,Morbidity and mortality associated with the July 1980 heat wave in St. Louis and Kansas City, Mo., JAMA, 247, 1982, p. 3327-31.
  29. (en) Rooney C, McMichael AJ, Kovats RS, Coleman MP, « Excess mortality in England and Wales, and in Greater London, during the 1995 heatwave »,J Epidemiol Community Health, n°52, 1998, p.482-6.
  30. Naughton MP, Henderson A, Mirabelli MC & al. (2002)Heat-related mortality during a 1999 heat wave in Chicago. Am J Prev Med ; 22 : 221-7
  31. Bark N (1998)Deaths of psychiatric patients during heat waves. Psychiatr Serv 1998 ; 49 : 1088-90.
  32. Kaiser R, Rubin CH, Henderson AK, et al (2001)Heat-related death and mental illness during the 1999 Cincinatti heat wave. Am J Forensic Med Pathol ; 22 : 303-7
  33. Naughton MP, Henderson A, Mirabelli MC, et al. (2002)Heat-related mortality during a 1999 heat wave in Chicago. Am J Prev Med ; 22 : 221-7.
  34. Marzuk PM, Tardiff K, Leon AC et al. (1998)Ambient temperature and mortality from unintentional cocaine overdose. JAMA ; 279 : 1795-800.
  35. Kilbourne EM, Choi K, Jones S, Thacker SB (1982)Risk factors for heatstroke. JAMA ; 247 : 3332-6.
  36. A. Aguglia et al. (2021) Meteorological variables and suicidal behavior: air pollution and apparent temperature are associated with high-lethality suicide attempts and male gender Front. Psychiatr.
  37. LidiaCasas, BiancaCox, MariskaBauwelinck et BenoitNemery, « Does air pollution trigger suicide? A case-crossover analysis of suicide deaths over the life span »,European Journal of Epidemiology,vol. 32,no 11,‎,p. 973–981(ISSN 0393-2990 et1573-7284,DOI 10.1007/s10654-017-0273-8,lire en ligne, consulté le)
  38. (en) RyuseiKubo, KayoUeda, XerxesSeposo et AkikoHonda, « Association between ambient temperature and intentional injuries: A case-crossover analysis using ambulance transport records in Japan »,Science of The Total Environment,vol. 774,‎,p. 145511(ISSN 0048-9697,DOI 10.1016/j.scitotenv.2021.145511,lire en ligne, consulté le)
  39. M. Burke et al.(2018) Higher temperatures increase suicide rates in the United States and Mexico ; Nat. Clim. Change
  40. a etb(en) LidiaCasas, BiancaCox, BenoitNemery et PatrickDeboosere, « High temperatures trigger suicide mortality in Brussels, Belgium: A case-crossover study (2002–2011) »,Environmental Research,vol. 207,‎,p. 112159(DOI 10.1016/j.envres.2021.112159,lire en ligne, consulté le)
  41. Démographie - Nombre de décès - France métropolitaine, sur insee.fr, consulté le 27 mai 2017.
  42. Thierry Michelon, « Editorial »,Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire,nos 30-31 « Numéro thématique Plan national canicule »,‎,p. 133.(lire en ligne)
  43. (en) MarcPoumadère, ClaireMays, SophieLe Mer et RussellBlong, « The 2003 Heat Wave in France: Dangerous Climate Change Here and Now »,Risk Analysis,vol. 25,no 6,‎,p. 1483–1494(ISSN 0272-4332 et1539-6924,DOI 10.1111/j.1539-6924.2005.00694.x,lire en ligne, consulté le)
  44. (en) « Rapport sur la surmortalité en Europe durant l'été 2003 », surwebgate.ec.europa.eu(consulté le)
  45. Kilbourne E.M (1997).Heat waves and hot environments. In : Noji EJ, ed.The public health consequences of disasters. Oxford : Oxford University Press, : 245-69
  46. Jones T.S, Liang A.P, Kilbourne E & al. (1982) Morbidity and mortality associated with the July 1980 heat wave in St. Louis and Kansas City, Mo. JAMA ; 247 : 3327-31
  47. ÈricaMartínez-Solanas, MarcosQuijal-Zamorano, HichamAchebak et DesislavaPetrova, « Projections of temperature-attributable mortality in Europe: a time series analysis of 147 contiguous regions in 16 countries »,The Lancet Planetary Health,vol. 5,no 7,‎, e446–e454(ISSN 2542-5196,DOI 10.1016/s2542-5196(21)00150-9,lire en ligne, consulté le)
  48. Chaleur et pollution : dégradation de la qualité de l'air, sur lachainemeteo.com du 22 juillet 2013, consulté le 16 novembre 2016.
  49. Canicule : comment protéger ses animaux de compagnie de la chaleur ?,Le Figaro, 9 juin 2021
  50. Pourquoi le chien tire la langue ?
  51. Chien qui tire la langue : qu’est-ce que ça signifie ?,
  52. Evrard, R., & Bourgue, L. (2008).Protection des réacteurs contre les situations de canicule/sècheresse. Revue Générale Nucléaire, (5), 37-40.
  53. Vicaud, A., & Jouen, É. (2015). Adapter les centrales nucléaires au changement climatique: le retour d’expérience des canicules de 2003 et 2006. Revue Générale Nucléaire, (3), 39-44.
  54. Travade, F., & Carry, L. (2008). Effet de la canicule de 2003 sur les poissons migrateurs en Garonne et Dordogne-Réflexions sur l'effet des rejets thermiques de la centrale nucléaire de Golfech sur la Garonne. Hydroécologie Appliquée, 16, 169-189.
  55. Doan, Lynn; Covarrubias, Amanda (27 July 2006). "Heat Eases, but Thousands of Southern Californians Still Lack Power". Los Angeles Times. consulté le 16 juin 2014.
  56. https://e-rse.net/changement-climatique-rechauffement-productivite-salaries-21322/
  57. « L’épisode caniculaire de juin pourrait coûter jusqu’à 12 milliards d’euros », surThe Conversation(consulté le).
  58. (en) Black E, Blackburn M, Hoskins B and Methven J 2004 Factors contributing to the summer 2003 European heatwave Weather 59 217–23
  59. (en) Fischer E M,Sonia Seneviratne, Vidale P L, Lüthi D and Schär C 2007 Soil moisture—atmosphere interactions during the 2003 European summer heatwaveJ. Clim. 20 5081–99
  60. (en) Garcia-Herrera R, Diaz J, Trigo R M, Luterbacher J and Fischer E M 2010 A review of the European summer heatwave of 2003 Crit. Rev. Environ. Sci. Technol. 40 267–306
  61. (en) Stéfanon M, Drobinski P, D’Andrea F and De Noblet-Ducoudré N 2012 Effects of interactive vegetation phenology on the 2003 summer heatwaves J. Geophys. Res.: Atmospheres 117 1–15
  62. (en) Miralles D G, Teuling A J and van Heerwaarden C C (2014)Mega-heatwave temperatures due to combined soil desiccation and atmospheric heat accumulation Nat. Geosci. Lett. 7 345–9
  63. (en) Nabat P, Somot S, Mallet M, Sevault F, Chiacchio M and Wild M (2015)Direct and semi-direct aerosol radiative effect on the Mediterranean climate variability using a coupled regional climate system model ; Clim. Dyn. 44 1127–55
  64. Étude financée par la Ville de Paris (projet Epicea), publiées le 24 octobre 2012
  65. abc etdLes étés seront de plus en plus caniculaires à Paris,Le Monde du 26 octobre 2012, consulté le 28 octobre 2012.
  66. (en) Cox W.M & Chu S (1993)Meteorologically adjusted ozone trends in urban areas : a probabilistic approach. Atmospheric Environment, 27B :425–434,
  67. (en) P. Bloomfiel, J. Andrew Royle, L. J. Steinberg, and Q. Yang. (1997)Accounting for meteoro- logical effects in measuring ozone urban levels and trends. Atmospheric Environment, 30(17) :3067–3077
  68. (en) L. Camalier, W. Cox, and P. Dolwick (2007).The effects of meteorology on ozone in urban areas and their use in assessing ozone trends. Atmospheric Environment, 41 :7127– 7137
  69. (en) Meehl G A and Tebaldi C (2004),More intense, more frequent, and longer lasting heatwaves in the 21st | century Science 305 994–7
  70. (en) Stott P A, Stone D A and Allen M R (2004),Human contribution to the European heatwave of 2003 Nature 432 610–4
  71. (en) Fischer E M and Schär C (2010),Consistent geographical patterns of changes in high-impact European heatwaves Nat. Geosci. 3 398–403
  72. (en) Christensen J H et al (2013),Climate Change 2013: The Physical Science Basis. Contribution of Working Group I to the Fifth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change ed T F Stocker et al (Cambridge: Cambridge University Press) Climate phenomena and their relevance for future regional climate change ch 14
  73. (en) Christidis N, Jones G S and Stott P A (2015),Dramatically increasing chance of extremely hot summers since the 2003 European heatwave | Nat. Clim. Change 5 46–50
  74. (en) Ouzeau G, Soubeyroux J M, Schneider M, Vautard R and Planton S (2016)Heat waves analysis over France in present and future climate: application of a new method on the EURO-CORDEX ensemble | Clim. Serv. 4 1–12
  75. Lett, E. R. (2017). Future summer mega-heatwave and record-breaking temperatures in a warmer France climate.
  76. abcd eteBador, M., Terray, L., Boe, J., Somot, S., Alias, A., Gibelin, A. L., & Dubuisson, B. (2017). Future summer mega-heatwave and record-breaking temperatures in a warmer France climate. Environmental Research Letters, publié en licence ouverte CC-BY-SA 3.0.
  77. « Avertissement forte chaleur », surMeteo-Belgique(consulté le)
  78. « L’information d’urgence au bout de vos doigts! - Canicules », sururgencequebec.gouv(consulté le)
  79. « Météo et Santé - Vagues de chaleur et canicules », surMétéo-France(consulté le)
  80. « Dangers de canicule actuels - Bulletin des dangers naturels », surPortail suisse des dangers naturels, Confédération suisse (officiel)(consulté le)
  81. « Vagues de chaleur : un plan national pour anticiper - Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires », surecologie.gouv.fr(consulté le).
  82. « Le gouvernement présente son plan pour affronter les vagues de chaleur de l'été », surbanquedesterritoires.fr,(consulté le).
  83. « Le plan national de gestion des vagues de chaleur mis à jour », surbanquedesterritoires.fr,(consulté le).
  84. abc etdMinistère de la transition écologique et de la cohésion des territoires /Direction générale de l’énergie et du climat (2024)Instruction interministérielle du 18 juin 2024 relative à la préparation et au plan de gestion des vagues de chaleur ; 15 p. |url=https://www.bulletin-officiel.developpement-durable.gouv.fr/documents/Bulletinofficiel-0033548/TRER2417051J.pdf
  85. (en) Armstrong, L. E., Casa, D. J., Millard-Stafford, M., Moran, D. S., Pyne, S. W., & Roberts, W. O. (2007). American College of Sports Medicine position stand. Exertional heat illness during training and competition. Medicine and science in sports and exercise, 39(3), 556-572 (ref).
  86. (en) Coris, E. E., Ramirez, A. M., & Van Durme, D. J. (2004)Heat illness in athletes. Sports Medicine, 34(1), 9-16.
  87. « Travail par fortes chaleurs : quelles précautions pour limiter les risques ? »,Service-public.fr,‎(lire en ligne)
  88. Les recommandations pour les populations en cas de chaleur,Ministère de la Santé et de la Prévention
  89. « Recherches France Changement Climat 2007 »[PDF], surCEA.fr(consulté le)
  90. Agence télégraphique suisse et GMA, « La canicule de 2018 a fait 200 morts en Suisse, principalement des seniors »,RTS Info,‎(lire en ligne, consulté le).

Annexes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
v ·m
Canicules
Europe
XVIe au XXe siècles
XXIe siècle
Amérique du Nord
XVIIIe au XXe siècles
XXIe siècle
Asie
Sécheresses
Préhistoire
Époque moderne
Époque contemporaine
v ·m
Précipitations
Phénomènesatmosphériques violents étendus
Autres phénomènes météorologiques
Prévision
Climats
Saisons
Types demétéorologies
Glossaire de la météorologie
v ·m
Aléa naturel
Aléa technologique
Risque etaccident
Prévention
Protection
Crise
Sciences reliées
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Canicule&oldid=228153137 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp