| Date | – (4 ans, 11 mois et 3 jours) |
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| Lieu | Afrique,Moyen-Orient,océan Indien,mer Méditerranée,mer Adriatique,Balkans,Italie. |
| Issue | Victoire des Alliés. |
Batailles
Batailles et opérations descampagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
| Coordonnées | 35° nord, 18° est | |
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LesCampagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée de laSeconde Guerre mondiale se déroulent de1940 à1945 ; elles regroupent l'ensemble des opérations militaires s'étant déroulées sur le continent africain, au Moyen-Orient, dans lebassin méditerranéen et dans les pays d'Europe du Sud occupés après la victoire de l'Axe sur le front de l'Ouest en 1940.
Le théâtre d'opérations transversal et transcontinental compte des prolongements de labataille de l'Atlantique, ainsi que des opérations en commun avec d'autres phases du conflit, comme lefront d'Europe de l'Ouest, lefront d'Europe de l'Est et dans une moindre mesure laguerre du Pacifique.
En1940, le théâtre d'affrontements en Europe se prolonge sur le continent africain. Tandis que laFrance libre prend le contrôle d'une partie de l'Empire colonial français, leRoyaume-Uni affronte également l'Italie fasciste sur le terrain colonial, d'abord enAbyssinie en battant les Italiens au nord tandis que les Belges duCongo les défont au sud. L'invasion de la Grèce parMussolini en octobre1940 forceHitler à venir à son aide et à ouvrir un front supplémentaire dans lesBalkans, retardant l'invasion de l'URSS. Après la victoire de l'Axe dans les Balkans, les opérations desAlliés en direction d'Europe du Sud sont dirigées depuis le quartier général britannique duMiddle East Command auCaire, où se trouve également legouvernement en exil duroyaume de Grèce et d'où sont contrôlées des opérations menées en direction des Balkans. Lamer Méditerranée est un théâtre d’opérations essentiel, chaque camp tentant d’y interrompre les réseaux de ravitaillement de l'autre ; les mouvements de résistance dans les Balkans contribuent également à perturber les transports italiens et allemands en direction du théâtre d'opérations africain.
Les opérations enAfrique du Nord débordent sur leProche-Orient et plus largement leMoyen-Orient quand les territoires tenus parVichy auLevant sont attaqués par les Alliés et quand le Royaume-Uni intervient pour neutraliser l'Irak, dont le nouveau gouvernement s'était allié à l'Allemagne, puis quand l'Iran est envahi pour garantir son soutien aux Alliés durant le conflit et permettre le ravitaillement de l'URSS.
Les Italiens, mis en difficulté partout en Afrique, perdent en1941 le contrôle de l'Abyssinie, vaincus, au nord, par les Anglais et, au sud, par les Belges venus duCongo belge. Finalement, en1943, après la perte de laLibye sous les coups de l'armée anglaise d'Égypte, l'Italie perd le contrôle de la totalité de sonEmpire colonial, malgré l'aide des Allemands venus en renfort en Libye. Fin1942, le débarquement allié enAfrique française du Nord permet de prendre tout à fait le contrôle de la quasi-totalité des colonies françaises, fournissant des bases supplémentaires pour un débarquement en Europe. À l'été 1943, après avoir longtemps envisagé l'ouverture d'un second front dans les Balkans, les Alliés débarquent finalement depuis l'Afrique sur le sol italien, rouvrant le front d'Europe de l'Ouest.
Dans les Balkans occupés (Grèce, Yougoslavie), la lutte des résistances locales contre les occupants dégénèrent en guerres civiles entre factions locales et les combats en Yougoslavie se terminent une semaine après la fin officielle du conflit mondial.
En, avant même le déclenchement officiel du conflit mondial, et en prélude à lacampagne des Balkans, leroyaume d'Italieenvahit et annexe leRoyaume albanais. La monarchie est maintenue, maisVictor-Emmanuel III est proclamé souverain du nouveauprotectorat italien.

Dès le, à la suite de la déclaration de guerre duroyaume d'Italie contre laFrance et leRoyaume-Uni, les forces italiennes deLibye et les forces britanniques d'Égypte commencent à s'affronter. En septembre1940, les Italiens tentent de reprendre l'initiative en réalisant une invasion de l'Égypte, qui tourne court. En décembre1940, c'est au tour des Britanniques de réaliser l'invasion de la Libye, avec l'opération Compass, qui est un succès. L'Allemagne nazie vient alors en aide aux Italiens en envoyant le généralErwin Rommel qui, à la tête duDeutsches Afrika Korps, met les Alliés en sérieuse difficulté. À la fin1942, laseconde bataille d'El Alamein finit par assurer la victoire des Alliés en Libye.

Dès l'entrée de l'Italie dans labataille de France, les opérations dans la région Méditerranée prennent de l'ampleur. Les troupes italiennes pénètrent au sud de la France, qui bombarde de son côté des villes côtières d'Italie. À partir du, leRoyaume-Uni déclenche l'opération Catapult et attaque la flottefrançaise pour éviter qu'elle ne puisse être utilisée par lesAllemands. Le 1940, les flottes italiennes,britanniques etaustraliennes s'affrontent au large de laCalabre.
En novembre 1940, les Britanniques effectuent une attaque massive de sur la flotte italienne, avec labataille de Tarente. En mars1941, la bataille du cap Matapan, au large de laGrèce, est une nouvelle victoire pour laRoyal Navy.
À partir de, lesU-Boots mènent une intense campagne de harcèlement contre les navires britanniques, puis américains, en mer Méditerranée, afin d'isolerMalte,Gibraltar et lecanal de Suez. Entre1941 et1944, 95 navires marchands et 24 navires de guerre sont touchés, sans réussir à briser l'effort naval des Alliés.
Après septembre1943, avec l'effondrement du régime deBenito Mussolini, les opérations militaires en Méditerranée se réduisent aux attaques d'U-Boots et à des manœuvres moins importantes enmer Adriatique et enmer Égée.

Menée dès le, la campagne dans l'Est de l'Afrique aboutit à la fin de l'année 1941 à la défaite des italiens sous les coups des Anglais, au nord, et des Belges au sud avec pour conséquence le démantèlement de l'Afrique orientale italienne. L'occupation italienne de l'Éthiopie prend fin en et l'empire d'Éthiopie est restauré, leNégus remontant sur le trône àAddis-Abeba.
Malte, point de jonction entre les théâtres d'opération européens et nord-africains et alors territoire britannique, est un point stratégique pour lesAlliés. Dès le, l'île est bombardée par les forces de l'Axe, d'abord italiennes, puis allemandes. L'île fait l'objet d'une campagne de convois de ravitaillement de la part des Alliés. Le siège de Malte se prolonge jusqu'à l'été1943, période où la défaite de l'Axe en mer Méditerranée est consommée.
Gibraltar, place forte britannique, sert de base d'opérations à laForce H et permet au Royaume-Uni de conserver un avantage en mer tout en organisant le ravitaillement de Malte. Le, legouvernement de Vichy ordonne un bombardement de l'île en représailles à l'attaque de Mers-el-Kébir, réalisant une nouvelle campagne aérienne le. À partir d', et jusqu'à l'été1943, laXe Flottiglia MAS italienne mène une série d'opérations contre Gibraltar. Un plan allemand d'invasion de Gibraltar est abandonné, du fait du déclenchement de l'attaque contre l'Union soviétique.
À compter de, les Alliés tentent de prendre le contrôle des possessions françaises en Afrique, dont l'administration coloniale est fidèle augouvernement de Vichy. Si l'opération auSénégal menée par une flotte composée de navires Anglais, Français, Belges et Canadiens est un échec, celle duGabon réussit au mois de novembre. L’ensemble de l’Afrique-Occidentale française (AOF) se rallie finalement auxAlliés en1942, après leur débarquement enAfrique du Nord.
Lorsque le général de Gaulle lance l'appel du 18 Juin, le Guyanais Félix Éboué administrateur colonial, petit-fils d'esclaves né en 1884, occupe depuis deux ans la fonction de gouverneur du Tchad. Accueillant tel un ultime recours "ce cri d'espérance lancé pendant que les pires malheurs s'abattaient sur la France", il prend le parti de la France libre contre le régime de Vichy et prépare en secret le ralliement du Tchad et du reste de l'Afrique-Équatoriale française (AEF).
Dès le, le gouverneur insoumis annonce officiellement l'appartenance du Tchad à la France libre, provoquant un effet domino : entre le26 et le, le Cameroun, le Congo-Brazzaville et l'Oubangui-Chari (l'actuelle République centrafricaine) annoncent à leur tour leur ralliement. Le 15 octobre suivant, Félix Éboué reçoit de Gaulle à Fort-Lamy. Ce dernier le nomme au Conseil de défense de l'empire et en fait, un mois plus tard, le gouverneur de l'AEF. La France libre dispose désormais d'un territoire, donc d'une légitimité. Elle pourra bientôt compter sur une armée.
Désormais basé à Brazzaville, devenue capitale de la France libre, Éboué - qui sera condamné à mort par Vichy - prend une part prépondérante dans la constitution d'une force militaire de 40 000 hommes, tout en accélérant la production de guerre. La capitale congolaise devient le pivot à partir duquel s'organisera la libération du territoire métropolitain. C'est de là que partiront les premières forces armées de la France libre, et c'est grâce aux routes qu'Éboué a faites construire que lacolonne Leclerc pourra gagner l'Afrique du Nord via le Tibesti.
Auroyaume d'Irak, le Premier ministreRachid Ali al Gaylani, qui vient de reprendre le pouvoir par uncoup d'État, s'allie avec l'Allemagne nazie, la situation amenant au milieu du mois d' à une intervention britannique. En deux semaines, les Alliés viennent à bout de la résistance irakienne et le gouvernement nationaliste de Rachid Ali al Gaylani doit prendre la fuite. Le, le régentAbdul Illah, renversé fin mars par al Gaylani, revient au pays et installe un gouvernement sanguinaire et autoritaire favorable auRoyaume-Uni.

LaSyrie et leLiban, alors sousmandat français, sont utilisés comme base d'opérations par laLuftwaffe avec l'assentiment des autoritésvichystes. Afin de priver l'Axe de cet avantage, les Alliés envahissent les deux pays en. Les combats contre les troupes vichystes durent jusqu'au et sont suivis d'un armistice, les Alliés prenant le contrôle de la région. Le haut-commissaireHenri Dentz est destitué. LaFrance libre assure l'administration de la Syrie et du Liban, et doit gérer les revendications indépendantistes locales.

Le chahReza Pahlavi, souverain officiellement neutre de l'État impérial d'Iran, s'est rapproché de l'Allemagne nazie : les Britanniques craignent que l'Allemagne ne mette la main sur les ressources pétrolières du pays. Le passage par l'Iran est par ailleurs nécessaire pour accroître l'aide desÉtats-Unis à l'Union soviétique. Le chah ayant refusé aux Alliés le passage sur son sol, une invasion conjointe est réalisée à la fin du mois d' par les armées britannique et soviétique. Le chah est détrôné et remplacé par son filsMohammad Reza Pahlavi, lequel se rallie aux Alliés. Le contrôle de l'Iran, et celui de l'Irak, permettent d'établir lecorridor Perse.
En, sans en avertir l'Allemagne au préalable, l'Italie envahit laGrèce. La résistance inattendue des Grecs conduit l'Allemagne à intervenir le, perdant un temps précieux et retardant pour ce faire l'invasion de l'URSS.

Le même jour, les forces de l'Axe envahissent leroyaume de Yougoslavie qui avait refusé de leur laisser le passage pour envahir la Grèce. Hitler, Mussolini, lerégent hongroisMiklós Horthy et le souverain bulgareBoris III, qui ont chacun des vues sur des parties du territoire yougoslave, saisissent l'occasion pour effectuer diverses annexions et des partages territoriaux. La Yougoslavie est démembrée en plusieurs États indépendants et protectorats : des gouvernements collaborateurs sont mis en place enSerbie et enCroatie, le reste du pays étant réparti en zones d'occupation et protectorats allemands, italiens, hongrois ou bulgares.
La Grèce, après la défaite de son armée, est également occupée par les Allemands, les Italiens et les Bulgares. Un gouvernement collaborateur est mis en place, mais ne dispose d'aucune légitimité ni assise politique, le pays se trouvant dans une situation de vide politique. L'occupation est très dure pour la population grecque et se traduit par des périodes defamine et des massacres de civils. Le roiGeorges II anime ungouvernement en exil et les forces armées grecques participent à l'effort de guerreallié. Si la campagne des Balkans proprement dite s'arrête en, elle est prolongée par les mouvements de résistance, lacampagne yougoslave étant de loin la plus intense.
En, à la suite du retrait italien, les Alliés tentent d'envahir le Dodécanèse, mais sont repoussés ennovembre par les Allemands. La capitulation de l'Italie est un fardeau supplémentaire pour l'Allemagne, qui doit investir les zones d'occupation de son ancien allié, et gérer des situations de plus en plus difficiles en Grèce, en Albanie et en Yougoslavie, où les mouvements de résistance locaux harcèlent les occupants, tout en s'affrontant les uns les autres.
Plusieurs mouvements de résistance apparaissent rapidement pour affronter les occupants et les gouvernements collaborateurs, les principaux étant les groupes rivaux desTchetniks deDraža Mihailović, composés principalement deserbes monarchistes, et desPartisans, commandés par le leadercommunisteJosip Broz, dit Tito, lequel vise l'établissement d'une Yougoslavie républicaine et fédérale. Jusqu'en1943, les Alliés soutiennent en priorité les Tchetniks, mais divers rapports d'espionnage[1] convainquent les Britanniques que les Tchetniks sont globalement moins efficaces que les Partisans. Le manque de contrôle de Mihailović sur ses troupes, et le fait que certains Tchetniks, privilégiant la lutte anti-communiste, collaborent avec les occupants, pèse également sur la décision britannique. Fin1943, à laconférence de Téhéran,Winston Churchill annonce àJoseph Staline son intention de ne plus aider que les Partisans. Ceux-ci, de mouvement de guérilla, se transforment progressivement en armée régulière capable d'affronter militairement les occupants et gagnent du terrain face aux Tchetniks dont l'action et l'idéologie demeurent limités par le poids du nationalisme serbe.
Les opérations àMadagascar constituent le lien entre les théâtres africain et sud-asiatique du conflit mondial. Madagascar, dont l'administration coloniale est fidèle à Vichy, dispose de bases navales pouvant servir à l'empire du Japon pour effectuer ses raids dans l'océan Indien. En, un débarquement allié renverse les autorités vichystes et, malgré l'intervention navale japonaise, prend le contrôle de l'île.

Le, quelques jours après la victoire à El Alamein, les forces alliés effectuent un débarquement massif auMaroc et enAlgérie, dont elles arrachent le contrôle aux autorités vichystes, aidés notamment à Alger par larésistance locale qui réalise un coup de force en maîtrisant les autorités locales.
La résistance vichyste ne dure que quelques heures en Algérie où, après que l'amiralFrançois Darlan, fortuitement présent sur les lieux, avait donné l'ordre de tirer sur les Alliés, un cessez-le-feu est finalement obtenu.
Au Maroc, l'Armée de Vichy résiste de manière beaucoup plus déterminée, les combats ne s'arrêtant qu'au bout de trois jours.
À partir du, et jusqu'au, une campagne militaire nettement plus longue est menée pour s'assurer le contrôle de laTunisie, où les autorités vichystes ont capitulé en laissant l'Axe pénétrer dans le pays. Les Alliés pensent initialement s'appuyer sur Darlan, rallié à leur cause, pour administrer les territoires africains de la France, mais l'assassinat de l'amiral amène à confier ces responsabilités augénéral Henri Giraud, que les Américains préfèrent àCharles de Gaulle.
En, laconférence d'Anfa, àCasablanca, est destinée à préparer la stratégie des alliés après la guerre à l'égard de l'Europe : le débarquement enSicile y est planifié, dès l'arrêt des combats en Tunisie. Un accord est également conclu entre Giraud et de Gaulle, ouvrant la voie à l'union des forces françaises : lesFFL et lestroupes d'Afrique sont progressivement réunifiées pour constituer l'Armée française de la Libération.
À la fin de la campagne de Tunisie, l'Afrique du Nord est intégralement sous contrôle allié, ouvrant la voie au débarquement au Sud de l'Europe.
Le, un communiqué allié indique la fin de la guerre en Afrique du Nord :« Il ne reste aucune force de l'Axe en Afrique du Nord qui ne soit prisonnière entre nos mains. Les derniers éléments desforces de l'Axe se sont rendus le à11 h 45 ».
Depuis l'Afrique du Nord, les Alliés réalisent en ledébarquement en Sicile, lançant lacampagne d'Italie et ouvrant la voie à l'effondrement de l'Italie mussolinienne.Mussolini est destitué en juillet ; les Italiens déposent les armes en septembre, bouleversant la situation dans les Balkans (Albanie, Grèce, Yougoslavie) où les Allemands sont obligés de prendre en charge leurs anciennes zones d'occupation, ce qui leur coûte de précieux efforts en hommes et en matériel. L'armée allemande intervient également en Italie ; Mussolini, libéré, est remis au pouvoir comme chef du régime de laRépublique sociale italienne, qui se maintient jusqu'au milieu du mois d' tandis que le pays est ravagé par les combats.
Dans les Balkans, la lutte entre factions locales s'intensifie. Les Allemands se retirent d'Albanie et de Grèce à l'automne1944. En Albanie, lescommunistes dirigés parEnver Hoxha s'assurent rapidement le contrôle du pays, éliminant les nationalistes duBalli Kombëtar. En Grèce, les Britanniques débarquent àAthènes, où la situation politique est explosive. En, l'ELAS, mouvement de résistance duParti communiste de Grèce, entre en conflit armé contre l'armée britannique, ce qui constitue le seul cas, durant la Seconde Guerre mondiale, d'affrontement entre troupes alliées et résistance locale. Les communistes grecs sont vaincus, ouvrant la voie au retour du roiGeorges II en Grèce, mais la situation politique demeure extrêmement tendue et débouche dès 1946 sur laguerre civile grecque.
En, l'Union soviétique et lesPartisans yougoslaves libèrentBelgrade, avant de retirer leurs troupes du pays. Les Allemands évacuent finalement la Yougoslavie, tandis que les Partisans remportent la victoire sur les Tchetniks et l'ensemble de leurs adversaires. À la mi-, alors que la guerre en Europe est officiellement finie depuis une semaine, des derniers combats ont lieu, les Partisans pourchassant les troupes allemandes, les collaborateurs en retraite et les restes des troupes deDraža Mihailović. Les communistes contrôlent l'intégralité du pays etTito peut lancer le processus politique qui lui permet d'abolir la monarchie à la fin de l'année et de proclamerle nouveau régime.
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