| Date | - |
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| Lieu | Gabon,Afrique-Équatoriale française |
| Issue | victoire des Alliés |
| 1 500 hommes[1] |
| une vingtaine de tués[2] | 1 sous-marin, 1 aviso colonial |
Batailles
Batailles et opérations descampagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
| Coordonnées | 0° 23′ 24″ nord, 9° 27′ 06″ est | |
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Lacampagne du Gabon oubataille de Libreville est une campagne militaire qui a lieu auGabon, en novembre1940, pendant laSeconde Guerre mondiale. Elle se termine par la prise deLibreville (Gabon) par lesForces françaises libres (FFL) sous les ordres dugénéral de Gaulle et le ralliement à laFrance libre de l'Afrique-Équatoriale française (AEF), qui devient, avec leCameroun, l'Afrique française libre.
Le, legénéral de Gaulle arrive àDouala, avant d'autoriser, le 12 octobre, la mise en place de plans pour l'invasion duGabon. Il désire utiliser l'Afrique-Équatoriale française (AEF) comme base arrière d'où il pourrait lancer des attaques contre laLibye, contrôlée alors par les forces de l'Axe, mais qui servirait également à surveiller la situation auTchad, au nord[3].
Le27 octobre, lesForces françaises libres (FFL) traversent le Gabon et prennent la ville deMitzic[1]. Le 5 novembre, la garnison vichyste deLambaréné capitule alors que le gros des Forces françaises libres (FFL), sous les ordres ducolonel Leclerc et duchef de bataillon Kœnig, quittent Douala, auCameroun français, pour prendreLibreville (Gabon)[3].
Le, leHMSMilford (en) coule le sous-marinPoncelet, appartenant auxforces de Vichy[4]. Les hommes de Kœnig, comprenant des soldats de laLégion étrangère (avec notamment la13e demi-brigade), destirailleurs sénégalais et des Camerounais, débarquent à laPointe La Mondah[3].
Le9 novembre, desLysanders, partis de Douala, bombardent l'aérodrome de Libreville. Kœnig rencontre une importante résistance à l'approche de la ville, mais parvient à s'emparer de l'aérodrome. LesForces navales françaises libres (FNFL), à bord de l'aviso colonialSavorgnan de Brazza, attaquent et coulent l'aviso colonialBougainville[3],[4].
Le12 novembre, le reste desforces de Vichy capitule àPort-Gentil à la suite de l'arrivée par avion de deuxgaullistes en ville, en réalité non-mandatés, mais prétendant précéder une troupe d'assaut plus grande. Legouverneur Masson se suicide par désespoir[3].
Le 15 novembre, l'appel personnel de De Gaulle ne convainc pas les hommes de Vichy, qui, avec legénéral Têtu, sont internés commeprisonniers de guerre[3] auCongo pendant deux ans avant de se rallier augénéral Giraud pour la plupart[5].André Parant, l'un des artisans de la conquête du Gabon, est nommé gouverneur de la colonie par de Gaulle[6].
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